17 présumés faussaires et fraudeurs spécialisés dans la contrefaçon de permis de conduire, cartes grises, plaques d’immatriculations, quittances et autres documents sont actuellement dans les locaux de la Brigade de gendarmerie de Nlongkak à Yaoundé.
Ils ont été interpellés les 20 et 24 août 2021, lors de deux opérations coup de poings menées par les éléments de la Brigade de gendarmerie de Nlongkak, devant la Délégation régionale du ministère des Transports pour le centre, au quartier Coron à Yaoundé.
D’après une communication de la Gendarmerie Nationale, ces interpellations ont fait suite à l’arrestation d’un chauffeur de taxi au Rond-point Nlongkak, en possession d’une carte grise et d’un dépôt de permis de conduire identifiés comme faux.
Après une enquête, les fins limiers de la gendarmerie de Nlongkak ont mené une première opération le 20 août 2021 aux environs de 15 heures qui a permis l’interpellation de sept individus et la saisie de plusieurs cartes grises et de dépôts de permis de conduire frauduleux.
Dans le cadre de cette enquête, une deuxième opération qui visait à démanteler le réseau de faussaires a eu lieu quatre jours après exploitation des sept premiers présumés fraudeurs arrêtés, aux environs de 15 heures toujours au quartier Coron. Cette opération a donné lieu à l’interpellation de dix autres présumés faussaires, ainsi qu’à la saisie de centaines de documents falsifiés- permis de conduire, cartes grises, plaques d’immatriculation et de quittances entre autres, et enfin de machines spécialisées dans la production de cartes grises et permis de conduire.
La police a révélé l’identité des faussaires, Il y’a des femmes parmi. Plusieurs complices sont encore recherchés par la gendarmerie de Nlongkak où l’enquête ouverte se poursuit.
La Gendarmerie Nationale invite les populations à dénoncer toute activité suspecte qui s'exerce autour d'elles.
Ariane Foguem
Le démantèlement de cette clinique a été possible grâce à des dénonciations faites à la Brigade de la gendarmerie de Nlongkak.
Les faits remontent à la journée du 18 juin dernier, cependant c’est hier que la gendarmerie nationale a rendu public l’information via sa page Facebook. Une clinique exerçant clandestinement au lieudit Etoa-Meki à Yaoundé, a été démantelée par les éléments de la Brigade de la gendarmerie de Nlongkak. Cette clinique non seulement était clandestine, mais, s’était spécialisée dans les interruptions volontaires de grossesse (IVG).
D’ailleurs, le jour du démantèlement, les éléments de la Brigade de la gendarmerie de Nlongkak ont surpris le pratiquant en pleine action. Il pratiquait alors une IVG sur une jeune fille âgée de 19 ans enceinte de deux mois.
Des informations obtenues de l’exploitation du pratiquant, la Brigade de la gendarmerie de Nlongkak a appris que le coût des avortements pratiqués variait entre 10.000 et 50.000 F CFA en fonction de la durée de la grossesse.
«Le suspect, âgé de 45 ans et ses deux assistants qui exerçaient sans aucune qualification dans un local insalubre ont été interpelés, le matériel et les médicaments d'origine douteuse saisis. Sur ordre du Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance (TPI) de Yaoundé Centre Administratif, ladite clinique a été fermée. L’enquête ouverte à la Brigade de Gendarmerie de Nlongkak», peut-on lire dans la publication de la gendarmerie nationale.
Il convient de noter que selon les professionnels de la santé, les IVG généralement pratiquées dans des conditions inadéquates, sont le plus souvent les causes des stérilités et des décès maternels. D’ailleurs, une étude révèle que 30% des décès maternels sont dus aux avortements clandestins. Le confrère Echos Santé dans une de ses publications indiquait que «le protocole de Maputo, adopté sous l’égide de l’Union africaine en 2003 et ratifié par le Cameroun en 2009, autorise « l’avortement médicalisé, en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou la vie de la mère ou du fœtus ».
Liliane N.
Le propriétaire de ces produits pharmaceutiques contrefaits a été pris en flagrant délit par les éléments de la Compagnie de Gendarmerie de Nkongsamba.
Les faits remontent à la journée du jeudi 6 mai 2021. Sur renseignements, les éléments de la Compagnie de Gendarmerie de Nkongsamba ont conduit une opération baptisée «coup de poing» à Melong, une localité du département du Moungo. L’opération s’est déroulée de façon précise au lieu-dit Marché central Melong.
Au cours de ladite opération, ces éléments de la Compagnie de Gendarmerie de Nkongsamba ont saisi un important stock de médicaments et autres produits pharmaceutiques contrefaits. Le bilan fait état de 06 cartons pleins, et 02 autres à moitié pleins, tous contenant du Glucosé; et de 09 cartons contenant divers autres produits pharmaceutiques.
«Le présumé propriétaire dudit stock, âgé de 46 ans, a été surpris en flagrant délit de vente illicite de ces produits pharmaceutiques dans sa boutique. Il a été interpellé et conduit à ladite unité qui mène l'enquête, en liaison avec les structures spécialisées en la matière», peut-on lire dans une publication faite sur la page Facebook de la Gendarmerie nationale.
Il convient de souligner que ces derniers temps, la Gendarmerie nationale grâce à ces opérations comme celle sus mentionnée, lutte efficacement contre les trafics de produits contrefaits et de vente illicite. Les renseignements et la collaboration des populations sont pour beaucoup dans les succès de ces opérations.
Liliane N.
L’inventaire fait, a révélé que le trafiquant avait en sa possession, une cargaison de 3500 flacons de médicaments périmés.
Les éléments du Poste de Gendarmerie de Mewoulou, Compagnie de Gendarmerie de Yaoundé 2 en patrouille dans la circonscription de Mewoulou, au lieu-dit «Akok Ndoué», dans la nuit du 22 au 23 avril 2021, ont mis la main sur un trafiquant de médicaments. Selon les révélations de la Gendarmerie nationale, c’est dans un taxi qu’il transportait des cartons de ces médicaments. Il a cherché à les dissimuler en se servant d’un matelas.
«Un examen minutieux desdits produits a permis de se rendre compte qu'il s'agissait de médicaments dont la date de péremption était dépassée. L'inventaire effectué a permis de recenser 35 cartons, soit un total de 3500 flacons de médicaments périmés notamment de la multivitamine en sirop et de l'ibuprofène paracétamol, destinés aux nourrissons. Il est à noter que, ces produits pharmaceutiques étaient périmés depuis respectivement 33 et 20 mois», peut-on lire dans la publication de la gendarmerie nationale.
La gendarmerie nationale indique que pour ce qui est du mode opératoire, la date de péremption allait être modifiée à l'aide d'un tampon particulier, avant la vente. Et selon un expert du Laboratoire National de Contrôle de qualité des Médicaments et d’Expertise ( LANACOME) contacté par les éléments de la gendarmerie, la consommation de ces médicaments aurait pu entraîner une hépatite ou un ulcère du foie chez le nourrisson.
«Le présumé propriétaire des médicaments a été invité à se rendre au Poste de Gendarmerie de Mewoulou. Y étant, celui-ci a tenté de corrompre le chef de ladite unité en lui proposant la coquette somme de 500.000 F CFA, mais en vain. La cargaison de médicaments et la somme d'argent ont été mises sous scellés. Le présumé trafiquant a été placé en garde à vue, en attendant d'être présenté au Procureur de la République le 30 avril 2021, pour y répondre de ses actes», peut-on lire dans la publication de la gendarmerie nationale.
Liliane N.
Ayant constaté que ses services ploient sous le poids des recommandations et autres actes d’influence visant à faire admettre des Camerounais n’ayant aucun mérite dans les rangs des Forces de Défense et de Sécurité, Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense indique dans un communiqué rendu public ce lundi que de tels comportements sont inacceptables, inconcevables, inadmissibles…
Le communiqué du Mindef
« Le Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense a l’honneur de communiquer ce qui suit : Depuis la publication des avis de lancement des concours d’entrée à l’Emia et à la Gendarmerie Nationale ainsi que ceux des recrutements dans les Armées, ses services croulent sous des demandes et des recommandations, assorties de récépissés de dépôts de dossiers pour tenter d’obtenir l’admission de certains candidats au mépris du principe du mérite.
Le Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense demande aux candidats, à leurs parents et relations d’arrêter ces tentatives pernicieuses qui n’ont du reste aucune chance d’être prises en compte.
Tous les responsables du ministère de la Défense, membres de la chaîne de conduite de ces opérations, ont été invités à la stricte vigilance, la probité morale et la fermeté face à ces pratiques répréhensibles ».
Une pratique courante
Et utilisée par de nombreux responsables en charge des concours au Cameroun qui, font un « marketing » permanent, n’hésitant pas à se rendre au sein des familles, afin de leur promettre l’admission de leur progéniture dans les grandes écoles.
Ils surfent en outre sur la conviction que certains entretiennent : « C’est uniquement grâce aux réseaux qu’on peut accéder à certaines écoles, aux hautes fonctions et bien d’autres milieux considéré comme élitistes ».
Au-delà de l’oncle, du parrain, du tuteur, de l’ami, de l’amant, très bien placé et disposé à faire tout ce qu’il faut pour voir son protégé admis, l’on a pu se rendre compte au fil des ans que c’est pendant ces périodes que de grosses enveloppes contenant de fortes sommes d’argent circulent. Les scandales qui en découlent sont légions et chaque année, il y en a eu un bon nombre à l’issue de la publication de la liste de ceux qui sont définitivement retenus.
Cependant, il existe encore des parents qui refusent de s’adonner à ces actes de corruption malsains, convaincus que seul le mérite compte. Ce sont ceux-à qui poussent leurs enfants à fournir des efforts permanents s’ils veulent atteindre les objectifs voulus.
Ils ne peuvent que se réjouir de la position de Joseph Beti Assomo, ministre de la Défense et, formuler le vœu de voir d’autres s’inscrire dans cette dynamique. Cela va permettre d’avoir les personnes qu’il faut, à la place qu’il faut.
Nicole Ricci Minyem
Selon les sources sécuritaires, ces présumés kidnappeurs faisaient partie d’un gang spécialisé dans les enlèvements avec demande de rançon, les braquages à mains armées et les assassinats.
La gendarmerie nationale vient de mettre la main sur un gang composé de 9 présumés kidnappeurs qui sévissaient dans la région du Nord-Ouest. Ces présumés kidnappeurs étaient aussi spécialistes de braquages à mains armées et d’assassinat. Les éléments de la gendarmerie les ont interpellés alors qu’ils s’étaient dispersés dans les villes de Bangangté, Bandjoun, Foumbot et Koutaba. L’interpellation a été faite par le groupement de gendarmerie territoriale de Bafoussam.
La gendarmerie nationale fait savoir que ce gang de présumés kidnappeurs sortaient de la région de l’Ouest pour commettre leurs forfaits dans la région du Nord-Ouest, plus précisément à Wum.
«Sur renseignements, les éléments du Bureau Spécial des Recherches d'Enquêtes Criminelles du Groupement de Gendarmerie Territoriale de Bafoussam ont démantelé un gang de neuf présumés malfrats, qui semaient la terreur à Wum, dans la Région du Nord-Ouest. Spécialisés dans les kidnappings, enlèvements avec demandes de rançons, braquages à mains armées et assassinats, ces individus ont été interpellés dans les villes de Bangangté, Bandjoun, Foumbot et Koutaba. En effet, ils partaient de la Région de l'Ouest pour commettre leurs forfaits dans la Région du Nord-Ouest. Les suspects ont été mis à la disposition de la Justice», indique la gendarmerie nationale sur sa page Facebook.
Liliane N.
Résidant à l’Ouest Cameroun, ils opéraient dans la région du Nord-Ouest, plus précisément à Wum, chef-lieu du département du Menchum.
Selon les fins limiers du Bureau Spécial de Recherches et Enquêtes Criminelles de Bafoussam, ces individus, au cours des derniers mois se sont rendus coupables des kidnappings d’enfants, d’enlèvement des adultes, des prises d’otages avec demande de rançon mais aussi de l’assassinat d’un couple et de leur enfant…
Des hors la loi qui se sont constitués en deux groupes de neuf êtres qui menaient des raids à Wum.
Lieutenant Adolphe Mbeleck, Chef de Bureau : « Il s’agit des actes de terrorisme, ce sont de grands bandits. Sur la base des renseignements reçus, à notre niveau parce qu’il faut dire que nous avons-nous mis deux équipes sur le terrain, sous la coordination et l’encadrement du Commandant de la Légion de l’Ouest, des moyens ont été mis à notre disposition, des moyens en locomotion et financier afin que tout soit fait pour éradiquer ce phénomène… ».
Après avoir perpétré leurs crimes, ces individus sans foi ni loi prenaient un peu de recul et, si certains restaient à Bafoussam, d’autres se rendaient à Douala – Capitale Economique du Cameroun, à Bangangté, Koutaba et Foumbot, certainement dans le vain espoir de faire perdre leur trace. Malheureusement pour eux, c’est dans leurs divers repères qu’ils ont été happés par les Gendarmes.
Lieutenant Adolphe Mbeleck, Chef de Bureau : « dans leur mode opératoire, ils enlèvent leur cible, un enfant ou un monsieur, amènent la victime en brousse et demandent des rançons. Si vous ne vous soumettez pas à leur volonté, ils ne lâchent pas la personne enlevée…
Malheureusement, certaines familles se sont laissé convaincre et ont donné de fortes sommes d’argent ; Pour certains c’était cinq millions, pour d’autres trois millions et demi, parfois deux millions, ou alors un million et demi… ».
Leurs victimes, tous résidents de Wum, n’ont pas voulu manquer l’occasion qui leur était offerte de voir leurs bourreaux avec les menottes aux poignets, heureux de les savoir bientôt derrière les barreaux.
De « supposés travailleurs » qui entretiennent sournoisement cette guerre
Ils pullulent sur les réseaux sociaux, lançant à cor et à cri que la guerre se poursuit dans les régions en crise, notamment dans le Nord-Ouest, présentant le Cameroun comme un pays qui est entièrement sous l’emprise des sécessionnistes, appelant de tous leurs vœux l’intervention des forces étrangères, alors qu’ils sont ceux qui s’attèlent au quotidien, à travers leurs actes de criminels, à maintenir les populations dans la terreur.
Ce sont ces mêmes individus qui, à longueur de journée, ont la prétention de se présenter comme les plus grands travailleurs au Cameroun, proférant des insultes contre les ressortissants des autres tribus alors qu’en lieu et place d’un emploi digne, honnête, irréprochable, ils kidnappent, assassinent et suscitent la panique au sein d’une Population qui, une fois encore, a su montrer qu’elle fait confiance aux Forces de l’Ordre et autres Hommes en tenue. Ils ont été dénoncés.
La justice aujourd’hui n’a plus qu’à faire son travail.
Nicole Ricci Minyem
Le démantèlement de ce réseau de fabrication de faux documents a été fait au cours de l’opération coup de poing.
La gendarmerie nationale vient pour une énième fois, de mettre hors d’état de nuire des individus qui commettent le délit de faux et usage de faux. Ils avaient formé un réseau qui procède à la fabrication de faux documents. Le réseau installé derrière la Sous-préfecture de Yaoundé 1, s’était lancé dans la conception des documents devant servir à des candidats au concours récemment lancé au sein de l’armée pour le recrutement des personnels.
Les éléments de la brigade de la gendarmerie de Yaoundé 1er ont fait une descente sur les lieux pour mettre fin à leurs agissements. Ils ont trouvé sur les lieux, de centaines de documents falsifiés, de faux timbres et de faux cachets. Tous ces documents ont fait l’objet d’une saisie. Il y aussi eu l’interpellation d’une dizaine d’individus.
Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur cette affaire. Profitant de cette affaire et du déroulement de l’opération coup de poing, la gendarmerie nationale a rappelé aux usagers l’importance d’être vigilant lors des différentes procédures afin d’éviter tout désagrément. Elle les a également recommandés de se rendre dans les services agréés pour la confection de leur document.
Liliane N.
Un gang de 5 présumés malfrats démantelés et plusieurs objets saisis par les éléments de la Compagnie de gendarmerie de Garoua 3ème sous la houlette du chef d’escadron Tang Fils. L’opération vise à assurer la quiétude des populations surtout à quelques encablures des fêtes de fin d’année.
Selon les sources sécuritaires, ces présumés cinq malfrats sont spécialisés dans le braquage des motocyclettes dans les artères de la localité de Ngond, arrondissement de Tchéboa. Egalement à leur actif, des vols par escalade dans les concessions au grand désarroi des populations. La vigilance et la détermination des forces de maintien de l’ordre va permettre de les interpellés. « Nos équipes sont sur le terrain depuis plusieurs semaines. Nous avons mené jusqu’ici des opérations en rase campagne. Nous avons pu nous mettre sur la trace des cinq présumés malfaiteurs. Grâce à la collaboration de certaines populations nous avons pu les mettre en déroute », explique le chef d’escadron Tang Fils, commandant la compagnie de gendarmerie de Garoua 3.
Au total, ce sont quatre motocyclettes, plusieurs poignards (couteaux), une pince mon seigneur, un rouleau de corde, des ordinateurs portables et autres matériels numériques, des mobiliers de maison qui ont été récupérés et mis sous scellés.
Des informations glanées auprès des sources sécuritaires, après les auditions les cinq mis en causes âgés entre 17 et 26 ans vont être mis à la disposition des autorités judiciaires pour méditer de leur sort devant le procureur de la République.
Innocent D H
Les deux hommes âgés de 19 ans ont été arrêtés en possession d’un crâne humain, exhumé au cimetière de Njoumassi dans l’arrondissement de Garoua Ier. Leur interpellation a été rendue possible grâce à la collaboration du comité de vigilance local.
Il s’agit de Pascal Douboua (alias Abdoulaye) et de Robert Sen, deux présumés trafiquants d’ossements humains qui viennent de tomber dans la nasse de la Gendarmerie nationale, dans l’arrondissement de Garoua Ier. « Nous cultivions le champ non loin du cimetière, un monsieur est venu nous demander si nous ne voulons pas devenir riches au lieu d’être au champ. Nous avions dit oui, après, il nous a donné des conditions indiquant qu’il va nous mettre dans une secte illuminati. Il nous a dit de lui apporter la tête d’un cadavre et a insisté que si nous refusons, nous serons transformés en chats ou chiens », confie l’un des présumés coupables.
L’arrestation de ces présumés criminels concrétisée grâce aux actions menées par les éléments de la Gendarmerie nationale qui ont bénéficié de la collaboration des membres du comité de vigilance de Njoumassi. « En date du 14 de ce mois, nous avons été saisi par le comité de vigilance du quartier Kongoré, nous informant qu’il y a des individus qui seraient aperçus tard dans la nuit transportant un sac suspect. Après une fouille domiciliaire, on a découvert un crâne. On a requis un médecin qui a déterminé qu’il s’agit du crâne d’un homme dont l’âge varie entre 40 et 50 ans qui serait décédé, il y a environ 4 mois des suites d’un traumatisme crânien », explique le capitaine Housseini, commandant la compagnie de gendarmerie de Garoua Ier.
Pour le sous-préfet de cet arrondissement, Ismaïlou Adama, il s’agit des bons points à mettre à l’actif de l’union sacrée contre l’insécurité dans la capitale régionale du Nord. « Depuis que les autorités ont interpellé les chefs traditionnels et les comités de vigilance pour leur redynamisation, nous avons remarqué une reprise en main dans la collaboration », se réjouit l’autorité administrative.
Innocent D H