Dans sa correspondance, Jean Pascal Nkou, directeur général de l’Agence de Régulation du Secteur de l’Electricité, se réfère à l’Article 97 du 14 Décembre 2011, régissant le secteur de l’électricité au Cameroun, tout en rappelant les éléments qui l’auraient poussé à entreprendre cette action. En outre, L'Arsel donne huit jours à Eneo afin de se conformer à la loi en vigueur.
L'Arsel reporche à Eneo :
Des descentes faites sur le terrain aux fins, « de vérification contradictoires des installations électriques de certains clients » qui contestent les factures de régularisation qui leur sont adressées, de nombreux manquements et dérives ont été observés, notamment et sans que cette liste soit exhaustive ;
Du non-respect de l’Article 13 du Règlement du service de distribution publique d’électricité, lequel définit les actes constitutifs de fraude ;
De la mise en œuvre des opérations de lutte contre les pertes non techniques par les personnes non autorisées et le défaut de recours aux Huissiers de justice, Experts techniques, Officiers de Police Judiciaire ou aux Agents assermentés d’Eneo ;
Du défaut d’utilisation des compteurs témoins en violation des dispositions de l’Article 13 alinéa 3 du règlement susvisé, relatif aux instruments et moyens de contrôle, en cas de soupçon de vol d’énergie ou d’anomalie affectant l’appareil de comptage
De la suspension de la fourniture d’énergie électrique, auprès des clients soupçonnés de fraude, en dépit de la saisine de la Commission de Conciliation de l’Arsel, aux fins de contestation, ce en violation de l’Article 9.2.4 du règlement du Service de Distribution Publique d’Electricité qui dispose que :
Le directeur général de l’Arsel ajoute que : « Tout différend relatif à la régularisation pourra être soumis à l’Arsel, conformément aux dispositions du présent Règlement. Dans ce cas, AES Sonel (Eneo) ne pourra interrompre la fourniture de l’énergie électrique, tant que la procédure de conciliation auprès de l’Arsel, prévue à l’Article 18 du présent Règlement ne sera pas parvenue à terme… ».
Or, il a été observé que certains clients, alimentés par des points de livraison régulièrement connectés aux appareils de comptage fixés hors de leurs domiciles ou bureaux, continuent d’être taxés de fraudeurs avec pour conséquence l’imputation d’une pénalité, en violation de l’Article 13 du même Règlement qui qualifie de fraude : Tous actes ayant pour objet ou pour effet de prendre de l’énergie électrique en dehors des quantités mesurées par le compteur, de fausser les indications du compteur, de même que toute rupture de scellement ou de plombage constituent des fraudes.
Une mise en demeure qui laisse indifférent
Ce d’autant plus qu’elle intervient après l’interpellation du Gouvernement mais aussi des multiples dénonciations faites par les Populations, les grèves et autres actions visant à crier le raz le bol vécu au quotidien à cause de ces coupures incessantes d’énergie.
Certes, la correspondance du Directeur Général de l’Arsel est arrivée à destination mais, qu’adviendra t-il si elle est mise dans un tiroir et qu’aucune action concrète n’est entreprise ?
Existe t-il des moyens coercitifs pour obliger Eneo et Cie à fournir de l’énergie électrique aux particuliers, ainsi qu’aux opérateurs économiques qui subissent depuis quelques semaines de terribles préjudices ?
Les correspondances au Cameroun, ils y sont de toutes les manières habitués. Un simple feu de paille, puis rien.
Nicole Ricci Minyem
Présentés aux hommes et femmes des médias ce mardi dans les locaux de la police judiciaire au quartier Elig-Essono à Yaoundé, on les considère comme des spécialistes des braquages et autres actes criminels de grande envergure.
Une interpellation qui vient mettre du baume dans le cœur des victimes de ces hors la loi, des personnalités pour la plupart, qui se sont vues dépouillés des objets de grande valeur, que ce soit dans les domiciles ou dans d’autres lieux.
Devant les journalistes ont été présentés cinq individus à la mine patibulaire, dont l’âge varie entre 30 et 46 ans. Selon les informations données par les fins limiers de la Police Judiciaire, le groupe est composé de deux mécaniciens et de trois receleurs.
Le Commissaire Divisionnaire Denis Nto, sous-directeur des enquêtes criminelles à la Direction de la Politique Judiciaire de Yaoundé déclare qu' : « Il s'agit d'un groupe bien organisé où chacun joue un rôle bien précis. Les braqueurs suivent les victimes, qui sont pour l'essentiel des personnalités. Ils les attaquent par surprise, les ligotent, les violentent pour les amener à coopérer. Les mécaniciens sont chargés de la transformation des véhicules volés et les receleurs sont chargés de la garde et de l'écoulement des véhicules ».
De multiples plaintes enregistrées
Une dizaine à peu près, qui ont été déposées en l’espace de trente jours dans les locaux de la PJ au quartier Elig-Essono à Yaoundé, apprend-on des enquêteurs ; ce qui a amené les agents de la Sous Direction des enquêtes criminelles à interpeller, le 27 mars dernier, à procéder à l’arrestation de celui qui apparaît comme le cerveau de ce gang.
Commissaire Divisionnaire Denis Nto : « La perquisition de son domicile sis à Minkan à Yaoundé a permis de découvrir l'existence d'une cabine de peinture ».
C’est au cours de la même opération que les éléments de la Police vont mettre la main sur 11 véhicules de luxe, 27 plaques d'immatriculation, 11 armes à feu, 25 minutions de guerre et de chasse, des appareils électroniques, et autres objets de grandes valeurs.
Au-delà des cinq criminels interpellés, les enquêtes se poursuivent afin de mettre la main sur le reste de la bande.
La collaboration entre les agents de la police et les populations doit être entretenue
C’est du moins le vœu émis par le Sous Directeur des enquêtes criminelles de la Police Judiciaire : «Nous demandons à la population de porter à notre connaissance, des informations tout fait digne d'intérêt, en actionnant le 117 pour la police sans secours, le 1500 pour les dénonciations».
D’autres bandits mis aux arrêts par le poste de Gendarmerie de la carrière
D’excellentes nouvelles pour les habitants de ce quartier (Gros Bouquet), qui ne savaient plus à quel Saint se vouer. Leurs cris de détresse, devant les multiples agressions et vols de pièces détachées des véhicules dont ils ont été victimes, ont incité les gendarmes à initier des actions sur le terrain.
C’était dans la nuit du 12 au 13 Avril 2021 ; Le bilan de cette opération a conduit à l'interpellation de deux individus armés d'armes blanches. L'un, âgé de 18 ans, a été trouvé en flagrant délit de vol de pièces détachées dans le magasin d'un garage, et l'autre, âgé de 16 ans, jouait le rôle de guetteur. Tous les deux ont été conduits au Poste de Gendarmerie de la Carrière et une enquête a été ouverte.
Nicole Ricci Minyem
Cela ressemble à un accessoire de film de science - fiction ou un truc de gamer bien équipé mais « Team discover » pourrait s’avérer bien plus pratique que cela.
Mis au point par une équipe de cinq étudiants hongrois arrivée en tête dans la catégorie Santé et vie du hackathon EUvsVirus, ce dispositif imprimé en 3D a pour but de permettre aux patients Covid de faire surveiller leurs signes vitaux - température, saturation en oxygène ou encore fréquences respiratoires - à distance :
Les données recueillies sont transmises en temps réel sur une plateforme de surveillance, permettant aux soignants de garder un œil en même temps sur une grande quantité de patients. « Nous donnons des superpouvoirs aux infirmières, en leur permettant de surveiller cent patients dans le temps normalement nécessaire pour en checker un seul. Tout en étant à distance du risque », se félicite l’équipe hongroise, dont le prototype ne coûte que 21 euros.
Un analyseur vocal capable de détecter le Covid-19
C’est l’un des temples de la recherche scientifique mondiale. Au MIT (Massachusetts Institute of Technology), le prestigieux institut américain, des scientifiques ont développé un nouveau modèle d’intelligence artificielle. Baptisé « Cough-scrutinizing » [qui scrute la toux], l’outil est capable de détecter le Covid-19 par le son ! Oubliée l’introduction profonde et désagréable de l’écouvillon dans les narines, ici, le dépistage du Covid-19 se fait à partir d’une simple toux forcée.
Pour accomplir cet exploit, les chercheurs ont bien nourri leur intelligence artificielle, lui faisant ingérer les sons de dizaines de milliers d’enregistrements de toux et de mots prononcés par des porteurs du virus. Et les résultats sont plus que prometteurs : la machine affiche une précision de 98,5 %.
Plus surprenant, l’efficacité est également au rendez-vous sur l’analyse d’échantillons sonores de malades asymptomatiques. Un « outil de diagnostic prédictif », avance l’Observatoire Netexplo, qui y voit un mode innovant de « détection non invasive des personnes infectées, asymptomatiques ou non, pour tenter d’enrayer le plus tôt possible la contamination en chaîne et à grande échelle ».
Cet outil, s’il se démocratisait, pourrait dans le futur permettre de tester des personnes fragiles ou de très jeunes enfants, chez qui il est difficile voire impossible de pratiquer un dépistage naso-pharyngé par PCR. Ou qui pourrait être utilisé auprès de populations situées dans des zones peu dotées en tests de dépistage.
Un robot polyglotte pour visiter les malades
Manque de personnel. Manque de masques, de surblouses ou d’autres équipements de protection des soignants. Tout cela, la France l’a éprouvé, en particulier durant la première vague de l’épidémie, où les soignants ont été massivement contaminés par le coronavirus.
Mais elle n’est pas la seule, et de nombreux pays ont fait et font encore face à de telles difficultés. Pour tenter d’y remédier, des étudiants de l’École polytechnique de Dakar, en Côte d’Ivoire, ont créé « Docteur Car », un robot médical équipé d’innovations anti-Covid.
Leur invention, qui ressemble à un petit chariot, a plusieurs atouts en poche. Polyglotte, le petit robot parle pour l’instant l’anglais, le français, mais aussi le pulaar et le wolof, deux langues parlées au Sénégal, au Mali et dans d’autres pays de l’Afrique de l’ouest.
Téléguidé par une appli, il se déplace dans les salles d’isolement pour livrer médicaments et repas aux malades, réduisant ainsi les contacts entre les soignants et les patients contagieux. Une innovation qui pourrait à l’avenir être utilisée dans des zones manquant d’équipements ou de soignants, lors d’épisodes épidémiques.
N.R.M
Le lanceur d’alerte, pris à parti par quelques internautes qui lui reprochent d’avoir porté critique au Cameroun, a choisi de relever les raisons pour lesquelles il a utilisé certains termes pendant son séjour en Côte d’Ivoire.
« Très cher, j'ai arrêté de lire votre discours quand j'ai lu « président de la république Paul Biya » ! Moi, j'ai cessé d'être avec lui depuis que j'ai fait la vidéo pour lui demander de prendre sa retraite en lui suggérant quelques noms pour le remplacer.
C'est ça être patriote : Ouvrir les yeux et reconnaître que les choses n'avancent pas malgré la bonne volonté de celui qui est sensé les faire avancer. Vous êtes donc très mal placé pour me parler de patriotisme et je peux le dire avec prétention car j'ai fait et les gens ont vu ! Parlez donc du RDPC et son illustre chef et arrêtez-vous là.
Être patriote ce n'est pas la fierté à tout prix, ce n'est pas faire le « gros dos » dans zéro... Être patriote c'est aussi savoir reconnaître que les villes qui ne valaient pas les nôtres il y a quelques années commencent à nous dépasser... Quel que soit la provenance des investissements. Que votre haine de la France ne vous fasse pas dire n'importe quoi !
Vous croyez que les villes comme Dubaï, Addis-Abeba ou Genève se sont développées uniquement grâce à la force financière des émiratis, des éthiopiens ou des suisses ?
J'ai été dans toutes ces villes plus développées que les nôtres mais je n'ai jamais comparé, parce que je sais également que nos stades que nous construisons depuis une éternité sont rendus possibles grâce à la main invisible chinoise. On a néanmoins besoin de développement mon frère...quel que soit le prix ! Notre gouvernement l'a compris d'ailleurs (confer prix des stades
Bref, nous avons besoin de développement car le développement crée les emplois et améliore la qualité de vie. Merci d'avoir cité les investisseurs Camerounais sans préciser ce que l'état fait pour les accompagner car c'est exactement ça : le peuple Camerounais est riche et travailleur mais l'accompagnement de l'état ne suit pas.
Je disais hier aux Ivoiriens que dans mon pays, on a pleins d’immeubles, d’hôtels, de centres commerciaux construits par des Camerounais mais pas de goudron, d'eau ou d'électricité. J'ai même voulu parler d'Eneo et de Nkolmesseng.
En somme, quand on va chez les gens, on retient le côté positif et on essaye de tricher : c'est ça on appelle humilité ! Alors, dédicace spéciale à l'industrie culturelle ivoirienne et les centaines de milliards qu'elle engrange chaque année. Mon pays bien aimé doit suivre le pas ou fermer son ministère de la culture...tout simplement ! ».
Poursuivi pour « outrage à la justice », l’ex-président de la République doit décider de la sanction qui lui sera administrée s’il est reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés.
Sa décision doit être rendue publique ce mercredi, soutenue par une déclaration sous serment expliquant « la nature et l’ampleur de la peine qui devrait lui être imposée ».
Information donnée par nos confrères de « La Libre Afrique » qui estime que « Jacob Zuma, aujourd’hui âgé de 79ans, n’a eu de cesse de snober tous ceux qui, depuis 2018 travaillent au sein de la Commission d’enquête chargée de faire la lumière sur les actes de corruption généralisée qui ont eu cours pendant ses neuf ans à la tête du pays ».
Au mois de février 2021 par exemple, après un énième refus de témoigner, la commission présidée par le juge Raymond Zondo a réclamé à la Cour Constitutionnelle, la plus haute juridiction du pays, de prononcer une peine de deux ans de prison pour « outrage à la justice » contre l’ancien chef de l’Etat.
L’ex-président avait non seulement ignoré une convocation de la Commission mais également enfreint une décision rendue en janvier par la Cour constitutionnelle, l’obligeant à comparaître et le privant du droit à garder le silence.
Une position qui sort de l’ordinaire
C’est ce que soutiennent les juristes qui laissent entendre « qu’il n’est pas courant pour la Justice de faire une telle demande ».
Les juges « veulent montrer qu’ils ont exploré toutes les possibilités pour l’entendre », explique James Grant, un avocat spécialisé dans le droit constitutionnel, « et se préparent à lui infliger une peine sévère ».
Jacob Zuma a déjà déclaré être prêt à ce que « la loi suive son cours », affirmant n’avoir aucune crainte d’être arrêté, condamné, ni incarcéré.
L’ancien président n’a témoigné qu’une seule fois devant la commission anticorruption, en juillet 2019. Il avait rapidement claqué la porte, s’offusquant d’être traité comme un « accusé ».
Englué dans les scandales, il avait été poussé à la démission en 2018 et remplacé par l’actuel président, Cyril Ramaphosa, qui a fait de la lutte contre la corruption un cheval de bataille.
Ce dernier fut son vice-président entre 2014 et 2018. Il est lui-même convoqué pour témoigner devant la commission du 22 au 29 avril 2021.
Nicole Ricci Minyem
Claude Leroy, sélectionneur de l’équipe nationale du Togo a rendu le tablier. Revenant sur son parcours, le « vieux blanc » estime que le Cameroun est le pays qui a fait son histoire en Afrique. Avec les Lions indomptables, il a connu toutes les victoires et tous les grands joueurs.
Des moments inoubliables au Cameroun
Quelques heures après l’officialisation de sa démission à la tête de la sélection nationale togolaise, Claude Leroy s’est exprimé sur son parcours en Afrique. Durant sa carrière, celui qui a été surnommé le « vieux blanc » a encadré six sélections africaines, notamment : le Cameroun (1985-1988 et 1998), le Sénégal (1989-1992), la République démocratique du Congo (2004-2006 et 2011-2013), le Ghana (2006-2008), le Congo (2013-2015) et le Togo (2016-2021).
Dans un entretien accordé à un confrère, il a déclaré avoir passé ses meilleurs moments pendant son séjour au Cameroun. Avec les Lions indomptables, il a atteint la demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) édition 1986 et remporté celle de 1986. « Le Cameroun, c'est mon histoire. J'ai lancé Samuel Eto'o. Nous avons remporté la Coupe d’Afrique des Nations et, je crois que c’est cela qui a lancé ma carrière… », a-t-il affirmé.
A la question de savoir s'il pourrait y retourner, il répond : « Il convient de rappeler que j’y étais déjà pour le Championnat d’Afrique des Nations en début d’année 2020. Le pays a mis en place des infrastructures incroyables. Les nouveaux stades sont les plus beaux d'Afrique, les plus aboutis. On sent l'importance du football qui coule dans les veines du pays. La Coupe d’Afrique des Nations 2021 sera un énorme succès populaire ! »
Notons que la prochaine édition de la CAN est prévue au Cameroun du 09 janvier au 06 février 2022. Les infrastructures devant accueillir les rencontres de cette compétition sont quasiment prêtes et régulièrement entretenues. Le succès confirmé du récent CHAN sont la preuve palpable que le Cameroun dispose de joyaux qui surpassent les attentes de nombreux observateurs.
Sur les raisons de sa démission à la tête de la sélection togolaise
A la lecture de ses réactions, on est tenté de croire que la défaite de l’équipe nationale du Togo face à la sélection kényane de football à l’issue de la 6ème et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2021 a été la goutte d’eau qui a fait débordé le vase et incité le « Sorcier blanc » à rendre son tablier.
Une décision par ailleurs soutenue par le fait que les Éperviers n’ont pas été qualifiés pour prendre part à cette fête du football africain. Ils étaient les derniers de leur groupe de qualification.
« Nous ne nous sommes pas qualifiés pour la prochaine Coupe d'Afrique des Nations alors que tout avait été fait pour que nous y parvenions. J’en tire les enseignements et je démissionne…».
L’homme qui a disputé neuf compétitions de la Can, arrivé en 2016 comme entraîneur sélectionneur de l’équipe nationale du Togo, s’est tout de même dit « heureux » des années passées avec ses poulains :
C'était une merveilleuse aventure. J'ai passé 5 ans ici, avec seulement 2 joueurs professionnels dans toute l'équipe. Notre parcours est exceptionnel…
Après cette nouvelle défaite, il faut regarder les choses en face et se réunir avec les responsables du football dans ce pays pour savoir quel avenir pour cette équipe et avec qui. Il faut avoir l’honnêteté de parler de cette question ».
Aujourd’hui âgé de 76 ans, il est assez dubitatif quant à son avenir :
« Mon avenir est en pointillés mais il faut que je réfléchisse à ce que je vais décider. Comme je l’ai dit aux joueurs, cela a été un grand plaisir de travailler avec eux, d'en avoir découvert et d'avoir lancé des jeunes, c’était bien. Ma famille est contre, mais une personne comme moi peut-elle vraiment prendre retraite un jour ? Toutefois, je pense que je vais publier dans les prochaines semaines, une autobiographie intitulée : Le Sorcier Blond. J’ai contacté les éditions Arthaud pour ce projet ».
Nicole Ricci Minyem
L’ancien directeur général de la Société Camerounaise de Dépôts Pétroliers (SCDP) a, selon des informations relayées par David Eboutou, été retenu à l’hôpital Central pour « non paiement de la somme de un million de FCFA ».
Montant qui représente les frais d’hospitalisation du Docteur Nguini Effa qui, apprend t-on le même canal, « a été transporté de toute urgence dans la nuit du 10 mars 2021 au pavillon VIP de l'hôpital central de Yaoundé. Y étant, il a été testé positif au COVID-19 et placé immédiatement sous traitement… ».
Cependant, il y a eu plus de peur que de mal et Jean Baptiste Nguini Effa, finalement sorti du danger, a entamé une phase de convalescence dans le même hôpital.
C’est à la suite de cela que le service de comptabilité lui a présenté la facture dont le montant est relevé plus haut. Surpris, l’homme qui est incarcéré depuis douze (12) ans maintenant a rétorqué qu’il ne dispose pas de cet argent.
Il a d’ailleurs profité de cette occasion pour rappeler : « Que les textes sur l'administration pénitentiaire exigent et prescrivent la prise en charge totale des frais de santé des détenus à l'intérieur et à l'extérieur de la prison et donc même dans les hôpitaux publics… ».
Pour soutenir son assertion, il n’a pas manqué de revenir sur le fait que le Cameroun est membre de l'Organisation des Nations Unies, dont l'assemblée générale de Décembre 2015 a voté des règles dites « Mandela's Rules ». Celles-ci stipulent que « La prise en charge des détenus est totalement gratuite à l'intérieur et à l'extérieur des centres pénitenciers quelque soit la gravité des pathologies ».
Une réponse qui n’a pas fait flancher les responsables de cette institution hospitalière qui ont décidé de le garder jusqu’à ce que la dette soit réglée. Une situation qui a amené Jean-Baptiste Nguini Effa à saisir les autorités judiciaires pour leur présenter la situation.
Maintenu sous très haute surveillance par les éléments de l’administration pénitentiaire, le million querellé finalement versé par son épouse, le docteur Nguini Effa a regagné sa cellule.
En rappel, après douze ans de procès, Jean Baptiste Nguini Effa a été acquitté quatre fois par le Tribunal Criminel Spécial dans divers affaires qui lui avaient valu d’être condamné à 30 ans de prison. C’était le 12 Octobre 2012 au Tribunal de Grande Instance du Wouri. Sera t-il bientôt libéré ?
Nicole Ricci Minyem
De l’avis du Député de la Nation, le Polymerase Chain Reaction en chaîne par Polymérase (PCR), va au-delà de la célérité en faveur des voyageurs qui ratent les vols parce qu’ils attendent les résultats, sauver de nombreuses vie. Sur sa page Facebook, il a ainsi argumenté afin de défendre son point de vue.
« Actuellement, lorsqu'un malade en détresse débarque dans un hôpital, pour savoir s'il souffre de la Covid-19 ou pas, il faut soit le transporter vers un centre de dépistage PCR, soit le prélever et envoyer les prélèvements vers les quelques laboratoires publics (à Yaoundé ou à Douala), puis attendre les résultats entre 24h et 48h plus tard.
Cela peut être fatal pour un malade dont la détermination du protocole médicamenteux traverse en hésitations, le moment d'attente.
Certes, le test PCR dans les laboratoires publics actuellement agréés, sont gratuits. L’État fait du social et c'est à saluer. Mais le délai, compte tenu de la méthode employée actuellement, est long. Au regard des avancées technologiques, ce délai d'attente peut être ramené à 15 minutes.
Il y a des appareils qui le font. L'appareil ID NOW de ABBOTT aujourd'hui utilisé en Europe et aux USA combine précision et rapidité, pour fournir un résultat d'amplification moléculaire dans les 15 minutes, permettant ainsi aux médecins de prendre rapidement une décision appropriée pour la prise en charge urgente des patients. Certains laboratoires privés en disposent déjà au Cameroun à Yaoundé et à Douala.
Les laboratoires publics doivent donc impérativement se moderniser en acquérant ce matériel. La "task-force" doit y veiller. En même temps, il faut permettre aux laboratoires privés qui en disposent, de pouvoir s'en servir légalement. Car à la vérité, ils le font déjà au « noir »...
Avec le privé ce sera payant comme c'est le cas un peu partout dans le monde. Pourquoi priver ceux qui ont les moyens de payer de le faire ?
Lorsqu'on a acheté un billet d'avion ou peut payer un test! Ça fait pour l'Etat, des économies de subventions... Pour sauver une vie, on ne compte pas non plus quand on a les moyens.
Si le service public doit demeurer gratuit tout au moins pendant la période critique, le service privé quant à lui, doit être libéralisé et faire néanmoins l'objet d'une régulation stricte du Minsante, pour éviter de scandaleuses surenchères comme seuls les camerounais savent le faire...même pour la maladie... ».
Un point de vue adopté et dont les détails seront donnés dans quelques heures, à l’issue de la rencontre entre le docteur Manaouda Malachie et les responsables des laboratoires privés ayant la capacité de réaliser les tests Covid-19 PCR.
Cette rencontre vise à Constituer une plateforme de Laboratoires publics et privés en vue de l’amélioration continue de l’offre de service, dans le strict respect des normes et de sécurité en la matière.
Nicole Ricci Minyem
Ayant constaté que ses services ploient sous le poids des recommandations et autres actes d’influence visant à faire admettre des Camerounais n’ayant aucun mérite dans les rangs des Forces de Défense et de Sécurité, Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense indique dans un communiqué rendu public ce lundi que de tels comportements sont inacceptables, inconcevables, inadmissibles…
Le communiqué du Mindef
« Le Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense a l’honneur de communiquer ce qui suit : Depuis la publication des avis de lancement des concours d’entrée à l’Emia et à la Gendarmerie Nationale ainsi que ceux des recrutements dans les Armées, ses services croulent sous des demandes et des recommandations, assorties de récépissés de dépôts de dossiers pour tenter d’obtenir l’admission de certains candidats au mépris du principe du mérite.
Le Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense demande aux candidats, à leurs parents et relations d’arrêter ces tentatives pernicieuses qui n’ont du reste aucune chance d’être prises en compte.
Tous les responsables du ministère de la Défense, membres de la chaîne de conduite de ces opérations, ont été invités à la stricte vigilance, la probité morale et la fermeté face à ces pratiques répréhensibles ».
Une pratique courante
Et utilisée par de nombreux responsables en charge des concours au Cameroun qui, font un « marketing » permanent, n’hésitant pas à se rendre au sein des familles, afin de leur promettre l’admission de leur progéniture dans les grandes écoles.
Ils surfent en outre sur la conviction que certains entretiennent : « C’est uniquement grâce aux réseaux qu’on peut accéder à certaines écoles, aux hautes fonctions et bien d’autres milieux considéré comme élitistes ».
Au-delà de l’oncle, du parrain, du tuteur, de l’ami, de l’amant, très bien placé et disposé à faire tout ce qu’il faut pour voir son protégé admis, l’on a pu se rendre compte au fil des ans que c’est pendant ces périodes que de grosses enveloppes contenant de fortes sommes d’argent circulent. Les scandales qui en découlent sont légions et chaque année, il y en a eu un bon nombre à l’issue de la publication de la liste de ceux qui sont définitivement retenus.
Cependant, il existe encore des parents qui refusent de s’adonner à ces actes de corruption malsains, convaincus que seul le mérite compte. Ce sont ceux-à qui poussent leurs enfants à fournir des efforts permanents s’ils veulent atteindre les objectifs voulus.
Ils ne peuvent que se réjouir de la position de Joseph Beti Assomo, ministre de la Défense et, formuler le vœu de voir d’autres s’inscrire dans cette dynamique. Cela va permettre d’avoir les personnes qu’il faut, à la place qu’il faut.
Nicole Ricci Minyem
Interpellés dans l’arrondissement de Malentouen dans le département du Noun, région de l'Ouest au Cameroun, par les éléments de gendarmerie du coin, ces hors la loi ont été pris alors qu’ils étaient possession des armes à feu, des armes blanches mais également, le fruit de leurs multiples rackets à l’instar des téléphones portables…
Le Lieutenant Loh Yiah George, Commandant Intérimaire de la compagnie de Foumban : « La Brigade de Gendarmerie de Malentouen a reçu des informations faisant état de ce que des individus armés de machettes et autres, cagoulés ont barricadé la route reliant Manjouom à Matsoussi dans l’Arrondissement…
Après des heures de ratissage, nous avons pu mettre la main sur certains indices, des armes de calibre 12, des téléphones à doubles puces ; des indices qui malheureusement ne vont pas leur permettre la main sur le moindre suspect ».
Il leur faudra attendre le lendemain, pour se remettre à la chasse, après avoir reçu l’appel de l’une des victimes de ces bandits de grands chemins qui leur dit que l’un des malfrats a été aperçu à trente kilomètres du poste de Gendarmerie.
La descente sur le terrain leur permet de mettre la main sur quatre individus. « Une exploitation approfondie a permis de mettre la main sur le cinquième… Nous avons ainsi pu mettre la main sur des armes à feu, des machettes, un arrache clou lors d’une perquisition effectuée dans leur domicile sans oublier des téléphones portables, plus de treize », rajoute le commandant intérimaire.
C’est en les interrogeant que les éléments de la Gendarmerie Territoriale de Foumban se sont rendus compte que les cinq hors la loi, au-delà de braquer les particuliers dans les domiciles et commerces, sont par ailleurs des coupeurs de route.
Cachés dans les broussailles, ils mettent des obstacles dans des coins qu’ils ont au préalable choisis, simulent des cas de détresse et, lorsque le véhicule ou plutôt les cars de transport s’arrêtent, ils tombent sur les passagers qu’ils détroussent, en les menaçant de leurs armes.
Partenariat gagnant-gagnant
Face à ce coup de maître, le Lieutenant Loh Yiah George, a salué la collaboration des Populations qui ont su remonter l’information à temps :
« Nous les invitons davantage à toujours donner de bonnes informations aux Forces de Maintien de l’Ordre. Cela va nous permettre de mettre hors d’état de nuire ces bandits de grands chemins qui empêchent aux citoyens de vaquer librement à leurs occupations.
Présentés aux hommes des médias en fin de semaine, ces tristes individus seront très bientôt présentés au Procureur de la République et, à ce moment, ils seront fixés sur leur sort.
Nicole Ricci Minyem