Claude Leroy, sélectionneur de l’équipe nationale du Togo a rendu le tablier. Revenant sur son parcours, le « vieux blanc » estime que le Cameroun est le pays qui a fait son histoire en Afrique. Avec les Lions indomptables, il a connu toutes les victoires et tous les grands joueurs.
Des moments inoubliables au Cameroun
Quelques heures après l’officialisation de sa démission à la tête de la sélection nationale togolaise, Claude Leroy s’est exprimé sur son parcours en Afrique. Durant sa carrière, celui qui a été surnommé le « vieux blanc » a encadré six sélections africaines, notamment : le Cameroun (1985-1988 et 1998), le Sénégal (1989-1992), la République démocratique du Congo (2004-2006 et 2011-2013), le Ghana (2006-2008), le Congo (2013-2015) et le Togo (2016-2021).
Dans un entretien accordé à un confrère, il a déclaré avoir passé ses meilleurs moments pendant son séjour au Cameroun. Avec les Lions indomptables, il a atteint la demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) édition 1986 et remporté celle de 1986. « Le Cameroun, c'est mon histoire. J'ai lancé Samuel Eto'o. Nous avons remporté la Coupe d’Afrique des Nations et, je crois que c’est cela qui a lancé ma carrière… », a-t-il affirmé.
A la question de savoir s'il pourrait y retourner, il répond : « Il convient de rappeler que j’y étais déjà pour le Championnat d’Afrique des Nations en début d’année 2020. Le pays a mis en place des infrastructures incroyables. Les nouveaux stades sont les plus beaux d'Afrique, les plus aboutis. On sent l'importance du football qui coule dans les veines du pays. La Coupe d’Afrique des Nations 2021 sera un énorme succès populaire ! »
Notons que la prochaine édition de la CAN est prévue au Cameroun du 09 janvier au 06 février 2022. Les infrastructures devant accueillir les rencontres de cette compétition sont quasiment prêtes et régulièrement entretenues. Le succès confirmé du récent CHAN sont la preuve palpable que le Cameroun dispose de joyaux qui surpassent les attentes de nombreux observateurs.
Sur les raisons de sa démission à la tête de la sélection togolaise
A la lecture de ses réactions, on est tenté de croire que la défaite de l’équipe nationale du Togo face à la sélection kényane de football à l’issue de la 6ème et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2021 a été la goutte d’eau qui a fait débordé le vase et incité le « Sorcier blanc » à rendre son tablier.
Une décision par ailleurs soutenue par le fait que les Éperviers n’ont pas été qualifiés pour prendre part à cette fête du football africain. Ils étaient les derniers de leur groupe de qualification.
« Nous ne nous sommes pas qualifiés pour la prochaine Coupe d'Afrique des Nations alors que tout avait été fait pour que nous y parvenions. J’en tire les enseignements et je démissionne…».
L’homme qui a disputé neuf compétitions de la Can, arrivé en 2016 comme entraîneur sélectionneur de l’équipe nationale du Togo, s’est tout de même dit « heureux » des années passées avec ses poulains :
C'était une merveilleuse aventure. J'ai passé 5 ans ici, avec seulement 2 joueurs professionnels dans toute l'équipe. Notre parcours est exceptionnel…
Après cette nouvelle défaite, il faut regarder les choses en face et se réunir avec les responsables du football dans ce pays pour savoir quel avenir pour cette équipe et avec qui. Il faut avoir l’honnêteté de parler de cette question ».
Aujourd’hui âgé de 76 ans, il est assez dubitatif quant à son avenir :
« Mon avenir est en pointillés mais il faut que je réfléchisse à ce que je vais décider. Comme je l’ai dit aux joueurs, cela a été un grand plaisir de travailler avec eux, d'en avoir découvert et d'avoir lancé des jeunes, c’était bien. Ma famille est contre, mais une personne comme moi peut-elle vraiment prendre retraite un jour ? Toutefois, je pense que je vais publier dans les prochaines semaines, une autobiographie intitulée : Le Sorcier Blond. J’ai contacté les éditions Arthaud pour ce projet ».
Nicole Ricci Minyem
Faure Gnassimbe le Président togolais a reçu en audience Me Akéré Muna l’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats du Cameroun.
C’est hier 31 août 2020, qu’Akéré Muna s’est entretenu dans le cadre d’une audience avec Faure Gnassimbe le Président du Togo. Sur son compte Twitter, l’ancien vice-président de Transparency International a révélé l’objet de ses échanges avec le Chef d’Etat togolais. Il a été question de lutte contre la corruption. L’ancien bâtonnier n’a pas caché son admiration face à l’engouement de Faure Gnassimbe de mettre fin à la corruption dans son pays.
«Audience chaleureuse avec S.E. FEGnassingbe du Togo. Très impressionné par son insistance à lutter contre la #corruption et à promouvoir la Bonne Gouvernance. Il a également évoqué sa détermination à faire en sorte que la corruption ne rende inefficace la lutte contre COVID19», peut-on lire dans son tweet.
L’entretien d’Akéré Muna et de Faure Gnassimbe a été traité par de nombreux journaux togolais. Forum de la Semaine un quotidien de ce togolais dans sa parution de ce 1er septembre 2020 a écrit «si Faure Gnassingbé a exploré la lutte contre la corruption sur tous les plans avec l’avocat, il a insisté également sur sa détermination à faire en sorte "qu’elle ne rende pas inefficace la lutte contre la pandémie de covid19"».
Me Akéré Muna pourrait donc bien mettre son expertise en matière de lutte contre la corruption au service du Togo. Il faut préciser qu’il le fait même déjà dans le cadre du Programme des Nations Unies pour le Développement.
Liliane N.
Dans un communiqué rendu public en fin de semaine dernière, le Chef de Division de la Communication a donné la position de ce département ministériel
Le rappel des faits
Le 20 Mai dernier, selon une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, les dénommés Ntanga Mogo Clément Didier alias Tony - 32 ans cerveau de la bande – Amadjoba Aboubakar dit Ibrahim – 31 ans – Kameni Kevin – 23 ans – Les sergents Oumarou Abdoul Fadil – 32 ans et Ewoundjo Elle Serges Hubert alias Tokyo – 31 ans, auraient essayé, en se servant d’une arme à feu d’arracher un véhicule de grosse cylindrée à bord duquel se trouvait un homme d’affaires togolais, en vue de satisfaire une obscure commande.
La perquisition du domicile des cinq présumés bandits à Lomé a permis la saisie de deux pistolets automatiques dont une de marque Tokarev avec son chargeur garni de six cartouches. Cette arme proviendrait selon les déclarations des mis en cause, d’un certain Essimbi Françis, soldat servant comme magasinier d’armes à la Brigade du quartier général.
Des militaires en indélicatesse
Dans le communiqué de la Celcom du Mindef, il est fait mention du fait que les trois militaires présumés avoir contribué ou directement participé aux actes incriminés, sont déjà clairement identifiés.
Il s’agit du soldat de 1ère classe Essimbi Françis, précédemment en service à la BQG. Le dernier avait été mis à la disposition de la Brigade de Gendarmerie Territoriale de Melen à Yaoundé le 06 Mars 2020 pour perte d’un important matériel, 01 pistolet automatique, et fait l’objet du procès verbal de flagrance et a été placé en détention par le Commissaire du Gouvernement près le Tribunal Militaire de Yaoundé pour violation de consignes et dissipation d’effets militaires.
Le sergent Oumarou Abou Fadil déclaré déserteur depuis le 23 Mars 2020 pour avoir sans autorisation, ni relève quitté son poste de garde l’Imprimerie Nationale, emportant avec lui son paquetage, sans armes ni munitions.
Le second maître Ewoundjo Elle Serges Hubert en service à la Marine Nationale. La procédure de désertion enclenchée en son temps à son encontre suit son cours.
Par ailleurs, les investigations ont permis d’établir que le présumé chef de gang Ntanga Mogo Clément Didier alias Tony serait un dangereux repris de justice, multirécidiviste, plusieurs fois condamné à des peines de prison fermes et actuellement recherché par la Direction de la Police Judiciaire à Yaoundé qui a enregistré plusieurs plaintes de citoyens abusés par ce dernier.
Le capitaine de Frégate Atonfack Guemo précise à la fin du communiqué que « Pour ce qui est des militaires, les procédures réglementaires, disciplinaires et administratives prévues par les textes en vigueur dans les Forces de Défense ont toutes été enclenchées dans les délais prévus.
Les enquêtes sécuritaire et judiciaire, du reste déjà ouvertes et conduites par la Division de la Sécurité Militaire et la Légion de Gendarmerie du Centre, permettront de préciser tous les contours de ces graves agissements ».
Nicole Ricci Minyem
A l’issue du premier tour et quelques 24 heures et plus après la tenue du scrutin le Président sortant obtient 72,36 % des voix selon la Commission électorale nationale indépendante pour un taux de participation 76,63 %, bien plus élevé qu’en 2015 (60,99 %).
Un score contesté par l’opposition car il arrive très loin devant le candidat de l’opposition Agbéyomé Kodjo, qui dénonce des fraudes et revendique lui aussi la victoire alors que les résultats indiquent qu’il a eu 18,37 %, tandis que le troisième candidat, Jean-Pierre Fabre, récolte 4,35 % des voix.
Quelques heures avant l’annonce des résultats officiels, l’outsider de l’opposition Agbéyomé Kodjo, ancien Premier ministre et président de l’Assemblée nationale, a tôt fait de s’autoproclamer « président démocratiquement élu […] au premier tour avec un score oscillant entre 57 et 61 %. Demeurant dans la même logique, il a pratiquement prêté serment : « Je m’engage à former un gouvernement inclusif dans les prochains jours…Et j’invite le président sortant à un sursaut patriotique pour un transfert pacifique du pouvoir… ».
Une sortie qui n’a semblé émouvoir personne car le ministre de la Fonction publique Gilbert Bawara, l’un des premiers soutiens du chef de l’Etat, a évoqué « un score inédit » pour le candidat du parti au pouvoir, l’Union pour la République (Unir).
Jean-Pierre Fabre perd sa place de leader de l’opposition
Ces résultats sont apparus comme un coup de massue pour l’opposant historique Jean-Pierre Fabre (ANC), qui avait d’ailleurs reconnu sa défaite dès samedi soir. Nombre de Togolais reprochaient à ce rival historique du chef de l’Etat de ne pas avoir su tirer profit des manifestations monstres de 2017-2018 où des dizaines de milliers de personnes sont régulièrement descendues dans les rues pour demander la démission de « Faure ».
Lomé est calme
Bien que le vote se soit déroulé sans violences, la société civile a recensé des bourrages d’urnes et des inversions de résultats. Des délégués de l’opposition se sont également vus refuser les accès dans certains bureaux de vote, selon l’opposition, et Internet a été coupé par intermittence dans la capitale ou totalement dans certaines régions sensibles. Ces incidents s’ajoutent au retrait d’accréditation de nombreux observateurs de l’Eglise et de la société civile ainsi qu’à l’abandon du système de sécurisation électronique des résultats quelques jours avant le vote.
Malgré les accusations de l’opposition, la vie semble reprendre un cours normal à Lomé. Dimanche, la situation était calme dans la capitale, et en matinée les habitants se sont rendus à l’église comme à l’accoutumée. Il faut rappeler que Sept candidats au total étaient en lice, les trois derniers ont, d’après les observateurs fait des scores insignifiants.
N.R.M
Le projet qui vise à produire des engrais à destination de l’Afrique de l’Ouest, est estimé à deux milliards de dollars. Des engrais à obtenir à partir des ressources présentes dans le sous-sol togolais.
Dangote Industries Limited, dirigé par le nigérian Aliko Dangote avec le Gouvernement togolais, ont annoncé le 07 novembre 2019, la conclusion d’un partenariat pour développer au Togo une filière de transformation du phosphate en engrais. Selon les révélations de Jeune Afrique Business, ce projet dont le coût d’investissement global est estimé à deux milliards de dollars va être matérialisé par deux partenaires. Le projet est destiné à couvrir une partie des besoins en engrais phosphatés de l’Afrique occidentale, et de permettre la création de plusieurs milliers d’emplois directs. Les travaux d’aménagement devraient débuter avant la fin de l’année en cours.
L’accord de partenariat est adossé sur la complémentarité des deux parties (Gouvernement togolais et Dangote). Le Togo figure parmi les premiers producteurs de phosphate du continent africain. Le pays détient ainsi plus de deux milliards de tonnes de phosphate dans son sous-sol.
Ce groupe pourra se targuer de sa fortune usine d’ammoniac et durée basée à Igebu-Lekki (Lagos), sa mise en service étant annoncée en 2020. Selon le communiqué de Dangote, « l’ammoniac est un ingrédient essentiel dans la transformation du phosphate en engrais dérivés de phosphates ». Le même communiqué ajoute, « le Togo fournira l’accès aux ressources en phosphates et le groupe Dangote donnera l’accès à l’ammoniac ainsi qu’au marché nigérian ».
Le Togo compte bénéficier de l’expertise et de la capacité d’investissement de l’un des plus grands industriels africains que représente Dangote, dont les revenus avoisinaient 5 milliards de dollars en 2018. « En transformant notre phosphate, nous allons non seulement créer des emplois, mais nous pourrions également mettre à la disposition de nos agriculteurs des engrais de bonne qualité et à un coût abordable », mentionne Faure Essozimna, Président togolais.
Pour sa part, Aliko Dangote souligne : « ce partenariat s’inscrit dans le cadre de notre programme de transformation visant à créer la prospérité et à renforcer le développement économique non seulement au Togo, mais aussi en Afrique ».
Innocent D H
Même si les victimes refusent d’ester en justice leurs tortionnaires, elles acceptent au moins de venir se confier au Centre d’Ecoute du Groupe de réflexion et d’action Femme, démocratie et développement (GF2D).
Nos confrères de RFI, se basant sur les études menées par des spécialistes dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest, estiment que ce fléau, depuis quelques années, a pris d’énormes proportions : Ce sont 1 000 à 1 500 appels qui sont reçus chaque jour, au GF2D. De plus en plus de langues se délient, les victimes viennent spontanément se confier même si la peur, la honte et quelquefois, le refus de poursuivre en justice ou tout au moins de se séparer des personnes qui leur font subir ces sévices corporels, émotionnels et psychologiques.
Quelques exemples
Thierry Mensah est juriste et a décidé de mettre ses compétences à la disposition de ces souffre-douleurs. Il parle de quelques cas traités: « Il y a un couple qui se disputait un matin à propos de 300 francs, l’argent de la popote. Le mari n’avait que 300 francs dans la poche. La dame réclamait la somme pour pouvoir faire la bouillie aux enfants. Le monsieur refuse et finalement ils se sont bagarrés. Par la suite, la femme est décédée à l’hôpital ».
Trois cents francs CFA, c’est moins d’un euro, et l’auteur est en prison. D’autres histoires comme celles des violences verbales jusqu’aux menaces de mort existent. Une victime raconte ce qu’elle a subi depuis l’annonce de sa grossesse à son partenaire : « Il ne me frappait pas, mais tout ce qu’il me disait était de la violence. S’il ne menace pas de me tuer avec l’enfant, il me laissait avec des insultes et il ne me donnait pas à manger ».
Lire aussi : Violences conjugales : Ces victimes qui refusent de dénoncer
La conciliation avant la procédure judiciaire
Au centre d’écoute du GF2D, on encourage la conciliation. Lorsque les cas l’exigent et si la victime y consent, on introduit la procédure judiciaire. Mais toutes les victimes ne supportent pas les pressions familiales. Michèlle Aguey, secrétaire général du GF2D : « Lorsque nous faisons face par exemple à la procédure judiciaire, vous avancez et à un moment donné, c’est la victime qui dit : non, je ne veux plus poursuivre, je veux qu’on arrête là». Malheureusement, le Togo n’est pas un cas isolé, lorsqu’on parle de violences conjugales.
En France par exemple, les organisations de Lutte contre les Violences faites aux Femmes affirment que depuis le début de cette années, au moins 101 sont décédées sous les coups de leurs conjoints. L’une des plus récentes victimes est décédée il y’a quelques heures, dans les Alpes Marines, copieusement battue par son mari…
Les présumés auteurs de ces violences ne réalisent la gravité de leur forfait que lorsqu’ils sont interpellés. C’est la principale raison pour laquelle il est important de dénoncer, dénoncer et encore dénoncer.
Nicole Ricci Minyem
Elle a été adoptée ce mercredi à L'Assemblée nationale et pour les autorités, celle-ci intervient pour des raisons de sécurité, alors que le pays a récemment été secoué par une crise politique.
Selon Jeune Afrique, qui reprend le communiqué rendu public par les parlementaires, « les réunions ou les manifestations pacifiques sur la voie publique et dans les lieux publics ne peuvent se tenir avant 11h00 et au-delà de 18h00 ». Celle-ci modifie un précédent texte datant de 2011. En plus de fixer les horaires des manifestations, cette loi restreint très sévèrement les lieux publics où celles-ci peuvent être organisées.
Limitation du droit de manifester
« Pour des raisons stratégiques, économiques et sécuritaires, toutes les manifestations sont interdites sur certains axes et zones notamment toutes les routes nationales, les axes et zones où se déroulent de fortes activités économiques, dans les centres urbains, les axes et zones proches des institutions de la République, les axes et zones proches des chancelleries et résidences des ambassadeurs et représentants d’organisations internationales et les axes et zones proches des camps militaires et des camps de service de sécurité », définit la loi.
Par ailleurs, le nombre de manifestations organisées par semaine dans une ville peut être limité par l’autorité administrative compétente, en fonction de la disponibilité des forces de sécurité devant être affectées à leur encadrement.
Objectif : « parvenir à un meilleur encadrement des manifestations pacifiques publiques, afin d’offrir la sécurité aux riverains et surtout d’offrir la sécurité aux manifestants », selon Payadowa Boukpessi, le ministre de l’Administration territoriale.
Crise politique
Ce durcissement intervient alors que le Togo a été secouée, sur l’ensemble de son territoire, par une importante crise politique entre 2017 et 2018. Des dizaines de milliers de personnes sont régulièrement descendues dans les rues pour demander la démission du président Faure Gnassingbé et la imitation rétroactive du nombre de mandats présidentiels. : « Ces modifications apportées ont été faites en tenant compte des conséquences tirées des manifestations publiques que notre pays a connues depuis le 19 août 2017 », accorde d’ailleurs le ministre de l’administration territoriale.
De plus, les députés ont également voté une autre loi permettant au gouvernement de renforcer l’arsenal sécuritaire afin d’anticiper les menaces terroristes. Selon plusieurs sources togolaises et européennes, plusieurs terroristes ont été arrêtés en avril dans le nord du Togo. À la suite de ces annonces, le président togolais avait promis une nouvelle loi sur la sécurité intérieure.
N.R.M