Cynthia Fiangan a été interpellée hier 19 juillet 2022 et placée en détention provisoire à la prison centrale de Kondengui.
C’est désormais en détention que Cynthia Fiangan va méditer sur son sort. La fille qui s’est fait connaître par la publication de ses vidéos intimes et sex tapes a passé hier sa première nuit à la prison de Kondengui. D’après David Eboutou, elle a été conduite au quartier 5 (féminin) après quelques brèves formalités d'identification.
«Le procureur a finalement décidé de placer en détention provisoire la pauvre fille après avoir jugé de la gravité des faits. Trois chefs d'accusations sont pour le moment portés contre elle. Il s'agit de l'outrage public à la pudeur, l'outrage public aux moeurs et de publications obscènes réprimés par les articles 263,264 et 265 du Nouveau Code de Procédure Pénale», informe l’analyste.
Pour ce qui se demande sur quelle base Cynthia Fiangan de son vrai nom Cynthia Atangana a été placée en détention, David Eboutou fait savoir que le procureur a finalement décidé de la placer en détention provisoire après avoir jugé de la gravité des faits. Elle devrait répondre selon celui-ci d'outrage public à la pudeur, d'outrage public aux moeurs et de publications obscènes réprimés par les articles 263,264 et 265 du Nouveau Code de Procédure Pénale.
Il faut savoir que Cynthia Fiangan a été placée le mardi 19 juillet 2022 à la cellule du parquet du Centre Administratif-palais de Justice, après s’être présentée chez le procureur de la République. Pour certaines personnalités comme le journaliste Jean Bruno Tagne, la détention provisoire de Cynthia est excessive même si elle doit être blamée.
«Un pays où il est toujours plus facile de s’acharner sur les plus vulnérables. Cette fille a plus besoin d’accompagnement que de cette brutalité qui cache mal les lacunes de notre société. Oui elle a mal fait. Oui elle doit être blâmée. Mais jetée en prison, me semble excessif. Ce sont ces mêmes gens qui ont érigé des péripatéticiennes (dont la pauvre s’inspire) en modèles dans cette société. Ce sont elles qui ont même vendu notre CAN SUCRÉE. A vomir », a-t-il écrit.
Liliane N.