Le lanceur d’alerte, pris à parti par quelques internautes qui lui reprochent d’avoir porté critique au Cameroun, a choisi de relever les raisons pour lesquelles il a utilisé certains termes pendant son séjour en Côte d’Ivoire.
« Très cher, j'ai arrêté de lire votre discours quand j'ai lu « président de la république Paul Biya » ! Moi, j'ai cessé d'être avec lui depuis que j'ai fait la vidéo pour lui demander de prendre sa retraite en lui suggérant quelques noms pour le remplacer.
C'est ça être patriote : Ouvrir les yeux et reconnaître que les choses n'avancent pas malgré la bonne volonté de celui qui est sensé les faire avancer. Vous êtes donc très mal placé pour me parler de patriotisme et je peux le dire avec prétention car j'ai fait et les gens ont vu ! Parlez donc du RDPC et son illustre chef et arrêtez-vous là.
Être patriote ce n'est pas la fierté à tout prix, ce n'est pas faire le « gros dos » dans zéro... Être patriote c'est aussi savoir reconnaître que les villes qui ne valaient pas les nôtres il y a quelques années commencent à nous dépasser... Quel que soit la provenance des investissements. Que votre haine de la France ne vous fasse pas dire n'importe quoi !
Vous croyez que les villes comme Dubaï, Addis-Abeba ou Genève se sont développées uniquement grâce à la force financière des émiratis, des éthiopiens ou des suisses ?
J'ai été dans toutes ces villes plus développées que les nôtres mais je n'ai jamais comparé, parce que je sais également que nos stades que nous construisons depuis une éternité sont rendus possibles grâce à la main invisible chinoise. On a néanmoins besoin de développement mon frère...quel que soit le prix ! Notre gouvernement l'a compris d'ailleurs (confer prix des stades
Bref, nous avons besoin de développement car le développement crée les emplois et améliore la qualité de vie. Merci d'avoir cité les investisseurs Camerounais sans préciser ce que l'état fait pour les accompagner car c'est exactement ça : le peuple Camerounais est riche et travailleur mais l'accompagnement de l'état ne suit pas.
Je disais hier aux Ivoiriens que dans mon pays, on a pleins d’immeubles, d’hôtels, de centres commerciaux construits par des Camerounais mais pas de goudron, d'eau ou d'électricité. J'ai même voulu parler d'Eneo et de Nkolmesseng.
En somme, quand on va chez les gens, on retient le côté positif et on essaye de tricher : c'est ça on appelle humilité ! Alors, dédicace spéciale à l'industrie culturelle ivoirienne et les centaines de milliards qu'elle engrange chaque année. Mon pays bien aimé doit suivre le pas ou fermer son ministère de la culture...tout simplement ! ».