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De son point de vue, une telle action, suivie par le départ volontaire des membres du Gouvernement, des élus locaux et autres responsables à tous les échelons sera le déclencheur d’un “ dialogue inclusif”  

 

“ Je lance un appel solennel au Premier Ministre, Chief Joseph Dion Ngute, qui a donné des signes de son désir de trouver une solution sérieuse à ce conflit, aux membres du gouvernement anglophones, aux députés, sénateurs, au président de la commission sur le bilinguisme et le multiculturalisme et ses membres anglophones; 

 

Au coordonnateur de mission DDR, aux conseillers régionaux originaires des deux régions anglophones, de quelque bord politique qu’ils soient, à créer un électrochoc en démissionnant collectivement de leurs fonctions pour sauver des vies et amener à un véritable dialogue inclusif et sincère…

 

De sa sorte, ils s’institueront comme de vrais leaders pour les populations dont ils sont les élites et dont ils prétendent être les représentants. Les populations martyrisées, la Nation camerounaise et l’histoire leur en seront reconnaissants…”.  

 

Une sortie qui suscite comme d’habitude quelques interrogations: 

 

Lorsque toutes ces personnes auront démissionné afin de “ sauver des vies et amener à un véritable dialogue inclusif et sincère…”, qui sera en face des ambazoniens et autres terroristes pour mener ledit dialogue?

 

La démission de ces différentes personnalités va -t -elle amener les individus qui financent cette guerre d’arrêter avec leurs sombres desseins?

 

Le départ volontaire de ces élites va - t -il inciter les populations à dénoncer les membres de leurs familles qui couvrent ces terroristes lorsqu’il faut tuer les soldats? 

 

Après l’assassinat du gendarme Mvogo, combien d’autres crimes ont - ils été commis de ce côté sans qu’on ne voit le tollé général causé après la regrettable perte de la petite fille qui était malheureusement décédée après le coup de feu tiré par le jeune soldat?

 

Et en fait, comment peut - on rester à Yaoundé et rédiger les communiqués alors qu’en tant que leader politique “ très aimé” par le “peuple”, on peut facilement se rendre sur le terrain des opérations et amener les terroristes à déposer les armes?

 

Les responsabilités doivent être clairement établies afin que tous ceux qui bénéficient d’une manière ou d’une autre de cette situation insécure assument et payent, en fonction des Lois en vigueur au Cameroun.

 

Nicole Ricci Minyem 

Published in Tribune Libre

Alors que le départ de ces dix personnes avait fait grand bruit sur les réseaux sociaux avec des célébrations de part et d'autre, notamment par des adversaires politiques du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, le président du Pcrn semble avoir choisi la voix de la grandeur au moment des adieux 

 

Voici en substance ce qu’il écrit aux sieurs Mahi Mahi - Nyemb Dieudonné Coppée - Thong Thong Sosthène - Bel Célestin - Batambock Samuel - Bikes François Xavier - Boumsong -  Biyiha Jean Parfait ainsi qu’aux dames Dinogui Bernadette - Koumayep isabelle:

“ Je prend acte de votre démission du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale ( PCRN). Par ailleurs, je vous exprime ma gratitude pour les suggestions qui accompagnent votre démission. Bon vent et parfaite considération, cher ex camarade”.

Une attitude adoptée par les militants et sympathisants de  cette formation politique qui, sans insultes, sans aucun propos dénigrant, sans commentaires salaces n’a été tenu à l’endroit de leurs anciens camarades.

Une attitude qui tranche avec celle des démissionnaires qui n’ont pas manqué de proférer moult insultes envers ceux auprès de qui ils ont cheminé pendant quelques temps dans la Sanaga Maritime, au point où l’on s’est posé la question de savoir s’ils avaient véritablement adhéré parce qu’ils avaient cru aux idéaux du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale.

Une interrogation qui a tout son sens, lorsqu’on se souvient que nombreux sont ceux qui ont feint le militantisme par simple opportunisme, pensant trouver de ce côté, un terrain fertile “pour poursuivre avec des pratiques obscures dont ils se sont rendus spécialistes dans leur ancienne formation politique. Malheureusement, ils ont fait fausse route et, il est donc tout à fait normal pour eux de démissionner;

Après les élections régionales, des dispositions avaient été prises afin que nous ne soyons plus surpris et, certains pourraient suivre ceux qui s’en vont parce qu’il s’agit de faire preuve de rigueur si nous pensons changer le Cameroun demain”, réagit Valère Venant Djié - militant du Pcrn dans la Sanaga Maritime.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Parti politiques

Dans une lettre adressée à Seydou Mbombo Njoya, la footballeuse qui occupait ce poste au sein de la Sélection Nationale Séniors Dames du Cameroun justifie son acte en relevant des faits qui de son point de vue, ne lui permettent plus de servir le Cameroun auprès du président par intérim de la Fédération Camerounaise de Football 

 

Après les formules de politesse d’usage, la footballeuse qui évolue au club suédois FC Rosengârd au poste d'attaquant revient sur certains faits 

 

“ En date du 17 octobre 2021 à Douala à l’hôtel Sawa pendant l”heure du déjeuner, vous m’avez interpellée, en présence de madame Eko Céline, pour me dire qu’il vous a été rapporté que je m’inmmisçais dans les  aspects techniques de la gestion de l’équipe.

Je vous ai répondu qu’on vous avait mal informé car ce n’est pas vrai et j’ai souhaité une confrontation avec toute personne pouvant le prouver.

Vous n’avez pas fini votre propos sans me demander de bien “ faire attention avec qui je marche”; Je me suis demandée si en dehors de mes aînés avec lesquels j’étais pendant la visite vous me connaissez ailleurs, mais j’ai laissé tomber.

 

Le 23 octobre 2021 à Garoua, en fin d’après - midi lors de la visite au stade Roumdé - Adjia, vous m’avez à nouveau menacé tout d’abord en me demandant ce que je faisais à Garoua alors qu’il y’avait un match le lendemain et que nous avions raté la réunion techtine.

 

Puis vous n’avez pas pas également manqué de me rappeler que ma place n’était pas là, le tout en me criant dessus et en me menaçant des sanctions disciplinaires qui suivraient, sans me donner l’occasion de m’expliquer, vous êtes parti.

Mes aînés qui ont suivi la scène se sont rapprochés de moi pour me demander ce qui se passait tellement ça avait retenu leur attention. Je ne m’en suis pas plaint non plus.        

 

Le 29 octobre 2021, vous m’avez fait servir une demande d’explication à laquelle j’ai répondu le 02 novembre 2021. Et enfin aujourd’hui, vous avez organisé une réunion du staff technique de l’équipe pour une fois de plus me mettre en garde de ce que vous servirez dans les prochains jours.

 

Monsieur le président, si je comprends bien au vu de ce qui précède, vous me demandez , non seulement de ne pas honorer à une invitation du secrétariat Général de la Présidence de la République du Cameroun, mais aussi de ne pas m’afficher avec mes aînés footballeurs qui m’ont inspiré, soutenu et grâce à qui j’ai pu devenir la joueuse professionnelle; 

 

Pour honorer une position de bénévole au sein de l’équipe nationale où d’ailleurs vous m’accusez d’ingérence sur des aspects techniques sans preuves?

 

Monsieur le président, j’ai servi mon pays avec dignité sur les terrains et je le servirai partout où besoin se fera, mais ce ne sera sûrement plus avec vous…”.     

 

Une décision qui amène de nombreux internautes à s’interroger sur le “ rôle trouble de Seydou Mbombo Njoya” dans la gestion du football Camerounais. Les élections qui se rapprochent de plus en plus sont-elles la cause de ce “ harcèlement” sur la joueuse professionnelle car elle n’est qu’un faible maillon dans une chaîne et par conséquent facilement influençable?

 

Pourquoi semer un climat aussi délétère alors que le Cameroun se prépare à accueillir la fête du football Africain?



Nicole Ricci Minyem

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Le sieur Bieme Okola Jean Marcel a saisi par courrier le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun afin de l’informer de sa démission car écrit - il “ Son devoir de conscience surpasse toute jouissance à caractère opportuniste qui l’éloigne des convictions pour lesquelles il s’est engagé en politique…”.

 

A la suite de sa missive, l’homme qui jusqu’au 23 Octobre dernier, occupait encore le poste de Conseiller du président national du Mrc dans sa fédération départementale en France ajoute ceci: 

 

 “ Durant cette aventure, je me suis nourri de visions politiques nouvelles au regard des conjonctures que traverse notre cher et beau pays.

 

Monsieur le président, dans le cadre de mes fonctions à vos côtés, je suis arbitrairement écarté des décisions qui se prennent dans votre entourage que je qualifie de filtré. 

 

Cette fausse apparence liée à mon titre de Conseiller du président national heurte ma morale et de plus, est un écueil à l’expression de mes opinions”.

 

Bieme Okola Jean Marcel ajoute: 

 

“ Il m’est préférable de vous présenter ma démission et pour assez dire, sortir d’un champ magnétique où ma voix est compromise. De mon point de vue, l’opposition d’une manière générale est amenée à revoir où elle a échoué.

 

Elle est absente dans l’édification à l’histoire de notre pays, à l’instar de celle du Nord et du Sud Ouest mal connue des Camerounais…”.

 

En s’inscrivant dans ce qu’il considère comme “ vérité pour mieux avancer”, l’ex cadre du Mrc fonde l’espoir de voir un jour “ Notre pays réconcilié autour du pardon depuis le sommet de l’Etat à nos enfants…”.

 

N.R.M

Published in Parti politiques

C’est ce qui ressort d’un communiqué signé du président du Comité des sages, Emmanuel Ngassa Happi. Une démission qui intervient après la relégation du club mythique de la capitale économique du Cameroun, après 63 ans de présence en Elite.

 

Dans le communiqué signé du président Emmanuel Ngassa Happi, l’on peut lire : « Au nom du Conseil supérieur des sages, et pour le compte de l’Union sportive de Douala, nous avons reçu la semaine dernière et dans nos bureaux, la démission des quatre membres du Comité de gestion élu au dernier congrès notamment : Franck Happi (président), Paulin Zuko (1er vice-président) et Yankam Bernard (3ème vice-président) ».

« Le conseil des sages a pris acte et informe les membres et les autorités sportives qu’en application des dispositions souveraines de l’article 23 de nos statuts, et sous sa coordination, un Comité transitoire de gestion sera mis en place dans les 72 heures aux fins de gérer notre association jusqu’à la tenue de notre prochaine Assemblée générale qui se tiendra très rapidement », précise le communiqué.

Rappelons que, c’est depuis fin 2011 que Frank Happi a été porté à la tête de l’équipe mythique de Douala. Le désormais ancien président de l’Union de Douala avait pourtant démarré sa gouvernance sur une bonne note, car ayant décroché un titre de champion dès 2012. L’homme d’affaires tchadien Ibrahim Wang Laouna est pressenti pour diriger le club, selon certaines indiscrétions.

Innocent D H

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Claude Leroy, sélectionneur de l’équipe nationale du Togo a rendu le tablier. Revenant sur son parcours, le « vieux blanc » estime que le Cameroun est le pays qui a fait son histoire en Afrique. Avec les Lions indomptables, il a connu toutes les victoires et tous les grands joueurs.

 

Des moments inoubliables au Cameroun

Quelques heures après l’officialisation de sa démission à la tête de la sélection nationale togolaise, Claude Leroy s’est exprimé sur son parcours en Afrique. Durant sa carrière, celui qui a été surnommé le « vieux blanc » a encadré six sélections africaines, notamment : le Cameroun (1985-1988 et 1998), le Sénégal (1989-1992), la République démocratique du Congo (2004-2006 et 2011-2013), le Ghana (2006-2008), le Congo (2013-2015) et le Togo (2016-2021).

Dans un entretien accordé à un confrère, il a déclaré avoir passé ses meilleurs moments pendant son séjour au Cameroun. Avec les Lions indomptables, il a atteint la demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) édition 1986 et remporté celle de 1986. « Le Cameroun, c'est mon histoire. J'ai lancé Samuel Eto'o. Nous avons remporté la Coupe d’Afrique des Nations et, je crois que c’est cela qui a lancé ma carrière… », a-t-il affirmé.

A la question de savoir s'il pourrait y retourner, il répond : « Il convient de rappeler que j’y étais déjà pour le Championnat d’Afrique des Nations en début d’année 2020. Le pays a mis en place des infrastructures incroyables. Les nouveaux stades sont les plus beaux d'Afrique, les plus aboutis. On sent l'importance du football qui coule dans les veines du pays. La Coupe d’Afrique des Nations 2021 sera un énorme succès populaire ! »

Notons que la prochaine édition de la CAN est prévue au Cameroun du 09 janvier au 06 février 2022. Les infrastructures devant accueillir les rencontres de cette compétition sont quasiment prêtes et régulièrement entretenues. Le succès confirmé du récent CHAN sont la preuve palpable que le Cameroun dispose de joyaux qui surpassent les attentes de nombreux observateurs. 

Sur les raisons de sa démission à la tête de la sélection togolaise

A la lecture de ses réactions, on est tenté de croire que la défaite de l’équipe nationale du Togo face à la sélection kényane de football à l’issue de la 6ème et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2021 a été la goutte d’eau qui a fait débordé le vase et incité le « Sorcier blanc » à rendre son tablier.

Une décision par ailleurs soutenue par le fait que les Éperviers n’ont pas été qualifiés pour prendre part à cette fête du football africain. Ils étaient les derniers de leur groupe de qualification. 

« Nous ne nous sommes pas qualifiés pour la prochaine Coupe d'Afrique des Nations alors que tout avait été fait pour que nous y parvenions. J’en tire les enseignements et je démissionne…».

L’homme qui a disputé neuf compétitions de la Can, arrivé en 2016 comme entraîneur sélectionneur de l’équipe nationale du Togo, s’est tout de même dit « heureux » des années passées avec ses poulains :  

C'était une merveilleuse aventure. J'ai passé 5 ans ici, avec seulement 2 joueurs professionnels dans toute l'équipe. Notre parcours est exceptionnel…

Après cette nouvelle défaite, il faut regarder les choses en face et se réunir avec les responsables du football dans ce pays pour savoir quel avenir pour cette équipe et avec qui. Il faut avoir l’honnêteté de parler de cette question ».

Aujourd’hui âgé de 76 ans, il est assez dubitatif quant à son avenir :

« Mon avenir est en pointillés mais il faut que je réfléchisse à ce que je vais décider. Comme je l’ai dit aux joueurs, cela a été un grand plaisir de travailler avec eux, d'en avoir découvert et d'avoir lancé des jeunes, c’était bien. Ma famille est contre, mais une personne comme moi peut-elle vraiment prendre retraite un jour ? Toutefois, je pense que je vais publier dans les prochaines semaines, une autobiographie intitulée : Le Sorcier Blond. J’ai contacté les éditions Arthaud pour ce projet ».

 

Nicole Ricci Minyem

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Le porte-parole du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) dans une tribune ce dimanche, 20 décembre a fait des clarifications sur la démission de son ex-camarade de parti, Célestin Djamen.

 

Joseph Ateba a saisi l’opportunité pour faire disparaître les confusions qui continuent d’entourer la démission de Célestin Djamen sur la scène politico-médiatique camerounaise. « Il faut comparer ce qui est comparable. Cette publication n’est pas une réponse à Mariane Ekane parce qu’elle mérite aucune attention mais d’éclairer les Camerounais qui risqueraient d’être entraînés dans son ignorance et sa tentative de manipulation intéressée », indique d’entrée de jeu le porte-parole du parti du Pr Maurice Kamto.

Dans cette tribune, le Joseph Ateba précise que le Mrc n’a aucun problème avec le départ de M. Djamen. Il rappelle par ailleurs que l’engagement politique étant libre et seuls ceux dont le Mrc est le fonds de commerce et un titre d’existence en parlent.

« En une phrase je leur dirai que, Maurice Kamto a soutenu John Fru Ndi en tant que candidat de l’Union pour le changement sans être militant du SDF tout comme il est le seul ministre du gouvernement qui n’est devenu militant (personnalité ressource) après sa nomination et a gardé son indépendance jusqu’à sa démission », martèle le militant du parti arrivé deuxième à la présidentielle de 2018.

Pourquoi le départ du Mrc de Célestin Djamen est-il problématique quand on constate que le leader de ce parti, Kamto Maurice, lui-même a quitté le Sdf, a travaillé pour le gouvernement et s’est finalement installé avec le Mrc ? Ainsi s’interroge Joseph Ateba. En guise de réponse, le porte-parole du Mrc cite quelques exemples. « Tchiroma Issa a quitté le Pnud pour créer l’Andp avec Ahmadou Moustapha, et maintenant son Fsnc. Ayah Paul Abine a laissé le Rdpc au Parti d’action populaire, puis a créé le Parti d’action populaire. Kah Wallah est partie du Sdf, pour créer son parti Cpp. Ekindi Jean Jacques a quitté le Rdpc pour former son député et maintenant de retour au Rdpc, formé La Dynamic, tenté une fusion avec le Sdf, maintenant plongé dans le Mrc. Bar. Ashu Emmanuel a quitté le Sdf pour créer son Parti réformiste (…) », évoque-t-il.

Innocent D H

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L’Elysée a depuis démenti cette information selon laquelle le chef de l’Etat se serait exprimé sur sa démission lors d’une visioconférence avec son cercle de donateurs de Londres

 

Reprendre la main dans une période troublée. C’est dans cet objectif que le chef de l’Etat aurait envisagé la possibilité de présenter sa démission, pour provoquer une élection présidentielle anticipée…

Une information depuis démentie par l’Elysée

Si l’hypothèse semble improbable du côté du milieu politique, où l’on évoque davantage un changement de Premier ministre,  elle ne serait pas pour autant totalement exclue par le président de la République, a assuré le journal le Figaro il y’a quelques heures.

« Je suis sûr de gagner car il n’ y a personne en face »

Le quotidien assure en tout cas qu’Emmanuel Macron l’a évoquée lui-même il y a une quinzaine de jours, lors d’une visioconférence avec le premier cercle des donateurs de 2017 à Londres. Devant ce cercle très restreint, Emmanuel Macron aurait ajouté : « Je suis sûr de gagner car il n’y a personne en face. »

Contacté par Le Figaro, l’Elysée explique que « par principe, nous n’écartons aucune hypothèse »mais ajoute que celle-ci « n’a jamais été à l’ordre du jour ni même évoquée dans une réunion à l’Élysée ».

Depuis la publication de cet article, l’Elysée a indiqué que « le Président de la République n’avait jamais participé à une visioconférence avec des donateurs », et « n’a par ailleurs jamais évoqué sa possible démission »

Dans le même article, le journal français estime qu’Emmanuel Macron s’interroge sur sa capacité à reprendre politiquement la main au regard des problèmes auxquels il se trouve confronté depuis le début de la crise sanitaire du Covid-19.

Selon le Figaro, « Plusieurs possibilités institutionnelles s’offrent à lui: un changement de premier ministre, une dissolution de l’Assemblée nationale, un recours au référendum, une démission ».

Alors que cette dernière éventualité est avancée par certains et contestée par d’autres, le président français quant à lui envisage de s’adresser à ses compatriotes le 14 Juin prochain.

Au cours de cette allocution, qui intervient un mois presque jour pour jour après le début du déconfinement, qui a commencé le 11 mai dernier, le chef de l'État pourrait profiter de cette prise de parole pour saluer l'amélioration de la situation épidémique dans le pays.

Et peut-être aussi formuler les «premières» propositions qu'il s'est engagé à soumettre aux Français, «dans un esprit de concorde nationale».

 

N.R.M

 

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Dans une lettre qui sera remise ce mardi à la ministre de la Santé Agnes Buzyn et que nos confrères de « 20 Minutes » ont pu lire, des centaines de chefs de service hospitaliers français annoncent leur « décision inédite et difficile de démissionner collectivement de leurs fonctions ou mandats » ce mardi. Tous  dénoncent des conditions de travail « détériorées ».

 

Le plan d’urgence pour sauver l’hôpital public annoncé par la ministre en novembre dernier, à leurs yeux bien insuffisant au regard des besoins : « C’est trop peu, trop partiel, trop étalé dans le temps », dénonce ce courrier, rédigé à l’initiative du collectif Inter-Hôpitaux.

Après avoir défilé dans la rue, les chefs de service de plusieurs hôpitaux français ont donc décidé, en guise de cri de colère, de faire la grève de la paperasse : « A titre personnel, je ne pense pas que la grève, qui reviendrait à pénaliser une fois de plus les usagers, serait opportune », justifie François Luneau, responsable du service gynécologie obstétrique à l’hôpital d’Avignon, qui participe à ce mouvement. L’accès aux soins hospitaliers est assez compliqué comme ça.

Sous-effectif récurrent 

Selon ce praticien, les conditions de travail dans son service ne sont plus tenables : « Dans notre service, il existe un sous-effectif récurrent qui nous contraint à recruter à un prix exorbitant des médecins remplaçants. Le problème est bien connu depuis des années, mais rien ne bouge…».

Une situation complexe commune à plusieurs hôpitaux français, à en croire Jean-Luc Jouve, chef du service d’orthopédie pédiatrique à La Timone, à Marseille : « L’état des hôpitaux publics français s’est dégradé de manière importante ces vingt dernières années, quel que soit le gouvernement en place. Dans mon service, trois infirmières sont absentes suite à une grossesse. Et elles ne sont pas remplacées, puisqu’on me dit que mon effectif est complet… sur le papier. Actuellement, nous avons quatre lits qui ne sont pas occupés par manque de personnel, sur un total de 18… ».

Les médecins débordés

Selon Jean-Luc Jouve, « on se retrouve avec une direction générale qui est une direction de comptables, avec des gens qui disent que l’objectif est d’être à l’équilibre financier, quitte à fermer des lits. Actuellement, les médecins n’arrivent plus à suivre. On est obligé d’annuler des interventions chirurgicales complexes par manque d’anesthésistes…».

Et de regretter : « nous sommes aussi face à un problème d’entretien des locaux. Les gens viennent s'y faire opérer de la France entière dans notre service, qui est classé premier dans le classement du Point, mais venez voir l’état des chambres. Le service n’a pas été modifié depuis trente ans. Il n’est pas aux normes incendie, comme toute la Timone… ».

De telles conditions de travail créent de plus une crise des vocations qui vient un peu plus assombrir l’avenir de l’hôpital public selon ces médecins en colère. « Cela fait 20 ans que je travaille à l’hôpital d’Avignon. A l’époque, quand j’ai trouvé ce poste, c’était la voie royale. Aujourd’hui, les gens ne veulent plus travailler à l’hôpital. Compte tenu des salaires, des suppressions de postes, ils veulent partir. J’ai vu des gens pleurer dans leurs services. Dans le mien, on est cinq sur les six médecins à avoir plus de 55 ans. Et quand ces gens partiront, on ne pourra pas les remplacer. Il n’y a personne derrière qui veut prendre la relève… », confie Philippe Masson, chef de service néonatologie.

 

N.R.M

 

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lundi, 22 juillet 2019 08:50

Maroc : Hervé Renard annonce sa démission

Le sélectionneur français de l'équipe du Maroc, Hervé Renard, a annoncé sa démission dimanche dans un communiqué posté sur son compte Twitter.

 

Le départ ou non d’Hervé Renard de la sélection marocaine est un feuilleton qui connaît son épilogue. Une première annonce a été suivie d’un démenti de la Fédération marocaine de football, aujourd’hui sont plus claires. Hervé Renard quitte donc la sélection des Lions de l’Atlas.

 

Une décision “mûrement réfléchie“ selon Hervé Renard

 

Le technicien français lui-même a fait l’annonce dans un long poste disponible sur ses comptes Twitter et Instagram (https://twitter.com/Herve_Renard_HR/status/1152904172733390848). On peut lire : « Il est temps pour moi de clore ce long et beau chapitre de ma vie, non sans une certaine émotion et tristesse, mais c’est une décision inéluctable prise bien avant la Can 2019. J’ai pris cette décision après l’avoir évidemment mûrement réfléchie. Elle est par conséquent irréversible et Monsieur Fouzi Lekjaa, Président de la Fédération Royale Marocaine de Football, vient d’en être informé de manière officielle. Il s’est d’ailleurs engagé contractuellement à respecter ma décision, ce dont je le remercie ».

 

Le bilan positif de Hervé Renard

 

« Le Maroc restera toujours pour moi un pays avec lequel j’ai vécu d’incroyables émotions et avec lequel je serai resté lié le plus longtemps en continue à ce jour.Près de 3 ans et demi, 41 mois pour être précis, d’intenses moments partagés avec des joueurs que j’aime sincèrement, un staff dévoué et tous les fans marocains pendant cette belle période commune(...)Can dont un 1/4 de finale, une performance plus réalisée depuis 2004 ; mais également une participation à la Coupe du Monde 2018 en Russie après 20 ans d’absence pour le Maroc, une première inoubliable pour moi », écrit Hervé Renard.

 

Selon certaines sources, la désillusion née de l’élimination du Maroc en huitièmes de finale par le Bénin serait à l'origine de son départ du Maroc. « Oui, on espérait tous mieux pour cette édition 2019 de la Can en Égypte, mais le football est ainsi, il fait naître les espoirs les plus fous (après 3 victoires en poule, une première en phase finale de CAN pour le Maroc), et nous ramène durement à la réalité d’une élimination trop rapide aux tirs au but! », indique l’ancien entraîneur du Fc Sochaux.

 

Hervé Renard est l'homme qui avait permis en 2012 à la Zambie de remporter, à la surprise de tous, la Coupe d’Afrique des Nations. Il remporte trois années plus tard en 2015, la Can avec les Éléphants de Côte d’Ivoire.

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01