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Nicole Ricci Minyem

Nicole Ricci Minyem

Selon des sources non officielles, l’incident est survenu après le décès à l’intérieur des murs de la prison secondaire de ladite localité d’un un vendeur de médicaments.

 

Ce dernier n’aurait pas obtenu l’autorisation requise auprès du Procureur de la République alors qu’il souhaitait bénéficier des soins dans un hôpital. Alors que son corps était acheminé vers la morgue de l’hôpital de Foumbot, des individus dont l’identité reste inconnue l’ont récupéré et l’ont exposé au lieu dit « Carrefour maquisard » ;

Ils sont ensuite repartis vers le Palais de justice pour réclamer le départ du Procureur, qu’ils considèrent comme principal responsable de ce décès. Sur le même ton, ils ont menacé de libérer tous les prisonniers si leur volonté n’est pas satisfaite.

Agir sous le coup de l’émotion

Dans la vidéo publiée sur Facebook, l’on voit des grosses flammes qui s’élèvent du toit d’un bâtiment, tandis que quelques personnes sautent par des fenêtres et prennent la clé des champs ; le bruit des coups de feu, certainement tirés en l’air sont assez audibles.

Impossible de dire avec précision où se trouvent les magistrats et le personnel, au moment où d’autres informations renseignent que « la prison secondaire de Foumbot a totalement été envahie par la population et que certains responsables seraient gardés en otage par les casseurs ». Aucune réaction officielle quelques heures après l’incident et c’est chacun qui vient mettre son grain de sel.

En parcourant les réactions qui accompagnent cette vidéo, les avis sont partagés. Si certains trouvent des excuses à ceux qui ont posé cet acte, en insistant par exemple sur : « La qualité des prisons Camerounaises - le non respect du nombre de détenus dans ces lieux sordides et vecteurs de maladies – la non prise en charge à temps des prisonniers malades – le détournement des deniers publics par une caste de personnes ayant pris en otage le Cameroun alors que l’argent volé aurait servi à réaménager les prisons, doter les hôpitaux des tableaux techniques et payer des médecins capables de prendre en charge et dans les temps toute sorte de maladie… ».

D’autres estiment que point n’est besoin de détruire les édifices publics simplement parce qu’on est en colère. Il existe des voies et moyens de se faire entendre légalement et d’obtenir justice. Ceux qui soutiennent ce point de vue estiment qu’agir de la sorte, c’est revenir en arrière, sans toutefois résoudre le problème de fond.

La réaction officielle reste attendue.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

Pour le responsable de la Communication de la Fédération Camerounaise de Football, les mesures urgentes doivent être prises, afin de »Sauver la Presse » car, c’est ainsi que l’on parviendra à « sauver la Démocratie ».

 

Un sujet de réflexion qui intervient alors qu’on commémore ce 3 Mai, la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse  

 

« Un autre 3-Mai. Une autre journée mondiale de la liberté de la presse. Comme un patient Covid-19 en détresse respiratoire, la presse camerounaise est sous assistance.

 

Mais elle ne dispose d’aucun réanimateur à ses côtés, son assistance est constituée d’une horde de professionnels aux abois, courbés sur le grand malade dont la situation empire année après année. La presse camerounaise est malade, d’un mal si profond que son pronostic vital est engagé depuis longtemps.

 

En tout cas, la plupart de ses enfants chéris, ses filles et fils parmi les plus valeureux l’ont abandonnée au point où elle ne tient à la vie que grâce à la témérité de quelques rares chevaliers, des héros tragiques, des Pyrrhus victorieux. Ils sont honorables, mais les balafres de la bataille quotidienne qu’ils livrent sont ostensibles.

 

Les entreprises sont structurellement déficitaires, elles accumulent des arriérés de salaire, limogent à tout vent, se créent et se ferment au gré des combats gagnés ou perdus, se livrent au mieux offrant, expression pudique pour éviter de dire qu'elles se prostituent.

 

En fait, Dieu ne veut pas de la presse au ciel, c’est sans doute la raison de la survivance de ce secteur.

 

 

La presse apparaît comme le dindon de la farce d’un processus de construction socio-politique, économique, culturelle et sportive. Elle crie à la liberté, mais c’est du pain qu’elle a vraiment besoin.

 

Les opérateurs politiques que la presse a révélés et accompagnés s’aménagent un statut économique et social confortable à travers les milliers de postes électifs qu’ils se partagent élections après élections. Les acteurs économiques, dont les médias portent les combats pour un meilleur environnement des affaires, se disputent l’entrée du classement de Forbes.

 

Les sportifs, dont elles content les exploits, peuvent admirer les belles infrastructures construites en cinq ans à travers le pays, et qui annoncent un âge d’or. La culture est une fausse jumelle de la presse, car elle a trouvé un second souffle à travers les « vues », les « likes » et les « téléchargements », qui génèrent notoriété et, quelques fois, fortune.

 

La presse n’a pas réussi à trouver son chemin de Damas. Pas encore. Le cherche-t-elle ? Passons sur le fait qu’elle n’ait pas encore réalisé l’aggiornamento nécessaire pour la transition numérique. On verra plus loin que ses conditions économiques retardent voire annihilent toute velléité d’essor.

 

Notre presse, la presse écrite surtout, la mère de la presse, s’est progressivement appauvrie du fait de l’absence d’appui de l’Etat comme cela aurait dû être le cas. Si la presse d’Etat bénéficie des subventions continues du gouvernement, la manière dont la presse privée est traitée est une atteinte à nos valeurs démocratiques bien plus qu’à la viabilité de centaines d’entreprises de presse qui emploient de milliers de jeunes.

 

En affaiblissant la presse par étranglement économique, en refusant de l’oxygéner, on travaille à provoquer à la longue l’asphyxie de la démocratie. Le quatrième pouvoir est un élément central de toute démocratie, autant que les autres pouvoirs connus. Pourquoi serait-il le seul qui ne bénéficie d’aucun appui des pouvoirs publics ?

 

La conséquence est que la presse s’est débarrassée de ses armes les plus efficaces, comme les enquêtes ou les grands reportages. Elle est aujourd'hui la version imprimée des infos des réseaux sociaux, avec peu de valeur ajoutée.

 

Et quand le pouvoir s’est rendu compte de la capacité de nuisance encore plus corrosive des réseaux sociaux, il en appelle au patriotisme de la presse. Elle est appelée à la rescousse pour réguler la circulation de l’information, mais c’est tard. Car les réseaux sociaux ont pris le pas même sur les médias traditionnels.

 

Il n’est pas tard pour sauver la presse. Il faut pour la première fois mettre en place un système de subvention assis sur le professionnalisme et la crédibilité des titres. L’Etat peut financer les projets de transition numérique, qui veut que la presse a de plus en plus de lecteurs digitaux et peu de lecteurs papier.

 

Le gouvernement peut souscrire des abonnements importants pour les ministères et organismes publics. Des solutions existent pour réhabiliter un des piliers de notre démocratie et un important pourvoyeur d’emplois.

 

On ne peut faire plus mal à la presse que maintenant. Elle est à plat ventre. Elle ne peut que se relever. Il faut l’aider à se relever, comme elle aide l'Etat à construire une citoyenneté de progrès ».

 

N.R.M

 

Un concept développé par Armelle Sidje Tamo, ingénieure en réseaux et télécommunication et  fondatrice de « Products Related to Agricultural sector (Pra) ».

 

La jeune dame et son équipe sillonnent les villes proches de Yaoundé après la grande période de récolte des régimes de banane plantain. Le matériau qu’elle utilise se trouve à profusion dans les plantations ciblées afin d’engranger ce dont elle a besoin, sans pour autant détruire les plants des troncs de bananier.

Armelle Sidje Tamo, entrepreneure : « Nous avons juste besoin du cœur du tronc, c'est-à-dire la tige blanche et jaunâtre, riche en fibre ; c’est la raison pour laquelle nous intervenons après les récoltes ; Je puis vous dire que nous ne manquons jamais de matières premières, étant donné que le Cameroun produit environ quatre millions de tonnes de banane plantain chaque année et lorsqu’on dit quatre millions de tonnes, on dit huit millions de troncs de bananiers qui sont disponibles… ».

Processus de transformation

Bien que les secrets ne soient pas tous dévoilés, la fondatrice de « Products Related to Agricultural sector » achemine le matériau recueilli au niveau de l’usine, construite dans un quartier de la ville aux sept collines. Ses collaborateurs et elles dégainent les troncs de bananiers, coupent la fibre et la trient avant de la plonger dans un chaudron pendant huit heures de temps.

C’est à l’issue de ce processus que tout est mis à sécher. Armelle Sidje Tamo : « En fait, l’idée c’est d’obtenir la cellulose. C’est l’élément qui est le plus important lorsqu’on veut obtenir du papier ou si vous préférez de grandes feuilles. L’avantage avec les fibres de plantain c’est que ces dernières sont véritablement solides… ».

De grandes feuilles qui seront, selon le grammage transformées en cartons, en sacs, en rouleaux de papier, en emballages. Au fil des mois, la start up est passée à une production de plus de 500 emballages par jour. Les prix bien évidemment varient selon le type de produits choisi.

Lire aussi : Innovation : Une station de lavage auto écologique créée à Yaoundé

Une production qui ne couvre pas totalement la demande, d’où l’importance des partenariats 

Armelle Sidje Tamo : « Nous lançons un appel aux agriculteurs, producteurs de plantain afin d’établir partout où ce sera possible, des mini points de transformations. Je pense beaucoup plus aux villages et autres campements. Nous allons ainsi revenir dans le grand atelier, non plus avec les troncs mais plutôt avec les fibres. Si nous parvenons à le faire, nous sommes convaincus que nous serons en mesure de booster nos productions et de répondre à la demande qui se fait de plus en plus forte ; Car, nous commercialisons aussi bien au Cameroun que vers certains pays de la Sous Région ».

Au-delà de la fabrication des emballages éco responsables, la jeune dame s’est lancée dans des actions de solidarité, vis-à-vis notamment des femmes du milieu rural à qui elle donne des formations pour la fabrication du bioplastique. Des actions qui contribuent à la réduction des déchets plastiques et de la déforestation.

Lire aussi : Cameroun : 30 PME des secteurs agroalimentaire et cosmétique vont bénéficier d’un accompagnement dans le packaging

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

 

 

Résolu à mettre en pratique le programme qu’il avait déroulé lors de la campagne qui l’a porté à la tête de la Commune de BotMakak, Jean Pascal Nken Nemb tend la main à ses frères afin que les fruits de leurs efforts communs sortent cette unité communale du sous développement

 

La rencontre de ce Samedi entre Lucien Hot, homme d’affaires reconnu dans la zone et lui, en est une parfaite illustration. Les deux hommes ont posé les jalons d’une nouvelle ère, celle de l’arrivée dans les tous prochains jours de l’électricité.

Il faut dire qu’il s’agit d’un épineux problème, qui a longtemps suscité les plaintes des populations résident de ce côté du Département du Nyong et Kelle, unité administrative dont dépend la Commune de BotMakak.

Des plaintes qui ne seront bientôt plus qu’un triste souvenir, puisqu’à l’issue du tête à tête entre les deux élites, l’homme qu’on surnomme « le banquier du pape » a pris la décision de financer sur fonds propres, l’électrification sur une partie de l’itinéraire qui va de la rivière « Nsubè », jusqu'au carrefour « Manguenda » ; Basse et moyenne tension incluses. Soit une contribution qui devrait à terme tutoyer les 60 millions de FCFA. Les travaux devraient débuter, dans les prochaines semaines.

Une action qui on l’espère va faire des émules

C’est le vœu émis par Jean Pascal Nken Nemb, maire de la Commune de BotMakak : « Je ne peux que me sentir fier que mon frère ait pris la résolution d’accompagner cette action impulsée par la Mairie de BotMakak. Il y a un adage bien connu chez nous qui dit qu’une seule main ne peut attacher un paquet.

Je suis vraiment heureux que mon frère ait écouté mon appel parce que je reste convaincu que c’est tous ensembles que nous sommes plus forts… Je sais que ce n’est qu’un premier pas vers ce que nous envisageons faire de BotMakak durant notre mandat. Nombreux sont les filles et les fils de cette localité qui entendent mettre la main dans la pâte pour le bien être de nos Populations ».

Lire aussi : Cameroun : Okola ou une ville qui semble renaître de ses cendres

Un sentiment partagé par Lucien Hot, homme d’affaires qui affirme qu’il ne remplit que son devoir

« Nos parents nous ont enseigné qu’on ne saurait être heureux tout seul, alors qu’autour de nous, nos frères crient. Je n’apporte que ma modeste contribution à ce projet. Grâce à l’énergie électrique, de nombreux projets pourraient voir le jour ; ce qui va permettre à nos jeunes, à nos épouses et à nos mamans, pourquoi pas de créer des structures pour l’auto emploi, etc. Je ne peux que me sentir honoré que mon frère ait fait appel à moi… ».

Le partenariat entre la Commune de BotMakak et l’homme d’affaires n’exempte pas les pouvoirs publics de leurs responsabilités ; Au contraire, ils ont aujourd’hui, plus que jamais l’obligation de tout mettre en œuvre afin de faciliter de telles actions mais également d’assumer le rôle qui leur incombe.   

Lire aussi : Agro-industrie et déforestation au Cameroun : Le cri de détresse des populations autochtones de Logbadjeck

 

Nicole Ricci Minyem

Les avocats qui défendent quelques victimes suite à l’accident ferroviaire survenu en 2016 se disent surpris par la décision prise par Camrail et le ministère des Transports alors que les obstacles juridiques relevés, entre autres préalables et dont la solution apparaissait comme un préalable n’ont pas été réglés.

 

« Le Collectif Universal Lawyers and Human Rights Defense (UL&HRD) a appris avec une vive consternation et sur les réseaux sociaux, la nouvelle de la reprise du trafic voyageur par la société Camrail entre les villes de Douala et Yaoundé.

Qu’un voyage inaugural a été organisé et s’est déroulé le 29 avril 2021 sur le trajet ainsi indiqué avec outre certains responsables de Camrail, des personnalités publiques et politiques au rang desquelles le Ministre des transports et des députés, élus de la nation.

Considérant que l’accident ferroviaire intervenu le 21 octobre 2016 à Eseka demeure jusqu’à date, le plus meurtrier (79 morts et plus de 600 blessés selon le bilan officiel) que le Cameroun ait jamais connu.

Considérant que les enquêtes menées depuis la survenance de ce triste événement ont révélé entre autres, la vétusté des voitures et des locomotives en usage chez l’opérateur de transport ferroviaire, le caractère obsolète de la voie ferrée, l’absence de couverture par une assurance de transport ferroviaire, le code CIMA excluant expressément de son champ le rail.

Lire aussi : Rénovation des anciennes voitures de l’Inter city : la Fondation Camerounaise des Consommateurs interpelle Camrail

Considérant qu’à date, le très lourd passif créé et découvert par cette catastrophe n’a pas encore été soldé, le Collectif Universal Lawyers and Human Rights Defense (UL&HRD) s’indigne et s’interroge sur les points suivants :

1- Les dirigeants de Camrail ont-ils avant d’envisager une telle reprise, pris la pleine mesure des risques encourus par les usagers qui viendraient à emprunter les voitures ainsi mises en circulation ?

2- Quelles garanties ces dirigeants de l’entreprise française donnent ils où ont-ils donné permettant de penser qu’à l’avenir un attelage entre des wagons chinois et français ne se fera plus?

3- Les autorités en charge du transport ferroviaire au Cameroun se sont-elles assurées de ce que la voie ferrée a connu une réelle refonte et que les manquements constatés ont été réparés ?

4- Existe-il un état des lieux et un cahier de charges connus de tous au sujet des obligations qui incombent à l’Etat et au concessionnaire en tenant compte de cet élément conjoncturel qui a marqué à jamais les familles et le pays tout entier ?

5- Les députés et autres parlementaires qui ont embarqué dans le train inaugural se sont-ils rassurés de l’existence préalable d’une législation ferroviaire en matière d’indemnisation en cas de nouveau sinistre ?

6- En prenant part à ce voyage inaugural, quel est le message que les parlementaires ont voulu adresser aux populations engluées dans le doute et meurtries par la perte et des blessures indélébiles ?

7- Le parlement a t’il fait un rapport de cette situation grave et quelles en sont les recommandations ?

En tout état de cause, le Collectif constate pour le regretter qu’au moment de l’annonce d’une telle reprise, les obstacles juridiques relevés dont la solution apparaissait comme un préalable n’ont pas été réglés.

Le Collectif en appelle de nouveau à une prise en compte de l’intérêt des citoyens dans l’urgence, notamment par l’information préalable du public sur le sort de la voie ferrée, l’identification de l’assureur de Camrail et sur la législation en matière d’indemnisation du fait d’un accident ferroviaire et sur le cahier des charges désormais en exécution.

Le collectif Universal Lawyers and Human Rights Defense (UL&HRD) se tient éveillé sur l’évolution de la situation et se prononcera plus amplement après investigations approfondies… ».

 Lire aussi : Production du riz : Une unité de décorticage pour les producteurs du Nord-Ouest

Les signataires : 

Me Dominique Fousse - Me Guy Olivier Moteng - Me Arlete Nwayim - Me Géorgie Massi Ngakele - Me Albert Oyie- Me Nadine Yanou.

 

N.R.M

 

Une affirmation faite par Me Christian Ntimbane Bomo qui se présente désormais comme l’ex-parrain de l’initiative querellée. Cette autre approche croit – il savoir, va permettre de faire la lumière sur ce qui n’est qu’une « Question qui tourne autour d'un souci de transparence dans la gestion des fonds collectés entre acteurs du projet…

 

« Celui qui vous parle a été parrain de l'initiative Survie Cameroun. J'y ai apporté toute ma caution morale et ai promu cette collecte d'aide humanitaire, sans précédent au Cameroun.

Sans qu'il soit besoin de rentrer dans des développements sur l'existence réelle ou non d'un bug informatique, mais vu le déchaînement de passions sur les réseaux sociaux, je voudrais appeler les uns et les autres, à plus de retenue pour éviter de casser la digue de la résistance camerounaise dont la conséquence serait de laisser passer l'alternance françafricaine dans notre pays.

En réalité, ce n'est qu'une question qui tourne autour d'un souci de transparence dans la gestion des fonds collectés entre acteurs du projet.

Lorsque le président du MRC, le Professeur Maurice Kamto avait annoncé qu'il commettait un deuxième audit, vous vous souvenez que j'avais bien écrit que cette voie paraissait inopportune, l'expertise amiable, unilatérale ou officieuse, ne permettant plus, dans un contexte interne conflictuel de mettre tout le monde d'accord.

Car il faut bien le savoir, l'auditeur amiable, c'est à dire choisi hors la justice, ne travaille que sur les documents que celui qui le constitue veut bien lui présenter.

On peut même lui faire dire ce qu'on veut par la production des seuls documents qui nous arrangent et à dessein.

Je préconisais alors un audit judiciaire qui permettrait à l'auditeur d'obtenir tous les listings de transactions directement, sans l'avis ou l'accord des gestionnaires de la plate-forme, auprès des opérateurs de transferts PayPal et Stripe.

 Lire aussi : Audit des fonds de Survie Cameroun: l'alliance Maurice Kamto-Penda Ekoka survivra-t-elle?

Cette affaire est simple, très simple.

Tous ces débats sur l'ingénierie informatique sont périphériques. La plate-forme informatique sert simplement de passerelle. Les opérateurs financiers sont PayPal et Stripe. C'est chez eux qu'il faut aller vérifier.

Quand un donateur effectuait son paiement, ce sont les comptes PayPal et Stripe, masqués par la plate-forme, et ouverts par les teneurs et gestionnaires qui recevaient les transferts de fonds.

Pour savoir combien d'argent a été collecté, l'auditeur judiciaire, sous le contrôle d'un juge, pourra enjoindre directement PayPal, Stripe et la banque domiciliaire de l'association MRC France, de lui produire l'état de tous les transferts et mouvements d'entrée et sortie d'argent passés par ces comptes.

Ce qui est pratiquement impossible pour un auditeur amiable qui n' y a pas accès de lui-même, sans l'accord des gestionnaires des comptes PayPal, Stripe ou bancaires, surtout s'ils ne veulent pas de cette transparence.

En d'autres termes, si Monsieur Djoko Henri et son équipe, n'autorisent pas ces opérateurs de transferts, à rentrer dans les comptes ouverts auprès de PayPal et Stripe, ou même leur donne des données erronées, l'auditeur amiable, ne peut y avoir accès, ou en contrôler l'exactitude, au nom du secret bancaire.

 Lire aussi : Christian Penda Ekoka confirme le malaise avec Maurice Kamto

Seule la justice peut outrepasser le secret bancaire.

La vérification à ce niveau là, permettra aux donateurs d'avoir avec exactitude le montants des sommes collectées par l'équipe de Monsieur Djoko Henri et celles virées au président Ekoka pour mener les opérations sur le terrain.

Car il faut préciser que c'est l'équipe Djoko Henri qui percevait l'argent collecté auprès des donateurs. L'équipe du Président Penda Ekoka, ne collectait pas l'argent. Elle le recevait des mains de l'équipe Djoko, dans un sous compte.

À cet effet, je continue à insister qu'il faut un audit judiciaire dans cette affaire. Il ne coûte pas cher, s'agissant d'un simple contrôle des états, des transactions et mouvements des comptes.

En France, il est indépendant et neutre, car sous contrôle d'un juge. Tous ceux qui s'opposent à cet audit judiciaire ont des choses à cacher ou ont peur de la vérité. Mais pourquoi » ?

Lire aussi : Joseph Espoir BIYONG annonce-t-il son départ du PCRN ?

 

 

 

 

La horde de hors la loi agissant sous la bannière de boko haram a cru avoir plus de chance cette fois, en tentant une entrée en force à Fotokol, commune du Cameroun située dans le Logone-et-Chari, région de l'Extrême-Nord. Une initiative qui, une fois encore leur a coûté cher.

 

Dans un communiqué publié ce jeudi, le ministère de la Défense fait savoir que : « La localité nigériane de Wulgo, non loin de l’Arrondissement Camerounaise de Fotokol, tenue par les éléments des Forces de Défense Camerounaises, dans le cadre des opérations de lutte contre la secte terroriste boko haram conduites par le secteur n°1 de la Force Multinationale Mixte de la Commission du Bassin du Lac Tchad, a fait l’objet d’une attaque de la secte islamiste boko haram dans la soirée du Lundi 26 avril 2021, attaque menée par une horde d’individus lourdement armés et à bord de plusieurs véhicules tactiques légers…

Après de violents affrontements, les insurgés ont été mis en déroute et plusieurs de leurs armes et équipements récupérés ».     

Bilan très lourd côté ennemi

Si au sein de l’armée camerounaise, on ne déplore ni perte en vie humaine, ni matériel détruit, ce n’est pas le cas chez les agresseurs. Face au professionnalisme des éléments des Forces de Défense et de Sécurité, ces bandits de grands chemins en ont bavé ;

Dans le document signé par Atonfack Guemo Cyrille Serge, responsable de la Communication au ministère de la Défense, on peut lire que « Plusieurs assaillants ont été neutralisés dont deux (02) corps abandonnés et les autres emportés pendant le repli des terroristes - Six (06) véhicules tactiques immobilisés - Un important arsenal de guerre, notamment des mitrailleuses lourdes et des fusils d’assaut récupérés ». 

Cette autre attaque a t-elle un lien avec le décès du Président Idriss Deby Itno ?  

D’aucuns s’aventurent à établir un lien entre les deux évènements, arguant que le chef de l’Etat Tchadien a joué un important rôle dans la lutte contre les terroristes de boko haram, grâce à son armée. Une sorte de rempart entre les agresseurs et le Cameroun car, « Il n’hésitait pas à mener ses troupes vers les derniers retranchements de ces hors la loi, détruisant tout sur son passage et causant des pertes énormes à ses ennemis… ».

Sauf que le Cameroun, qui partage une longue frontière avec le Nigeria fait face, depuis des années à une multitude d’attaque venant des terroristes islamistes de boko haram. A Fotokol, qui semble être leur lieu de prédilection, les habitants ont eu droit aux attaques kamikazes, aux kidnappings et le nombre d’incursions est incomptable. 

L’armée camerounaise est fort heureusement resté ce rempart entre les le Cameroun et ceux qui se donnent un mal fou à le déstabiliser. Bien qu’on a quelquefois eu à déplorer le décès des soldats tombés sur le champ de bataille, boko haram et ses commanditaires ont toujours été repoussés et, plus important, le Cameroun n’a pas perdu le moindre centimètre de son territoire.  

 

Nicole Ricci Minyem    

  

Un appel qui intervient quelques minutes après le lancement officiel des activités ce jeudi, dudit train à la gare de Bessengue-Douala par Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, ministre des Transports, qui avait à ses côtés, l’honorable Cabral Libii, député du Nyong et Kelle ainsi que quelques autres personnalités.

 

En attendant le calendrier effectif des heures et jours de voyages, Alphonse Ayissi Abena, président la Fondation Camerounaise des Consommateurs a dit son courroux, face à ce qu’il considère comme un mépris, vis-à-vis des voyageurs car, pour lui, ceux-ci méritent des voitures neuves…

Dans sa lettre ouverte, il évoque d’autres points d’importance

« La Fondation camerounaise des consommateurs (FOCACO) a constaté que le concessionnaire Cameroon Railways (CAMRAIL) a juste repeint en vert et blanc les anciennes voitures voyageuses du train Inter city à l’aide de l’argent du contribuable camerounais (subvention allouée par le Ministère des Transports).

Plus précisément, Camrail a procédé à la rénovation d’une rame composée de  11 voitures voyageurs, d’un wagon bar restaurant et de deux fourgons. A cela s’ajoutent les quatre locomotives acquises par l’Etat  camerounais auprès de General Electric.

Pourquoi l’Etat du Cameroun continue à injecter de l’argent dans une activité du concessionnaire Camrail qui n’arrive pas, depuis 1999 (année de sa création suite à la privatisation de la Regifercam), à respecter les cahiers de charge de la convention qui la lie à l’Etat du Cameroun, l’autorité concédante ?

En effet, des indicateurs de performance ont été fixés à Camrail qui ne les a jamais atteints:

– Développement du réseau ferroviaire concédé de 1000 Km: à date des lignes ont été plutôt abandonnées au grand désarroi des populations notamment les lignes  Douala- Mbanga - Kumba et Douala-Nkongsamba. Une régression, aucune extension du réseau.

– Entretien des infrastructures ferroviaires : plusieurs tronçons de rails ont été plutôt démantelés et l’écartement des rails est resté dans les normes coloniales. Alors que l’écartement conventionnel conforme à la convention de Berne du 10 Mai 1886 est de 1,435 m (1435 mm), l’écartement du rail au Cameroun est de 1000 mm. Au vu de l’étroitesse de la voie, il va de soi que la vitesse des trains est extrêmement réduite

– Renouvellement des matériels ferroviaires: il est évident qu’avec un écartement de rails aux normes coloniales, il devient difficile de s’approvisionner sur le marché mondial en voitures voyageurs et locomotives neuves qui ont des essieux avec écartement d’1m.

Une raison qui explique la vétusté du matériel ferroviaire roulant de la Camrail qui n’a pour solution que de la rénovation budgétivore des vieux wagons et l’importation de vieilles locomotives d’Amérique du nord.

Pour la FOCACO, le bilan de la privatisation des chemins de fer du Cameroun est globalement négatif. Les voyageurs camerounais méritent mieux »!

Impatience

Voitures neuves ou pas, nombreux sont ceux qui, depuis le déraillement survenu le 21 Octobre 2016, éprouvent de nombreuses difficultés à rallier leurs villages, notamment à cause du mauvais état des routes, au-delà de la cherté des moyens de transports empruntés.

Ils ont montré, au cours des derniers mois, leur impatience à voir revenir le train Inter City en manifestant chaque fois, leurs regrets que les post publiés sur les réseaux sociaux notamment pas Camrail ne leur apportent pas la nouvelle tant attendue.

Ils sont donc nombreux qui, ce Jeudi, seront au rendez – vous notamment dans les gares  d’Edéa, d’Eséka, de Makak et de Ngoumou, en attendant l’arrivée dans l’après midi à la gare voyageurs de Yaoundé.

Tous formulent également le même vœu, voir revenir, dans les plus brefs délais, ce moyen de locomotion qu’ils préfèrent entre tous. 

 

N.R.M

 

L’enseignant de Journalisme n’a pas apprécié la sortie faite par son collègue le 22 avril 2021 lorsqu’il a affirmé que les épreuves pratiques proposées aux étudiants : « Agir en situation professionnelle » et « Gestion des projets »… dans les établissements privés relèvent du « Vaudou communicationnel »

 

Dans un post publié ce jeudi sur sa page Facebook, Xavier Messe réplique :

« M. Télesphore Tueno qui enseigne dans plusieurs Instituts privés d’enseignement supérieur (Ipes) à Douala, notamment à IUC et à IUG, estime que les épreuves pratiques sélectionnées en « Agir en situation professionnelle » et en « Gestion des projets », « relèvent du vaudou communicationnel ».

Par ailleurs, « le sujet Aspro met les candidats de la filière des organisations en déroute ». Je n’ai pas été cité nommément par Télesphore Tueno dans son interview.

Mais j’ai conduit une équipe de 6 enseignants de haut niveau pour ces épreuves pratiques. Ils enseignent pour certains à l’Université de Douala, pour d’autres dans des Ipes de Douala et de Yaoundé. Cette équipe a été constituée pour la énième fois avec succès par le Directeur de l’IUT de Douala, qui encadre les évaluations de l’examen du BTS dans le Littoral.

Les épreuves montées et proposées à l’IUT ont intégré dans leurs composantes, des enseignements théoriques dispensés pendant deux ans. Dans ces épreuves, nous avons surtout tenu compte des réalités de notre société, des préoccupations de l’entreprise et du marché de l’emploi au Cameroun.

Ces orientations sont des préoccupations depuis plus de 15 ans du Ministère de l’Enseignement supérieur pour la professionnalisation des enseignements à l’université. Certains Ipes font encore de la résistance, mais la machine de la professionnalisation est en marche dans le BTS, c’est irréversible !

Lorsque les candidats ont restitué leurs travaux devant les jurys après 04 jours d’intenses activités sur le terrain, au contact des personnes ressources et des chefs d’entreprise, ces apprenants ont été fascinés par leurs premiers contacts avec le monde professionnel.

Certains responsables d’entreprise ont tenu à aller voir ce que les étudiants ont réalisé ; des enseignants d’autres filières sont venus assister aux restitutions des réalisations professionnelles ; tous étaient émerveillés par la qualité des travaux.

Que quelqu’un qui prétend enseigner la communication au niveau supérieur s’offre l’audace d’oser s’attaquer à la qualité de ces épreuves, cela relève bêtement de la prestidigitation immature d’un frustré en quête de gloriole.

Télesphore Tueno a certainement des compétences ailleurs. Mais dans le domaine de la communication, il a encore du chemin à faire. Ce ne sont pas les petites formules préfabriquées, qu’il copie dans des livres et qui jonchent son interview pour épater ses étudiants qui feront de lui un enseignant de référence.

Mais c’est le travail, l’abnégation et l’humilité qui le porteront au sommet de la science. Lorsque j’ai lu son pamphlet, je me suis préoccupé de savoir qui était cet exhibitionniste maladroit et présomptueux ?

J’ai alors interrogé Kamgang Fodjo Ghislain Justice, Directeur de l’Ecole des licences à IUG qui lui a attribué des enseignements. Il était mortifié par son comportement. J’ai interrogé aussi le Dr Achille Ebana qui le connait à l’IUC. Pour lui, Tueno est un malade mental atteint du syndrome d’œdipe.

Je me suis approché de Casimir Amassana qui avait cautionné son recrutement à IUC : il se souvient de cet ancien étudiant inconstant en cours du soir, promotion 2012-2013 à ESG… Puisqu’il est passé par cette école, il ne m’aura pas laissé à moi un souvenir un intarissable ».

 

 

Depuis douze mois déjà, de vastes chantiers sont menés suivant le plan communal dans cette localité située à 25 kilomètres de Yaoundé, cité capitale politique camerounaise

 

Il s’agit par exemple du reprofilage ainsi que de l’entretien des tronçons routiers, de l’électrification des villages, de la construction des forages et bien d’autres réalisations qui tous, tendent à donner une autre physionomie à cet arrondissement mais également, à améliorer les conditions de vie des populations.

S’agissant principalement des tronçons routiers, Vincent de Paul Noa, maire de la commune d’Okola fait savoir qu’il en a reprofilé une trentaine et d’autres sont en cours de réhabilitation. Il cite entre autres : « la route Oyama-Nkolmekouma - l’accès hôpital d’Okola – lycée général d’Okola – accès église catholique – routes secondaires-quartier haoussa et camp Sap 4, accès Mva’a – entrée palmeraie Bénédict – Evian, accès Ndangueng – Ebougsi, carrefour Mekak – carrefour Nkolnyanize – Fegminbang … ».

S’agissant de la fourniture en énergie électrique, l’autorité municipale laisse entendre qu’il s’est étendu sur « l’électrification du village Mekak ; sur le renforcement en triphasé du réseau électrique de Seassi, de même que sur l’extension du réseau électrique de Enobita -.Louma – Nkolangoung ».

Parlant des autres infrastructures, Vincent de Paul Noa mentionne notamment « les travaux de construction des écoles publiques de Nkoldjobé, Bissogo, Mekak ; De l’école publique bilingue d’Okola et de certains ouvrages hydrauliques, à l’instar d’une adduction d’eau potable équipée de PMH à Mekak (Ntuissong)… Le parachèvement de maison de la culture d’Okola et la construction de la place des fêtes de la ville».

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Selon le journal L’Action, le maire de la commune d’arrondissement d’Okola a mis en place, des opérations telles que : « Un Enfant, Un Acte de Naissance ». Une action dont l’objectif est d’établir des actes de naissance aux enfants âgés  de 0 à 15 ans et qui, depuis son lancement il y a quelques mois, a entraîné l’enregistrement des centaines de dossiers auprès des services compétents.

Dans un autre registre, plusieurs conducteurs de motos ont reçu des permis de conduire, catégorie A, grâce à un partenariat signé entre la mairie d’Okola et le ministère des Transports.

Des mesures qui ont été saluées par les habitants de cet Arrondissement qui n’ont que ce moyen de transport, aussi bien pour leur déplacement au centre ville que pour se rendre dans les campagnes et qui, pour le maire, sont très importantes.

Vincent de Paul Noa, maire de la commune d’Okola : « Avec le reprofilage des routes et une conduite responsable, nous sommes convaincus de préserver la vie de nos frères et sœurs qui font en permanence la navette entre leur lieu de résidence et le centre d’Okola, pour diverses raisons… ».

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Nicole Ricci Minyem

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01