Le REDHAC affirme que le journaliste est victime de menaces de mort et demande que le gouvernement lui assure une protection.
Le REDHAC de Maximilienne Ngo Mbe a décidé de venir à la rescousse de Jean François Shannon Directeur de publication du journal Le Messager. D’après l’association non gouvernementale qui défend les droits de l’homme, Shannon est menacé de mort pour avoir traité l’affaire qui oppose au Tribunal M. Robert Atangana, ancien maire de la commune de Yaoundé VI à la société Cana Bois et Nassar Bou Hadir. Elle affirme que Le Messager «a mené des investigations et suivi cette affaire en justice à l’effet de donner la bonne information à l’opinion publique ».
Pour le Réseau, il n’y a donc pas lieu de comprendre pourquoi depuis un certain temps le Directeur de publication du journal Le Messager subit menaces de mort, injures, propos haineux et intimidations « pour avoir fait des publications relatives à cette affaire ».
Dans le témoignage publié dans le communiqué du REDHAC Jean François Channon déclare : «depuis quelques temps, je reçois énormément de menaces de mort et de messages haineux simplement parce que Le journal Le Messager a rapporté les faits sur l’affaire qui oppose Robert Atangana à Cana Bois. Nous avons fait notre travail de journaliste et continuerons à le faire sans hésiter ».
Selon le REDHAC, un compte Facebook répondant au nom de « Anaïs Ongomo » diffuse régulièrement des insultes contre le journaliste. Ce qui selon elle « est également la preuve des attaques cybernétiques dont sont victimes de nombreux défenseur (e) s des droits humains et journalistes au quotidien ». En demandant au gouvernement d’adopter la loi portant « Promotion et Protection des Défenseurs des Droits Humains », par lui proposée depuis 2018, le REDHAC plaide pour Jean François Shannon et ses autres confrères dans la même situation que lui, qu’ils « puissent exercer en toute quiétude et que les auteurs et commanditaires des actes de menaces et d’intimidation dont il est victime soient recherchés et présentés à la justice afin de répondre de leurs actes ».
Liliane N.