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Nicole Ricci Minyem

Nicole Ricci Minyem

C’est le fruit de sept années d’efforts, au cours desquelles Agnès Antoinette Ntoumba – Doctorante en Sciences Biologique à l’Université de Douala qui fait des recherches sur les nano – particules dans l’optique de prouver que les plantes peuvent servir à lutter contre cette maladie, à l’instar des feuille de goyave qu’elle cueillait lors du reportage réalisé par nos confrères de « France 24 ».

 

La Chercheuse Camerounaise développe des insecticides bio contre les larves de moustiques – vecteur de la maladie car, de son point de vue, ils résistent de plus en plus aux insecticides chimiques  

 

« Ce que nous proposons, c’est vraiment de combattre cette affaire de résistance mais surtout de proposer un produit naturel à moindre coût… ».  

 

La parasitologue utilise les composés minéraux des plantes pour amplifier les formules de sa formule d’insecticide. Le produit final est testé dans les foyers de reproduction des moustiques et, pour Agnès Antoinette Ntoumba ils ont fait leur preuve

 

« Ce produit a prouvé qu’il est vraiment efficace ; On l’utilise déjà dans les maisons, dans de nombreux quartiers aussi bien à Douala que dans d’autres villes. Si chaque foyer peut s’offrir ces insecticides, vous verrez que l’on va diminuer le nombre de moustique et, si on parvient à le faire, on pourrait fortement diminuer le pourcentage des personnes souffrant du paludisme… ».

 

Un véritable défi à relever pour cette chercheuse qui ne dispose pas des moyens conséquents, qui puissent lui permettre de produire à grande échelle son insecticide :

 

Agnès Antoinette Ntoumba – Doctorante en Sciences Biologique : « Les défis sont vraiment énormes, les laboratoires parfois ne sont pas équipés,  parfois nous avons de la peine à être sélectionnés mais, nous ne baissons pas les bras et continuons à mener notre combat… ».   

 

« Zéro Palu »

 

Tel est le terme de célébration choisi cette année et selon les statistiques publiées par  l’Organisation Mondiale de la Santé, chaque année, l’on dénombre plus de 200 millions de nouveaux cas de paludisme, une maladie pourtant évitable et traitable.

 

Dans un communiqué publié quelques jours avant le 25 Avril, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus- Directeur général de l’agence spécialisée de l'Organisation des Nations Unies pour la Santé Publique a laissé entendre que des «Mécanismes sont mis en œuvre afin d’éradiquer le Paludisme dans vingt cinq (25) pays supplémentaires d’ici 2025…

 

Sur les 87 pays touchés par le paludisme, 46 ont signalé moins de 10 000 cas de la maladie en 2019, contre 26 pays en 2000. À la fin de 2020, 24 pays avaient fait état d’une interruption de la transmission du paludisme pendant au moins trois ans, dont 11 ont été certifiés exempts de paludisme par l’OMS…

 

Parmi les pays que nous mettons à l’honneur aujourd’hui, beaucoup ont été lourdement touchés par le paludisme à un moment donné. Leurs réussites ont été obtenues de haute lutte et n’ont été possibles qu’après des décennies d’action concertée ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

 

    

Après les obsèques de l’ancien directeur général de la Crtv et tout le cérémonial qui a entouré son inhumation le week-end dernier, l’ex militant du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais accuse pratiquement ses camarades d’hypocrisie.

 

Sa prose

« Qui suis-je moi Saint-Eloi Bidoung, pour écrire des mots, des phrases, des coups de gueules et de griffes avec audace sur le Grand Professeur de stylistique en langue de Molière ; Enseignant émérite dans les Grandes universités du Monde ? Pardonnez mon style, fut-il  décousu ou abracadabresque, il est porteur d’un message. Un message que véhicule un témoin des blessures douloureuses de l’histoire de la vie et de la mort d’un homme simple.

Camarades, vous l’avez tué !

Gervais Mendo Ze n’a pas tremblé devant la mort, sachant bien que c’est le sort qui nous est inévitablement réservé à tous, sans distinction de fortune ou de prestige, d’âge ou de force. 

Je m’offusque devant ses accusateurs,  ces faux apôtres du Système et du régime du renouveau  qu’il a servi dans la loyauté, la foi, l’engagement et surtout avec la ferme volonté, la conviction et la détermination de faire triompher les idéaux de Paul Biya, l’élu de son cœur.

Je m’offusque contre ces faux justes qui s’érigent  en  donneurs de leçons de gouvernance. Je m’insurge contre ces  redresseurs de torts, ces pécheurs éternels devant l’éternel et pour l’éternité qui troublent l’évangile. « Ne jugez point de peur que vous ne soyez jugé.

Je m’insurge contre ces juges en robes noires avec des têtes de suppôts du diable qui ont longtemps dîné à la table du diable en personne, du diable incarné. 

Je m’insurge contre ces hommes en soutane qui pendant longtemps ont partagé avec le Grand Prof pas des coupes de vin, mais des coupes de sang, pas du sang de Jésus Christ, mais du sang humain dit-on. Ces hommes qui ont scellé des alliances, des pactes avec Gervais Mendo Ze ;

Ces hommes qui ont mangé et bu dans le creux de sa main à bouche que veux-tu et à gorge déployée. Ces pseudo « saints » que je n’oserai plus appeler « Monseigneur » pour celui-ci, « monsieur l’abbé » pour l’autre.

L’église catholique qui est au Cameroun, la justice camerounaise, l’élite politico-administrative de la Présidence de la République viennent d’ouvrir le bal des sorciers, autour de la mort de Gervais Mendo Ze.

Une danse macabre, en présence de Lucifer en personne et de toute sa Cour au grand complet à Yaoundé. Messieurs les Présidents, camarades, Mes Seigneurs, je prie pour vous ! Que le Dieu Tout-Puissant vous pardonne vos péchés et surtout votre ignorance du droit canonique

Mes Seigneurs, vous avez péché

Le secret de la confession s’appelle le « secret sacramental », secret, qui n’admet pas d’exception et est revêtu « sceau sacramentel » qui garanti son inviolabilité, car ce que le pénitent a manifesté au prêtre reste « scellé  par le sacrement » 

Le comportement peu ou pas très catholique du Clergé catholique romain camerounais, vis à vis des obsèques de Gervais Mendo Ze, prouve que ce dernier aura été à la confession chez l’un de ses faux dévots qui mangeaient à sa main ; qu’il aurait avoué des fautes humaines ou des péchés capitaux comme le recommande la Bible ; et que ces confessions ont été partagés au sein du Clergé.

Au grand mépris « secret  sacramental » cette attitude prouve que vous avez violé et répandue si ce n’est entre vous, du moins dans le public, ce que ce pauvre homme vous aurait dit et qui était un secret ; Un secret entre lui et un seul prêtre, fût-il Evêque ou Archevêque ; ou Pape. A l’unanimité et sans regarder l’enfer qui vous attend après que vous y ayez conduit des âmes dont vous aviez la charge dans l’abime, vous l’avez condamné.

Je confesse

Qu’en sera-t-il de vos actes de pédophilie, d’homosexualité, d’adultère, de concussions mafieuses; qu’en sera-t-il de vos appartenances à des loges sataniques, de vos cupidités, du sang qui coulent sur les murs des sacristies (crimes rituels et châtiments démoniaques) et des pleurs que vous étouffez dans les couvents et les noviciats?

que fait-on de ces Curés qui parcourent nos villages semant à tout vent désolation, consternation, adultère, bénissant les cocus, faisant des enfants qu’ils ne reconnaissent pas. Que fait-on de cet autre Curé qui a transformé son Eglise et la sacristie en « baisodrôme » de fornication, que fait-on de ceux qui ont institutionnalisé le God Business ? Où est le pardon pour lequel Jésus Christ est mort sur la Croix? Quand les vengeurs sont eux-mêmes souillés.

Qui voulez-vous venger, Grand Camarade, Camarades? Qui voulez-vous moraliser? Le mort ou les vivants? La morale n’a de sens que si c’est une valeur commune. N’avez-vous pas lu la Bible ce matin? Elle dit: « Pardonne-nous nos péchés, car nous aussi nous pardonnons à tous ceux qui pèchent contre nous » (Luc 11:4)

Avez-vous oublié Camarades, Curés, Juges, les grosses enveloppes bombées que vous alliez souvent prendre à l’aube et au crépuscule, furtivement, chez le « Marioiogue josephologue » au quartier bastos, sans doute le plus grand bailleur de fond des prêtres et de l’Eglise Catholique du Cameroun de ces dernières années,

Nous savons tous que l’entrée au paradis est conditionnée par la présentation des œuvres, (Jaques). Des messes ont été dites, messes qu’on croyait dites pour sauver une âme.  Quand Saint-Pierre portier du paradis demandera à Gervais Mendo Zé, où sont tes œuvres?

Il répondra: Très Saint Père, sur une pierre, j’ai bâti comme toi une Eglise au nom de notre Seigneur. La dévotion à la « Vierge Marie ». Combien sont-ils à pouvoir le dire? Seul Dieu sonde les cœurs et les reins.

Et si Gervais Mendo Zé s’était repenti devant son Dieu sur son lit d’hôpital ? Allez donc savoir. Les portes de l’enfer se fermeront et celles du paradis s’ouvriront pour magnifier la grandeur de son œuvre sur terre. Grâces éternelles soient rendues à la puissance au-dessus de l’ordinaire des hommes et à l’infinie. Incomparable sagesse de Dieu qui, dans sa grandeur et son mystère, a caché les méandres de la mort à l’Homme.

Cette sublime sagesse de Dieu a rendu l’Homme stupide au point que ce dernier ne voit dans la mort qu’un semblable, que banalités, futilités, héritages, succession, vengeance et rétribution ; instants morbides de joies et de fantasmes.

J’accuse 

J’accuse Paul Biya de l’avoir fait arrêté, jugé, condamné, emprisonné et humilié, avec l’honneur d’être mort dans l’ambulance présidentielle. 

J’accuse Mes seigneurs, pour l’avoir communié sans confession. Je prie que le seigneur vous pardonne vos péchés.

J’accuse Mendo Zé d’avoir accepté de dîner à la table du diable avec une courte cuillère.

J’accuse Saint Eloi Bidoung pour avoir attendu la mort pour annoncer tout le bien que le Bien mal dozé du R… a fait au camerounais.

La France a eu l’Abbé Pierre, l’Inde a eu Mère Theresa, le Cameroun a eu Gervais Mendo Zé pour rependre l’épidémie de charité. Au cours d’un entretien et en parabole, le Grand Prof m’a dit : « le panier de la tortue se remplira avec la tortue elle-même ». Etait-ce une prophétie ? « Wait and see ». Attendons de voir. Et ça, ça va se savoir. Que Dieu te Bénisse Grand Prof ».

AMEN.

 

N.R.M

 

Il s’agit entre autres de trois (3) tricycles, de deux (2) chaises roulantes mais aussi d’une (1) canne blanche ; un don offert aux personnes qui ont pu faire le déplacement de l’esplanade de la mairie de Yaoundé 1er

 

Dans son allocution de circonstance, Mme Metougou Magala Epse Onambele, 2ème adjoint au maire de la commune a affirmé qu’ « Il est question d'apporter du soutien aux populations vulnérables de la localité, en leur offrant du matériel roulant. Celui-ci va leur permettre de mieux se mouvoir et de vaquer normalement à leur occupation… ».

La représentante du chef de l’exécutif communal de cet arrondissement a en outre assuré que : « Des actions comme cette remise de dons cadrent parfaitement avec leur cahier de charge, celui de se tenir près des Populations qui leur ont fait confiance afin de leur assurer le minimum nécessaire, qui participe à leur épanouissement… Bref, il est question de se tenir à côté des plus démunis et leur apporter du réconfort ».

Une action appréciée à sa juste valeur par les heureux récipiendaires

Ils n’ont d’ailleurs pas manqué de dire leur reconnaissance à toute l’équipe Communale :

« Je ne peux que dire merci parce que c’est mon tout premier fauteuil, je ne sais même pas comment ça s’utilise. Je vais devoir apprendre mais, je ne peux que dire merci, une fois de plus. J’ai longtemps attendu ce moment et, il est finalement arrivé ».

« Depuis que la mairie de Yaoundé 1er existe, je n’ai jamais reçu quelque chose. C’est la toute première fois que je reçois ce type de don. Je remercie donc tout en rendant Grâce à Dieu. Je pense que comme ça commencé, ça va continuer dans la même lancée…

J’aimerais qu’on essaie de penser à tous les autres également, tous ceux qui souffrent même plus que moi ; tous ceux qui ont déposé leurs dossiers mais qui traînent encore dans les bureaux, ils méritent eux aussi de voir leurs doléances comblées ».

« Je suis très en joie. Je ne peux que dire merci à monsieur le Maire, et je l’invite à continuer cette œuvre qu’il a si bien commencé ».

« Je me sens content vraiment. Ma joie est débordante parce que je ne m’attendais même pas à ça. C’est un dossier que j’ai introduit depuis longtemps mais, comme le temps a passé, j’ai oublié et enlevé mon cœur. J’étais à l’école et mon téléphone a sonné. Au bout du fil, on me demande de venir prendre la canne ; Je remercie simplement le Maire et je l’invite moi aussi à continuer dans la même lancée ».

D’autres doléances introduites

Les personnes souffrant d’un handicap veulent également prendre une part active dans la vie de leur commune. Pour cette raison, elles ont émis le vœu de voir la mairie poser des jalons permettant l’employabilité des personnes qui, malgré leur handicap, sont dotées d’un potentiel énorme, malheureusement très peu sollicitées. 

Pour ceux qui n’ont pas été en mesure d’effectuer le déplacement, pour une raison ou pour une autre, ils « Peuvent passer à tout moment récupérer leur don », a laissé entendre le chargé de la Communication de la mairie de Yaoundé 1er.

En clôturant son discours, Mme Metougou Magala Epse Onambele, 2ème adjoint au maire a pris note des doléances émises par les uns et les autres. Elle également fait savoir que « la mairie de Yaoundé 1er n’entend pas s’arrêter à si bon chemin. Tout sera mis en œuvre, tout au long de ce mandat afin de continuer à veiller au bien-être de ses populations ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

Les responsables desdites entreprises ont été invités il y a quelques jours par le ministère du Commerce du Cameroun afin de s’imprégner des divers mécanismes qui peuvent leur permettre de se projeter vers l’extérieur.

 

En partenariat avec l’Union Européenne, ils ont été entretenu sur des thèmes tels que : L’élaboration du plan d’exportation – l’élaboration de la stratégie marketing – la sélection du marché cible – l’établissement des besoins de financement pour assurer ces exportations.

L’appropriation de ces concepts, leur ouvre de nouveaux horizons, au moment où l’on évoque de plus en plus l‘importance pour les entreprises locales, d’être compétitives et de s’arrimer aux nouvelles donnes contenues dans le cadre de l’accord de partenariat économique avec l‘Union Européenne, ainsi qu’avec la zone de libre échange continentale africaine. 

Entreprises locales et défis permanents

Au regard des implications de l’APE sur son économie, telles que relevées dans les différentes études réalisées, le Cameroun, en partenariat avec l’Union Européenne, a entrepris depuis quelques années de mettre en place des politiques qui permettent à celle-ci de s’y adapter.

Il s’agit notamment de :

La politique d’industrialisation, qui est orientée vers la transformation des ressources locales, notamment agricole pastorale, forestière minière et énergétique, complétée par le développement de transport, l'extension des infrastructures, l’allègement des coûts des facteurs de production et la promotion de nouveaux modes de financement;

La politique commerciale, qui est basée sur l’amélioration significative de la balance commerciale et du flux des échanges avec les voisins proches ;

La politique fiscale, qui vise l’élargissement de l’assiette, la sécurisation des recettes, la facilitation des procédures et l’accompagnement des contribuables.

Lire aussi : Cameroun : 30 PME des secteurs agroalimentaire et cosmétique vont bénéficier d’un accompagnement dans le packaging

Malheureusement, les PME camerounaises, qui génèrent pourtant 35 % du Produit Intérieur Brut et pourvoient 70 % des emplois du pays, rencontrent régulièrement des problèmes de financement.

Les importants impayés et les difficultés d’accès au crédit au Cameroun en sont les principales causes. Même si le gouvernement a mis en œuvre plusieurs mesures pour y remédier, les effets sont longs à se faire sentir.

Seul un volume relativement faible du crédit octroyé par les banques est consacré à celles qui en font la demande, la plus grosse part étant attribuée aux grandes entreprises qui représentent pourtant moins de 1 % de l’ensemble des sociétés du pays. D’autre part, il n’existe pas de crédit professionnel long duré à destination des PME locales.

En rappel, l’atelier organisé par le ministère du Commerce et l’Union Européenne s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des entreprises locales. Cette dernière comprend trois axes majeurs : La mise à niveau des entreprises- Le renforcement des capacités de production- Le renforcement du système de normalisation et de qualité.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

Deux décennies d’élèves sont passées dans ces espaces construits en raphia avec des toitures en chaume dans un Chef-lieu de région qui compte des élites de tout genre sans que cette situation n’émeuve aucune parmi elles.

 

Certainement dans l’optique de dénoncer et d’attirer l’attention de tous ceux qui feignent d’ignorer la situation, une vidéo mise en ligne par un inconnu est devenue virale sur les réseaux sociaux.

Dans une sorte de visite guidée,  les enfants lui ont fait voir les « salles de classe » dans lesquelles les élèves inscrits en deuxième année électricité, ceux qui font deuxième année maçonnerie et bien d’autres sont obligés de suivre les cours au quotidien.

« Des salles de classe » qui donnent l’impression de pouvoir disparaître au moindre coup de vent, tant les poteaux qui soutiennent ces hameaux semblent brinquebalants. D’ailleurs, en période de fortes intempéries, les apprenants et leurs enseignants sont obligés d’aller chercher abri en face.

Des « salles de classe » quelquefois prises d’assaut par les animaux domestiques, qui viennent s’y reposer lorsqu’ils sont en quête d’ombre et ne manquent pas de faire leurs besoins. Une situation qui oblige les élèves à faire un profond nettoyage chaque matin. 

Une association de parents d’élèves existe pourtant au sein de cet établissement scolaire.

Des frais sont prélevés aux parents qui viennent y inscrire leurs enfants, sans que leur avis ne soit le moins du monde requis. Ils sont obligés de se soumettre, s’ils veulent que leur progéniture ne soit pas renvoyée à la maison ; Mais entre temps, ils ont été invité à très peu de réunions, si ce n’est à aucune, alors que la quasi majorité est très peu nantie et se trouve contrainte de consentir à d’énormes sacrifices.

A quoi servent les élites, notamment les maires et les députés ? 

Selon les témoignages donnés par les enfants à celui qui a diffusé la vidéo sur les réseaux sociaux, cela fait vingt ans que cette situation perdure.

Vingt ans au cours desquelles des députés et des maires, pour ne citer que ces exemples, ont été élus par ces parents dont les enfants sont obligés d’aller s’instruire dans des conditions aussi déplorables.

Ils se font appelés « Elus du Peuple » et, reçoivent selon la loi, l’argent des micros projets commis pour l’amélioration des vies de leurs concitoyens. Où va tout cet argent ? A quoi a t – il servi tout au long de ces décennies ? 

La culture du bilan devient urgente au Cameroun car, on ne peut léguer à des générations futures, des discours creux qui ne sont jamais suivis d’aucun acte concret.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Un chiffre effrayant, donné par l’Organisation Mondiale de la Santé qui, dans un article publié sur son site a révélé que : « Huit pays en Afrique sont concernés car, au cours de l’année écoulée, ils ont concentré tous leurs efforts à la riposte contre la pandémie du Covid 19… ».

 

Un rappel que l’Organisme spécialisé sur les questions de la Santé a tenu à faire, alors que se prépare la célébration de la Semaine africaine de la vaccination.

 

Etat des lieux

 

Dans cet article, l’on peut lire que de « Janvier 2020 à Avril 2021, les pays qui n’ont pas respecté leur calendrier vaccinal sont exposés à des risques de flambées de rougeole de grande ampleur ».

 

D’où l’importance des propos du Dr Matshidiso Moeti - directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique : « Les récentes flambées de rougeole, mais aussi de fièvre jaune, de choléra et de méningite mettent en lumière les lacunes inquiétantes observées en matière de couverture vaccinale et de surveillance de la vaccination en Afrique…

 

Tout en menant la riposte contre la Covid -19, nous devons veiller à ce que nul ne soit gravement exposé aux maladies à prévention vaccinale…

 

J’invite instamment tous les pays à redoubler d’effort dans la fourniture des services de santé essentiels, notamment en ayant recours aux campagnes de vaccination qui permettent de sauver des vies ».

 

La rougeole : une affection contagieuse

 

Pour l’Oms, il est important d’atteindre un taux de couverture vaccinale anti rougeoleuse de 95 % si l’on veut éviter les flambées épidémiques dues à cette maladie.

 

Malheureusement, nombreux sont encore les pays qui ne tiennent pas compte de ces réalités,  ce qui entraîne le décès de milliers d’enfants, comme cela est relevé dans l’article sus mentionné :  « Environ neuf millions d’enfants ne reçoivent pas leurs doses de vaccins d’importance vitale chaque année ». C’est la raison pour laquelle chaque année, le continent en perd plus de 500 000, alors qu’ils sont à peine âgés de cinq ans.

 

L’Oms et les États Membres vont célébrer la 11ème  Semaine africaine de la vaccination du 24 au 30 avril 2021. Ce sera une fois de plus l’occasion de mener une campagne annuelle de mobilisation en faveur de l’accès universel aux vaccins vitaux ; Mais aussi l’opportunité de conduire des actions plus concertées dans le domaine de la vaccination en Afrique. 

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

Les experts en vaccins de l’agence spécialisée de l'Organisation des Nations unies pour la santé ont estimé nécessaire jeudi la collecte de davantage de données sur l’incidence des caillots sanguins chez les personnes ayant reçu le vaccin anti – Covid  d’AstraZeneca hors d’Europe.

 

Le Groupe stratégique consultatif d’experts (Sage) sur la vaccination de l’OMS a reformulé ses recommandations de précautions concernant l’usage du vaccin d’Astra – Zeneca,  au vu des données sur les cas de caillots sanguins apparus en Europe.

 

« L’Organisation Mondiale de la Santé continue de soutenir la conclusion que les bénéfices de ces vaccins sont supérieurs aux risques », souligne l’organisme dans un communiqué. Le 7 avril, le Sage avait estimé qu’un lien entre le vaccin et les caillots sanguins était plausible mais non confirmé, soulignant que les cas rapportés étaient « très rares ».

 

Ses recommandations ont été mises à jour à l’aide de nouvelles données issues des programmes de vaccination en cours. Le vaccin AstraZeneca est utilisé dans cent cinquante sept (157) territoires.

 

AstraZeneca très important dans le dispositif Covax

 

La plupart des cas de caillots sanguins ont été signalés au Royaume-Uni et dans l’Union européenne, tandis que « très peu » ont été rapportés dans d’autres pays, note le SAGE. Les experts recommandent que les personnes ayant souffert de caillots suite à la première injection ne se voient pas administrer la seconde.

 

« Une estimation du risque hors d’Europe nécessite la collecte de plus de données et d’analyse », notent les experts dans leurs nouvelles recommandations.

 

Le vaccin AstraZeneca représente la plus grande partie des doses utilisées dans le cadre du dispositif Covax, qui permet aux pays les plus pauvres d’obtenir des doses grâce à des fonds réunis par des donateurs. Plus de 40,5 millions de doses de vaccin ont été envoyées à ce jour dans 118 territoires dans le cadre de Covax.

 

« Les pays devraient prendre en compte leur situation épidémiologique, les risques individuels et au niveau de la population, la disponibilité des autres vaccins et d’autres options en vue d’atténuer le risque », note encore le Sage.

 

 « Le ratio bénéfice-risque est le plus élevé dans les groupes les plus âgés », estime-t-il, notant que « l’on ignore à ce jour si il y a un risque de (thrombose) suite à la deuxième dose » de vaccin.

 

N.R.M

Alors que les commentaires vont bon train, tendant à décrédibiliser la déclaration faite par le porte parole de l‘Armée Tchadienne le 20 Avril dernier, déclaration dans laquelle il affirmait que le Président du Tchad est « Décédé des suites de blessures reçues alors qu’il commandait ses hommes dans des combats contre des rebelles dans le nord de son pays », l’on se souvient des propos de l’illustre disparu, chaque fois qu’il lui est arrivé d’aborder cette question :

 

« Je ne connais pas la peur, protéger mon pays m’apporte sérénité et calme aux moments les plus critiques. Et puis, je ne suis pas quelqu’un qu’on attrape. Je ne suis pas fait pour cela. On dira peut être un jour qu’Idriss Deby Itno est mort sur le champ de bataille. Mais on ne dira jamais qu’il a été capturé ou qu’il a été fait prisonnier. Mon honneur de Général de l’Armée du Tchad me l’interdit ».   

 

Sa présence, auprès de ses troupes sur le champ de bataille est donc tout à fait logique

 

Car, le Tchad, tout comme le Cameroun et de nombreux autres pays de la Sous – Région font face à de multiples attaques terroristes. Chaque fois que cela a été nécessaire, le Président Idriss Deby Itno a ôté ses tenues européennes ainsi que ses gandouras pour arborer son treillis.

 

Aux fronts, il a, à de nombreuses reprises mené ses troupes vers d’éclatantes victoires, n’hésitant pas à se mettre à la tête de ces dernières, lorsqu’il le fallait. Ce fut le cas en 2008, pour ne citer que cet exemple, lorsque les rebelles étaient presqu’arrivés aux portes de N’Djamena. Replié dans son palais, Il avait fermement combattu les terroristes, mettant en déroute les agresseurs.

 

Vœu d’une Afrique solidaire

Même si la thèse du coup d’état est avérée ; un coup d’état ayant conduit à l’ « assassinat » du Maréchal du Tchad, il serait opportun pour ses congénères de se souvenir qu’Idriss Deby Itno, au-delà des déclarations politiques, a toujours milité pour une Synergie d’actions, une jonction des forces afin de permettre aux Etats Africains de venir à bout des terroristes car, de son point de vue, aucun pays ne peut s’en sortir tout seul, face à la volonté d’invasion des djihadistes.  

 

Il était par ailleurs convaincu que l’Afrique a assez de potentiels pour impulser son propre développement et que la Jeunesse a un grand rôle à jouer et n’a aucun complexe à développer face aux autres.

 

Le départ un Grand Homme

 

Idriss Deby Itno, comme tout être humain, a certainement eu des défauts ; Cependant, il est incontestable qu’aujourd’hui, il peut être considéré comme « Ce grain de Blé » dont parle la Bible.

 

Et partant de là, sa mort, au lieu d’être appréhendée comme un échec, devrait plutôt apparaitre  comme le grain de l’espoir, planté, afin que germent les fruits d’une Afrique solidaire, consciente de son potentiel. Une Afrique qui doit donner la possibilité, la latitude à ses  Fils et Filles de la construire.

 

Que la Terre de vos ancêtres vous soit légère Excellence.

 

Nicole Ricci Minyem

Ils ont été nombreux, camarades de parti mais aussi Députés de l’Opposition, à manifester leur sympathie à l’épouse ainsi qu’aux enfants du défunt qui, malgré la douleur ont su rester digne en ces moments de triste solennité.

 

Le grand hall du Palais des Congrès de Yaoundé revêtu des couleurs du deuil a également accueilli les amis et connaissance du défunt, qui s’en est allé le 24 Mars 2021 à l’hôpital Général de Yaoundé.

 

Après le culte, l‘un des moments marquants a été les discours prononcé par les Députés, dont celui de l’honorable Mbe Assae Mendomo Alexandre – président de la Commission des Affaires Economiques, de la Programmation et de l’Aménagement du Territoire.

 

A l’assistance, il a rappelé les qualités de celui qui pour cette 10ème Législature a été élu Député de la Nation :   

 

« Notre cher collègue faisait partie de la Commission des Affaires Economiques, de la Programmation et de l’Aménagement du Territoire…

 

Son départ précoce et inattendu ne nous a pas donné l’occasion d’accomplir ensemble notre devoir dans le cadre des activités qui nous incombent en tant que Commission.

 

Prince, comme on l’appelait affectueusement en dépit de son bref séjour à l’Assemblée Nationale était un jeune homme très actif et se distinguait par sa modestie, son humilité, son dynamisme et surtout par son sens élevé de responsabilité.

 

Pour s’en convaincre, l’Honorable Prince Mikody Ange Gilbert présidait, avec beaucoup de satisfaction, aux destinées du Réseau des Parlementaires pour la Bonne Gouvernance dans les Secteurs des Ressources Extractives au Cameroun.

 

L’Honorable Prince Mikody, au regard de son bref, mais ô combien riche parcours terrestre, nous laisse penser à une étoile filante… ».

 

S’adressant ensuite au défunt, l’honorable Mbe Assae Mendomo Alexandre a eu ces propos poignants :

 

« Cher Collègue, si jeune tu t’es consacré au service du bien –être et de l’amélioration des conditions de vie des populations, toutes choses qui t’ont valu, sans aucun doute, ton investiture couronnée par ta brillante élection comme Député du Rassemblement Démocratique du Peule Camerounais, parti au sein duquel ton engagement est resté sans failles.

 

Tu nous quittes au moment où l’Assemblée Nationale avait encore besoin de tes bons et loyaux services.

 

Tu laisses un vide difficile à combler parmi les membres de la Commission des Affaires Economiques, de la Programmation et de l’Aménagement du Territoire au sein de laquelle, tu as pu t’intégrer facilement et jouissais d’une estime particulière. Nous ne t’oublierons jamais. Vas et que ton âme repose en paix… ».  

 

La triste d’adieux était présidée par l’honorable Hilarion Etong – premier vice président de la Chambre Basse du Parlement Camerounais. Lui, tout comme les Députés présents sur le site, se sont inclinés devant le cercueil du défunt.

 

L’Honorable Prince Mikody Ange Gilbert sera reconduit à se dernière demeure le 24 Avril prochain dans la Boumba et Ngoko – Région de l’Est Cameroun.  

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

Dans un communiqué publié sur son site,  l’organisation humanitaire mondiale de lutte contre la faim précise que « Des millions de familles en Afrique de l’Ouest et Centrale sont menacées par une grave situation d’insécurité alimentaire

 

Les causes sont entre autres « la Flambée des prix des denrées alimentaires, dans des régions en proie à des conflits, ainsi que l’impact socio-économique de la pandémie du COVID-19… ».

 

Des mesures urgentes doivent être prises

 

Ces dernières sont nécessaires, selon le Pam si les pays concernés veulent éviter « une catastrophe alimentaire » car « Plus de 31 millions de personnes devraient être en situation d'insécurité alimentaire - et incapables de se nourrir pendant la saison de soudure de juin-août, période précédant la prochaine récolte et au cours de laquelle les réserves alimentaires sont épuisées…

 

Ce chiffre est supérieur de plus de 30 %, à celui de l'année dernière et représente le niveau le plus élevé depuis près de dix ans », selon les données du Cadre Harmonisé, une analyse conjointe de la sécurité alimentaire publiée sous les auspices du Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS).

 

Chris Nikoi, Directeur régional du PAM pour l'Afrique de l'Ouest : « En Afrique de l'Ouest, les conflits alimentent déjà la faim et la misère. La hausse incessante des prix agit comme un multiplicateur de pauvreté, plongeant des millions de personnes dans l’insécurité alimentaire et le désespoir…

 

Même lorsque les denrées alimentaires sont disponibles, les familles n'ont tout simplement pas les moyens de s’en procurer - et la flambée des prix met un repas de base hors de portée de millions de familles pauvres qui avaient déjà du mal à s'en sortir ».

 

Les prix des denrées alimentaires sont en hausse dans toute la région. Par rapport à la moyenne des cinq dernières années, les produits locaux ont augmenté de près de 40% ; et dans certaines zones, les prix ont grimpé de plus de 200 %.

 

Cette situation est due en partie à l'impact économique des mesures mises en place pour contenir la propagation du coronavirus au cours de l'année dernière, mais aussi à la baisse des revenus des populations en raison de la réduction des activités commerciale, touristique et informelle, et des transferts de fonds.    

 

En Sierra Leone, la dépréciation de la monnaie locale a eu des répercussions sur le prix des denrées importées ou produites localement. Selon les régions du pays, le prix du riz – qui est l’aliment de base du pays – est supérieur de 60 à 70% à la moyenne quinquennale. Et l'insécurité alimentaire aiguë a connu un pic, touchant 23 % de la population (1,8 million de personnes), contre seulement 2 % en 2019.

 

« En attendant que les marchés se stabilisent, l'assistance alimentaire est peut-être la seule source d'espoir pour des millions de familles. Les besoins sont immenses, et si nous ne parvenons pas à réunir les fonds dont nous avons besoin, nous ne pourrons tout simplement pas faire face. Nous ne pouvons pas laisser 2021 devenir l'année de la réduction des rations », a averti le Directeur régional.

 

Dans certaines parties de la région, comme dans le nord du Nigeria, le Sahel central (Burkina Faso, Mali, Niger), la République centrafricaine ou encore les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest du Cameroun, l'escalade de la violence oblige les populations à se déplacer, à abandonner leurs champs et leurs sources de revenus, les exposant ainsi à une insécurité alimentaire aiguë. 

 

Près de 10 millions d'enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition aiguë cette année dans la région, et le Sahel représente la moitié de ce chiffre à lui seul.

 

Et parallèlement à l'augmentation prévue de 30% de l’insécurité alimentaire et aux prix élevés des aliments nutritifs, ce nombre pourrait augmenter considérablement.

 

Cette année, le PAM prévoit d'aider près de 18 millions de personnes en Afrique de l'Ouest et Centrale, dont 68 % dans des situations de crise et d'urgence. Et pour les six prochains mois, le PAM a besoin de 770 millions de dollars pour ses opérations dans 19 pays de la région.

 

Si ces fonds ne sont pas collectés, les rations seront diminuées pour les personnes dans le besoin, notamment celles qui souffrent de la faim à cause des conflits.

 

N.R.M

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Sunday, 05 June 2022 11:01