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Nicole Ricci Minyem

Nicole Ricci Minyem

Comment comprendre que des donneurs de leçons quand il s’agit du Cameroun et de son armée, ne soient plus capables d’accepter d’endurer le sort qu’ils vouent aux autres quand sont concernés leurs militaires ? Ceux-là qui déploient leur industrie diplomatique pour jeter l’anathème sur les forces armées de la République du Cameroun ne sont pas des modèles, des exemples à suivre comme ils le prétendent. Bien au contraire, pour des situations qui ne concernent même pas l’intégrité de leur territoire, la CPI vient de faire savoir qu’ils ont commis des actes les plus odieux que l’humanité connaisse.

Des pseudos défenseurs des droits de l’homme et complices de terroristes.

Depuis le début de la crise anglophone, crise qui mine les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, on a observé une super implication de l’industrie diplomatique américaine. Depuis lors, les sorties de l’ambassadeur des Etats Unis au Cameroun consistent à chaque fois à s’aligner derrière ceux qui veulent déstabiliser l’Etat du Cameroun. Avec une volonté à peine voilée aujourd’hui de soutenir et accompagner les terroristes qui prennent des armes contre un Etat démocratique. Sinon, comment comprendre qu’une chancellerie soit prompt à condamner les évènements de Ngarbuh et la disparition de Samuel WAZIZI, et être transparent, voir invisible quand il est question de condamner l’assassinat du jeune Maire de Mamfé, ou encore la boucherie sauvage perpétrée par les terroristes sur les villageois qui étaient venus prendre part à son deuil. La chancellerie américaine à Yaoundé s’est fait taiseuse lorsqu’il a été question de condamner l’assassinat de Mlle AYAFOR, de cet enseignant de lycée égorgé et dont la tête a fait des horreurs sur les réseaux sociaux.

Qui est vraiment dictateur ?

De plus comment comprendre l’acharnement sur le Cameroun du sous-secrétaire d’Etat américain aux affaires africaines ? Mr Naguy a affirmé ouvertement qu’il va « s’occuper » du Cameroun. Comme pour dire qu’il va s’activer à faire partir Paul BIYA du pouvoir. Il parle d’un Chef de l’Etat démocratiquement élu et qui exerce son pouvoir en toute légalité. Au même moment, ce pseudo défenseur des libertés héberge et protège sur son sol ceux qui financent la guerre en cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Avant de faire des leçons de démocratie au Cameroun, il faut que les américains mettent aux arrêts ces gens qui violent pourtant les lois américaines par leur trafic d’armes et d’intrants de guerre pour déstabiliser un Etat membre des Nations Unies, et démocratique. Pour faire amende honorable, que les américains commencent par mettre aux arrêts : ERIC TATAW, IVO TAPANG, CHRIS ANU, SAKO IKOME et les autres.

L’ambassadeur britannique de son côté a demandé à son gouvernement d’inculper et d’emprisonner les auteurs de crimes similaires au Royaume-Uni. Comme quoi ce n’est pas impossible. Mais il faut avoir juste un soupçon de volonté. Ce qu’on a beaucoup de mal à trouver chez les américains.

Aujourd’hui les maîtres de la démocratie et des droits de l’homme sont eux aussi devant leurs démons. Au lieu d’assumer et de faire comparaître les coupables, ils menacent la CPI et ses agents. Qui est vraiment démocrate à la fin ?

 

Stéphane NZESSEU

 

Dans un récent communiqué, le directeur général de la compagnie aérienne camerounaise informe la société dont assure la direction ainsi que l’opinion publique, de sa volonté de procéder au licenciement d’une partie du personnel. Par la même occasion, Georges Ndjipendi Kouotou confirme les retards sur les salaires à la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co).

Sur la cause des licenciements en perspective et des retards de salaires à la Camair-Co, Georges Ndjipendi Kouotou explique qu’ils sont imposés par les conséquences économiques liées au coronavirus. A en croire le Directeur général (DG), cette pandémie est à l’origine de l’arrêt des activités de la société qui doit malgré tout honorer ses engagements salariaux envers ses employés.

Une partie du personnel de la compagnie sera mis au chômage, mais il s’agit d’un chômage technique pour une période de 03 mois, renouvelable en fonction de l’évolution de la situation, apprend-on.

A titre de rappel, la Camair-Co agit comme porte-drapeau du Cameroun dans le domaine du transport aérien. Son siège social se trouve à Douala, la capitale économique du pays, et sa plateforme de correspondance est l’aéroport international de Douala. La Camair-Co a pour spécialité, le transport aérien de marchandises et de passagers. Elle succède à Cameroon Airlines par décret présidentiel du 11 septembre 2006. Son unique actionnaire est l’Etat du Cameroun. La compagnie aérienne camerounaise est placée sous la double tutelle des ministères chargés des Transports et des Finances.

En ce qui concerne la gouvernance de l’entreprise, elle est articulée autour d’une assemblée générale dont le ministre des Finances assure la présidence, d’un Conseil d’administration et d’une Direction générale.

 

Innocent D H

 

C’est ce qui ressort d’une ordonnance du Président de la République portant révision de la Loi de finances 2020. Contexte sanitaire dû au Covid-19 oblige, le texte de Paul Biya fait passer le budget de l’Etat de 4951,7 milliards à 4049 milliards de FCFA.

C’est clair, les conséquences négatives de la pandémie du coronavirus sont perceptibles à divers niveaux de l’économie camerounaise. Face à cette conjoncture difficile, le Chef de l’Etat camerounais a signé le 03 juin dernier, une ordonnance modifiant et complétant certaines dispositions de la Loi de finances 2020.

De ce texte, il ressort principalement que Paul Biya décide de la baisse générale du budget de l’Etat pour l’exercice en cours qui passe désormais de 4951,9 milliards de FCFA à 4049 milliards de FCFA, soit une diminution de 542,7 milliards de FCFA, correspondant à un taux de variation de −11%.

Selon les explications de la Direction générale du budget (DGB) du ministère des Finances, il s’agit tout simplement du recentrage du budget de l’Etat sur la lutte contre la Covid-19 avec la création d’un compte spécial dénommé « Fonds spécial de solidarité nationale pour la lutte contre le Coronavirus et ses répercussions économiques et sociales ».

Financé à hauteur de 180 milliards de FCFA, les dépenses dudit Fonds concourent aux objectifs du plan national de riposte contre le coronavirus. Il s’agit notamment, des dépenses liées à la recherche des cas actifs, la prise en charge des malades ainsi que d’autres mesures de régulation sociale. Sont aussi incluent, les dépenses envers les personnes vulnérables à travers la mise en place du Fonds de solidarité et de soutien, l’extension du programme filets sociaux, l’enseignement à distance, des aides financières de l’Etat aux entreprises à travers l’apurement de stock de la TVA, le soutien au secteur agricole pour éviter une éventuelle dépendance alimentaire. Dans ce registre des dépenses, il ne faut surtout pas oublier, la recherche et l’innovation qui font partie du plan contre le coronavirus (le développement de la recherche et la production locale des produits pharmaceutiques).

 

Innocent D H

 

Le « Sepsis Sévère » serait la cause du décès du journaliste Samuel WAZIZI selon le communiqué rendu public par le capitaine de frégate Cyrille Atonfack. Pour qu’on parle de « Sepsis sévère » ou de « Sepsis grave », il faut que le patient soit dans un état septique où le sepsis est associé à au moins une des conditions suivantes : (1) le patient a une hypotension artérielle, (2) le patient a une lactamie supérieure à 4 mmol/l, (3) soit il a un dysfonctionnement d’un des organes respiratoires, rénale, de coagulation, des plaquettes de sang et autres.

C’est quoi un sepsis ?

Tout d’abord, le mot sepsis vient de la langue grecque et veut dire « putréfaction ». Le terme dans la médecine désigne toute « réponse inflammatoire généralisée associée à une infection grave ». C'est une réponse dérégulée de l'hôte à l'infection, un syndrome d'infection et d'inflammation systémique et grave de l'organisme, causé par des agents infectieux pathogènes. Elle s'accompagne d'une tempête de cytokine. Il était anciennement désigné par le terme de septicémie, signifiant aussi et littéralement « infection du sang » ; utilisé pour la première fois par le médecin français Pierre Adolphe Piorry. Depuis 2016, le sepsis est défini comme un dysfonctionnement d'organe secondaire à une réponse inappropriée de l'hôte envers une infection. Un sepsis peut se développer à partir de n'importe quelle infection systémique sévère. La majorité des germes responsables proviennent du tube digestif. Ce sepsis peut être provoqué par un grand nombre de pathogènes, tels que les Staphylococcus aureus, Neisseria meningitidis, des virus (SARS ou virus de la grippe A (H1N1), ou du CORONAVIRUS par exemple) ainsi que par d'autres micro-organismes. Dans l’histoire médicale, on parlait autrefois de « gangrène (ou pourriture) des hôpitaux », pour désigner cette maladie qui touchait principalement les soldats blessés au combat.

Comment devient-on victime de cette maladie ?

Classiquement divisé en deux composantes, l'immunité innée ou naturelle et l'immunité acquise ou adaptative, le système immunitaire joue un rôle fondamental dans les mécanismes de défense de l'hôte contre les infections.8 L'immunité innée représente la première ligne de défense antimicrobienne de l'hôte. Composé d'éléments cellulaires (comme les monocytes, les macrophages, les neutrophiles et les cellules dendritiques) et de molécules solubles (système du complément : voie alterne et des lectines, protéines de la phase aiguë et cytokines), le système immunitaire inné est activé en quelques minutes suite au passage d'un micro-organisme au travers des barrières de défenses naturelles. La réponse inflammatoire, qui résulte de l'activation du système immunitaire inné, est une composante essentielle de la lutte antimicrobienne. Elle a pour buts d'éradiquer, ou tout au moins de freiner, l'invasion microbienne, d'initier les processus de réparation tissulaire et d'activer la réponse immunitaire adaptative, responsable de la « mémoire immunologique ».

La régulation de l'activation du système immunitaire est cruciale. En effet, une réponse insuffisante risque de causer une défaillance de la défense antimicrobienne favorisant la prolifération microbienne. A l'inverse, une réponse inflammatoire exubérante peut provoquer des lésions tissulaires, une défaillance multi-organique et un collapsus cardiovasculaire. Ainsi, la sepsis sévère et le choc septique peuvent donc être considérés comme l'expression clinique d'une dérégulation, par défaut ou par excès, de la réponse immunitaire antimicrobienne de l'hôte.

Pour en revenir à l’affaire Samuel WAZIZI, est-ce vraiment possible qu’en moi de 15 jours il ait été contaminé par une fulgurante attaque microbienne qui a provoqué une mauvaise réaction immunitaire et créer la défaillance de fonctionnement d’un de ses organes pour qu’il en décède au bout de deux semaines seulement. Des questions et encore des questions.

 

Stéphane NZESSEU

 

Elle avait pour objectif premier de définir la feuille de route qui sera la leur, au cours des prochains mois, avec entre autres l'évaluation des inscriptions et de la révision des listes électorales.

 

Les opérations allant dans ce sens sont en cours depuis le 09 avril dernier, conformément aux dispositions des articles 74 et 75 du Code électoral. Et, pour Enow Abrams Egbe, «elles sont évidemment réalisées dans le strict respect des mesures de prévention contre le Covid -19 dictées par le gouvernement».

Pour le président du Conseil électoral, ce sera aussi l'occasion d'instruire les mesures adéquates visant à surmonter efficacement les obstacles qui se trouvent encore confrontés au processus électoral camerounais, notamment: - L'éventualité des doublons sur le fichier électoral, due en partie aux dysfonctionnements des kits biométriques - Le faible taux de participation aux scrutins - La problématique de la timide implication des partis politiques, principaux bénéficiaires du processus électoral - L'insuffisance d'éducation électorale et à la démocratie des acteurs du processus électoral.

Organisation des élections régionales

Lors de son allocution, Enow Abrams Egbe a souligné l'éventualité de la tenue dans tous les prochains mois, de la tenue de ces élections qui viendront, selon lui, «parachever le processus de décentralisation en cours».

Pour cela, «il est impérieux de faire une appréciation critique et une analyse objective, dans le mais non seulement de revoir les aspects n'ayant pas bien fonctionné lors des consultations récentes, mais aussi d'affiner nos moyens, nos stratégies et nos outils pour mieux aborder les échéances électorales à venir », un t-il a jouté.

Engagés vers une démarche de constante amélioration et de perfectionnement afin d'atteindre l'idéal démocratique au Cameroun, Elections Cameroon entend s'efforcer davantage pour:

1. La mise à jour et / ou l'évolution technologique de notre matériel électoral, en vue d'obtenir des résultats plus probants

2. L'augmentation du nombre d'inscrits sur les listes électorales et sur ce point précis, il faut déployer des mécanismes encore plus inclusifs pour améliorer le prix en compte de l'aspect genre ainsi que des canapés vulnérables

3. L'amélioration du taux de participation aux différentes élections

4. La permanence d'un cadre de concertation avec les acteurs du processus électoral à tous les niveaux

5. Le renforcement de la coopération institutionnelle à travers des partenariats à long terme et à forte valeur ajoutée

6. Enfin, la mise à niveau régulière des capacités du personnel ainsi que celles des acteurs du processus électoral.

Avant de clore son propose, Président du Conseil Electoral s'est fait le devoir d'inviter les uns et les autres au strict respect des mesures qui permettent à tous et à chacun de se protéger ainsi que les autres, face au Covid 19.

Il n'a pas manqué de féliciter tous les contributeurs au Fonds spécial de solidarité mis en place par le gouvernement, à l'instar des Membres du Conseil électoral, du Directeur général des élections et du Directeur général adjoint des élections.

 

Nicole Ricci Minyem

L’Ordre National des médecins du Cameroun se veut prudent à l’absence d’une explication scientifique.

L’Ordre National des médecins du Cameroun dirigé par le Dr Guy Sandjon préfère jouer la carte de la prudence. Le 30 avril 2020, on a pu avoir un aperçu de leur position sur le produit, que Mgr Samuel Kleda se sert pour traiter les personnes testées positives au virus du Covid-19. Approché par la Crtv le 30 avril 2020, le Dr Peter Louis Ndifor, Secrétaire général adjoint de l’Ordre National des médecins du Cameroun a requis une étude scientifique. Il a toutefois encouragé une collaboration entre l’Ordre et l’Archevêque métropolitain de Douala.

«Les médecins sont des scientifiques et nous sommes disposés à travailler avec toute personne qui peut apporter la solution. Comme on dit chez nous ‘‘la médecine fonctionne avec des preuves scientifiques’’. Tant qu’il n’y a pas de recherches menées pour ce moyen de traitement, l’Ordre des médecins ne peut pas recommander l’utilisation de cette méthode. On pense tout de même que le gouvernement devrait travailler avec l’archevêque pour essayer de voir afin de confirmer ou réfuter cette forme de traitement. L’Ordre des médecins peut seulement recommander des moyens qui sont prouvés, qui sont scientifiquement étudiés et qui sont recommandés pour l’utilisation massive des populations», a-t-il déclaré.

Il faut rappeler que Mgr Kleda a précisé qu’il n’a pas trouvé un traitement au Coronavirus. Cependant, il se sert des plantes qu’il étudie depuis 30 années. «Tenant compte des symptômes des gens qu’on présente comme des personnes infectées du Coronavirus, j’applique des recettes composées des plantes. Je leur applique ce traitement. Ils réagissent favorablement, c’est-à-dire qu’ils se trouvent mieux. Ils retrouvent la santé », avait-il déclaré face à la presse.

 

Liliane N.

 

C’est dans une très longue lettre que le correspondant fait le récit des circonstances de son arrestation par la police camerounaise. La raison, une affaire de délation, de dénonciation calomnieuse et de diffamation à mon préjudice pour des faits qui se sont déroulés au Salon de l’agriculture en France. Cette affaire d’interpellation du Président Macron par Calibri Calibro. Nous vous proposons de découvrir dans son intégralité la lettre du correspondant de Canal 2 International, de Cnews et LCI.

« J’ai été interpellé le 02 avril 2020 à Douala au Cameroun dans le cadre d’une affaire de délation, de dénonciation calomnieuse et de diffamation à mon préjudice pour des faits qui se sont déroulés en France. À l’issue de onze jours de garde à vue, la vérité a triomphé sur l’arbitraire, le commérage et le mensonge. Le formidable élan de solidarité qui a dépassé les frontières du Cameroun et de la France, alors que j’étais pris dans les mailles de la Police Judiciaire, m’a profondément ému. J’ai été libéré, blanchi de tous soupçons.

Aucune charge n’a été retenue contre moi. J’ai été libéré, blanchi de tout soupçon. Aucune charge n’a été retenue contre moi. Je ne m’exprimerai pas d’avantage sur le fonds du dossier. Mon avocate au Barreau de Paris, Pascaline MELINON en a la charge, seule habilitée à cet effet. Ceux qui ont déjà subi des épreuves similaires savent à quel point nous ne ressortons jamais indemne d’une privation brutale et injuste de liberté. Pour l’heure, je m’en remets progressivement, d’où le retard pris pour vous exprimer toute ma gratitude et vous prie de m’en excuser. Ce qu’écrivait Albert Camus résonne d’autant plus aujourd’hui :

« Un journal indépendant donne l’origine de ses informations, aide le public à les évaluer, répudie le bourrage de crâne, supprime les invectives, pallie par des commentaires l’uniformisation des informations et, en bref, sert la vérité dans la mesure humaine de ses forces. Cette mesure, si relative qu’elle soit, lui permet du moins de refuser ce qu’aucune force au monde ne pourrait lui faire accepter : servir le mensonge ».

Journaliste et objectif

La mobilisation de nombreux journalistes, d’organisations de presse, d’organisations internationales de défense des droits de l’Homme, et de personnes anonymes, me confirme que j’ai fait le meilleur choix. En embrassant ce métier de journaliste, j’ai choisi de me mettre au service de l’objectivité. Ainsi, j’exprime ma très grande reconnaissance aux personnes et organisations suivantes :

Au Cameroun

M. Emmanuel CHATUE, Président Directeur Général du Groupe Canal 2 International, M. Joseph FOTSO, Directeur Général, Mme Colette CHATUE, Présidente de la Fondation Canal 2 International et Mme Ananie Rabier BINDJI, qui n’ont ménagé aucun effort pour ma libération.

Critiqués pour leur silence, je suis reconnaissant de tout ce qu’ils ont fait dans l’ombre pour exiger ma libération.

M. Dénis NKWEBO, Président National du Syndicat National des Journalistes du Cameroun qui n’a pas lésiné sur les moyens pour exiger du pouvoir de Yaoundé ma libération. Il a mobilisé la corporation dans le pays afin de faire prévaloir mes droits.

M. Patrick TCHOUWA, Président National du Syndicat des Journalistes et Auxiliaires du Cameroun, encore merci.

Aux journalistes du NORD-OUEST qui malgré les risques, ont marché pour exiger ma libération. Je reconnais qu’à la lecture de l’article du journal LE JOUR, du fond de ma cellule, des larmes ont coulé.

Je vous serai éternellement reconnaissant pour avoir pris autant de risque pour un monsieur que l’on n’a jamais rencontré. C’est un signe d’amour et de solidarité que seul notre métier connait.

Mon frère ASHU LOIC, j’avoue que tu m’as été d’un soutien moral et matériel indéfectible.

A tous mes collègues du Groupe Canal 2 International pour leur bienveillance à mon égard.

Aux organes de presse locale.

À M. le Commissaire Divisionnaire DILI Jacques, Directeur de la Police Judiciaire, ses collaborateurs et les Golfs papa, Indiana papa, Oscars papa, merci pour tout.

À tous mes Amis notamment Bienvenu DONFACK, Milaire TCHANTCHOU, MVOLO Gérard, ENGO Joagin, pour ne citer que ceux-là.

Aux médias (Le jour, EQUINOXE, VISION 4, CANAL2, BALAFON, SWEET FM, ABK Radio.)

Aux journaux, Jeune Afrique et leur équipe rédactionnelle et leurs lecteurs, pour leur mobilisation continue.

Aux organisations non gouvernementales au Cameroun notamment le REDHAC.

Aux Camerounaises et Camerounais qui m’ont soutenu.

 

En France et à l’international

À HUMAN RIGHTS WATCH, Reporters Sans Frontière, à Amnesty International, au Syndicat National des Journalistes,

À la direction de CNEWS, mes confrères de CNEWS et LCI.

Merci à la direction de CNEWS, mes confrères de CNEWS et LCI.

Aux Diplomates Camerounais accrédités en France pour leurs messages de réconfort.

 

À mes Confrères et Collègues,

Louis KEUMAYOU, Président du Club de l’Information Africaine.

Christian EBOULE (Journaliste TV5MONDE), Francis LALOUPO (Journaliste, directeur de l’information Africa Radio), Philomé ROBERT (Journaliste France 24), Abdelaziz MOUNDE NJIMBAN (Journaliste et consultant), Georges DOUGUELI (Journaliste Jeune Afrique), Claudy SIAR (Journaliste et producteur, RFI), Théophile KOUAMOUO (Journaliste Le Média), Clarisse JUOMPAN (Journaliste Jeune Afrique), Thierno DIALLO (Journaliste Afrique Connection), Cyrille EKWALLA (Journaliste), Harry ROSELMACK (Journaliste TF1), Rémy NSABIMANA (Journaliste AJ+), Eric TOPONA MOCNGA (Journaliste Deutsche Welle), Annie MOTIO, Louis-Georges TIN (Président d’honneur du CRAN), Mohamadou HOUMFA (Journaliste), Romaric TENDA (Journaliste Afrik Inform), Maria MALAGARDIS (Journaliste Libération), Jean-Célestin EDJANGUE (Journaliste Le Messager), Lydie RAYNAUD, Harold HYMAN (Journaliste CNEWS), Yves MINTOOGUE (Historien et chercheur), David BOBIN (Journaliste RT France), Mimi MEFO (Journaliste Deutsche Welle), Julienne DUHAMEL, Michel Thierry ATANGANA ABEGA, Carole YEMELONG (Canal2international), Rodrigue TONGUE (Canal2international), LILE PIEDJOU, (Canal2international), Auriol LONKIO, (Canal2international),

Pour le triomphe de la justice et de la dignité humaine en général dans le monde

J. Rémy NGONO, Alain MOUAFO, Gabriel PIKLEU, Virginie RAYNAUD, Joël De CHATEAU ROUGE, MWADO, TAKAM pour ne citer que ceux-là.

Mon avocate Me Pascaline MELINON, dame de fer. Mille mercis….

Aux Présidents d’Associations et Chefs de Communauté Membre de l’Union des Camerounais de l’Étranger.

À la diaspora Camerounaise pour leur soutien moral.

A toutes les personnes qui m’ont soutenu sur les réseaux sociaux (Facebook et Twitter) et sur leurs différents blogs.

Je remercie également tous mes compatriotes du Cameroun et du monde entier qui m’ont soutenu moralement et qui ont souhaité garder l’anonymat pour des raisons de sécurité. Ils se reconnaîtront dans ce message de remerciements.

Permettez-moi de pouvoir remercier individuellement toutes ces personnes éprises de valeurs humanitaires et humanistes que j’ai rencontrées.

Je n’oublie personne et je reste redevable à tous ceux et celles qui ont apporté leur contribution dans l’ombre pour le triomphe de la justice et de la dignité humaine en général dans le monde.

Que les uns et les autres trouvent, ici, exprimés, mes sentiments de respect et d’éternelle gratitude !

Eric Golf KOUATCHOU,

Journaliste Reporter d’Image, Diplômé de l’École Supérieure de Journalisme de Paris

Fait à Douala le 17 avril 2020

 

Transcrit par Stéphane NZESSEU

Reçu dans le cadre de l’émission « 7 Minutes pour convaincre » de nos confrères d’afrik – inform.com l’avocat et leader du Reform Party a dit : «Si j'étais Paul Atanga Nji, j'allais dissoudre le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Vous ne pouvez pas être un parti politique et vous manquez de respect au Président de la République, vous violez les lois… ».

 

L'homme de loi traité de tous les noms d’oiseaux depuis quarante huit heures sur les réseaux sociaux, par les militants et sympathisants de Maurice Kamto, estime que ce dernier « est dangereux pour la République ».

Face à plusieurs questions et relances du journaliste qui le recevait sur le plateau, Me Agbor Ashu Emmanuel Omar, très en colère est resté ferme sur sa position : «Si j'étais Paul Atanga Nji (le ministre de l'Administration Territoriale, NDLR), j'allais dissoudre le MRC. Vous ne pouvez pas être un parti politique et vous manquez de respect au Président de la République, vous violez les lois… ».

L’avocat au barreau du Cameroun a réitéré que l'opération de levée de fonds de lutte contre le COVID-19, initiée par Maurice Kamo est illégale : « Heureusement pour eux, je ne suis pas Paul Atanga Nji et j’estime que celui-ci est même très gentil. Le ministre de l'Administration Territoriale a agi avec tout l'arsenal juridique. Il a précisé que pour lancer une opération de collecte de fonds, il faut se conformer à la loi de 1983. Or, nous avons vu la manière cavalière avec laquelle le MRC a procédé pour lancer cette opération; ils ont créé une association illégale qui n'est répertoriée nulle part…

Non Monsieur ! Il ne faut pas badiner avec les choses qui touchent à l’État. Qu'ils aillent monter sur le Mont Cameroun. Moi je dis si c'était moi, le mrc n'existerait plus.

Je suis clair. On ne peut pas avoir un parti politique qui s'érige en concurrent à l'État. Monsieur Atanga Nji tolère ce parti politique. Je vous dis clairement moi je ne mâche pas mes mots. Moi je ne peux pas avoir un parti politique qui se met en marge de la loi et s'érige en concourent au président de la République.

Vous voulez gérer un état montrez le bon exemple. Vous ne pouvez pas être un parti politique et vous manquez du respect au chef de l’État, vous méprisez les lois de la République, vous dites que vous êtes un président de la république parallèle. Alors là ça ne tient pas. Ou bien vous êtes parti politique ou bien vous êtes président de la république… ».

 

Nicole Ricci Minyem

Outré par les insultes et les sous entendus peu flatteurs qu’il a adressés aux Camerounais Varain Engolo a recadré l’ex journaliste de Canal II International et la quintessence de son message ne laisse planer aucun doute

« Faisant suite à votre intervention, dans laquelle vous fustigez l’attitude du peuple Camerounais qui était visiblement ravi de constater que celui qui préside à ses destinées se portait comme un charme.

J’ai l’honneur de porter à votre connaissance le droit de réponse y afférent.

Constater que la grande majorité du peuple refuse d’adhérer à vos convictions politiques, et à votre plan macabre de faire main basse sur le Cameroun, et vous menotter au pouvoir. Cela est certes très frustrant pour vous, mais néanmoins ne vous donne pas le droit de parler ainsi du peuple Camerounais avec cette fatuité dédaigneuse.

Ce peuple n’est pas dupe et a compris que la panacée que vous lui proposez pour changer de régime et mettre votre gourou au pouvoir n’est en réalité qu’un placebo, je dirai même un élixir du docteur doxey, une poudre de perlimpinpin, une illusion digne de Houdini. A vous entendre le Cameroun est un nouvel harmagedon, où se livre une bataille entre les forces du bien et celles du mal, et ceux qui ne rejoignent pas vos rangs sont systématiquement qualifiés de démons.

C’est cette dictature de la pensée unique qui vous empêche de faire sauter les verrous de la sympathie du peuple Camerounais, tant que vous jouerez les malins, et ferez preuve de roublardise, ces verrous vous seront fermés à jamais.

« Si tu veux changer le monde, commence par changer ton lit » dixit William H MacRaven, ancien amiral de l’US NAVY. Si vous voulez être adoubés par la majorité des Camerounais, et devenir une alternative crédible à Paul Biya, commencez par changer cette mentalité éclectique et stéréotypée qui vous caractérise et vous discrédite.

Quand on combat un système, on ne veut se commettre ni de près ni de loin avec lui, je prends comme exemple, le très respectable Garga Haman Adji qui avait démissionné ainsi que son épouse pour marquer d’une pierre blanche sa rupture avec le système. Pourquoi votre reine ne démissionne t’elle pas ?

Ce n’est pas facile pour elle de renoncer aux avantages et aux privilèges liés à la fonction de haut fonctionnaire qu’elle occupe dans ce système ?

Quel peuple voulez vous convaincre à descendre dans la rue pour vous alors que votre objectif est d’imposer la suprématie d’une tribu sur les autres, en quoi êtes-vous différents d’Hitler et de son obsession chimérique de la suprématie de la race aryenne ? Sachez mon cher que votre haine, et votre tribalisme, sont les combustibles qui entretiennent le feu de la méfiance et la défiance que le peuple Camerounais ressent à votre égard.

Si le refus de galvauder les petits acquis de notre pays en installant une horde de desperados obnubilés par « l’AURI SACRA FAMES. » signifie être zombifiés, alors oui nous acceptons d’être des zombies. On peut reprocher mille et une choses à Paul Biya, mais pas le tribalisme, il est donc meilleur que vous.

Souhaiter la mort d’un adversaire politique démontre votre indescriptible bassesse et votre étroitesse d’esprit.

Le pouvoir appartient à Dieu et au peuple, il n’est pas une tontine, si le vrai peuple n’était pas avec Paul Biya, il ne resterait plus deux minutes au pouvoir ».

 

N.R.M

C’est la quintessence de la réponse donnée par la nouvelle égérie du « french-bashing » au Président Français qui lors d’un discours a évoqué l’idée d’un travail commun entre l’Afrique et l’Europe

Sur son compte tweeter elle a laissé éclater sacolère : « C’est quel acharnement comme ça ? Dégage. Fiche nous la paix. Occupes toi du peuple français. Pour l’Afrique, la France est un virus plus mortel que le Covid – 19 et le Sida réunis. Il faut te le dire en quelle langue pour que tu comprennes ? Il n’ya pas d’ensembles qui tienne. Dégage ».

Une sortie qui a amené quelques médias, à penser que Nathalie Yamb « a vraisemblablement les nerfs à fleur de peau sur tous les sujets qui ont trait à l'Afrique. Et encore plus lorsqu'il s'agit de la gestion de la crise sanitaire du Covid – 19, qui décime la planète ces derniers mois ».

Pour eux, Emmanuel Macron a simplement levé un coin de voile sur les démarches entreprises à travers le monde pour venir à bout de ce tueur silencieux : « L’initiative que nous lançons aujourd'hui, c'est un travail en commun entre l'Europe et l'Afrique pour vaincre ensemble la pandémie. Les destins de nos deux continents sont liés », a déclaré le locataire de l'Élysée, pour exprimer à quel point le continent africain, sur lequel est prédit un avenir des plus sombres à propos du Covid-19, compte dans son plan d'intervention.

Dans son allocution, le président français avait ajouté : « Nous pouvons gagner cette bataille, à condition d’agir sans attendre en utilisant au mieux le temps et les moyens dont nous disposons. Dans le cas contraire, la pandémie pourrait frapper très durement l’Afrique, ce qui prolongerait considérablement la crise au plan mondial».

La scandaleuse vidéo sur la proposition d'un essai clinique en Afrique à propos du nouveau coronavirus n’avait pas laissé indifférente, la Conseillère exécutive des Mamadou Koulibaly. A cette occasion, Nathalie Yamb s’était rappelé du vaccin contre la maladie du sommeil, qui a fait plus de mal aux Africains, au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale.

« C'est l'histoire d'une piqûre magique, qui devait débarrasser l'Afrique d'une maladie qui décimait le continent. C'est l'histoire d'un scandale pharmaceutique oublié, enterré par les pouvoirs coloniaux de la fin des années 1950. La méthode connu quelques ratés - la molécule se révéla inefficace et dangereuse - mais cela n’a pas freiné les médecins, au contraire. Ils ont tout mis en œuvre afin de « lomidiniser » l'intégralité des populations, de gré ou de force…La suite, on la connaît. Ce fut en effet une véritable catastrophe humaine à l'époque. Cet essai clinique dont parlent ces deux professeurs est donc mal venu dans un continent africain qui s'active de plus en plus pour prendre son destin en main ».

 

Nicole Ricci Minyem

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Sunday, 05 June 2022 11:01