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Nicole Ricci Minyem

Nicole Ricci Minyem

Nombreux à cette interrogation répondent sans hésitation par l’affirmative s’appuyant notamment sur les manifestations constatées sur la défunte vice présidente de Transparency International au Cameroun.

 

Un parent proche, qui se serait confié à la presse fait savoir que c’est quelques heures après avoir reçu le vaccin que la défenderesse des Droits de l’Homme a vu sa santé se dégrader, ce qui a nécessité un internement urgent à l’hôpital   

Ibrahim Seyi, proche de la défunte dont les propos ont été rapporté par Cameroon Info.net : « Tata Béatrice se portait bien il y a une semaine jusqu'à ce qu'elle décide d'aller se faire vacciner contre le Covid. Le lendemain, elle commence alors à se sentir mal et son fils, Elom Pierre Yves Alain lui dit craindre que ce soient les effets secondaires du vaccin mais, elle le rassure...

Hier (mardi 20 avril, ndlr), elle n'allait toujours pas bien. Son fils décide de l'emmener à l'hôpital où elle a été vaccinée il y a une semaine... les médecins sont surpris car après analyses, ils ont trouvé qu'elle a le Covid et en même temps elle semblait faire un AVC... C'est donc aujourd'hui en l'emmenant dans un centre spécialisé contre le Covid qu'elle décède dans l'ambulance ».

Sans la moindre hésitation, Ibrahim Seyi affirme que le décès de sa parente a été causé par une seule chose : « Ce foutu vaccin a tué cette merveilleuse femme... une battante qui n'a jamais ménagé ses efforts pour le bien être des autres et pour la justice... et même après sa mort elle est toujours activiste car une enquête sera ouverte sur ces vaccins et peut être seront ils interdits au Cameroun en tout cas c'est ce que nous espérons ».

Des propos que corroborent Me Dominique Fousse, avocate au Barreau du Cameroun : « Une de nos amies que vous connaissez car elle interagissait beaucoup sur ma page et est très connue dans son domaine à Yaoundé, vient de décéder après qu’on lui ait injecté un vaccin anti Covid je ne sais lequel mais vous le dirai demain .Ceci se passe à Yaoundé .Elle y est allée volontiers, elle a pensé qu’elle devait le faire. Nous ne la reverrons plus! Je suis très touchée par ce départ. L’émotion est forte ! ».

Cette actualité fait grand bruit, alors que quelques membres du Gouvernement, avec à leur tête le Premier ministre Chief Joseph Dion Ngute ont reçu leur dose de vaccin.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Un dialogue qui s’inscrit dans les activités du plan de travail annuel Bucrep-Onu à travers la mise en œuvre du programme « Women Count », qui vise principalement le recueil des besoins des principaux utilisateurs des données genres sensibles ;

 

Ceux-ci seront intégrés dans les processus d’analyse et de diffusion du 4ème Recensement Général de la Population et de l'Habitat (RGPH4).

De manière concrète, la rencontre qui avait pour cadre l’un des hôtels situé dans la ville aux sept collines ambitionne de : Présenter aux utilisateurs le processus de production et de diffusion des données du 4èmeRGPH- Présenter les indicateurs genre sensibles qui seront produits dans le cadre du 4èmeRGPH - Recueillir les besoins des utilisateurs en matière de données genre sensibles - Analyser les gaps et les limites dans le processus actuel de production, de diffusion et de dissémination des données statistiques genre sensibles - Présenter d’autres données et publications genre sensibles produites par le Bucrep et leur mécanisme de diffusion.

Contexte  

Selon la Commission Economique des Nations Unies pour l’Europe (2018), quel que soit le niveau d’expertise et de professionnalisme mis en œuvre pour la production de statistiques, ces dernières n’ont de réelle utilité que si elles répondent aux besoins des utilisateurs et potentiels utilisateurs.

L’identification de ces besoins passe par la mise en place d’une plateforme permanente d’échanges entre producteurs et utilisateurs, en vue d’une meilleure appropriation des statistiques produites, et un usage plus efficient pour l’aide à la prise de décisions en matière politiques publiques.

Cependant, les utilisateurs ont des besoins de plus en plus complexes et de plus en plus individualisés, qu’il faut intégrer dans le processus de conception des études statistiques.

Tous ces défis interpellent les producteurs de statistiques au rang desquels le Bureau Central des Recensements et des Etudes de Population (BUCREP), qui conçoit et réalise de nombreuses études statistiques sur divers domaines.

Thématiques

Elles ont été présentées par des experts, qui ont édifié les participants à l’instar des Acteurs de la Société Civile, des Universitaires, des Responsables des CTDs ainsi que des Représentants des services déconcentrés de l’Etat exerçants au niveau local), sur : Le processus de production du hors-série genre –L’identification des besoins sur les statistiques genres sensibles – La Présentation de données communautaires genre sensible –La Présentation sur la décentralisation et la production des statistiques genre-sensibles (données collectées lors du dénombrement)…

Les uns et les autres ont par ailleurs pris part aux travaux en Atelier avec les thèmes tels que :

Activités économiques et genre - Education et genre - Santé et genre - Vulnérabilité et genre - Pauvreté non monétaire et genre - Migration et genre -  Activités économiques et genre - Education et genre - Santé et genre - Vulnérabilité et genre - Pauvreté non monétaire et genre - Migration et genre.

Ce sont ces sujets et ceux ajoutés au cours des discussions ayant meublé les travaux d’atelier qui feront les grandes lignes des hors séries que prévoit de publier dans les prochains jours, le Bureau Central des Recensements et des Etudes de Population.

 

Nicole Ricci Minyem    

 

Après trois semaines de procès sous haute tension, la culpabilité du policier blanc a été reconnue ce Mardi, bien que pour Charlotte Recoquillon - Spécialiste des Etats-Unis cette décision ne résoud pas tout à fait la problématique des brutalités policières  contre les minorités aux Etats-Unis.

 

Elle a été interrogée par nos confrères de « 20 Minutes »

  • Ce verdict peut-il avoir un impact sur les violences policières aux Etats-Unis ? Etait-il attendu ?

Même s’il était attendu, personne n’osait vraiment y croire. Il est tellement fréquent de voir des policiers acquittés dans des affaires de violences policières, même celles où il existe des preuves…

Mais pour cette affaire, les preuves n’ont cessé de s’accumuler au cours du procès, c’était accablant. De plus, les jurés ont délibéré en très peu de temps, signe qu’ils n’ont pas eu de difficultés à se mettre d’accord. Il me semble aussi que la mixité dans ce jury, qui est assez inhabituelle, et la médiatisation extrême de cette affaire avant même le procès ont pu influencer l’opinion des jurés.

  • La condamnation de Derek Chauvin peut-elle servir d’exemple ?

Il faut mettre beaucoup de pincettes dans ces réponses. Chaque Etat américain dispose de sa propre législation, les mêmes faits dans différents états ne sont pas condamnés de la même manière. La justice n’est pas censée être faite pour être rendue pour donner l’exemple.

L’enjeu, c’est davantage les poursuites contre les policiers que leurs condamnations. Est-ce que dans chaque affaire, les policiers seront désormais poursuivis et inculpés ? L’avenir le dira.

En revanche, sans la pression publique, la police aurait peut-être maquillé les événements et aurait pu adopter un discours unilatéral en disant que George Floyd résistait, qu’il s’agissait d’un usage légal de la force.

C’est parce qu’il y a eu des témoins, que la pression publique a été forte, que Derek Chauvin a été lâché par ses pairs. Ils se sont désolidarisés, de façon à pouvoir dire que c’est une brebis galeuse, le cas d’un seul policier, et non du système entier, c’est ça le problème

  • Peut-on qualifier cette décision d’historique ?

C’est effectivement historique à de nombreux égards. La mort de George Floyd a déclenché une énorme vague de manifestations. Cette vague a été la plus importante de l’histoire des mouvements sociaux américains en termes de nombre de manifestants, de villes concernées, de la durée du mouvement. Les dommages et intérêts négociés par la famille de George Floyd avec la ville de Minneapolis, avant même le procès, sont eux aussi historiques.

Maintenant, ce n’est pas parce que c’est historique que ça va transformer le système, l’institution policière et les violences policières. D’ailleurs, pendant les trois semaines du procès, les violences policières n’ont pas disparu : Daunte Wright -  Caron Nazario, Adam Toledo … Ce qui montre bien qu’on n’a pas réglé le problème.

  • Peut-on espérer un changement dans les violences policières ?

On en est loin. Il faudra des réformes profondes, de très grande ampleur, les réformes cosmétiques ne suffiront pas. Il n’y a que les journalistes qui disent que c’est un tournant. Les leaders du mouvement Black Lives Matter sont satisfaits du verdict, mais ils mettent en garde : ça ne résume pas la justice, ça ne résout pas le problème des violences policières dans leur ensemble.

En plus, quand on parle de violences policières, on pense immédiatement aux meurtres, mais il y a aussi beaucoup de gens qui sont blessés, harcelés, battus, violentés par des policiers. Toute cette masse de victimes est invisible à l’opinion publique et aux médias. Les violences policières ne sont pas du tout un sujet enterré ou derrière nous.

On doit maintenant attendre la condamnation de Derek Chauvin (sa peine). Il est probable qu’elle soit assez exceptionnelle, mais rien n’est fait, il ne faut pas se réjouir trop vite. En revanche, ce qui a changé avec la médiatisation de cette affaire et la mobilisation de Black Lives Matter depuis 2013, c’est la connaissance des violences policières par tous les Américains.

Quels que soient leurs avis, qu’ils soient pour ou contre, les Américains sont maintenant beaucoup plus avancés dans leurs opinions. Désormais, ils ont tous un avis « sophistiqué » sur les violences policières.

 

N.R.M

 

 

Selon les informations données par la cellule de communication de l’Assemblée Nationale, la Vice-présidente de la Chambre Basse du Parlement Camerounais, aurait succombé des suites de maladie.   

 

D’après  la même source, l’honorable Emilia Monjowa Lifaka a été vue pour la dernière fois en public le 17 avril 2021, lors de la célébration de son anniversaire. Elle a participé activement à la session de mars 2021 du Parlement et a même présidé certaines planaires.

Née le 11 avril 1959 à Buea, l'honorable Emilia Lifaka a été élue à l'Assemblée nationale en 2002. C’est en 2009 qu’elle a gravi les échelons, propulsée au poste de élue vice-présidente, poste qu'elle a occupé jusqu'à sa mort.

L’élue de la Nation qui a poussé son dernier souffle auprès des siens et dans sa région d’origine, a siégé au sein de plusieurs commissions dans la « Maison du Peuple » ; A l’instar du Réseau des femmes parlementaires. Organisme dans lequel elle a été élue présidente d'honneur.

Emilia Monjowa Lifaka a en outre été élue à la tête du Comité exécutif de l’association des parlementaires du Commonwealth ; c’était le 7 Novembre 2017. Une élection qui s’était déroulée au cours de la dernière session du CPA, organisée à Dacca, la capitale du Bangladesh, avec 107 voix, loin devant ses deux autres concurrents qui pointaient à 70 voix pour le deuxième et 15 voix pour le troisième.

Une reconnaissance qui à cette époque avait suscité beaucoup de fierté au sein de la classe politique Camerounaise et entrainé une réaction de Issa Tchiroma Bakary, alors ministre de la Communication : « La confiance que la famille parlementaire du Commonwealth vient ainsi de placer dans la personne de notre compatriote, témoigne en outre  de toute l’appréciation que cette auguste organisation porte au respect de ses valeurs par le Cameroun».

Pendant trois ans, le Cameroun a pu jouir d’une grande aura, grâce à la parlementaire qui a tout à tour été porte-parole et le porte-étendard du Commonwealth à travers le monde entier.

Il est important de repréciser que le CPA fondé en  1911, regroupe les parlementaires de l’ensemble des pays membres du Commonwealth à travers le monde, constitue un puissant outil de coopération et de promotion des valeurs de démocratie et de gouvernance entre les nations.

L’engagement politique de celle qui laisse également orphelins, ses  Camarades de parti n’a souffert d’aucun relâchement malgré les multiples soubresauts et autres tensions qui ont cours dans la Région du Sud Ouest. Rest in peace.

 

Nicole Ricci Minyem   

 

 

Il y en a une pléthore notamment celui de Shanda Tonme, président du Mpdr. Dans sa correspondance, l’homme politique montre le regret, la tristesse car de son point de vue la mort de la Matriarche marque les adieux à une riche et historique période du Cameroun.

 

« En hommage et en témoignage d’affection pour Mama GERMAINE AHIDJO, mère pionnière, mère courage, mère toujours présente dans nos mémoires et jamais oubliée.

C’est une mort parmi les morts et entre les morts, tant la République en a connu ces dernières semaines. Pourtant, une mort qui porte la marque d’une page non refermée ou mal refermée de l’histoire de la nation camerounaise.

Le MPDR, Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation, a appris très tôt ce jour, le rappel à Dieu pour reposer auprès de son illustre époux, notre tout premier père, de Mme Germaine Ahidjo, hors du pays.

Le MPDR exprime sa profonde tristesse, et joint ses condoléances à celles de l’ensemble de notre nation, pour manifester à la famille proche, à Aminatou, à Badjika ainsi qu’à tous les autres, sa solidarité et sa compassion.

Le MPDR en regrettant vivement que le décès de la première-première dame, pionnière de la maternité institutionnelle camerounaise, soit intervenu hors du territoire national, comme son mari, EL HADJ AMADOU AHIDJO, premier président de la République, en appelle à l’unité nationale dans la douleur et la mémoire vive.

Le MPDR exhorte le Gouvernement camerounais, à poursuivre ses efforts, symbole de la volonté de dialogue et de la réconciliation, en vue de ramener les restes du premier couple présidentiel au pays, pour leur réserver des obsèques, des hommages et des célébrations dignes conformes à leur rang et à leur place dans notre histoire.

Le MPDR rappelle, que le Président Paul BIYA avait dès 1996 à l’issue de la tripartite, fait adopter une loi sur la réhabilitation de l’ancien président ainsi que le rapatriement éventuel de ses restes, dans la ligne jamais démentie de sa ferme volonté de réconcilier la nation avec son passé, les familles et les générations.

Le MPDR exhorte le Gouvernement à tout mettre en œuvre, pour rester fidèle à cette ligne arrêtée par le Chef de l’Etat, en dépit de certains calculs sordides, des erreurs, des surenchères inutiles et des chantages qui ont compliqué cette opération à ce jour. Le temps du deuil est le temps du pardon, de l’apaisement et de la consolidation, de ce qui est le plus cher à une nation : LA PAIX ». /.

 

N.R.M

 

 

 

Dans une interview accordée à nos confrères de « Le Messager », Olivier Bibou Nissack - porte parole de Kamto Maurice a décrit avec moult détails les conditions dans lesquelles vivent les prisonniers, un lieu de promiscuité intense où il n’est pas possible de penser à éradiquer cette pandémie

 

Dans une description poignante des lieux, on se surprend parfois pris par un haut-le-cœur, en remerciant sur le coup le ciel pour sa grâce infinie sur les vies coincées dans la promiscuité en cette période difficile. Il avoue qu’avec la nouvelle, plus en plus en asymptomatique, il n’y a pas eu de test massif sur les 3000 détenus qui peuplent les lieux.

May day ! May day ! « Il faut dire que la Prison centrale de Yaoundé-Kondengui est un miroir grossissant du Cameroun. Elle est en soi un concentré de nos qualités et de nos défauts au plan sanitaire. Ce que je dis ici au sujet de ce pénitencier vaut tout autant d’ailleurs pour toutes les autres prisons dans lesquelles se retrouvent ou non les détenus politiques du Mrc.

Ici à Kondengui, à quelques exceptions notoires près, je dois avouer tout de go que malgré la bonne foi indiscutable du personnel de santé en particulier, et en général de l’essentiel des administrateurs et gardes de prison, je n’ai pas le sentiment de façon empirique que les allocations nécessaires en ressources humaines, matérielles et financières sont suffisamment dégagées pour permettre une prise en charge efficiente et efficace de la riposte anti Covid19 dans la prison.

D’abord nous sommes ici ordinairement en situation de surpopulation carcérale, à savoir dans une prison conçue pour accueillir moins de 1000 personnes pour les.uns et moins de 1500 personnes pour les autres, mais qui est aujourd’hui constituée d’une population de plus de 3000 personnes.

C’est ahurissant !! Cependant cela donne une idée de la promiscuité et du taux de contamination ou de propagation potentiellement élevé de Covid19 dans le pénitencier. Au vue de la surpopulation carcérale qui est celle de la prison centrale de Yaoundé-Kondengui, c’est en soi une bizarrerie que de parler encore d’une « infirmerie de la Prison Centrale » là où en réalité on devrait parler sinon d’un « hôpital » équivalent à celui « de district », ou alors tout au moins d’un CMA (Centre Médical d’Arrondissement).

 

La conséquence est l’existence en quantité totalement insignifiante de lits d’hospitalisation, de matériel médical divers et de personnel. Le personnel de santé exerçant dans de telles conditions relève du giron de l’héroïsme et du miracle sanitaire permanent.

Des mesures et d’autres ont été prises dans la prison.
Pour symboliques qu’elles soient, elles sont pourtant loin de suffire hélas. Par exemple tous les nouveaux détenus qui arrivent font l’objet d’une mise en quarantaine suivie d’un test Covid19, avant toute affectation dans un quartier de la prison pour résidence. Un bon point.

 

Autre bon point, c’est qu’il existe un espace dédié de mise en quarantaine. Bon point encore, est le fait que chaque cas suspect, de détenu en consultation ordinaire à l’infirmerie, donne lieu à un test quasi systématique Covid19; tests parfois étendus aux camarades de cellules des cas positifs. Ces mesures sont à féliciter et à encourager car de nombreux cas de Covid19 ont ainsi pu être détectés et envoyés en traitement à l’extérieur.

Par contre, là où le bât blesse, c’est que la salle dédiée principalement à la quarantaine est sommairement aménagée avec uniquement des seaux poubelles faisant office de latrines à ciel (plafond) ouvert. On y dort donc à même le sol et fait sans la moindre intimité ses besoins, au vu et au su de tous, dans la même pièce où tout le monde s’alimente et dort.

C’est tellement répugnant que durant notre quarantaine j’ai pris soin, dans cette salle bondée, de ne quasiment pas m’alimenter afin d’éviter d’éprouver le besoin d’aller au petit coin. D’ailleurs comment trouver l’appétit dans une telle ambiance de recul d’humanité ?

En quarantaine donc, la promiscuité y est la règle et l’insalubrité le principe.

On assure certes, et uniquement sur le principe, l’obligation d’observance de la quarantaine mais dans quelles conditions hygiéniques et sanitaire ? En outre, les détenus déjà dans la prison depuis la survenue de la vague actuelle de Covid19 n’ont pas fait l’objet de tests Covid19 à l’échelle de la prison.

La situation exacte et les proportions de la présence du Covid19 ne peuvent donc être décrites avec précision par qui que ce soit. C’est ainsi par exemple que certaines indiscrétions font état de ce qu’il y a quelques semaines tout juste, le dernier contingent de prisonniers transférés de la Prison Centrale de Kondengui pour la Prison de Yoko aurait donné lieu à la détection de plus d’une dizaine de cas de Covid19 après tests effectués sur les prisonniers à leur arrivée. Or ces prisonniers vivaient en toute liberté ici parmi nous.

Comment en l’absence d’un test général de l’ensemble des détenus savoir combien ont-ils contaminé et comment et par qui ont-ils été contaminés durant leur séjour carcéral ici ? Qui plus est, s’il est pris en compte dans le dépistage les cas suspects du fait des symptômes que présentent ces cas, quid des cas asymptomatiques ?

 

Un jeune est mort brusquement il y a quelques jours. Qui sait si cette mort-subite n’était pas liée à un covid-19 asymptomatique ?!!! Avec cette seconde vague de Covid19 un test général des détenus afin de pouvoir ainsi enrayer la chaîne de contamination en isolant pour traitement général les personnes infectées n’est-il pas indispensable ? Une désinfection générale de la prison n’est-elle pas imaginable ?

Faut-il continuer comme c’est le cas à présent de faire des rotations de navettes prison-parquet(tribunal) en surchargeant comme de coutume les véhicules alloués à cette tâche ? Ne faut-il pas multiplier les navettes en fixant des quotas ou des paliers par voyage, de la prison au parquet et du parquet à la prison dans le respect d’un minimum de distanciation ?

Et d’ailleurs est-il humain de transporter ordinairement les prisonniers et les garde-prisonniers parqués comme du bétail et ce y compris souvent dans des camions non aménagés pour le transport des personnes humaines ?!! Actuellement, dans un camion de transport affecté aux navettes prison-parquet, aussi bien les détenus dans leur section, que les gardiens dans la leur, sont debout sans aucun support d’appui, agglutinés les uns aux autres, et ballottés entre eux tout au long des trajets.

Ceux qui se retrouvent dans les « cars Hiace », bien qu’assis, n’en mènent pas plus large pour autant, puisque ces détenus se retrouvent surchargés avec les gardes en rangées de cinq sur des banquettes déjà ordinairement réservées pour quatre.

 

Toutes choses qui en période Covid-19 sont précisément l’exemple de ce qu’il ne faut surtout pas faire. La surcharge ce n’est pas exactement ce qu’on peut décrire comme étant un geste (mesure)-barrière et ceci avec ou sans trait-d’union entre les mots !! Dans un tel contexte seule la providence explique que des hécatombes Covid19 ne soient pas encore observées dans la prison.

Plus grave, il a été pris des mesures dont le bien-fondé est difficilement compréhensible. En effet le droit inaliénable des visites à fait l’objet d’une violation inadmissible en donnant l’impression que Les visites ne s’harmonisent pas avec la prise en compte des mesures-barrières.

Résultat des courses on a supprimé les sièges et bancs et les prétendues visites ont été ramenés à des exercices de passage de témoin. On arrive on prend son repas, ou alors on salue tout juste son visiteur, et on repart … cela ne se comprend pas. Pourquoi écorner le principe des visites plutôt que de veiller à sa sauvegarde par une observance draconienne des mesures-barrières ?

Pourquoi ne pas simplement établir un calendrier, à titre exceptionnel et crise sanitaire oblige, qui rallonge de deux ou trois jours les visites en les réglementant en fonction ou des quartiers où alors de la moyenne habituelle des visites ? Un rallongement de jours garantirait une division réglementée par deux du volume de visiteurs.

 

On aurait ainsi une plus grande certitude de respect minimal des mesures-barrières de distanciation durant des visites qui désormais se feraient exceptionnellement 6 jours/7 jours de la semaine, mais en fonction des quartiers où alors tout simplement d’un calendrier se fondant sur le volume des visites usuelles.

On pourrait donc avoir les visités du premier palier, celui de ceux recevant leurs visites aux jours habituels de Mardi, jeudi et dimanche. Le deuxième palier serait constitué, des jours supplémentaires affectés exceptionnellement aux visites durant le temps que sévit la pandémie Covid19. À défaut pourquoi ne pas simplement garder les visites aux jours établis, mais prendre le soin de multiplier par trois ou quatre le nombre de bancs ou de sièges dédiés aux visites ?

Cela permettrait donc d’éviter de violer un principe de visites qui est non seulement un droit inaliénable pour les détenus, mais aussi un élément de régulation social puissant agissant positivement sur le moral des détenus. Ce moral dont la détérioration du peu que j’en ai appris ici, a souvent été le départ de situations graves et incontrôlables dans la prison.

Idéalement une part de ce qui est ici suggéré comme mesures en formes d’interrogations, aurait parfaitement pu être le produit par exemple de fonds Covid19 alloués au département ministériel en charge des prisons, à savoir le Minjustice.

Il y aurait beaucoup à dire et redire sur cette question, mais le format présent ne permet hélas pas d’aller plus loin pour des besoins de concision. Il est en effet difficile de se montrer exhaustif sur cette question puisqu’en filigrane elle renvoie plus largement à la politique de santé publique en milieu carcéral. Chose quasiment inexistante dans notre Pays, dont il est bien connu qu’il est en soi un désert de politiques publiques sectorielles.

Or en cette matière, ceux qui récoltent le feu des critiques car en front-office, le personnel carcéral et en particulier celui dédié à l’infirmerie, ne sont pas toujours, loin de là, les responsables de ce qui dysfonctionne. Je ne pense pas que la prison lance des appels d’offres en vue de son remplissement.

Ceux qui remplissent en vain les prisons depuis les tribunaux doivent prendre leurs responsabilités, car en laissant aller à vau-l’eau cette institution hautement sensible qu’est celle judiciaire, par une administration suspecte et douteuse, le corollaire en est la surpopulation carcérale. Or cette surpopulation est un danger réel et un catalyseur objectif de propagation de la Covid19.

La sortie du Président Élu Maurice Kamto sur cette question il y a peu, résonne avec une force accrue. De toutes les façons, rien ne permet de comprendre que des personnes poursuivies ou simplement prévenues dans le cadre d’infractions bénignes se retrouvent en détention plutôt que soumises à d’autres types de pénalités, ou alors que celles présentant les garanties légales exigées ne puissent bénéficier des procédures en habeas corpus.

Rien aussi ne permet de comprendre que nos prisons soient majoritairement pleines de prévenus non encore définitivement jugés, alors que la liberté, judiciairement parlant, est consacrée comme le principe et sa privation l’exception. Au Cameroun injuste de Paul Biya, il y a belle lurette que ce principe a été dévoyé et inversé, puisque dorénavant c’est l’emprisonnement le principe et la liberté l’exception.

Il est tout autant curieux de trouver dans les prisons des personnes victimes des errements de certains juges pouvant valablement concourir pour le prix de quincaillier de l’année, mais assurément pas pour celui de Magistrat !! De fait, au-delà d’une justice qui dysfonctionne, il y a plus grave encore, celle qui condamne ou retient captif l’innocent pour des raisons politiques ou en soumission aux pouvoirs d’argent voire du fait de toutes sortes de trafics d’influence abjectes.

Je vois ici à Kondengui des gens accusés pour des motifs fallacieux dont certains responsables de la justice camerounaise inféodés au Régime-injuste Biya, ne peuvent nullement ignorer le caractère grotesque. Cependant Etoudi regarde et laisse prospérer cette incurie de certaines strates d’une justice injuste entre les mains de personnes usant dans certains cas de méthodes de truands.

Manœuvres « magistralement » mafieuses, en vue de satisfaire des desseins inavoués en rupture de ban avec l’intérêt général et celui de la justice. C’est une honte nationale ! Or il faut mettre tout ceci en lien avec la réflexion à laquelle j’invitais les lecteurs de votre journal plus haut, à savoir quelle est la place que la méchanceté occupe dans le projet politique de Paul Biya. Oui ces choses traduisent le peu de considération que l’illégitimité régimephoto Biya accorde aux vies et personnes humaines.

Quelle est la valeur d’un système judiciaire et carcéral dont l’un des buts est aussi la réhabilitation par la réinsertion sociale (resocialisation) post-carcérale, si ce système est en lui-même aussi méprisant de la vie humaine et autant affranchi des règles sociales, de celles de droit, et celles de simple humanisme ?

Comment resocialiser quand l’outil de resocialisation déshumanise, est déshumanisé en soi, et est asocial en soi ? Ce système, fidèle aux travers du Renouveau de Paul Biya, ne soigne donc pas la société, au contraire il en accroît les travers en les exacerbant !!!

Si le système veut punir des comportements asociaux en étant lui-même asocial quel résultat pouvons-nous en attendre ? Aucun de bon en tous cas!!!

Au fond et pour vous répondre une bonne fois pour toute, la Covid19 n’est pas une nouveauté au Cameroun, socialement parlant, elle a une figure tutélaire et un véhicule promotionnels. La première se nomme Paul Biya et le second se nomme le Renouveau, tous deux socles granitiques de l’illégitime régime-photo Biya. Une Covid19 originelle ».

 

N.R.M

Bien d’autres présents ont été remis ce lundi à Jean François Ondigui Owona, maire de ladite Commune par Min Kyong Mi, deuxième Secrétaire de l'ambassade de Corée au Cameroun.  

 

La cérémonie de rétrocession, organisée à l’esplanade l’hôtel de ville de la Commune de Nkolafamba a drainé du beau monde car, au-delà du staff administratif, à l’instar du ministre de l’Eau et de l’Energie, du Préfet et du Sous Préfet de la Nkolafamba, l’autorité traditionnelle et divers responsables ont été vus sur les lieux, ainsi que les populations qui elles aussi ont tenu à être présentes pour ce moment de célébration.

Elle était également riche en sons et en couleurs, ponctuée par les discours prononcés par Jean François Ondigui Owona, maire, de Min Kyong Mi, deuxième Secrétaire de l'ambassade de Corée au Cameroun et autres et chacun, à son tour a magnifié l’étroite collaboration qui les deux pays du Sud et dont la Commune bénéficie des retombées.

Le don évalué à 200 000 dollars et dont la garantie d'utilisation est de 15 ans a notamment été remis à :

Cent trois (103)  ménages qui ont été équipés de Kits d'une  capacité de 200 watts chacun ;

Quatre (04) ménages qui ont reçu deux (2) Kits fois deux (2kits ×2)

L’hôtel de Ville de la Commune de Nkolafamba

La sous préfecture de Nkolafamba

L'hôpital des sœurs de la Paroisse Saint Cœur de Marie d'Omvan.

C’est l'entreprise Bercotech qui est l’adjudicataire du projet et les responsables ont promis que les uns et les autres seront dotés dans les plus brefs délais, de ce qui leur revient.

Des liens crées il y a peu mais qui aujourd’hui portent des fruits

Tout est parti d’une visite de courtoisie effectuée le 24 février 2021 par Min Kyong Mi au magistrat municipal. Visite qui lui a permis de découvrir cette commune présentée par les habitants du coin comme la locomotive du Département de la Mefou et Afamba.

Charmée par le plan d’action ainsi que par les projets envisagés dans le cadre du développement de la municipalité par le Maire et ses collaborateurs, accompagnés par les autorités administratives, la diplomate a saisi cette occasion pour renforcer les liens qui lient son pays au Cameroun.

Des liens qui sont multiformes et qui se ressentent dans divers secteurs : le Développement technologique, la promotion du Secteur Privé, la Santé, entre autres.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Bien qu’il ait refusé de témoigner en fin de semaine, invoquant ainsi le 5ème amendement, l’ex policier jugé pour meurtre au 2ème degré, meurtre au 3ème degré et homicide involontaire sera fixé sur son sort dans les prochains jours.

 

Ce lundi, l’accusation et la défense vont en terminer avec les plaidoiries, en présentant leurs « closing arguments ». Dans la foulée, le jury va se retirer pour délibérer et tenter de se mettre d’accord sur un verdict. Puis, en cas de culpabilité, le juge Cahill sera chargé de déterminer une peine vraisemblablement comprise entre dix et quinze ans de réclusion au maximum, à moins que des circonstances aggravantes soient retenues.

L’accusation peut s’appuyer sur les témoignages d’une trentaine de témoins. Le chef de la police de Minneapolis, l’ancien supérieur de Derek Chauvin et plusieurs experts ont brisé la loi du silence, assurant que les actions de l’accusé n’étaient ni « justifiées » ni « raisonnables ».

Un pneumologue a estimé que George Floyd était décédé d’un « manque d’oxygène » dû au poids de l’ex-policier sur son cou et ses poumons. Compression de son cou  et de ses poumons contre la chaussée. De son point de vue, c’est une forme d’asphyxie positionnaire », qui a été suivie par un arrêt du cœur de George Flyod.

L’avocat de la Défense dans un sale rôle

Malgré les images et les vidéos présentées au tribunal, vidéos dans lesquelles on entendait les cris de détresse du jeune afro américain, Eric Nelson a tenté d’introduire le doute dans l’esprit des membres du Jury.

Il soutient que la cause du décès est due à une arythmie cardiaque, provoquée par plusieurs facteurs, notamment la présence des drogues à l’instar des  Méthamphétamines ainsi que du fentanyl ; Ajoutant que ses artères coronaires étaient embouchées.

Une thèse totalement tirée par les cheveux mais, qui ne justifient pas ce meurtre étant donné que sur place, l’un des collègues de Derek Chauvin a demandé à ce dernier de placer sa victime en position sécuritaire voyant Georges Flyod entrain de perdre connaissance.

Parce qu’un verdict doit être prononcé à l’unanimité, il suffit qu’un seul des 12 jurés ait un « doute raisonnable » pour avoir un mistrial. En cas d’impasse, le procès serait annulé et le procureur devrait choisir entre abandonner les charges, organiser un nouveau procès ou tenter de négocier une peine à l’amiable avec la défense.

Pour ses trois chefs d’accusation, l’on espère que le procureur va demander une peine plus lourde, en se basant sur les circonstances aggravantes, même si cela ne ramènera plus Georges Flyod.  

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

Alors que les commentaires sur une prétendue plainte que son épouse aurait déposé contre lui vont bon train sur les réseaux sociaux et dans les chaumières, avec leur cortège de versions les plus abracadabrantes les unes que les autres, le ministre de l’Enseignement Supérieur explique simplement de quoi il est question.

 

Sa publication

« Le couple Jacques Fame Ndongo et Madame ne traverse ni une tempête conjugale, ni un séisme légal. Il se porte plutôt bien.

Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement Supérieur ne fait l’objet d’aucune citation judiciaire ou de quelques convocations depuis un prétoire de la République.

Bien plus, le couple mène une paisible vie sociale et professionnelle à la très grande satisfaction du Président de la République qui continue de lui renouveler sa Très Haute confiance qui s’origine dans son impérium régalien approuvé par le peuple camerounais lors du scrutin présidentiel du 9 octobre 2018 (71.28 % de voix pour plus de 3.5 millions de votants), pour une nouvelle mandature constitutionnelle de 7 ans renouvelables, car il est le candidat statutaire du RDPC dans toutes les élections présidentielles.

Cette coupure d’un magazine judiciaire qui circule, sous le manteau et dans les réseaux sociaux fait l’objet d’une exploitation tendancieuse et pernicieuse de la part de certains internautes qui tentent de travestir l’actualité et l’acuité d’un texte judiciaire régulier.

Mme Fame Ndongo Louise née Ndodo, digne épouse du ministre d’Etat depuis 21 ans, sans interruption, ni scènes obscènes de ménage, ni fugue schizophrénique ou paranoïaque, n’a jamais saisi la justice contre son époux.

Elle porte encore, toujours et pour toujours, sur l’annulaire de sa main gauche, au teint cuivré, la scintillante alliance des noces ministérielles du 7 mai 2000.

Le ministre d’Etat, au verbe séducteur et ravageur, en ce temps d’épiphanie d’alors, avait jeté son dévolu sur cette muse de la tribu Batanga sur les bords de l’Atlantique à Kribi, après cinq années de fiançailles fructueuses. Le Chancelier des Ordres académiques avait décidé d’en faire une Reine dans son village Nkolandom.

Cette interprétation, que tentent de faire certains foras, est erronée et relève simplement de l’affabulation, de la délation et de la médisance. Les auteurs de ces galimatias, dans une arrogance jupiterienne, se métamorphosent en un diable vauvert.

Cet esprit de panurgisme médiatique et de politico-panurgisme public, qui caractérise certains confrères irresponsables et espiègles, vise à jeter l’opprobre sur un haut commis l’Etat qui est aux affaires depuis 1972, ça dure 49 ans en termes de coefficient qualitatif et d’érudition quantitative. Ces réactions sibyllines et spécieuses sont suivies au curseur de la loi de portée protectrice.

Leurs auteurs, bien identifiés, sont passibles d’interpellation et de comparution devant les juridictions compétentes pour tentative de diffamation et d’outrage avéré, avec élément matériel à charge : les phrases et paraphrases, les textes et péri-textes qui entrelardent les pages numériques des foras.

Madame Louise Ndodo épouse du ministre d’Etat, diplômée de droit et cadre de société à Yaoundé, est une femme loyale, soumise, irréprochable et en sandales dans un foyer sans scandales. Véritable cerbère autour de l’époux qui est un homme public dont la vie privée consiste à être privé de vie au profit du service public.

Le ministre d’Etat est le chef de village de Nkolandom depuis l’arrêté du préfet de la Mvila, signé en 1999, il y a 22 ans. Il était alors le 1er Recteur, à 48 ans, de l’université de Yaoundé 1, avec le grade académique de professeur titulaire acquis en 1992, sur la même liste d’aptitude des plus brillants d’universités avec le professeur Gervais Mendo Ze dans la même discipline scientifique du CCIU (Commission consultative des institutions universitaires au Cameroun qui est une instance organique, coiffée par le ministre de l’enseignement supérieur en sa double qualité de Chancelier des Ordres Académiques, chargée du recrutement, de la promotion et de la déchéance des enseignants chercheurs.
Sa Majesté Jacques Fame Ndongo succédait, après une large consultation coutumière et administrative, à son grand-père et homonyme, James Fame Ndongo.

Le dossier, en cours devant la juridiction a Yaoundé (compétence ratione loci), est une action privée de demande « d’assignation en mutation judiciaire de régime matrimonial ». Il s’agit d’une demande de rectification, d’amélioration et d’évolution de l’acte matrimonial antérieur et son adaptation au consentement mutuel et actuel des époux.

Un acte de droit n’est pas immuable ou statique, il n’est pas fait ne varietur, pour emprunter à un latinisme croustillant du barreau grec.

Cet acte judiciaire a été fait d’un commun accord ou d’accord-parties, entre les deux conjoints qui préparent les noces d’argent (25 ans de mariage) du 7 mai 2025, à Nkolandom ».

 

N.R.M

 

Les nouveaux représentants ont été installés le week-end dernier, au cours d’une cérémonie présidée par Samuel Billong, président national de cette formation politique.

 

A la poursuite du maillage territorial

Car, après avoir été dans la Région du Soleil Levant, pour les mêmes objectifs, en passant par la Vina, la Benoué et le Diamaré, les responsables du Mouvement Réformateur ont tenu à faire un retour aux sources et, il y a tout lieu de s’en réjouir, comme l’a relevé Samuel Billong dans son discours de circonstance

« Au premier trimestre 2021, nous sommes très largement au-delà de nos prévisions autant sur l’implantation territoriale que sur le recrutement des militants. A cette allure, nous allons de loin dépasser nos prévisions annuelles sur ces deux aspects notamment… ».

Impulser le changement souhaité par tous les Camerounais

Un point de vue soutenu par le président du Mouvement Réformateur qui n’a eu de cesse de le rappeler dans son discours ; il n’a en outre pas manqué l’occasion de porter critique au Gouvernement, quant à la gestion de la pandémie Corona Virus :  

« Les camerounais ont assez de ceux qui sont encore en responsabilité et qui ne pensent qu’à eux, à leurs intérêts privés laissant les populations dans une misère inqualifiable…

Lorsque vous les voyez s’agiter dans tous les sens comme avec la gestion du Covid 19, n’allez pas chercher loin. La presse rapporte que sur 180 milliards des fonds du FMI destinés à la riposte anti-Covid 19, ils se sont partagé 150 milliards et ils ont donné aux populations quelques seaux et des morceaux de savons…

Aujourd’hui, tout le monde parle de la « Task force » pour la reprise de la gestion des marchés de la riposte anti-Covid 19 face au scandale de la gestion des fonds anti-Covid 19 du FMI ».

Une gestion « calamiteuse » des fonds publics qui s’étend dans d’autres domaines

« Qui a oublié le gigantesque scandale des détournements de fonds publics de près de 1000 milliards FCFA, rapporté par la presse, dans le cadre de la Coupe d’Afrique des nations 2019 avec des marchés de gré à gré, les camions de sable à 700 mille FCFA sous une autre « Task force » ?

Le Pouvoir RDPC endette le pays non pas pour le développer, encore moins pour l’intérêt général mais pour que certains continuent à s’enrichir, pendant que nos concitoyens croulent dans la pauvreté. Des citoyens qui font pourtant d’énormes sacrifices pour que le pays tienne debout…

Pourquoi aller se mettre à genoux au FMI pour 180 milliards qu’on va par ailleurs dilapider alors que les populations, à travers le versement de 10 % des recettes des établissements médicaux depuis des années, ont alimenté un fonds de solidarité pour la santé qui aujourd’hui pourrait être évalué à 300 milliards environ » ?

Mettre urgemment fin à la mauvaise gouvernance et aux détournements de fonds publics

C’est la prétention affichée par le  Mouvement Réformateur qui croit savoir que les Populations Camerounaises les soutiennent afin qu’ils « impulsent les changements institutionnels et sociaux porteurs du bien-être de tous, porteurs de la modernisation de toutes nos régions… ».

Ils ont dès lors l’obligation de : « Construire une nouvelle gouvernance démocratique, anti-communautariste et réformatrice au Cameroun,  sans  laquelle le pays va poursuivre sa descente aux enfers », conclut Samuel Billong.

 

Nicole Ricci Minyem

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Sunday, 05 June 2022 11:01