Ils ont été validés aussi bien à l’Assemblée Nationale qu’au Sénat et présentés lors de la séance plénière de clôture dans les deux Chambres le 09 avril dernier. Ils seront promulgués dans 15 jours au plus tard par le Chef de l’État avant leur entrée en vigueur.
Il s’agit entre autres :
Du Projet de Loi portant ratification de l’ordonnance du 19 janvier 2021, portant prorogation, à l’égard du Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord, des effets de l’Accord de partenariat économique Cameroun-Union Européenne ; (un projet adopté malgré les contestations des députés de l'opposition) ;
Du Projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier l’Accord-cadre militaire entre le Cameroun et la Turquie ;
Du Projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier l’Accord de coopération entre le Cameroun et la Turquie en matière de formation militaire ;
Celui autorisant le Président de la République à ratifier l’Accord d’extradition entre la République du Cameroun et la République Fédérative du Brésil ;
L’Accord sur le transfèrement des personnes condamnées à une peine privative de liberté entre le Cameroun et la République Fédérative du Brésil ;
La Convention entre le gouvernement du Cameroun et le gouvernement des Émirats Arabes Unis, tendant à éviter la double imposition et à prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu ;
L’Accord entre le gouvernement du Cameroun et le gouvernement des Émirats Arabes Unis relatif à la facilitation de délivrance de visa ;
Le projet de Loi adoptés autorisant le Président de la République à ratifier l’Accord de Georgetown, révisé le 9 et 10 décembre 2019 à Nairobi,
Le Traité de Marrakech visant à faciliter l’accès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant d’autres difficultés de lecture, de textes imprimés aux œuvres publiées.
Au-delà de l’adoption de ces Projets de Loi, les élus du Peuple, notamment au niveau de la Chambre Basse, ont mené divers autres activités qui leur ont permis de toucher à la quasi majorité des faits d’actualité, avec un accent particulier sur l’importance de prôner le « Vivre Ensemble » malgré les multiples attaques terroristes dans divers Régions du Cameroun ;
La lutte contre le Covid-19 a elle aussi mobilisé toutes les attentions et, l’importance du respect des mesures barrières a été rappelé afin « de combattre cette peste des temps modernes qui continue de sévir au Cameroun et dans le monde entier ».
Nicole Ricci Minyem
Profitant de la présence des membres de la Commission Nationale anti Corruption devant les élus de la Nation, la mandataire du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais a notamment évoqué la question de la dématérialisation du traitement des dossiers administratifs et financiers… A travers ses questions la députée a tenu à faire ressortir les goulots d’étranglement qui, de son point de vue favorisent les actes de corruption au sein de l'administration publique Camerounaise sous la barbe du président Dieudonné Massi Gams et de ses collaborateurs.
« Merci au très honorable président pour l’opportunité que vous me donnez en acceptant que je puisse donner mes appréhensions sur le sujet que nous évoquons ce jour à l’assemblée nationale.
Mr le président de la commission nationale anti-corruption
Chers collègues
Permettez-moi Sans vouloir aborder ce problème dans sa globalité, de m’appuyer sur une instruction du président de la République plusieurs fois souligné dans ses discours.
Le Président de la République depuis un certain nombre d’année met un accent sur la dématérialisation du traitement des dossiers administratifs et financiers.
Cette instruction est suivie timidement même si on doit reconnaître une belle avancée au niveau de certains ministères comme la fonction publique, les impôts, la douane au niveau du ministère des finances.
D’autres ministères suivent avec beaucoup de réticences. Sans indexer ces administrations, on constate que le traitement manuel des dossiers est source de contacts, de marchandages et d’opportunités de corruption.
Tous les fonctionnaires ne sont pas indexés ici mais force est de constater que la dématérialisation prônée par le Chef de l’Etat est un outil important, d’une part pour l’accélération des délais de traitement des dossiers sujet à marchandages mais aussi grâce au système de traçabilité, la possibilité de suivre à distance le traitement des dits dossiers.
Il s’agit donc de mettre en œuvre de façon généralisé ce vœux ou encore cette instruction du Président de la République qui fera la satisfaction des usagers et limiterait de façon significative la corruption dans nos services publics.
Qu’est ce qui est fait pour que l’ensemble des administrations mettent à exécution cette instruction présidentielle ?
Nous avons encore lu tout récemment les instructions du Minfi insistant sur cette dématérialisation. Nous avons l’impression que celles des administrations qui traînent le font pour continuer à entretenir cette relation douteuse avec l’argent de l’état.
Le problème des salaires a souvent été relevé comme étant un motif poussant les uns et les autres à arrondir les fins du mois. Une prime d’incitation à la performance ne serait-elle pas une option de motivation » ?
N.R.M
Une grille de lecture développée par le professeur Edouard Bokagne qui sur sa page Facebook et certainement dans l’intention de susciter l’éveil républicain dans l’esprit de chaque Camerounais a présenté les faits qui démontrent que pour chaque être humain, tout est vanité.
« Il est des morts qui dérangent, considérées sur un angle politique. La mort possède quelque chose d'extrêmement définitif. Elle crée des espèces de transpositions communicatives qui influent sur la perception du gouvernant.
Le cas Mendo Ze l'illustre. En toute chose, face au phénomène de la mort, la personnalité du mort est à considérer. Elle revêt toujours une charge affective qui réside dans le comment, de son vivant, le mort s'est laissé percevoir.
Le Professeur Mendo Ze, au soir de sa vie, se trouvait en délicatesse avec la justice. Cela se sait. Elle avait rendu son verdict contre quoi, à dire vrai, pas grand monde ne s'était insurgé. Il n'y en a pas eu beaucoup pour le dire innocent.
On lui trouvait plutôt - et cependant - des circonstances atténuantes. Disons-le ainsi, il fut un bandit sympathique. S'il a pris - et admis l'avoir fait - un peu (ou beaucoup) de la fortune publique, il eut quelque chose d'un Robin des bois.
Il l'a redistribuée aux plus démunis en fort généreuses aumônes. Du moins, à ceux-là d'entre-deux possédant, comme ça se dit par-ici, le tuyau. Il n'est pas plus banditisme que de voir le bien public ainsi partagé. C'est, ma foi, ce qui lui fut reproché.
Mais, pour le conte populaire, essentiellement roman-photo, Mendo Ze a crû en sympathie. Et ce capital, il l'a valorisé par sa piété. Celle-là, il l'a mise au service de ses talents artistiques. Il a inauguré notre version locale du chant grégorien. Qui n'a frédonné Assimba ?
Sa chorale, La voix du Cénacle, fut une part - ô combien appréciée - de l'univers musical de la chanson pieuse ; elle-même dotée d'un grand crédit dans la valorisation artistique. Mendo Ze fut, de la sorte, un mécène.
Mais l'homme vivait en fort mauvaise compagnie. Les hommes politiques, pour le commun, n'ont rien pour se rendre - ni ne font rien pour être - sympathiques. Dans ce milieu, d'ailleurs, il est dangereux de l'être.
Ils vivent, auréolés d'une aura malfaisante de rumeurs, de sombres récits, de suspicions. On leur prête force maléfismes. Et leurs omertas n'aident point. Quoi qui se dise autour d'eux se comprendra comme issu d'eux et lié à eux.
Telle personne anonyme, au cours d'un appel, a-t-elle prétendu souffrir des affres d'un satyre ensorceleur ? La rumeur s'est emparée de l'objet du crime - un serpent - et s'est trouvé un coupable : le nanti, plein de son mysticisme.
Ainsi est née la réputation de serpentologue, tant de fois ressassée, issue des fantasmes qu'une opinion publique frustrée s'invente et crée pour ramener à sa proportion, ce qui, croit-elle, est hors de portée d'elle.
La prison, en quelque sorte, fut bénéfique pour Mendo Ze. Sa souffrance fut une purificatrice étape qui l'a réconcilié avec la masse à laquelle il appartenait, par son art et sa générosité. Elle l'a ramené à sa dimension humaine.
En l'opposant aux siens de la nomenklatura, elle en a fait l'être banal avec qui la vulgus plebs peut compatir et s'identifier. Sa peine est ainsi passée de méritée à de l'acharnement. Surtout que, vers la fin, elle fut toute en souffrances.
Des romans se sont construits autour de lui ; le dernier étant cette grâce présidentielle qu'on lui a inventée. L'a-t-il seulement demandée ? Ceux qui la lui ont souhaitée ne le savent peut-être pas, la grâce, pour être obtenue, se doit d'être sollicitée.
La mort, généreuse, consolatrice, vient pour mettre un terme à tout. Mendo Ze est mort. Il est devenu, dans l'imaginaire où il est entré, le miroir des frustrations. Son trépas devient le cadre d'auto-identification et de répulsion.
On comprendra pourquoi tel politicien, à bout de souffle, s'en soit emparé : un message de condoléances douteux, tentative éhontée de s'octroyer une existence que sa maladresse a vilipendée. En être réduit à vampiriser le cadavre de Mendo Ze pour se sentir exister...
Mendo Ze n'est pas - loin de là - un mort banal. Il est la tragédie du haut-commis personnifiée. Il incarne le sentimentalisme populaire qui affecte aussi bien les masses que les élites et qui laisse - parce qu'il le doit - indifférents, les gouvernants.
Mais il est, surtout, un homme qui a vécu, dont l'existence instruit ; et dont la mort parle. Sur lui, le rideau qui tombe doit laisser songeur. Et il ne me vient, en y pensant, qu'une seule phrase : celle de l'Ecclésiaste...
Vanitas vanitatum, omnia vanitas » !
N.R.M
Une surprise diraient certains mais pour expliquer sa décision, Olivier Mfegue, militant du SDF dans la région du Sud Cameroun, explique qu’il « Claque la porte parce qu’il ne partage plus la vision politique des honorables Joshua Osih et Jean Michel Nitcheu ».
Une décision rendue publique le 10 avril 2021 à Ebolowa devant les Hommes des médias. De son point de vue, le Social Democratic Front « démontre qu’il n’est plus la solution pour sortir le Cameroun du marasme dans lequel il se trouve alors que le pays aspire à la prospérité ainsi qu’au développement… ».
« L'absence de propositions concrètes pour résoudre la crise anglophone, les balbutiements du parti dans plusieurs situations qui minent la vie de la Nation, en plus des guéguerres au sein du Social Democratic Front pour citer le cas des chamailleries inutiles entre les honorables Joshua Osih et Jean Michel Nintcheu…
Aujourd'hui je me rends compte que le bateau SDF est un bateau qui prend déjà de l'eau. Nous avons pris conscience il y a un manque de dialogue, de la dictature c'est comme si le SDF est complice du désastre Camerounais », argue-t-il comme motivations de sa décision.
Le nouveau programme est tourné vers l’encadrement de la jeunesse
Tout en citant Édith Kah Walla, Abel Elimbi Lobe et Célestin Djamen « qui sont restés fidèles à leur idéologie », Olivier Mfegue qui a milité au sein du Social DemocratiC Front pendant plus de vingt (20) ans, participant à toutes les luttes a pris la résolution d’œuvrer dans l’encadrement de la Jeunesse, arguant que le Cameroun a besoin d’affiner les mécanismes qui vont assurer une transition générationnelle sans effusion de sang.
Une urgence, car dans tous les secteurs de la vie socio active, l’on a besoin de sang neuf. Des objectifs qu’il pense atteindre en adhérant dans les rangs du Mouvement Réformateur.
Formation politique présentée comme le « Parti de la Jeunesse qui, depuis sa création a démontré qu’il entend militer pour le strict respect de la Démocratie, à travers la réformation les mentalités, de même que l’attitude des Camerounais.
Susciter au sein de ceux qui sont présentés comme Fer de Lance de la Nation, des postures, des comportements qui tranchent avec ce qui se passe au Cameroun aujourd’hui : « Nous voulons et nous devons aider la jeunesse Camerounaise. Nous devons donner cette chance là à notre jeunesse. Le Mouvement Réformateur veut ainsi sortir la jeunesse d'un engrenage et d'un embrigadement dangereux ».
Et parce que la Région du Sud est considérée comme le bastion le plus difficile à atteindre, le désormais camarade de Samuel Billong n’entend pas s’installer ailleurs pour mener à bien ses ambitions politiques.
Nicole Ricci Minyem
Une première dans la Chambre Basse du Parlement Camerounais, selon Dieudonné Massi Gams, président de cet organisme qui a présenté les dix secteurs prioritaires ciblés par la Stratégie Nationale de lutte contre la corruption, notamment : le Budget d’Investissement public, les Marchés publics, le Secteur Privé et le Climat des Affaires, la Décentralisation, l’Education, les Finances (Douanes – Impôts – Trésor), les Forêts et Environnement, les Mines et Industries Extractives, la Santé Publique, les Transports.
C’était le point d’orgue de ce rendez vous avec les députés de la Nation. Lors de sa présentation, Dieudonné Massi Gams a soutenu que : « Dans l’entendement de la Stratégie Nationale de lutte contre la Corruption, le Système National d’Intégrité est soutenu par les piliers d’intégrité…
De par leur indépendance, les piliers d’intégrité constituent les garants des acquis de la lutte contre la corruption menée à travers des stratégies sectorielles et nationales… ».
Pour être plus précis, il a présenté ce qui apparait comme les pylônes du travail qu’ils sont tenus d’effectuer au quotidien. Il en a énuméré dix : le Système Exécutif, le Système Judiciaire, le Système Législatif, les Institutions de lutte contre la corruption, la Société Civile, les Autorités religieuses, les Autorités traditionnelles, les partenaires Techniques et Financiers, les Médias, le Secteur Privé.
C’est dans la même logique que le président de la Conac a présenté l’outil PrECIS, c'est-à-dire Prévention – Education – Conditions – Incitations – Sanctions adopté comme moyen d’implémentation de la stratégie par secteur…
Il est utilisé dans le cadre des Initiatives à Résultats Rapides, afin de résoudre en 100 jours, les problèmes de corruption et de gouvernance au sein des institutions publiques, parapubliques et privées.
Au-delà de celui-là, la Conac a développé d’autres outils d’intervention et de programmes, tant sur le plan national qu’international.
Dans les Institutions par exemple, il y a : le Programme National d’Education à l’Intégrité – la Charte de la coalition nationale de lutte contre la corruption – des Actions par voie d’intervention rapide, pour constater et faire réprimer les flagrants délits de corruption sur dénonciations de la population victime ou des tiers- des Campagnes sectorielles anti – corruption conduites lors des campagnes de récoltes et commercialisation du cacao, du café, du coton ,des forêts…
Des caravanes anti – corruption – l’opération Concours sans corruption – la ligne verte : le 1517…
Il y a également une pléthore de Traités et autres sur lesquelles la Commission Nationale Anti Corruption dit s’appuyer afin de s’arrimer aux normes internationales allant dans la même logique.
Un document de douze pages présenté devant les élus du Peuple pour les convaincre qu’il existe des avancées qui permettent de rester confiants quant à l’éradication de cette plaie qui mine le développement aussi bien du Cameroun que de ses Populations.
Nicole Ricci Minyem
Après avoir appris une énième fois qu’elles ne recevront pas de dialyse, les personnes souffrant d’insuffisance rénale sont descendues dans la rue et ont manifesté leur raz le bol devant le Centre Hospitalier Universitaire (CHU)
« Cela fait plusieurs jours que nous n’avons pas reçu notre traitement et personne n’est en mesure de nous dire à quel moment nous en aurons. En face, nous avons l’impression d’avoir à faire à des armoires de glace qui nous observent avec mépris, condescendance, comme si nous les ennuyons. Tous nous demandant simplement d’attendre, mais jusqu’à quand ? Motus et bouche cousue…», affirment les manifestants qui ne comprennent pas la récurrence de ces ruptures.
Surpris que le sujet revienne sur le tapis, ils se souviennent que c’est au mois de Décembre 2020 que, face à une nouvelle crise, le patron de la Santé Publique, le Docteur Manaouda Malachie leur avait assuré de la disponibilité des kits d’hémodialyse pour une période de six mois.
Va t –on une nouvelle fois évoquer la question « du manque de financements » ? Prétexte avancé par le ministre de la Santé Publique il y’a quatre mois. Une question qui en entraîne une autre : Où en est – on avec la mise en place d’une unité locale de fabrication des kits ?
La froideur apparente du personnel de Santé s’explique par le fait qu’ils ne savent eux non plus à quel Saint se vouer : « En fait, nous sommes confrontés à un phénomène réel, c’est celui des prises en charge qui augmentent au quotidien ; Les hôpitaux publics sont débordés. Et dans le domaine, l’apport du privé reste marginal », fait savoir un médecin en service au Centre Hospitalier Universitaire.
Le recours à la dialyse est indispensable pour les personnes souffrant d’insuffisance rénale. Elle permet aux patients de survivre pendant le processus d'autoréparation rénale qui se met en place une fois le patient stabilisé. On sait aujourd'hui que ce processus n'est pas complet et qu'il reste une mémoire de l'agression. Cependant, il est important pour le malade de suivre un traitement rigoureux.
Et pour ces malades Camerounais qui se trouvent contraints de descendre dans la rue chaque fois, l’espoir viendra peut être de la société Medecis Sarl qui avait parlé d’un investissement de près de 6 milliards de FCFA, pour la construction de centres d’hémodialyse au Cameroun. Une initiative qui pourrait apporter plus d’opportunités de traitement aux patients.
Nicole Ricci Minyem
Dans une sortie faite il y a quelques heures, l’homme qui se présente comme « conseiller spécial de Kamto Maurice » s’est essayé dans une analyse en classant ses camarades en trois catégories de militants. Au terme de son long diatribe, il a invité les uns et les autres à « resserrer les rangs »
« Dans le landerneau politique camerounais, il devient clair aujourd’hui que les anonymes qui cherchent à se faire connaître, certains pour accéder à la « mangeoire », d’autres pour émerger de ce landerneau, doivent à tout prix s’accrocher à leur Moïse pour traverser l’obscurité. Ils rivalisent de stratégies mais majoritairement visent le même but : toucher le pouvoir et en tirer quelques subsides.
1- Les premiers sports
Sortis de nulle part, ces derniers commencent toujours par glorifier Maurice Kamto et bousculent tout sur leur chemin parfois même en dénigrant des proches collaborateurs du président élu, leur Moïse.
Ils font des twitts, des directs, publient à une vitesse vertigineuse des articles à la gloire du président élu, prennent même leurs cartes de parti et attendent de savoir s’ils ont atteint une audience substantielle.
Bien évidemment; beaucoup de militants du parti leurs tendent leurs oreilles. Quand ils pensent avoir été remarqués par le pouvoir usurpateur comme étant un membre du Mrc, ils abattent leurs atouts, font un revirement à 180°.
Cette fois c’est une démarche inverse, le Moïse d’hier devient un Satan qu’on a découvert et qu’on s’engage à combattre jusqu’à la mort.
On regrette tout ce qu’on a dit de mal contre le saint père Paul Biya et à genoux, on demande pardon et se dit prêt à servir ce beau et prospère pays que Kamto et sa meute veulent détruire. Le Mrc devient une secte ou un maquis, refuge de talibans.
2- Les seconds
Ici, Ayant discuté au préalable avec une ponte du régime pour s’assurer des mérites que pourrait leur garantir un retournement, ils rentrent dans Maurice Kamto et le Mrc têtes baissées. Ils rivalisent d’injures avec eux-mêmes, calomnient et ressuscitent quelques mensonges sur leur cible et sa troupe.
Après chaque salve, ils tendent l’oreille pour savoir si le commanditaire est satisfait. Que non, ils doivent trouver autre chose car ce qu’ils croient avoir trouvé sur Kamto a déjà été dit par d’autres chasseurs de primes avant eux.
Ce qui est intéressant c’est le cynisme des usurpateurs; ils poussent ces mendiants au ridicule, les exposent à la risée populaire et les abandonnent nus dans la rue. Leurs téléphones ne répondent plus, les concierges ne laissent plus passer les amis d’hier pourtant ils devaient savoir par expérience que Kamto, marchandise prisée par le pouvoir n’est pas une proie facile à attraper.
Qui s’y frotte s’y pique. A propos, il me plaît de dire aux « nouveaux disciples » de n’entrer dans le bateau du Mrc que s’ils sont patriotes et prêts pour le sacrifice. Il vaut mieux pour les aventuriers de chercher une autre bouée.
Tous ceux qui jusqu’ici ont tenté cette aventure se sont retrouvés ridicules et sont honteux dans leurs trous. Maurice KAMTO conduira le Cameroun vers la terre promise pendant que les patriotes se laveront dans le Jourdain : le Mrc.
3- Les troisièmes
Ceux-ci se contredisent; ils déclarent être disciples de Maurice Kamto mais vilipendent le Mrc qu’ils accusent de secte. Comment peut-on adorer Satan et haïr l’enfer ?
Le pouvoir s’aperçoit déjà que Kamto est un roc et le marteau pour le casser n’est pas à la portée de ces voleurs moins encore de leurs affidés. Ce qui est formidable, c’est que les voyageurs qui montent dans le train de la renaissance sont de plus en plus nombreux par rapport à la poignée infime qui en descend. Ce sont les rangs du parti usurpateur qui se vident au profit du MRC et non le contraire. Le vent a changé de sens et l’heure va bientôt être l’heure.
Ils peuvent payer à prix d'or dès crève-la-faim pour écumer les plateaux télé et de radios, pour s’attaquer à l’homme qui n’attaque que les problèmes du Cameroun mais je puis garantir aux Camerounais qu’un jour tous ces gens diront comme quelqu’un ou à peu prés pareillement que « lorsque j’arrive à Paris mes mentors me conseillent une seule personne : Maurice Kamto ». Je veux dire qu’ils finiront tous par témoigner de toute la grandeur de cet homme d’Etat ».
N.R.M
C’est depuis sa cellule à la maison d’arrêt de Kondengui que l’ancien membre du Gouvernement a reconnu en ces deux personnalités originaires du Nord Cameroun des qualités de grands serviteurs de l’Etat ayant fait montre de « compétence et d’engagement »
Le Témoignage de Marafa Hamidou Yaya
« En l’espace de quelques jours, le Cameroun a perdu deux personnalités qui représentaient le Nord avec compétence et engagement.
En Alim Hayatou, nous perdons le chef traditionnel et le représentant d’un islam modéré qu’il était en tant que Lamido de Garoua, ainsi que le serviteur de l’intérêt général qui occupait la fonction de secrétaire d’Etat à la Santé depuis 1996.
Une coïncidence cruelle veut que cette disparition intervienne peu de temps après celle du premier président du Conseil Régional du Nord, Boukar Alim, qui était animé par le même sens du bien public.
Je leur rends hommage et m’associe à la douleur de leurs proches, de leurs communautés et de la nation tout entière ».
En rappel, Alim Boukar est mort dans la soirée du lundi 29 mars 2021. Les sources locales avaient laissé entendre que le président du Conseil régional du Nord a succombé à la suite d’une insuffisance rénale qui le tenaillait depuis plusieurs mois.
Douanier à la retraite, Alim Boukar a été porté à la tête du Conseil régional du Nord le 22 décembre 2020 après les élections régionales qui ont consacré la victoire du parti politique dans lequel il a milité tout au long de sa vie, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc).
Alim Hayatou, Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de la Sante Publique, chargé de la lutte contre les Epidémies et les Pandémies est quant à lui décédé il y a quelques heures des suites de maladie, de source familiale.
Diplômé de l’Ecole nationale du trésor de France en 1971 et de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) de Yaoundé en 1972, ce féru des sciences économiques aura servi son pays comme inspecteur du trésor, directeur du trésor au ministère des Finances, directeur des affaires générales dans plusieurs départements ministériels.
Au poste de Secrétaire d’Etat depuis plus de 20 ans, Il était également le Lamido de Garoua au Nord et président du Conseil des chefs traditionnels du Cameroun.
L’ancien ministre de l’Administration Territoriale a ainsi joint sa voix à celles de nombreux autres Camerounais qui eux aussi, ont rendu hommage à ces illustres disparus.
Nicole Ricci Minyem
C’est le message porté ce Mardi, par le Dr Guy Sandjon, président de l’Ordre des médecins et le Dr Franck Dange Nana, président du Conseil national de l’ordre des pharmaciens, tous deux reçus par Chief Joseph Dion Ngute, Premier ministre.
De leur point de vue, l’augmentation du nombre de décès et la recrudescence des cas recensés dans les hôpitaux, sans oublier les appels quotidiens de détresse nécessitent la prise des mesures drastiques, donc la vaccination si le Cameroun veut lutter contre les formes sévères du Corona Virus
Dr Guy Sandjon, président de l’Ordre des médecins du Cameroun : « Nous ne sommes pas un pays à part dans le monde ; tous les pays européens et africains vont à la vaccination ; C’est vrai, il y a des incidents. Il faut que le rapport, le ratio bénéfices-risques soit toujours très important…
C’est le cas avec la vaccination. On pourra choisir le vaccin qu’on veut. Ceux qui ne veulent pas de vaccin ne le prendront pas ; mais croyez-moi en tant que professionnel de la Santé, la vaccination, comme pour la rougeole, comme pour la méningite, comme pour le tétanos est une vaccination sûre et sécurisée… ».
Inscris dans le même registre, le Dr Franck Dange Nana, président du Conseil national de l’ordre des pharmaciens du Cameroun corrobore les propos de son collègue
« Nous avons proposé que la vaccination soit un point d’honneur à la réponse à cette deuxième vague. Elle est plus meurtrière, plus insidieuse ; Nous perdons de jour en jour, les membres de nos familles…
Nous devons, tous autant que nous sommes participer à cette campagne. Il est important de nous protéger, de protéger nos familles parce que le nombre de morts ne cesse d’augmenter ».
Solution rejetée en permanence par les Populations
Très peu confiant de la probité morale de leurs médecins pour des raisons qui leurs sont propres, les Camerounais qui estiment que « le vaccin, tel que cela leur a été enseigné à l’école est pris afin de prévenir les maladies et non pour les soigner » ;
Certains ajoutent que : « Les grosses légumes se vaccinent d’abord, ainsi que les membres de leurs familles, avant de venir nous parler de leur vaccin là ; Encore que nous ne sommes pas certains que le vaccin inoculé à ceux qui ont l’argent et le pouvoir sera le même qui nous sera injecté…
Nous sommes très bien dans notre pharmacopée traditionnelle. Que le Gouvernement mette les moyens qu’il faut pour une production massive des décoctions de Monseigneur Kleda par exemple, au lieu de nous parler de ce vaccin dont les blancs eux-mêmes ne veulent pas. Nous voyons les dégâts que cela causent chez eux ».
Il est par ailleurs important de relever que les mesures édictées par le Gouvernement ne sont toujours pas respectées.
Lors des obsèques du Lamido de Garoua par exemple, il y avait plus de cinquante personnes sous les tentes retenues à cette occasion et, l’on a pu se rendre compte que les différentes personnalités n’étaient pas distantes les unes des autres de Un mètre.
Dans les transports en commun, les marchés et autres lieux publics, très peu de Camerounais arborent le masque, sont en possession des gels hydro alcooliques. Lorsque les amis et connaissances se retrouvent, au lieu de se saluer avec le coude, ils ont renoué avec les accolades à l’Africaine.
Le combat à mener est de longue haleine.
Nicole Ricci Minyem
Trois jours avant la commémoration de cet évènement, l’homme politique et ancien député de la Nation estime que les guerres intestines qui plombent les actions de l’Union des Populations du Cameroun doivent céder la place à l’unité des actions et des cœurs en souvenir des luttes menées par cette formation politique mais aussi des grands hommes qui en ont été les précurseurs.
« Camarades, Militants et Sympathisants de l’Union des Populations du Cameroun,
Au moment où nous célébrons les 73 ans de l’Âme Immortelle du Peuple Camerounais, notre Conscience doit nous interpeller à plus d’un titre.
Humblement, chacun de nous a le devoir de se remettre en question et opter pour la reconstruction du grand retour de l’Union des Populations du Cameroun au sein de la Classe Politique Camerounaise afin d’assumer véritablement son Statut Primordial.
Ce ne serait pas désobligeant de reconnaître que nous avons le devoir aujourd’hui de tirer les leçons des querelles intestines qui ont contribuées à la déconstruction du Statut de l’Union des Populations du Cameroun après son brillant retour au-devant de la scène politique en 2013.
Assumons nos erreurs et donnons-nous la main pour surmonter les défis qui nous interpellent en ce moment. Dans cette optique de Dialogue, les groupes de contact ont été constitués pour aller à la rencontre de toutes les tendances de l’Union des Populations du Cameroun.
Vouloir ignorer cette exigence fondamentale à la relance de notre Parti pour s’aventurer dans des conjugaisons intellectuelles et stratégiques visant à nourrir nos ambitions personnelles, voire voiler nos propres responsabilités dans la situation très regrettable que connaît l’Union des Populations du Cameroun, revient inévitablement à être un acteur majeur de la déstabilisation totale de ce Fleuron de l’Indépendance du Cameroun.
Voilà pourquoi, humblement et en toute sincérité, je tends la main aux Camarades, militants et sympathisants de l’Union des Populations du Cameroun et, appelle à un sursaut d’orgueil pour faire de 2021, l’Année de la Refondation de notre Parti.
Il faut vaincre les prismes d’exclusion et des vaines querelles, donner la chance au Dialogue et au Pardon afin de redevenir utiles à l’Union des Populations du Cameroun.
Usons de la Détermination et du Courage des Hommes d’Honneur pour relever ce Défi, qu’est l’Union des Cœurs dans le Chantier de la Refondation de l’Union des Populations du Cameroun.
Il n’y aura ni perdants ni gagnants pour cette Exigence d’Entente entre les Camarades luttant pour un même Idéal : la Restauration de la Grandeur de l’Union des Populations du Cameroun, le Parti Historique. Je compte sur chacun de vous ».
N.R.M