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Avec le décès de Christian Wangue ce 24 octobre 2022 à Brest en France, le journalisme africain perd un élément clé de sa garde rapprochée. Un journaliste dont la plume recherchée émaillait les tabloïds, un analyste de l’actualité politique et de l’actualité des médias, un parrain dont l’ombre de « petit père des peuples » s’est profilé dans diverses instances dirigeantes du journalisme camerounais.

Trente années sans discontinuer. L’histoire de ce pur produit de l’ESSTIC et de l’IRIC est à l’image de ce plateau de maitre qui représente une porte qui s’ouvre sur une seconde porte, qui s’ouvre sur une troisième, qui s’ouvre sur d’autres portes qui s’ouvrent sur la fragrance d’une absente.

Christian Wangue surveillait la marche du journalisme comme la couturière suit le lait sur le feu. Un œil sur le fil blanc de son tissu, un œil sur la crème blanche de son lait. Les mêmes doigts d’or sur les deux ouvrages. Il se réclamait d’être mon disciple dans le journalisme comme communication créative. Et sa promesse faite comme moi de quitter le journalisme était étalée dans l’espace public médiatique comme une symphonie inachevée. Journalisme en congé ? Départ pour les congés ? Eternel retour sur l’ouvrage. Le reporter discret de Radio Cameroun, le challenger d’une émission de littérature à la télévision CRTV, un séjour à CRTV Bertoua, puis l’énigmatique association Contact Média. Toujours en covoiturage avec Augustin Charles Mbia, Fabien Nkot et d’autres persifleurs qui venaient d’abandonner leurs pseudonymes de boucantiers (Tintamarre sur CRTV FM 94). La suite de l’histoire, c’est des grandes analyses sur la marche des médias publiées dans les Cahiers de Mutations. On reprend les mêmes grands esprits cités plus haut, et on y ajoute les moussaillons vifs d’esprit tel Alain Blaise Batongue. Premier échec du négociateur : il bafouille dans la bataille des vrais fondateurs du titre Mutations Quotidien. Il rejoint les positions d’atermoiement d’Augustin Charles Mbia, Serge Alain Godong, Kamdem Souop, Thierry Gervais Gango, et le ministre philosophe Ebenezer Njoh Mouelle, qui préconisent comme le roi Salomon le partage de l’enfant disputé par les deux mères. Comme ses compagnons cités plus haut, Christian Wangue ne souvient pas du nom de celui qui a créé le titre Mutations. Un vrai sujet de thèse sur les silences des auteurs du célèbre billet « les mutants ». Il laisse pourrir le dos-à-dos scandaleux entre les faux factieux : Haman Mana s’en ira créer son quotidien Le Jour, et Alain Blaise Batongue continuera le label Mutations.

C’est le moment pour Contact Média de coproduire un magazine pionnier sur la revue de la presse à la radio, une coproduction entre le Poste National de la CRTV et l’association Contact Média de Christian Wangue. Je doute qu’il y ait encore telle cathédrale sur la radio au Cameroun ou sur la CRTV auparavant. Le Club de la presse. Tous les samedis à 9h et 15 minutes. Après le journal de 9h, et après la chronique de Paul Ngougnou en direct de Ngaoundéré. Le générique de ce magazine est extensif ? Plus de cinq minutes ? Le secret de ces cinq minutes de générique macrocéphale : rien ne peut se faire tant que Christian Wangue et son assistant n’aient apporté les journaux, et bien plus, Christian est le Régisseur Général de la production, parce que c’est lui qui a booké les invités. En trois années, toute l’élite nationale et internationale des médias avait défilé sur le plateau du Club de la presse, véritable fil d’Ariane du domaine.

Ce qui m’est demandé comme analyste média est de passer la parole aux invités, c’est de faire l’effort de transparence, afin de laisser fleurir les tempéraments et les génies. N’est ce pas ? Fabien Nkot. Tous les samedis à la sortie de ces deux heures d’émission en direct, on débriefait chez Mamie BHB à Tsinga. Vider toute la marmite de bouillie était un accomplissement alimentaire et cérébral estampillé Christian Wangue. Sauf ce samedi matin très particulier ou l’émission en direct est interrompue. Tous animateurs et invités qui étaient sur le plateau sont embarqués dans le panier à salade. Police, suivez nous au poste ! Le plus insolite est que aucun d’entre nous qui avions été dans le studio CRTV ce matin fatal ne se souvenait de quel mot a été le mot de trop qui nous valait ce destin cruel. Heureux hasard, Christian Wangue et ses gars de Contact Média avaient assuré l’enregistrement de l’émission. Du pinacle au pilori, sans rancune. Certes, nous avons soupçonné un invité permanent, absent ce matin là, d’être allé jouer les Judas Iscariote au cabinet du ministre de la communication. Et puis, n’exigeons pas aux contemporains historiens de l’instant d’écrire l’histoire. Ils seraient tentés de la réécrire.

Autre question, sur un tout autre sujet. L’UJC (Union des Journalistes du Cameroun) estelle dans cette cité ? Quelles sont les dernières personnes qui l’ont rencontrée ?

Le congrès de l’Union des Journalistes Camerounais organisé au monastère du Mont Fébé était probablement un chant du cygne. Christian Wangue est à la manœuvre. Il veut assurer un after convenable à la sortie de Célestin Lingo à la présidence de l’Union. Soit dit en passant, Wangue était tellement fasciné par ce pionnier du journalisme au Cameroun, qu’il en avait impulsé un évènement biographique dans les salons de l’Hôtel Hilton. Ce génie d’empathie confraternelle avec chacun individuellement et avec tous pour la cause de ce métier aux contours de plus en plus indéfinissables. Efforts vains. Le Titanic UJC a continué d’avancer vers le rocher qui va briser sa coque. Quelques naufragés apparaissent de temps en temps en haillons pour revendiquer des salaires. Incroyable !

Et voilà comment j’ai su que cet homme de l’ombre, homme de cabinet savait réconcilier les plus grands. C’est lorsqu’il n’a pas réussi à imposer son entregent mâtiné par l’esthésie. Tenez. Christian Wangue et ses amis Mbouma, Augustin Charles Mbia, ont invité leur autre amie Myriam Makeba. Au Palais des Congrès de Yaoundé, je joue le rôle d’impresario. Bebe Manga, en majestueuse passionaria de la chanson camerounaise achève son tour sur la scène.
Et lorsque je m’avance pour introduire l’inoxydable combattante de la liberté, j’écarte légèrement le rideau pour lui faire un coucou d’encouragement. Myriam Makeba me dit « Continuez sans moi. Je ne chante pas ce soir ici. ». Je suis assommé, mais je ne m’écroule pas. Je me retourne vers Christian Wangue. Qui met son visage à zéro. Expression du masque de marbre que d’aucuns lui connaissaient. Ce que disent les masques africains ?

Naturellement, l’eau des diverses rivières et l’eau des nuages lourds vont tous à la mer. Et à la mer quelques naufragés récupèrent des bouées de sauvetage. Christian Wangue achève sa course la fleur aux dents : chargé de mission à la Présidence de la République, lecteur assidu de tous les journaux et follower des plumes de tous les oiseaux du journalisme. Il relisait trois fois chaque copie de L’Express, magazine français, avant de le faire lire par… Au conseil d’administration de la SOPECAM, au conseil d’administration de la CRTV, il siège en qualité de représentant de la Présidence de la République.

Il restera en poste longtemps, très longtemps. Parfois, ces lourdateurs de stratégies inutilement secrètes avaient voulu essorer son sourire en grimace. Mais rien n’avait ébranlé son humour, et sa psychologie de fournisseur de cognitions.

En 2020, dans un village de la foret je le rejoins avec d’autres journalistes spécialisés dans la chronique culturelle, dans un atelier d’écriture pour Mosaïques, une revue de critique d’art et de littérature. Les premiers amours reviennent toujours.

Le journalisme à la croisée des TIC et des nouvelles possibilités de la démocratie, a besoin d’être déconstruit sans les cris d’orfraie des hypocrites normativistes. Il faut prospecter des nouvelles qualités et des nouvelles compétences dans l’espace public médiatique. On juge alors le talent des maçons au pied du mur. A vos plumes et claviers. Comme Christian Wangue. De pages en écrans, de moniteurs en modulations de fréquences.

Ecce homo ludens. Lorsque j’ai annoncé mon ultimate solennel à l’ESSTIC, j’ai choisi d’analyser « L’affaire Koumatekel dans les médias », une tragédie à l’hôpital qui s’était conclue par une tragédie pour les médias, surpris par la fulgurance des nouveaux acteurs du news. Charles Ndongo avait déjà pris place à ma gauche et déroulait un portrait de journaliste (le mien), un chef d’œuvre qu’il pensait manifestement être une salve avant sa propre sortie de
scène. Mais qui a provoqué un effet de rappel bis repetita (Charles Ndongo sera nommé Directeur Général de la CRTV quelques heures après ce happening). Christian Wangue assis à ma droite a ensuite prononcé le post scriptum de ma leçon finale.

Ce regard favorable aux jeunes générations ne relevait pas de vœux pieux. Christian rêvait de grandeur pour sa fille. J’ai vu Christian tenir par la main sa fille pour parcourir le magazine L’Express, et aussi pour la conduire à la plage de Kribi en guise récompense pour son succès à l’examen du BEPC. Lors de notre dernier rendez-vous dans sa résidence au camp Hippodrome, le chagrin et l’angoisse menaçaient de s’agripper comme le lierre sur ce mur d’humanités. Mais nous avons esquissé un sourire en glosant sur l’inimaginable : l’invention de l’écriture des titres par les journalistes camerounais. Ceux qui, comme lui et moi, écrivons en intermittents des médias sommes tentés de prendre le temps de déconstruire les écritures, de nous livrer à ces bifurcations sémiotiques, pour nous reposer de la fadeur des évènements sociopolitiques. Un peu de dadaïsme alors.

J’écris ces mots comme un devoir. Comme qui écrirait son devoir de journalisme, en focalisant sur l’une des valeurs de la nouvelle : la rupture. Mais autant en renonçant à une autre valeur du journalisme de précision : les dates. Renoncer à dater les évènements d’une vie, de peur de dater la mort. Chronique d’un journaliste en congé ? Le syndrome de Stockholm ? Le dépit amoureux ? Que fais-tu là, Christian ? Le journalisme et toi, vous avez annoncé votre séparation provisoire. Pour un congé, sans date. A présent, dans ce bal des battants, au rythme des chants d’ombre, je te vois. Tu danses avec lui. Pour que cette danse se poursuive éternellement comme en un jeu d’ombres. Tu danses avec lui.

Daniel Anicet NOAH

 

Vincent Bolloré, la société Bolloré et sa filiale Bolloré Africa Logistics ont définitivement perdu le procès intenté à Mediapart à propos de leurs pratiques au Cameroun. Dans un arrêt du 11 octobre, la Cour de cassation a rejeté leur pourvoi en soulignant « la base factuelle suffisante » de l’enquête de Fanny Pigeaud.

 

Le 13 avril 2016, sous la signature de notre collaboratrice Fanny Pigeaud qui connaît fort bien le Cameroun, Mediapart racontait le combat de deux petits patrons camerounais pour faire respecter par le groupe Bolloré un jugement rendu par la justice locale en leur faveur (lire ici son article). Le litige durait alors depuis 23 ans et avait mené à leur ruine, dans un contexte où le groupe Bolloré, par son omniprésence dans les activités économiques du pays, imposait sa puissance aux autorités politiques et judiciaires de Yaoundé.

Immédiatement, le groupe Bolloré engageait, via son avocat Me Olivier Baratelli, l’une de ces procédures bâillons dont il est coutumier dès que des journalistes enquêtent sur ses activités, voire rendent simplement compte des protestations ou contestations qu’elles suscitent. L’article de Fanny Pigeaud l’annonçait même, dès ses premières lignes : « Le lecteur doit être averti : cet article pourrait amener son auteur et Mediapart devant un tribunal, le groupe Bolloré ayant pris l’habitude de poursuivre les médias qui soulèvent des questions potentiellement gênantes pour lui. Cela ne pourra pas être pire que ce que vivent Célestin Ohandja et Thomas Mabou : depuis 23 ans, ces deux citoyens camerounais et leurs familles attendent que Bolloré respecte une décision de justice, après un préjudice qui les a complètement ruinés. »

En première instance, le 8 janvier 2019, le groupe Bolloré avait obtenu notre condamnation par le tribunal de Nanterre. Un jugement sévère qui, outre le paiement d’amendes, nous imposait la suppression de tous les passages incriminés, sous peine d’astreinte. Une décision, de plus, aux motivations juridiques inhabituelles puisque le tribunal, pour estimer notre enquête « à charge », confondait le registre de la vérité des faits, qui suppose de rapporter la preuve irréfutable des écrits diffamatoires, et celui de la bonne foi, qui revendique le bénéfice d’une enquête légitime et sérieuse.

Surtout, cette première audience fut marquée par un incident, que ne manqua pas de dénoncer notre avocat, Me Emmanuel Tordjman du cabinet Seattle, tant il a sans doute joué en notre défaveur : la production soudaine par le groupe Bolloré d’un mystérieux jugement camerounais qui semblait contredire les décisions de justice (parmi lesquelles un arrêt de la Cour suprême du Cameroun) sur lesquelles s’appuyaient les deux patrons pour revendiquer leur dû. Dans notre film Media Crash (à voir en intégralité sur Mediapart), sorti cette année, Fanny Pigeaud, Me Emmanuel Tordjman et la fille d’un des patrons camerounais ont raconté cet épisode, à tout le moins énigmatique.

Entretemps, Vincent Bolloré, son groupe et sa filiale africaine, avaient perdu en appel. Le 10 février 2021, la cour d’appel de Versailles relaxait Mediapart et Fanny Pigeaud en insistant sur « la valeur essentielle de la liberté d’expression » et, surtout, en soulignant « la base factuelle des documents produits » en justification de notre enquête. C’est contre cette décision que nos adversaires se sont pourvus en cassation, où Me Claire Waquet défendait Mediapart. Par un arrêt rendu le 11 octobre, la chambre criminelle de la Cour de cassation a rejeté leur demande, rendant définitive leur défaite judiciaire.

Dans les motivations de son arrêt, la Cour de cassation affirme d’abord que « l’article [de Mediapart] traite d’un sujet d’intérêt général au regard des multiples activités du groupe Bolloré particulièrement influent en Afrique ». Puis elle souligne que « les propos litigieux ne reposent pas uniquement sur des déclarations non vérifiées de tiers mais aussi sur un faisceau de pièces tendant à conforter ces propos, dont la décision inexécutée de la Cour suprême et le courrier de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Cameroun, confirmant le caractère exécutoire de la décision [condamnant le groupe Bolloré à indemniser les deux patrons camerounais] ».

En résumé, la Cour de cassation confirme notre jugement de relaxe en appel en ces termes : « Les propos poursuivis s’inscrivaient dans un débat d’intérêt général, à savoir l’action du groupe Bolloré en Afrique et ses agissements vis-à-vis de deux entrepreneurs camerounais qu’il aurait ruinés ; et reposaient sur la base factuelle suffisante de déclarations de tiers, confortés par la décision inexécutée de la Cour suprême et le courrier de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Cameroun confirmant le caractère exécutoire de la décision ; de sorte que les prévenus [Mediapart et Fanny Pigeaud] ne pouvaient, compte tenu de ce contexte et de cette base factuelle, se voir reprocher d’avoir manqué de prudence dans l’expression dans des conditions de nature à les priver du bénéfice de la bonne foi. »

Lors du jugement en sa faveur de première instance, le groupe Bolloré s’était empressé de triompher, trouvant de nombreux relais dans les médias. Quand il perdit en appel, il resta silencieux tandis que la dépêche de l’AFP faisant état de notre relaxe fut ignorée par les mêmes médias. Nous comptons donc sur les lectrices et lecteurs de ce billet pour le diffuser et le partager afin de faire savoir que, pas plus que le groupe Altice dans sa récente tentative de censure de notre confrère Reflets.info (voir l’appel de solidarité lancé par le FPL), le groupe Bolloré ne réussira à faire taire la presse indépendante et le journalisme d’intérêt public.

Source : Le Club de Mediapart

L’attaquant de l’Olympique Lyonnais est le seul absent parmi les 26 convoqués pour la période FIFA du mois de septembre en cours. 

Karl Toko Ekambi ne prendra pas part à la rencontre amicale de ce vendredi 23 septembre 2022 face à l’Ouzbékistan. L’attaquant international n’a pas pu rejoindre le lieu du regroupement à Seoul, capitale de la Corée du Sud, où la sélection nationale se réunit depuis quelques jours. Une note d’informations publiée par l’attaché presse de presse de la sélection, Thierry Ndoh, informe simplement que le joueur est « forfait et indisponible ».

Les raisons de son absence ne sont pas encore officiellement connues. Mais sur sa page Facebook, la CRTV a fait savoir que le joueur ne s’est pas remis d’une blessure qu’il a eue lors de son dernier match en club. Il sera également absent pour le match du 27 septembre contre la Corée du Sud. Une nouvelle qui attriste de nombreux supporters déjà troublés par de nombreuses polémiques à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).

En rappel, les Lions indomptables se sont entrainés ce jeudi après-midi au stade annexe du Goyang Kfootball club. « Pendant une heure, les hommes de Rigobert Song ont récité leurs gammes d'avant match en travaillant l'adresse devant les buts et la rigueur dans les phases défensives », renseigne la note de l’attaché de presse. Les derniers joueurs à avoir regagné le groupe sont Oumar Gonzalez et d'Olivier Mbaïzo. Ils affronteront l’Ouzsbékistan demain à 7h (GMT+1, 15h à Séoul, NDLR) sur la pelouse du stade de Goyang.

 

Deux mois avant le début de la Coupe du monde 2022, le débat autour de l’équipementier officiel du Cameroun persiste sur les sources ouvertes. Alors que des sources non officielles annoncent l’effectivité de la distribution des équipements et maillots de One All Sports dès cette semaine, une bataille s’amplifie, mettant aux prises les soutiens de Yannick Noah et du Coq Sportif contre ceux de Samuel Eto’o, et ceux qui critiquent simplement la gestion de ce dernier.

Pour les uns, Yannick Noah défend les intérêts de la France à travers la marque qu’il représente et qui insiste pour habiller les Lions au Mondial. Certains se sont lancés dans une comparaison des exploits que l’un et l’autre ont réalisés pour le Cameroun durant leurs carrières respectives, pour démontrer que le tennisman a toujours défendu la France. Les discussions ont ensuite quitté le terrain du sport pour devenir tribaliste et politique. Des internautes essaient d’attribuer le soutien des différents camps à des tribus ou groupes politiques précis.

Face à cette bataille, d’autres estiment que rien ne justifie cette bataille car toutes ces légendes ont fait de leurs mieux pour leur pays selon leurs disciplines. Ils déplorent le fait que, rendu à cette date, les camerounais parlent plus de Samuel Eto’o que des joueurs qui vont défendre les couleurs du pays et même des problèmes plus sérieux tels que la vie chère, les conflits sécuritaires et le manque d’infrastructures de base. En effet, c’est à peine si l’on voit les statistiques des joueurs pourtant on connait tous les mouvements d’Eto’o. Pour eux, le président de la Fecafoot devrait réduire ces batailles qui font plus perdre de l’argent au Cameroun à travers les dédommagements et laisser prospérer cette discipline.

La Commission de l’Union Africaine à travers son président Moussa Faki Mahamat s’est dite rassurée et satisfaite des résolutions prises vendredi dernier en Turquie par la Russie et l’Ukraine.

C’est certain les exportations de céréales d’Ukraine et de Russie vont reprendre de plus belle. Elles se feront via la Mer noire. Le vendredi 22 juillet 2022 à Istanbul en Turquie, un accord dans ce sens a été signé après de nombreuses semaines de négociation. Cela réjouit au plus haut point l’Union Africaine (UA) qui s’est exprimé à ce propos par le biais de Moussa Faki Mahamat. Ce dernier salue aussi l’action du président sénégalais en exercice de l’UA Macky Salla qui se souvient-on s’était rendu en Russie pour discuter avec Vladimir Poutine de la question des exportations des céréales.

Il faut savoir que les importations de blé représentent environ 90 % des 4 milliards de dollars (plus de 2 milliards FCFA) d’échanges de l’Afrique avec la Russie et près de la moitié des 4,5 milliards de dollars d’échanges du continent avec l’Ukraine. Pour mémoire, la guerre en Ukraine et les sanctions radicales imposées à la Russie ont bouleversé les exportations de céréales à un moment où les stocks mondiaux étaient déjà limités, augmentant le risque d’une crise alimentaire de grande ampleur.

Pour revenir sur l’accord signé vendredi dernier, il faut souligner qu’il est d'une durée reconductible de quatre mois. Il prévoit d'instaurer des couloirs maritimes sécurisés à partir de trois ports ukrainiens : Odessa, Pivdenny et Tchornomorsk. Le dispositif permettra d'évacuer les 25 millions de tonnes de céréales bloquées dans les silos ukrainiens, l'équivalent de 1 % de la consommation mondiale. Kiev pèse pour 12 % du commerce mondial de blé et 30 % du tournesol.

L’accord signé en Turquie s’est fait sous les auspices du Président turque Recep Tayyip Erdogan et du secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres.

Liliane N.

 

 

La FIFA trouve que la rupture du contrat d’Antonio Conceiçao à la tête des Lions indomptables a été abusive.

La Commission du Statut du Joueur de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) donne gain de cause au portugais Antonio Conceiçao dans l’affaire qui l’oppose au Cameroun. Elle a décidé qu’en guise de réparation des dommages causés par la rupture de son contrat trouvé « abusive», le Cameroun devra lui verser plus d’1 milliard de FCFA.

Dans le détail, il s’agit concrètement de 140,2 millions de FCFA, représentant les arriérés de salaire, de 24,6 millions de FCFA au titre des bonus et primes diverses, ainsi que de 887,07 millions de FCFA, en guise de compensation pour rupture de contrat sans motif, majorés des intérêts à compter du 18 mars 2022.

A titre de rappel, le portugais Antonio Conceiçao avait été contractualisé par le ministère des Sports et de l’Education Physique en septembre 2019. Il succédait à Clarence Seedorf. Il a conduit la sélection nationale fanion de football à la Coupe d’Afrique des Nations de football seniors messieurs, organisée par le Cameroun en janvier-février derniers, et a été remercié en mars 2022 par la fédération camerounaise passée sous le contrôle de Samuel Eto’o Fils.

Liliane N.

Cynthia Fiangan a été interpellée hier 19 juillet 2022 et placée en détention provisoire à la prison centrale de Kondengui.

C’est désormais en détention que Cynthia Fiangan va méditer sur son sort. La fille qui s’est fait connaître par la publication de ses vidéos intimes et sex tapes a passé hier sa première nuit à la prison de Kondengui. D’après David Eboutou, elle a été conduite au quartier 5 (féminin) après quelques brèves formalités d'identification.

 «Le procureur a finalement décidé de placer en détention provisoire la pauvre fille après avoir jugé de la gravité des faits. Trois chefs d'accusations sont pour le moment portés contre elle. Il s'agit de l'outrage public à la pudeur, l'outrage public aux moeurs et de publications obscènes réprimés par les articles 263,264 et 265 du Nouveau Code de Procédure Pénale», informe l’analyste.

Pour ce qui se demande sur quelle base Cynthia Fiangan de son vrai nom Cynthia Atangana a été placée en détention, David Eboutou fait savoir que le procureur a finalement décidé de la placer en détention provisoire après avoir jugé de la gravité des faits. Elle devrait répondre selon celui-ci d'outrage public à la pudeur, d'outrage public aux moeurs et de publications obscènes réprimés par les articles 263,264 et 265 du Nouveau Code de Procédure Pénale.

 Il faut savoir que Cynthia Fiangan a été placée le mardi 19 juillet 2022 à la cellule du parquet du Centre Administratif-palais de Justice, après s’être présentée chez le procureur de la République. Pour certaines personnalités comme le journaliste Jean Bruno Tagne, la détention provisoire de Cynthia est excessive même si elle doit être blamée.

«Un pays où il est toujours plus facile de s’acharner sur les plus vulnérables. Cette fille a plus besoin d’accompagnement que de cette brutalité qui cache mal les lacunes de notre société. Oui elle a mal fait. Oui elle doit être blâmée. Mais jetée en prison, me semble excessif. Ce sont ces mêmes gens qui ont érigé des péripatéticiennes (dont la pauvre s’inspire) en modèles dans cette société. Ce sont elles qui ont même vendu notre CAN SUCRÉE. A vomir », a-t-il écrit.

Liliane N.

C’est ce qui ressort des dernières assises du Projet de développement de la riziculture irriguée et pluvial.

Pour cette année 2022, le Cameroun ambitionne d’importer 400 000 tonnes de riz en 2022. La raison à cette prévision tient du fait qu’il est question de satisfaire une demande locale sans cesse croissante, et face à une production locale qui tourne généralement autour de 100 000 tonnes chaque année. Pour ce faire donc, les autorités vont procéder au lancement de la troisième phase du Projet de développement de la riziculture irriguée et pluvial (Proderip) d’ici la fin de cette année.

Avec cette 3ème phase du Proderip, le pays pourra consolider les acquis Cette troisième phase des deux premières et atteindre ses objectifs d’autosuffisance alimentaire en matière de production rizicole. Car faut-il le préciser, le Cameroun connaît toujours d’énormes difficultés liées à l’insuffisance de la semence de qualité, l’indisponibilité des fertilisants et la pratique de la riziculture artisanale.

Pour ce qui est de 2024 et 2025, le Cameroun ambitionne de mettre sur pied, un vaste plan de production de riz qui passe par l’aménagement des périmètres hydroagricoles dans certains départements. Aussi le pays veut avoir environ 60 000 hectares de périmètres hydroagricoles, tout en développant la production du riz pluvial de manière annuelle, à hauteur de 20 000 hectares pour atteindre l’objectif final de 150 000 hectares de riz pluvial.

Liliane N.

 

Le REDHAC affirme que le journaliste est victime de menaces de mort et demande que le gouvernement lui assure une protection.

Le REDHAC de Maximilienne Ngo Mbe a décidé de venir à la rescousse de Jean François Shannon Directeur de publication du journal Le Messager. D’après l’association non gouvernementale qui défend les droits de l’homme, Shannon est menacé de mort pour avoir traité l’affaire qui oppose au Tribunal M. Robert Atangana, ancien maire de la commune de Yaoundé VI à la société Cana Bois et Nassar Bou Hadir. Elle affirme que Le Messager «a mené des investigations et suivi cette affaire en justice à l’effet de donner la bonne information à l’opinion publique ».

Pour le Réseau, il n’y a donc pas lieu de comprendre pourquoi depuis un certain temps le Directeur de publication du journal Le Messager subit menaces de mort, injures, propos haineux et intimidations « pour avoir fait des publications relatives à cette affaire ».

Dans le témoignage publié dans le communiqué du REDHAC Jean François Channon déclare : «depuis quelques temps, je reçois énormément de menaces de mort et de messages haineux simplement parce que Le journal Le Messager a rapporté les faits sur l’affaire qui oppose Robert Atangana à Cana Bois. Nous avons fait notre travail de journaliste et continuerons à le faire sans hésiter ».

Selon le REDHAC, un compte Facebook répondant au nom de « Anaïs Ongomo »  diffuse régulièrement des insultes contre le journaliste. Ce qui selon elle  « est également la preuve des attaques cybernétiques dont sont victimes de nombreux défenseur (e) s des droits humains et journalistes au quotidien ». En demandant au gouvernement d’adopter la loi portant « Promotion et Protection des Défenseurs des Droits Humains », par lui proposée depuis 2018, le REDHAC plaide pour Jean François Shannon et ses autres confrères dans la même situation que lui, qu’ils « puissent exercer en toute quiétude et que les auteurs et commanditaires des actes de menaces et d’intimidation dont il est victime soient recherchés et présentés à la justice afin de répondre de leurs actes ».

Liliane N.

 

L’épouse de Stéphane Mbia a saisi les autorités espagnoles après des scènes de ménage, rapporte le magazine espagnol El Confidencial.

Le couple de Stéphane Mbia risque voler en éclats. Le magazine espagnol El Confidencial dans sa parution du dimanche 17 juillet 2022 rapporte que l’ancien Lion indomptable a eu une grosse dispute et de scènes de ménages devenus récurrents avec son épouse Olivia.

Le 9 décembre 2021, les deux compagnons se sont disputés à leur domicile de Boadilla del Monte à Madrid, au point où Stéphane Mbia se serait illustré par des attitudes violentes. Il aurait exigé à sa compagne de quitter le domicile conjugal en jetant ses vêtements et ses affaires hors des placards.

« Elle a répondu qu'elle quitterait la maison, mais qu'elle le ferait en emmenant avec elle leurs deux enfants de 11 et 9 ans », rapporte le journal El Confidencial, qui affirme s’appuyer sur un rapport de la police municipale de Boadilla del Monte, où la femme de Stéphanie Mbia a déposé une plainte.

Toujours d’après El Confidencial au cours de cette dernière dispute sus mentionnée, Stéphane Mbia aurait refusé que sa femme s’en aille avec leurs enfants. Depuis ce temps, les choses ne sont pas arrangées et l’ancien joueur de Toulouse et de l’Olympique de Marseille risque gros. Il pourrait être privé de liberté. Aussi du fait de la procédure de divorce initiée par son épouse il pourrait perdre tous ses biens en Espagne, indiquee El Confidencial.

Liliane N.  

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Sunday, 05 June 2022 11:01