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Ou alors d’un TDR anti - génétique négatif de moins de 24 heures en plus des preuves qu’ils sont bel et bien vaccinés. Telle est la quintessence du communiqué conjoint signé ce Jeudi par le ministère du Sport et de l’Education Civique, la Fédération Camerounaise de Football et la Confédération Camerounaise de Football.

Autres éléments 

 

“ Le football organisé est un levier important d’intégration, de paix et d’unité entre les peuples. Il est aussi un catalyseur d’espoir, un vecteur de valeurs communes et un porteur de joie de vivre qui transcende les difficultés et les différences.

 

Ainsi, malgré le défi supplémentaire que constitue cette pandémie, la  Coupe d’Afrique des Nations doit maintenant se jouer…Son organisation doit évidemment éviter que cette compétition constitue en soi une mise en danger supplémentaire tant de la population résidant au Cameroun que des participants et spectateurs venus d’ailleurs…

 

La Can peut et doit favoriser l’adhésion rigoureuse des participants et sympathisants à l’ensemble des mesures barrières connues et développées à ce jour pour lutter contre lesdits virus: le lavage et la désinfection des mains, la distanciation physique, le port correct du masque et la vaccination”.

 

Par conséquent, 

 

“ Les supporters ne pourront accéder aux stades dans lesquels se joueront les matches de la Can 2021 que s’ils sont entièrement vaccinés et présentent un test PCR négatif de moins de 72 heures ou d’un TDR anti - génétique négatif de moins de 24 heures.  

 

Les autorités sanitaires compétentes prendront toutes les mesures nécessaires pour faciliter la vaccination et la réalisation des tests Covid - 19 sur l’ensemble des sites de la compétition.

Par ailleurs, pour un souci d’objectivité et de neutralité et en vue de garantir les mesures de confiance de part et d’autre, la Confédération Africaine de Football va faire appel à un laboratoire indépendant internationalement reconnu pour tester les joueurs des équipes nationales qualifiées et leur encadrement”.


Nicole Ricci Minyem  

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Mardi soir, le président français s’est adressé pour la neuvième fois depuis le début de la crise du Covid. Le chef de l’Etat a annoncé une batterie de mesures pour tenter de freiner la nouvelle vague épidémique qui après avoir frappé de nombreux pays européens semble arriver en France.

 

Parmi ces mesures, la plus attendue concerne la campagne de rappel vaccinal, qui a pris beaucoup de retard. Doctolib a toutefois enregistré un pic de rendez-vous vaccinaux pendant l’allocution. Pari réussi pour Emmanuel Macron ?

Quelles nouvelles restrictions ont-elles été annoncées concernant la 3e dose de vaccin ?

Si Emmanuel Macron a d’une part ouvert la vaccination pour une troisième dose aux plus de 50 ans, il a également annoncé certaines sanctions possibles pour ceux à qui ce rappel est déjà ouvert depuis septembre.

En effet, à partir du 15 décembre, les personnes de plus de 65 ans ayant reçu leur dernière dose de vaccin il y a six mois et cinq semaines et qui n’auront pas reçu leur dose de rappel verront leur pass sanitaire désactivé.

Logées à la même enseigne que les personnes non vaccinées, elles devront alors présenter un test de dépistage négatif de moins de 72 heures pour se rendre au cinéma, aller au restaurant ou encore prendre le train.

Combien de personnes sont-elles aujourd’hui concernées par cette future restriction ?

Selon les données publiées par “Santé publique France”, plus de 3,19 millions de Français de plus de 65 ans ont reçu une troisième dose de vaccin au 8 novembre.

Selon Coved Tracker, le chiffre monte à 3,5 millions de personnes ayant reçu une troisième dose, toute population confondue. Or, selon les chiffres du ministère de la Santé du 4 novembre, environ 7,7 millions de français étaient éligibles à cette dose de rappel. En se basant sur ces deux chiffres, cela signifie que seulement 45,4 % des Français éligibles à ce rappel sont allés se faire vacciner.

A noter que le pourcentage varie considérablement selon les tranches d’âge. Santé publique France note ainsi que 37,3 % de la population totale des 75-79 ans ont reçu leur troisième dose, contre 4,4 % pour les 65-68 ans ou encore 34,6 % pour les plus de 80 ans.

L’annonce d’Emmanuel Macron a-t-elle été efficace ?

Il est clair que le discours du président de la République a créé un petit électrochoc chez ceux qui traînaient des pieds pour aller se faire injecter une nouvelle dose de vaccin.

« Près 100.000 rendez-vous pour une dose de rappel ont été pris entre 20 heures et 21 heures, juste après l’allocution d’Emmanuel Macron », nous confirme Doctolib.

« Au total, 149.000 rendez-vous ont été pris pour une dose de rappel dans la journée » du 9 novembre, ajoute la plate-forme qui enregistrait plutôt des moyennes autour des 35.000 rendez-vous journaliers ces trois dernières semaines, avec des pics à 50.000 réservations quotidiennes dans les meilleurs cas.

Selon les graphiques de Doctolib, on peut également remarquer qu’avant même qu’Emmanuel Macron ait pris la parole certains avaient anticipé les annonces et voulu éviter les embouteillages. 96.400 rendez-vous pour une dose de rappel ont ainsi été pris dès le 8 novembre, à la veille du discours.

Est-ce suffisant pour rattraper le retard ?

Ces chiffres sont assez loin du million de réservations qui avaient été effectuées après l’annonce de la mise en place du pass sanitaire cet été par Emmanuel Macron et la campagne vaccinale qui avait suivi.

Mais le nombre de personnes concernées est aussi moindre. Actuellement près de 4,9 millions de personnes de plus de 65 ans éligibles au rappel vaccinal ne l’ont pas reçu.

Ce chiffre augmente progressivement chaque semaine avec de nouvelles personnes dont le dernier vaccin date de plus de six mois. Mais en deux jours, ce sont déjà 245.000 Français qui vont recevoir leur troisième dose de vaccin. Si les prises de rendez-vous poursuivent ce rythme soutenu, la campagne de rappel pourrait bientôt rattraper son retard.

Néanmoins, la menace de perdre la validité de son pass sanitaire risque de ne pas être un levier pour certaines personnes éligibles.

Vendredi dernier, le Premier ministre Jean Castex a en effet assuré que « 1,3 million de plus de 65 ans de nos concitoyens n’ont pas encore reçu de dose » de vaccin. Ces derniers semblent donc déjà très bien s’accommoder d’une vie sans pass sanitaire validé par une vaccination.

 

N.R.M

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Une solidarité qui s’est une nouvelle fois manifestée le 21 Octobre dernier à travers la remise d’un important don en matériel de santé et de protection  

 

Un don, composé au total de vingt cinq mille (25000) blouses stérélisées, cent vingt cinq mille (125000) non stérilisées, deux millions trois cent deux (2.302.000) masques chirurgicaux et neuf mille trois cent (9300) gangs de protection. 

 

Ces présents ont été remis au Docteur Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique par S.E Abdalelah Mohammed Alsheaiby - ambassadeur d'Arabie saoudite au Cameroun.

En prononçant son allocution, le diplomate a précisé que: “L'objectif de ce geste est de soutenir et d'accompagner les efforts du Gouvernement Camerounais, qui fait face depuis peu, à l'augmentation des cas de contaminations du variant Delta…”.

 

Pour l'ambassadeur, “Cette initiative prend appui sur le rôle et la responsabilité internationale de la République d'Arabie Saoudite, d'être solidaire envers ses frères et amis. Il est donc question à travers ce geste d'aider le  Cameroun à réaliser de grands avancements dans le combat contre la pandémie à Coronavirus”.

 

Prenant la parole à son tour, le Dr Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique n'a pas manqué de “saluer cet acte de charité manifestée par l'Arabie Saoudite; un geste qui contribue à soutenir les actions du Gouvernement de barrer la voie à cette maladie et  qui traduit la volonté du Chef de l'État, de protéger les Camerounais contre les affres du Covid-19…”. 

 

Après la remise solennelle d’un kit, les différentes personnalités ont voulu immortaliser ce geste par une photo de famille avant de se séparer autour d’un verre.

 

En rappel, 

 

C’est au mois d'avril dernier que ce pays, partenaire du Cameroun dans de nombreux domaines a remis un premier don au 237, dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus. Celui - ci était constitué de neuf cent cinquante ( 950) respirateurs - neuf mille cinq cent ( 9500) gants -  Cent quatre vingt huit mille masques KN96 - Cent vingt cinq mille blouses chirurgicales non stérilisées... 

 

 

Nicole Ricci Minyem

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A l’issue du Conseil de défense sanitaire ce mercredi matin, Gabriel Attal a appelé à « accélérer la campagne de rappel vaccinal » contre le Covid-19. 

Le porte-parole du gouvernement a évoqué le chiffre de deux millions de troisièmes doses administrées. Un total jugé décevant, sur six millions de concernés, alors que l’idée de conditionner le pass sanitaire au rappel est « une piste qui fait son chemin ». Où en est vraiment l’administration des 3e doses de rappel ? 20 Minutes fait le point.

 

Les chiffres du rappel sont-ils vraiment trop bas ?

 

« Deux millions de personnes déjà doublement vaccinées  qui font leur rappel en un mois et demi, c’est pas mal », juge Michaël Rochoy, médecin généraliste et membre du collectif Du Côté de la Science. 

En réalité, Gabriel Attal a gonflé les chiffres… des éligibles. Parmi les plus de 65 ans et les personnes fragiles, « tout le monde n’est pas vacciné depuis 6 mois », rappelle Michaël Rochoy.

A l’unisson, Marie-Aline Bloch, chercheuse en sciences de gestion à l’École des hautes études en santé publique, avance une estimation à moins de 5 millions d’éligibles. Et même à 6 millions en ce 20 octobre, « il faut le temps de s’organiser » plaide le médecin, qui critique une « déconnexion du réel » de l’exécutif.

 

Quelles sont les limites qui freinent la campagne de rappel ?

 

La fermeture des grands centres de vaccination, où les patients défilaient à la chaîne, a forcément limité le nombre d’injections quotidiennes. Conséquence, la pression retombe sur les généralistes, dont les emplois du temps sont déjà bien chargés, et les pharmacies. 

Michaël Rochoy pointe les difficultés d’approvisionnement et de conservation des doses, alors que le Moderna n’est plus autorisé pour ce rappel.  « Avec la fin du masque à l’école, on a aussi un rebond des maladies chez les enfants, ce qui occupe encore des créneaux », se désole-t-il.

Côté patients, comme l’épidémie s’est calmée, « certaines personnes craignent moins d’être malade ou de le transmettre » selon Marie-Aline Bloch. 

La chercheuse pointe aussi le flou qui a entouré ce rappel pendant plusieurs semaines et une certaine lassitude « pour ceux qui ont pris leurs responsabilités » alors qu’il reste encore des personnes non vaccinées.  

Est-il vraiment urgent d’avancer sur la campagne de rappel ? 

 

« Avec le temps, l’immunité diminue chez les personnes âgées », rappelle Marie-Aline Bloch, entraînant le retour de formes symptomatiques. Mais selon une étude de l’Epi - Phare, l’efficacité du vaccin ne diminue pas sur les formes graves après cinq mois. 

 

Un éventuel retard dans la campagne de rappel ne constitue donc pas « un danger de pression sur le système hospitalier », estime Michaël Rochoy.

 

Pour le médecin généraliste, il faut d’abord « mettre le paquet sur les personnes qui ne sont pas encore vaccinées » et sont plus à risque de contracter le Covid - 19.  

 

L’idée d’envoyer plus de doses vers les pays pauvres, faiblement vaccinés et où de nouveaux variants pourraient plus facilement émerger, est aussi avancée. Mais surtout, la campagne va se poursuivre naturellement avec la vaccination contre la grippe.  

 

« Beaucoup de patients attendaient pour faire les deux en même temps et ont déjà pris rendez-vous » assure le médecin.

 

N.R.M

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L'annonce est du Ministre de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie, lors d’une conférence de presse tenue la semaine dernière à Yaoundé. Objectifs de ces dotations projetées, répondre à l’urgence, mais aussi renforcer de manière significative et durable les capacités des hôpitaux camerounais à soigner les malades et lutter contre la pandémie de Covid-19.

 

Selon les indications faites par le Minsanté, « Toutes les formations sanitaires de première, deuxième et troisième catégorie ont été approvisionnées en équipements d’oxygénothérapie, des concentrateurs d’oxygène et des aspirateurs de mucosité affectés aux hôpitaux de district et centres médicaux d’arrondissement ». A en croire les explications de Manaouda Malachie, ces réalisations opérées dans le cadre de la riposte contre la Covid-19 « permettent à la fois de faire un grand bond dans le relèvement du plateau technique des formations sanitaires, mais aussi, et surtout d'envisager une prise en charge qualitative des patients ».

L'on apprend que pour l'instant, seul le centre de prise en charge annexe nº 2 de l’Hôpital central de Yaoundé (Orca) dispose d’une centrale de production d’oxygène pour répondre aux besoins accrus en oxygène des patients sévèrement atteints par la Covid-19.

Cette annonce, qui est en même temps une bonne nouvelle, intervient au moment où les autorités sanitaires craignent une troisième vague de l’épidémie « dès novembre » prochain, en raison notamment de la présence du variant Delta du Coronavirus. Et c'est le lieu de préciser que, le variant Delta, identifié pour la première fois en Inde, est une forme très contagieuse du virus. Il a déjà été signalé dans plusieurs pays africains, dont certains connaissent une explosion des cas de contamination. Cette nouvelle arrive également dans un contexte de défiance par certains Camerounais de la vaccination, pourtant présentée comme la meilleure arme pour se prémunir de la forme grave de la Covid-19, une situation qui semble préoccuper au plus haut niveau le gouvernement camerounais.

Innocent D H

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Certes dans le pays la courbe de contamination au coronavirus est décroissante, cependant les autorités redoutent la survenue d’une troisième vague.  Pour prévenir une telle résurgence, le Gouvernement à travers le Ministère de la Santé publique (Minsanté) va organiser sur l’ensemble du territoire national du 7 au 11 juillet 2021, une campagne de sensibilisation adressée à toute personne âgée de 18 ans et plus. 

 

Dans un communiqué signé le 16 juin 2021, le Minsanté Manaouda Malachie, « informe les populations qu’il sera organisé du 7 au 11 juillet 2021 une campagne nationale d’intensification de la vaccination contre le covid-19 sur toute l’étendue du territoire national ».

Dans les détails, le communiqué du ministre précise, « Cette campagne de vaccination concerne toute personne âgée de 18 ans et plus. La vaccination sera offerte dans les formations sanitaires ou par les équipes mobiles dans les communautés y compris en porte-à-porte, les lieux de rassemblement comme les marchés, les lieux de culte, les entreprises et les administrations publiques », apprend-on.  

En rappel, le président de la Chambre haute du Parlement (Senat), Marcel Niat Njifenji dans son discours d’ouverture des travaux de la session du mois de juin 2021 avait indiqué, « (…). Je voudrais inviter le Gouvernement à intensifier et à multiplier les opérations de communication afin de vaincre ces résistances et susciter plus d’intérêt pour cette vaccination dont l’intérêt n’est plus à démontrer ».  

Les données actualisées du Minsanté sur l’évolution de la pandémie au Cameroun, fait état de 80 090 cas confirmés ; 77 305 cas de guérisons ; 1 310 cas de décès et 1 475 cas actifs, à la date du 11 juin 2021.

Innocent D H

Published in Corona Virus

Malgré le contexte précaire dû au Covid-19, dans son chiffre d’affaires, le secteur a enregistré une légère hausse de 0,6% par rapport aux 209 milliards de FCFA de l’année 2019. L’information a été révélée le 25 mai dernier par le président de l’Association des sociétés d’assurances du Cameroun, Théophile Gérard Moulong. Une performance conforme aux prévisions de l’assureur camerounais Protais Ayangma.

 

Cette performance réalisée par les sociétés d'assurance au Cameroun traduit la capacité de résilience dont ces entreprises ont fait montre face implications négatives du coronavirus. Reconnaissons-le déjà, dans une réflexion rendue publique au lendemain de la confirmation des premiers cas de Covid-19 dans le pays en 2020, Protais Ayangma, le fondateur de la « Compagnie nationale d’assurances », devenue plus tard « Saham Assurance Cameroun » avait déjà annoncé « un impact limité » de cette pandémie sur le secteur des assurances au Cameroun. Cet ancien dirigeant de compagnies d’assurances avait prédit un impact nul du Covid-19 sur l’assurance santé, en raison de l’exclusion par les assureurs du risque de pandémie (c’était déjà le cas du Sida) et la prise en charge totale des soins par l’État.

C'est ainsi que dans les faits, le chiffre d'affaires du secteur des assurances a culminé à 210 milliards de FCFA en 2020, soit une légère hausse de 0,6% par rapport aux 209 milliards de FCFA de l’année 2019. Cependant, il convient de remarquer que malgré les performances sans cesse croissantes réalisées au fil des années par les assureurs en activité au Cameroun, le taux de pénétration de l’assurance dans le pays demeure faible. A en croire le président de l’Asac, il se situe seulement à 3% de nos jours.

Plusieurs facteurs sont pointés du doigt par certains experts. Il s'agit entre autres, de la réticence des populations à souscrire des polices d’assurance, la réputation des compagnies à ne pas souvent dédommager les assurés en cas de sinistre, le manque de produits adaptés aux besoins des populations.

Innocent D H

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Elles doivent en outre faire montre de leadership en matière d’atténuation et de prévention de ces écarts. Pour atteindre ces objectifs, elles ont été outillées par Onu Femmes et l’Unfpa dans le cadre d’un projet financé par le Fonds central d'intervention d'urgence.

 

Au cours des deux prochaines années, les femmes et les filles qui ont subi / subissent des violences basées sur le genre ou qui sont à risque de violences sexistes vont, au-delà de bénéficier de la fourniture et de l'accès à des services de qualité, participer aux divers activités d’interactions, visant à prévenir et à répondre aux dites violences.

S’il est démontré, au cours des dernières actualités au Cameroun que les femmes mais aussi de petites filles sont exposées, il n’en demeure pas moins, selon les experts, que les zones les plus touchées sont celles dans lesquelles les conflits font rage.

C’est la raison pour laquelle les participants, ayant pris part à la rencontre ayant eu pour cadre la salle des conférences d’Onu Femmes il y a quelques jours, ont décidé de se concentrer dans l'Extrême-Nord : Mayo-Sava (Mogode) et Mayo-Tsanaga (Kolofata) ; au Nord-Ouest: Momo (Batibo) et Boyo (Belo) et enfin au Sud-Ouest: Fako (Idenau) et Kupe Muanenguba (Nguiti).

Au cours des différentes allocutions, la représentante de l’Organisation des Nations Unies pour l'Egalité des Sexes et l'Autonomisation des Femmes a indiqué que depuis le début de l’année en cours, il se trouve que «4,4 millions de personnes ont manifesté leurs besoins de recevoir une aide humanitaire dans le pays en raison de l'insécurité, de la diminution des capacités d'adaptation et du manque d'accès aux services de base» ;

Elle a en outre insisté que le fait que « Les femmes et les filles ont été touchées de manière disproportionnée par les crises prolongées et l'instabilité dans les régions ciblées… »;

Hind Jalal n’a pas manqué de relever que dans le cadre d’une étude menée en 2020 par ONU-Femmes et le Bureau central du recensement et des études démographiques (BUCREP), l’on a remarqué une montée vertigineuse de violence à l'égard des femmes lors de la pandémie de Covid-19 au Cameroun.

Elle a déclaré que « 1648 incidents de Violences Basées sur le Genre avaient été enregistrés dans l'Extrême-Nord entre janvier et septembre 2020 et que les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest souffraient d'un accès humanitaire restreint «limitant les services vitaux de VBG et l'assistance dans plusieurs localités, en particulier les zones rurales le long de la frontière avec le Nigéria».

Toutes les parties prenantes ont fourni des contributions et des suggestions sur la manière d'assurer une mise en œuvre efficiente et efficace du projet, dans l'intérêt des bénéficiaires.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

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C’est dans le cadre d’un Droit de réponse, rédigé par Mounouna Foutsou à l’endroit du journal « La Nouvelle Expression ».  En effet, dans son édition du lundi 17 mai dernier, le journal avait sous entendu que ce département ministériel a détourné les fonds alloués à la lutte contre la pandémie.

 

La réponse du ministre Mounouna Foutsou à Séverin Tchounkeu 

« Fonds Covid

Voici le vrai compte d’emploi des ressources allouées au Minjec

Dans votre journal paru le lundi 17 mai 2021, partagé en ligne et repris dans la revue de presse de certains médias vous avez titré à la grande Une ce qui suit : « Fonds Covid : Dénonciation au Ministère de la Jeunesse.

Une information faisant état d’un détournement de fonds destinés à la lutte contre le Covid-19 circule depuis quelques jours. Les services de la communication de ce ministère se montrent très embarrassés », c’est le chapeau qui suit la grande Une.

Logé à la rubrique Actu de la page 3 de votre journal, la titraille est similaire à celle de la Une. Détournement des fonds Covid : Un responsable du ministère de la jeunesse déballe tout.

Aussi, nous nous permettons comme le veulent les usages, d’utiliser ce même canal pour restaurer les faits dans leur contexte.

En effet, au sujet de la rumeur qui vise à faire du buzz sur les réseaux sociaux nous n’avons pas jugé opportun d’y répondre. Avec la reprise de ces informations par La Nouvelle Expression que nous trouvons sérieux, nous avons cru bon d’apporter des éclaircissements autant pour votre rédaction que pour votre public.

 

Contexte

Dans le cadre de la riposte gouvernementale contre la pandémie du Covid-19, le Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique (MINJEC) a entrepris de mener une Campagne spéciale de sensibilisation des populations. Ladite campagne s’effectue sur le terrain par des Equipes Mobiles d’Animation Populaire, Urbaine et Rurale (EMAPUR), les Médiateurs Communautaires, les Appelés du service civique et autres associations et mouvements de jeunesse sous la bannière du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun.

Une activité coordonnée par les structures d’encadrement de proximité du MINJEC sur l’ensemble du territoire national aux côtés du Ministère de la Santé publique et autres partenaires.

Ainsi, suite au décret N° 2020 / 3221 / PM du 22 juillet 2020 fixant la répartition de la dotation du fonds spécial de solidarité par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, une somme de 750 millions (sept cent cinquante millions de francs CFA) a été allouée au MINJEC, afin de bien mener la campagne sus évoquées et non 850 millions (huit cent cinquante millions de francs CFA) comme annoncé dans vos colonnes.

 

Répartition

Pour la prise en charge des équipes de sensibilisation suscitées, le MINJEC a procédé à la ventilation de la dotation de la somme globale de 750 millions ainsi qu’il suit, contrairement à ce qui est écrit dans votre article :

– Délégation régionales (10) : 20 millions de francs CFA ;

– Délégation départementales (58) : 87 millions de francs CFA ;

– Délégation d’arrondissement (360) : 360 millions de francs CFA ;

– Centre National d’Education Populaire et Civique : 10 millions de francs CFA ;

– Centre National de la Jeunesse et des Sports de Kribi : 10 millions de francs CFA ;

– Les deux Centres multifonctionnels de promotion des jeunes (CMPJ) de référence (Yaoundé et Douala) 02 millions de francs CFA ;

– Les 10 CMPJ régionaux : 05 millions de francs CFA ;

– Les 58 CMPJ de département : 14 millions 500 mille francs CFA ;

– Les 363 CMPJ d’arrondissement et foyers de jeunes : 36 millions 300 mille francs CFA ;

– Coordination et acquisitions matériels de protection et de sensibilisation : 205millions 200 milles francs CFA.

 

Rejets

Il est important de relever que les dossiers de paiement, en particulier les fonds destinés aux services déconcentrés introduit au Ministère des Finances ont subi trois rejets pour des raisons diverses et variées.

Aussi, afin d’éviter la forclusion de tous ces fonds alloués, le MINJEC a sollicité et obtenu de son collègue des Finances, le virement de certains crédits, pour un montant total de 360 millions, pour l’acquisition de motocyclettes pour la sensibilisation des populations au niveau local. Les dossiers y afférents sont en cours de traitement au niveau des services compétents et ce, au même titre que certains dossiers d’acquisition du matériel de sensibilisation et de protection.

En tout cas à date, aucun payement du FOND COVID en direction des services déconcentrés n’a encore été effectué par le Ministère des Finances. Par conséquent, les jeunes ayant fait la sensibilisation et dont les copies de pièces d’identification ont été reçues par les délégués Régionaux du MINJEC pour la constitution du dossier tel que les procédures l’exigent, n’ont effectivement pas pu être payés non pas parce que les fonds y relatifs ont été détournés, mais pour des raisons de non-respect des procédures propres à la gestion des fonds Covid.

Toutefois, un plaidoyer est fait en direction de la hiérarchie avec un compte d’emploi précis dans le but d’y trouver une solution afin d’encourager les nombreux jeunes volontaires qui travaillent sur le terrain depuis le déclenchement de la pandémie au Cameroun. D’ailleurs, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, avait en son temps, félicité ce noble travail des jeunes sensibilisateurs volontaires ».

 

N.R.M

 

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Cependant, la situation reste « sous contrôle », a assuré ce lundi le ministre de la Santé du pays, qui a été informé de la situation.

 

Les cas ont été recensés dans un immeuble abritant des personnes d’origine indienne. Les autorités sanitaires ont immédiatement procédé au dépistage de 146 personnes. « 25 cas ont été identifiés positifs, dont 18 de nationalité indienne, et 7 de nationalité congolaise », a expliqué le ministre. « Parmi ces 25 cas positifs, il y a cinq (5) variants indiens».

 

Un variant particulièrement dangereux

 

Le responsable se veut rassurant. « Toutes les mesures ont été prises », a-t-il assuré. « L’immeuble est en isolement, les gens sont en quarantaine.. […] Nous avons dénombré 536 cas contacts. Leur surveillance se fait de manière régulière. Nous contrôlons la situation. »

 

A ce jour, le variant indien du corona virus a été identifié dans cinq pays africains : la RDC, l’Afrique du Sud, le Kenya, l’Ouganda et le Maroc. Ce variant est plus contagieux et semble résister aux vaccins, contribuant à la flambée galopante de l’épidémie en Inde, a indiqué l’OMS ce samedi.

 

Une vaccination assez lente

 

Depuis mars 2020, la République Démocratique du Congo a recensé 30.349 cas de Covid-19, dont 772 décès. Avec moins de 3 % de taux de décès, la situation ne peut « guère effrayer notre population », estime le ministre de la Santé. Le responsable entend promouvoir dans les prochains jours une « large campagne de vaccination à l’attention de toutes les couches de la population ».

 

 

A ce jour, 7.000 personnes ont été vaccinées alors que la vaccination a commencé le 19 avril. L’objectif affiché est de vacciner 20 % de la population cible (plus de 55 ans, personnes à risque, soignants). 

 

Via le programme Covax de l’Organisation des Nations Unies la République Démocratique du Congo a bénéficié d’un premier don de 1.716.000 doses, plus un don du gouvernement indien de 50.000 doses.

 

Des recherches scientifiques restent à mener

 

La scientifique a expliqué que plus de détails seraient publiés ce mardi dans le rapport épidémiologique hebdomadaire de l’agence onusienne. Il reste toutefois, selon elle, beaucoup de recherches à mener sur ce variant, notamment par le biais d’un séquençage accru, « pour savoir quelle quantité de ce virus circule » mais aussi le degré de « sévérité » avec lequel il atténue la réponse des anticorps.

 

« Nous n’avons rien qui suggère pour le moment que nos diagnostics, nos médicaments et nos vaccins ne marchent pas. Et ça c’est important », a-t-elle souligné, insistant sur le fait qu’il fallait continuer à appliquer les mesures sanitaires comme la distanciation sociale ou encore le port du masque, la réduction des contacts.

 

N.R.M

 

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01