De l’avis du Député de la Nation, le Polymerase Chain Reaction en chaîne par Polymérase (PCR), va au-delà de la célérité en faveur des voyageurs qui ratent les vols parce qu’ils attendent les résultats, sauver de nombreuses vie. Sur sa page Facebook, il a ainsi argumenté afin de défendre son point de vue.
« Actuellement, lorsqu'un malade en détresse débarque dans un hôpital, pour savoir s'il souffre de la Covid-19 ou pas, il faut soit le transporter vers un centre de dépistage PCR, soit le prélever et envoyer les prélèvements vers les quelques laboratoires publics (à Yaoundé ou à Douala), puis attendre les résultats entre 24h et 48h plus tard.
Cela peut être fatal pour un malade dont la détermination du protocole médicamenteux traverse en hésitations, le moment d'attente.
Certes, le test PCR dans les laboratoires publics actuellement agréés, sont gratuits. L’État fait du social et c'est à saluer. Mais le délai, compte tenu de la méthode employée actuellement, est long. Au regard des avancées technologiques, ce délai d'attente peut être ramené à 15 minutes.
Il y a des appareils qui le font. L'appareil ID NOW de ABBOTT aujourd'hui utilisé en Europe et aux USA combine précision et rapidité, pour fournir un résultat d'amplification moléculaire dans les 15 minutes, permettant ainsi aux médecins de prendre rapidement une décision appropriée pour la prise en charge urgente des patients. Certains laboratoires privés en disposent déjà au Cameroun à Yaoundé et à Douala.
Les laboratoires publics doivent donc impérativement se moderniser en acquérant ce matériel. La "task-force" doit y veiller. En même temps, il faut permettre aux laboratoires privés qui en disposent, de pouvoir s'en servir légalement. Car à la vérité, ils le font déjà au « noir »...
Avec le privé ce sera payant comme c'est le cas un peu partout dans le monde. Pourquoi priver ceux qui ont les moyens de payer de le faire ?
Lorsqu'on a acheté un billet d'avion ou peut payer un test! Ça fait pour l'Etat, des économies de subventions... Pour sauver une vie, on ne compte pas non plus quand on a les moyens.
Si le service public doit demeurer gratuit tout au moins pendant la période critique, le service privé quant à lui, doit être libéralisé et faire néanmoins l'objet d'une régulation stricte du Minsante, pour éviter de scandaleuses surenchères comme seuls les camerounais savent le faire...même pour la maladie... ».
Un point de vue adopté et dont les détails seront donnés dans quelques heures, à l’issue de la rencontre entre le docteur Manaouda Malachie et les responsables des laboratoires privés ayant la capacité de réaliser les tests Covid-19 PCR.
Cette rencontre vise à Constituer une plateforme de Laboratoires publics et privés en vue de l’amélioration continue de l’offre de service, dans le strict respect des normes et de sécurité en la matière.
Nicole Ricci Minyem