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Dans un communiqué rendu public ce Jeudi, Samuel Billong - président de cette formation politique déclare entre autres que: “Si des concitoyens continuent de s’entretuer parce qu’ils se disputent des points d’eau, il faut croire que rien de sérieux n’a été fait…”. 

 

Le Communiqué 

 

“Après une semaine d’affrontements meurtriers au mois d’août dernier, les responsables politiques du parti au pouvoir et les autorités administratives avaient annoncé le retour de la paix dans le Logone Birni notamment avec l’engagement à une cohabitation pacifique des communautés Mousgoums et Arabes Choa  en conflit.

 

Un communiqué conjoint rédigé par l’élite politique des deux communautés annonçant que rien ne sera ménagé pour “un retour définitif de la paix entre les deux communautés qui se côtoient”et l’organisation d’une descente du gouverneur de l’Extrême-Nord, pour assister les victimes de ces événements sanglants et appeler au dialogue, réactions du reste répétitives au rythme des épisodes des affrontements entre ces deux communautés qui se disputent le peu de ressources en eau dans cette parties du pays, ont pu laisser penser que le Gouvernement allait prendre des mesures efficientes pour enrayer définitivement la violence communautaires dans le Logone-et-Chari.

 

Aucune mesure n’a suivi comme toujours ces belles paroles et aujourd’hui encore, une fois de trop, la violence communautaire a mis tout le Logone-et-Chari dans l’horreur depuis au moins  quatre jours. 

 

La ville de Kousseri, chef-lieu du département a été mise à feu et à sang, dans une impuissance gouvernementale coupable du drame populaire qui se vit dans l’Extrême-Nord. 

 

Au regard des images qui nous parviennent de cette scène d’horreur, il ne fait aucun doute qu'à l'heure du bilan, il sera dénombré plusieurs dizaines de morts et de très nombreux blessés, des dégâts matériels énormes et des milliers de concitoyens fuyant les massacres réfugiés dans les pays voisins ou déplacés internes.

 

En 2011, le Président Biya avait promis 3000 forages pour les trois régions du septentrion et le pays a reçu des aides des pays amis à l’instar des dizaines de milliards de francs CFA de dons mobilisés par le Japon pour le programme d'hydraulique rurale au Cameroun. Si des concitoyens continuent de s’entretuer parce qu’ils se disputent des points d’eau, il faut croire que rien de sérieux n’a été fait.

 

Le Mouvement Réformateur remercie les autorités du pays frère du Tchad pour l’accueil des réfugiés et appelle à l’assistance internationale pour venir en aide à nos concitoyens réfugiés au Tchad notamment.

 

Le Mouvement Réformateur présente ses sincères condoléances aux familles endeuillées et appelle les autorités à prendre les mesures idoines pour un prompt rétablissement des blessés;

 

Face à ces événements, prenons collectivement l’engagement de bannir la barbarie vécue dans le Logone-et-Chari de la vie de nos populations. Il faut pour cela tourner la page de la gouvernance actuelle”.

Published in Parti politiques

Il s’agit du sergent de l’armée de terre Ulrich Azambou Tankeu condamné ce lundi à un an de prison ferme par le tribunal militaire de Yaoundé.

 

Motifs de cette condamnation, « outrage au président de la République, publication ou propagation de fausses nouvelles par voie de communication et violation de consigne ». Des actes qui sont punis par le Code pénal camerounais, la loi sur la cyber sécurité et le code de justice militaire.

Indiquons que, cet ancien de la Garde présidentielle avait partagé dans un groupe WhatsApp de l’armée, une image représentant l’ancien président de la République Ahmadou Ahidjo avec le commentaire « 6 novembre 1982, le jour où l’homme-ci a décidé de nous mettre dans les problèmes », apprend-on. Une plaisanterie qui n’a donc pas été du goût de la hiérarchie militaire. Le procès avait débuté en mai dernier après une enquête du service central des recherches judiciaires.

Le verdict tombé ce 13 septembre 2021, le procès était initialement prévu le 09 août 2021. Cette sanction devra servira certainement servir d’exemple pour dissuader tout autre citoyen qui serait tenter de faire outrage au Président de la République surtout dans les rangs des hommes en tenue, censés être des modèles car ayant juré sous le drapeau national de servir avec honneur et fidélité. 

Innocent D H

 

 

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Portant la voie du Peuple Camerounais, Cavaye Yéguié Djibril a dit son courroux de voir l’Institution du pays traîné dans la boue, par une minorité d’individus aux desseins inavoués

 

C’est dans la même logique que s’est inscrit plus tard, au cours d’une conférence de presse, les membres du Réseau des parlementaires, Diaspora – Coopération Décentralisée et Transfrontalière.

 

Une similitude dans les mots pour décrier un comportement qui vise à ternir l’image d’une Nation et mettre à mal, la cohésion sociale qui, malgré les soubresauts ; se construit au quotidien :

 

Honorable Louis Henri Ngantcha – président du RepCod : « Nous suivons avec consternation, les appels à manifestation de certains compatriotes de la diaspora qui menace de s’attaquer à la personne du Chef de l’Etat et de perturber son séjour à Genève en Suisse ;

 

Aucun responsable, digne de ce nom, ne peut cautionner de tels agissements qui naturellement ternissent l’image de notre pays et ne servent pas les intérêts de notre diaspora elle – même ;

 

Il est tout de même important de signaler qu’il s’agit d’une très infirme minorité de notre diaspora ; il ne faudrait donc pas assimiler toute la diaspora Camerounaise, à ces actes répréhensibles, qui sont au demeurant, à mettre pour l’essentiel sur le compte de l’agitation et de la surenchère… ».

 

L’agressivité de ces individus depuis bientôt trois ans, est d’autant plus incompréhensible que les doléances de la diaspora responsable, celle qui veut bâtir le Cameroun, a été prise en compte, à travers la création réseau des parlementaires de la diaspora.

 

Sa mission principale, selon l’honorable Louis Henri Ngantcha – président du RepCod est d’ : « Accompagner  le Gouvernement dans l’identification et la résolution des problèmes cruciaux de nos compatriotes de la diaspora… ».  

 

« Les problèmes du Cameroun se résolvent au Cameroun et par les Camerounais »

 

Une réalité que peinent à intégrer tous ceux qui se sont donnés rendez – vous ce Samedi à Genève. Les mêmes qui vont de pays en pays, cassant les ambassades ; interdisant l’accès des représentations diplomatiques aux Camerounais qui y vont pour quérir tel ou tel autre service ; violentant toux ceux qui ne partagent pas leur volonté de mettre le Cameroun à feu et à sang dans l’optique d’installer au pouvoir, l’individu qui, de leur point de vue est digne d’accéder à la magistrature suprême.

 

Ils refusent dans leur prétention d’assimiler le fait qu’ils ne sont mandatés par aucun Camerounais et que ceux – ci sont prêts à défendre avec la dernière énergie, ce Vert – Rouge – Jaune qui leur est cher, de même que celui qui, pour l’heure, incarne cette Institution.

 

Nicole Ricci Minyem

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C’est ce qui ressort du verdict que vient de prononcer le tribunal de première instance de Mbanga dans la région du Littoral. La juridiction condamne également les auteurs de la fameuse vidéo enregistrée à la PHP à une amende de 500 000 francs FCFA.

 

Bonda Ytembo Clément, Wameni André Boris et Kameni Wouwe Flavy sont fixés sur leur sort. Chacun vient d’écoper d’un an d’emprisonnement ferme et de 500 mille FCFA d’amende. En effet, la justice camerounaise a décidé de les condamner en évoquant comme motifs, l’outrage au Chef de l’Etat, aux corps constitués et corps de fonctionnaire.

Selon certaines indiscrétions, le cas de ces trois ouvriers que la société des Plantations du Haut Penja (PHP) dit ne pas reconnaître comme faisant partie de ses effectifs fait en ce moment l’objet de plusieurs manifestations des membres de la diaspora camerounaise.

L’on apprend par exemple que ceux-ci viennent de prendre d’assaut des supermarchés qui commercialisent la banane en provenance du Cameroun après avoir fait irruption à l’ambassade du Cameroun en Belgique il y a quelques jours.

Rappelons que tout est parti d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux dans laquelle, un jeune homme dont l’identité n’avait pas été dévoilée, insultait le Président de la République et tout le gouvernement camerounais. A la suite de sa sortie, les services de renseignement se sont mis à sa recherche.

Lire aussi :  Le procès du jeune interpellé pour outrage au chef de l’Etat est prévu le 17 juin 2021

 

Innocent D H

 

    

Published in Judiciaire

Une remise en liberté ou trente ans de prison ? Le policier blanc Derek Chauvin, reconnu coupable  du meurtre de l’Afro-Américain George Floyd, et les procureurs chargés du dossier ont demandé mercredi à la justice des peines aux antipodes.

 

Dans des documents transmis en amont de l’audience du 25 juin, au cours de laquelle la sentence sera fixée, l’agent de 45 ans suggère une peine de prison réduite à la durée déjà purgée, plaidant avoir commis « une erreur de bonne foi ».

« Alternativement, M. Chauvin demande respectueusement que le tribunal lui accorde des circonstances atténuantes », et retienne une peine inférieure au barème en vigueur dans le Minnesota (environ douze ans de détention), écrit son avocat Me Eric Nelson. Ex-policier, il risque de « devenir une cible en prison », plaide notamment l’avocat, qui invoque aussi l’absence de casier de son client et son « respect pour la procédure judiciaire malgré l’opprobre ».

Circonstances aggravantes

Quant au crime lui-même, il assure que Derek Chauvin « n’avait pas conscience d’en commettre un : dans son esprit, il remplissait sa mission et aidait d’autres policiers à arrêter George Floyd » sur le cou duquel il est resté agenouillé pendant près de dix minutes, le 25 mai 2020, indifférent à ses râles et à son inertie.

« Le crime de M. Chauvin est plus une erreur commise de bonne foi sur la base de son expérience de policier et de sa formation qu’un acte illégal intentionnel », argumente encore Me Nelson.

Peu après, l’accusation a transmis ses propres arguments, requérant 30 ans de prison pour ce qu’elle qualifie au contraire d'« odieux abus » et de conduite « particulièrement cruelle ». Dans leur réquisitoire, les procureurs rappellent que le juge Peter Cahill a retenu le mois dernier quatre circonstances aggravantes contre le policier, ouvrant la voie à l’imposition d’une lourde peine que la fourchette de 10 à 15 ans recommandée par la grille en vigueur dans le Minnesota pour un meurtre involontaire sans antécédents.

La mort de George Floyd, filmée et diffusée sur internet, a suscité des d’énormes manifestations dans le monde entier contre le racisme et les violences policières. Après plusieurs semaines d’un procès très suivi, le policier a été reconnu coupable de meurtre le 20 avril et immédiatement incarcéré. Tout le monde s’attend à ce que le juge Cahill, qui tranchera le 25 juin, fasse montre de sévérité après avoir retenu des circonstances aggravantes.

 

N.R.M

 

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Le tribunal de Douala a condamné à cinq ans de prison deux personnes transgenres pour « tentative d’homosexualité » et « outrage public aux mœurs », a annoncé l'un de leurs avocats, Me Richard Tamfu. Celui-ci, indique que le tribunal de Douala leur a infligé la peine maximale de cinq ans de prison.

 

Selon cette source (l'avocat), Loïc Njeuken (alias « Shakiro ») et Roland Mouthe (alias « Patricia »), deux femmes transgenres détenues à la prison de Douala depuis février dernier viennent d'être condamnées à Douala par la justice.

Ces personnes LGBT ont été reconnues coupables de « tentative d’homosexualité, outrage public aux mœurs et défaut de carte nationale d’identité », a déclaré Me Richard Tamfu. Ce dernier a également annoncé son intention de faire appel de cette condamnation.

« Elles ont aussi écopé d’une amende de 200.000 FCFA (300 euros) et des frais de procédure de 22.300 FCFA (33 euros) et risquent un an supplémentaire de prison au cas où ils ne parviennent pas à payer ces sommes », a-t-il ajouté.

Précisons qu'au Cameroun, l’homosexualité est interdite, la loi prévoyant des peines allant de 6 mois à 5 ans de prison et une amende pouvant aller jusqu’à 200.000 FCFA à l’encontre de toute personne qui entretient des rapports sexuels avec une personne du même sexe. Pour sa part, dans un communiqué, l’ONG Human Rights Watch a déploré en avril les discriminations subies par les homosexuels au Cameroun.

Innocent D H

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Poursuivi pour « outrage à la justice », l’ex-président de la République doit décider de la sanction qui lui sera administrée s’il est reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés.

 

Sa décision doit être rendue publique ce mercredi, soutenue par une déclaration sous serment expliquant « la nature et l’ampleur de la peine qui devrait lui être imposée ».

Information donnée par nos confrères de « La Libre Afrique » qui estime que « Jacob Zuma, aujourd’hui âgé de 79ans, n’a eu de cesse de snober tous ceux qui, depuis 2018 travaillent au sein de la Commission d’enquête chargée de faire la lumière sur les actes de corruption généralisée qui ont eu cours pendant ses neuf ans à la tête du pays ».

Au mois de février 2021 par exemple, après un énième refus de témoigner, la commission présidée par le juge Raymond Zondo a réclamé à la Cour Constitutionnelle, la plus haute juridiction du pays, de prononcer une peine de deux ans de prison pour « outrage à la justice » contre l’ancien chef de l’Etat.

L’ex-président avait non seulement ignoré une convocation de la Commission mais également enfreint une décision rendue en janvier par la Cour constitutionnelle, l’obligeant à comparaître et le privant du droit à garder le silence.

Une position qui sort de l’ordinaire

C’est ce que soutiennent les juristes qui laissent entendre « qu’il n’est pas courant pour la Justice de faire une telle demande ».

Les juges « veulent montrer qu’ils ont exploré toutes les possibilités pour l’entendre », explique James Grant, un avocat spécialisé dans le droit constitutionnel, « et se préparent à lui infliger une peine sévère ».

Jacob Zuma a déjà déclaré être prêt à ce que « la loi suive son cours », affirmant n’avoir aucune crainte d’être arrêté, condamné, ni incarcéré.

L’ancien président n’a témoigné qu’une seule fois devant la commission anticorruption, en juillet 2019. Il avait rapidement claqué la porte, s’offusquant d’être traité comme un « accusé ».

Englué dans les scandales, il avait été poussé à la démission en 2018 et remplacé par l’actuel président, Cyril Ramaphosa, qui a fait de la lutte contre la corruption un cheval de bataille.

Ce dernier fut son vice-président entre 2014 et 2018. Il est lui-même convoqué pour témoigner devant la commission du 22 au 29 avril 2021.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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La musicienne camerounaise est inconsolable ce mardi, 27 octobre 2020 sur sa page Facebook à propos du massacre des élèves à Kumba, dans la région du Sud-Ouest le 24 octobre dernier. L’artiste fait observer que cet autre crime de trop, montre que la barbarie a atteint le seuil de l’intolérable dans la partie anglophone camerounaise en crise depuis 2016.

 

L’artiste musicienne réagit en exprimant son désarroi à la suite des tristes évènements de Kumba. En effet, l’attaque d’une école privée dans cette localité du Sud-Ouest Cameroun, a entraîné la mort de 7 enfants et une dizaine de blessés, selon un bilan officiel. Sur sa page Facebook, Charlotte Dipanda condamne vivement ce crime lâche et ignoble. « Cette barbarie est insoutenable », a écrit l’artiste. Elle ajoute par ailleurs en dénonçant avec force ce drame qui endeuille la Nation camerounaise entière : « Trop c’est trop. La barbarie de trop à Kumba. Combien de morts faut-il pour que vous arrêtiez cette guerre ? Tuez des enfants ? Mon Dieu c’est insoutenable ».

Il faut dire que, outre Charlotte Dipanda, des voix s’élèvent de l’interieur comme de l’extérieur du Cameroun pour dénoncer l’attaque criminel et inhumain contre des enfants qui n’ont eu pour seul tort que la quête du savoir à l’école.

Selon les Nations Unies, les enfants « ont été tués par des coups de feu et des attaques à la machette ». Ce sont des écoliers de 9 à 12 ans du collège Mother Francisca International Bilingual Academy à Kumba.
Aux dernières nouvelles, une mère ayant perdu ses 4 enfants dans cette attaque est morte à la suite à ce drame, ne pouvant pas supporter la nouvelle, apprend-on de sources crédibles.

Innocent D H

  

Published in Tribune Libre

C’est à travers une déclaration rendue publique en date du 25 octobre 2020 que le Barreau du Cameroun s’insurge contre l’attaque perpétrée à l’école Mother Francisca International Bilingual Academy (Mofriba) de Kumba. Pour le Barreau, aucune cause, aucun argument ne peut justifier cet acte à la fois odieux, barbare, criminel et lâche.

 

Dans sa déclaration, le Barreau du Cameroun rappelle d’abord les tristes faits de la journée de samedi à Kumba. « Le 24 octobre 2020, l’école privée Mother Francisca International Bilingual Academy (Mofriba), situé dans l’arrondissement de Kumba II, a été le théâtre d’une cruauté, d’une barbarie et d’une inhumanité intolérable. Selon les premières informations, un groupe d’hommes armés, a fait irruption dans ladite école et ouvert le feu sur ces enfants, qui n’avaient commis pour seul crime que d’exercer leur droit de s’instruire. Le bilan toujours provisoire fait état de 7 enfants décédés et 12 blessés en soins intensifs », indique l’ordre professionnel des avocats.

Face à ces actes d’une cruauté inqualifiable, le Barreau convoque la convention des Nations Unies relative aux Droits de l’Enfant du 20 novembre 1989 qui est sans équivoque dans son préambule : « l’enfant en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d’une protection spéciale et de soins spéciaux ». « A ce titre, chaque enfant a le droit d’aller à l’école d’être protégée de la violence, de la maltraitance et de toute forme d’abus et d’exploitation, le droit de ne pas faire la guerre, ni la subir », note-on dans la déclaration.  

La posture du Barreau

De ce fait, le Barreau du Cameroun condamne avec force la mutilation et l’assassinat de sang froid de jeunes enfants innocents au sein de leur école à Kumba dans la région du Sud-Ouest. L’ordre martèle en outre qu’aucun combat, aucune cause, aucun argument ne peut justifier cet acte à la fois odieux, barbare, criminel et lâche.

« Dans l’attente des résultats de l’enquête qui permettra d’établir les responsabilités et de traduire devant les autorités administratives les auteurs de ces crimes ignobles afin qu’ils soient jugés conformément aux lois de la République, le Barreau du Cameroun invite les pouvoirs publics, à assurer de façon particulière, la sécurité autour des établissements scolaires, universitaires ainsi qu’autour des aires de jeu et de plaisance pour nos enfants, qui ne devraient plus subir la violence inacceptable d’individus aux besoins inavoués », lit-on dans la déclaration signée par Me Claire Atangana Bikouna, Bâtonnier de l’ordre professionnel des avocats du Cameroun.

Aux familles si durement éprouvées, le Barreau du Cameroun adresse ses sincères condoléances et son réconfort. Il appelle par ailleurs, les camerounais dans leur ensemble à garder en esprit l’exhortation de la Déclaration des Droits de l’Enfant du 20 novembre 1959 qui énonce dans ses dispositions pertinentes que « l’humanité se doit de donner à l’enfant le meilleur d’elle-même ».

Signalons enfin que dans cette déclaration, le Bâtonnier de l’Ordre invite l’ensemble des avocats, en signe de solidarité, « à faire observer, le mardi 27 octobre 2020, à l’orée de chacune des audiences, une minute de silence pour le repos paisible et le prompt rétablissement, de ces innocentes victimes ».

Innocent D H

 

Published in Judiciaire






Sunday, 05 June 2022 11:01