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Le directeur de l’IHU de Marseille, qui faisait face ce vendredi à la justice de ses pairs, saura le 3 décembre dernier s’il sera éventuellement radié de l’Ordre des médecins

 

Durant près de trois heures, la chambre disciplinaire, présidée par un magistrat administratif assisté de huit médecins, a examiné deux plaintes déposées fin 2020 par l’Ordre des médecins des Bouches-du-Rhône et le conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom), sur la base de plusieurs signalements initialement effectués par la société de pathologie infectieuse de langue française (Spilf), par des praticiens hospitaliers et des particuliers contre Didier Raoult.

 

L’avenir de Didier Raoult se jouera en partie le 3 décembre prochain. 

C’est à cette date que le directeur de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection (IHU) de Marseille saura les éventuelles sanctions à son encontre, après avoir fait face ce vendredi à la justice de ses pairs qui l'accusaient devant une chambre disciplinaire à Bordeaux d’avoir enfreint plusieurs articles du Code de déontologie médicale en promouvant l’hydroxychloroquine contre le covid - 19.

« On fait le procès de la réussite », s’est défendu l’infectiologue marseillais de 69 ans, debout, pull vert et chemise à carreaux, devant la chambre disciplinaire de l’Ordre des médecins de Nouvelle-Aquitaine, qui a examiné deux plaintes lors d’une audience dépaysée loin de Marseille.

« Raoult, notre phare dans la nuit »

En arrivant, Didier Raoult avait salué en silence, d’un signe de tête, la trentaine de manifestants venus le soutenir et l’applaudir. « Raoult, notre phare dans la nuit », « Touche pas à mon Raoult » : des banderoles témoignaient de la popularité du médecin auprès des « anti-système ».

 

N.R.M

Published in Corona Virus

Une réplique assez caustique, le  président national du MPSC a invité le leader du Mrc a parlé de justice, de Loi lorsque ses proches et militants sont “ convoqués par la police” dans le cadre des affaires qui les interpellent, lorsqu’il s’agit notamment de la diffamation. Lisons 

 

“Monsieur le Président du Mrc,

J'ai lu avec intérêt votre compassion à l'endroit de notre fille notre jeune

compatriote Christelle Mirabelle Lingom. 

Dans vos oraisons

Vous avez cité “l'ambiance exécrable'', la ''haine qui pollue l'espace public'' et enfin la ''campagne haineuse''.

Je conviens avec vous que les mots ne sont pas assez durs pour qualifier ce qui est arrivé à cette jeune  innocente.

Vous avez conclu en disant je cite: “Que vous espérez que les services publics,compétents, notamment ceux de la police/gendarmerie et de la justice s'activeront, sans délai, pour identifier et poursuivre en justice tous ceux qui ont anéanti la dignité et la vie de Christelle Mirabelle Lingom”. Voilà qui est dit.

Monsieur Kamto,

Ça serait une lapalissade d'attirer votre attention sur la justice. Mais c'est un devoir, mon devoir,votre devoir de rendre public tout écart ou manquement constaté sur cette dernière.

J'ai toujours affirmé que sans justice je ne vois pas par quelle alchimie des peuples d'origines et  confessions diverses peuvent vivre en harmonie dans un territoire donné que nous appelons pays.Seul la justice nous unit.

Mais alors,Monsieur le Président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, 

Y'a t'il deux justices dans notre pays ?  Faut -il attendre tout le temps la mort d'une victime pour réclamer justice?  Pourquoi chaque fois que dame justice est mise en mouvement, certains justiciables surtout de votre bord crient t'ils haro?  Y'a t'il diffamation et diffamation ? Mensonge et mensonge ? Calomnie et calomnie ? Dignité et dignité ?

Monsieur Kamto,

En date du 16 mai 2021, votre conseiller le plus proche, j'ai nommé Albert Dzongang, sur une télévision privée de la place  a proliféré des mensonges diffamatoires à mon encontre. 

S'en ait suivi une cabale orchestrée par une meute assoiffée de sang qui n'a lésiné sur aucuns moyens pour assouvir ses sales besognes. Jean bonheur résistant, de son vrai nom Tchouafa Nouka, Mathieu youbi, Darling nguevo, Kand Owalski, Boris bertolt tous très proches de vous pour certains cadres du directoire de votre parti le Mrc  ne  sont pas passés par le dos de la cuillère pour se défouler sur ma personne ainsi que celle de mon épouse que vous avez très bien connue.

Républicain et surtout épris de justice, j'ai esté en justice pour que les déclarations des uns et des autres soient confrontées.

Alors que je m'attendais à ce que force de la Loi me soit opposée, c'est plutôt la loi de la force que vos sbires ont tous opposé à l'huissier de justice qui n'était que dans l'exercice de ses fonctions. 

Tous à l'unanimité ont décidé de faire fi de la justice alors que vous savez mieux que moi que sauf elle libère et sauf elle délibère.

Monsieur le Président du Mrc,

Votre sortie sur l'affaire  Christelle Mirabelle Lingom est comme une porte ouverte  pour moi qui suis plus ou moins dans la même situation que cette pauvre défunte. S

uite à vos propos,j'espère désormais que vos membres, justiciables comme tout autre Camerounais obtempéreront aux convocations de la police pour une justice saine.

Monsieur le Président du Mrc,

Savez vous que la discrimination est mortelle pour un leader politique ?

Vous et moi aspirons à gouverner notre cher et mosaïque pays le Cameroun ; pour ce faire,on se doit d'être des exemples parfait. Démagogie mise à part, assumons et faisons assumer nos proches. C'est à partir de là que nos compatriotes nous jugeront.

Un dicton dit je cite: ''qu'une heure de justice vaut soixante-dix ans de prières''. J'ai besoin de la justice de mon vivant et non des poèmes sur mes funèbres.

 

N.R.M

Published in Tribune Libre

Dans le département de l’Océan, les Chefs et les membres des communautés des villages Edoudouma, Nkonmintom, Elon Ndjabilobé, Fenda et Nyabitandé, la Commune de Niété et les responsables du GIC DA sont soupçonnés de complicité dans l’exploitation forestière illégale. C'est ce que renseignent des résultats d’une mission d’observation indépendante menée par l’organisation CEDLA via les procédures du Système Normalisé d’Observation Indépendante Externe (SNOIE).

 

Les faits remontent au 14 novembre 2020. Des alertes (dénonciations) sont enregistrées dans la plateforme Forestlink, venant des localités de Kribi, Ndjabilobé et Ebemvok, arrondissement d’Akom II, Département de l’Océan. Immédiatement, des investigations sont menées par l’organisation Centre pour le Développement Local Alternatif (CeDLA).

A l’issue des observations, quatre faits présumés illégaux sont observés. Il s'agit, d'une exploitation non autorisée dans une Forêt du Domaine National en violation des dispositions ; une exploitation en grume dans une forêt communautaire (FC) non valide et non opérationnelle, ne disposant pas de Certificat Annuel d’Exploitation ; et une exploitation dans une Vente de coupe (VC) en violation des normes techniques d’exploitation et des prescriptions du chapitre XI des Normes d’Intervention en Milieu Forestier.

Au cours de leur mission, les observateurs indépendants constatent que l’exploitation forestière présumée illégale se déroulerait en parfait accord avec les Chefs et les membres des communautés des villages Edoudouma, Nkonmintom, Elon Ndjabilobé, Fenda et Nyabitandé, la Commune de Niété et les responsables du GIC DA.

Dans le rapport du SNOIEA, l'on découvre qu'avec la communauté du village Edoudouma sur l’axe Kribi-Akom 2, il résulte des entretiens que : « les ex- travailleurs de la Société HEVECAM et SOCAPALM se sont reconvertis en exploitant forestier. Ils achètent des arbres sur pied auprès de villageois à des prix variables selon les essences, puis les scient en débité sur place pour alimenter les marchés de Kribi et Douala. L’enregistrement de l’équipe du chantier se passe chez le chef du village moyennant une certaine somme d’argent et de la nourriture et du vin. Pour certains ils sont tenus d’équiper les chefferies en chaise en plastique et tantes pour les cérémonies diverses ».

Dans la communauté d’Edoudouma, d’Elon et avec les membres de la communauté du village Bidou3, village où sont installés le Poste Contrôle forestier et chasse et la barrière mixte de contrôle (Gendarmerie, PCFC et Commune) : « il ressort que chaque entité prélève une taxe qui s’élèverait à trente mille (30 000) franc CFA par camion de bois évacué. L’entretien avec les jeunes du village Edoudouma, a révélé que des arrangements se seraient passés entre le chef de village et l’exploitant avant l’installation du chantier ».

Avec la communauté du village Edoudouma, sur l’axe Kribi-Akom 2, on lit que : les ex- travailleurs de la Société HEVECAM et SOCAPALM se sont reconvertis en exploitant forestier. « Ils achètent des arbres sur pied auprès de villageois à des prix variables selon les essences, puis les scient en débité sur place pour alimenter les marchés de Kribi et Douala », écrit le rapport du SNOIE. Qui précise que l’enregistrement de l’équipe du chantier se passe chez le chef du village, moyennant une certaine somme d’argent et de la nourriture et du vin. Pour certains ils sont tenus d’équiper les chefferies en chaise en plastique et tantes pour les cérémonies diverses.

Innocent D H

 

Published in Judiciaire

Une remise en liberté ou trente ans de prison ? Le policier blanc Derek Chauvin, reconnu coupable  du meurtre de l’Afro-Américain George Floyd, et les procureurs chargés du dossier ont demandé mercredi à la justice des peines aux antipodes.

 

Dans des documents transmis en amont de l’audience du 25 juin, au cours de laquelle la sentence sera fixée, l’agent de 45 ans suggère une peine de prison réduite à la durée déjà purgée, plaidant avoir commis « une erreur de bonne foi ».

« Alternativement, M. Chauvin demande respectueusement que le tribunal lui accorde des circonstances atténuantes », et retienne une peine inférieure au barème en vigueur dans le Minnesota (environ douze ans de détention), écrit son avocat Me Eric Nelson. Ex-policier, il risque de « devenir une cible en prison », plaide notamment l’avocat, qui invoque aussi l’absence de casier de son client et son « respect pour la procédure judiciaire malgré l’opprobre ».

Circonstances aggravantes

Quant au crime lui-même, il assure que Derek Chauvin « n’avait pas conscience d’en commettre un : dans son esprit, il remplissait sa mission et aidait d’autres policiers à arrêter George Floyd » sur le cou duquel il est resté agenouillé pendant près de dix minutes, le 25 mai 2020, indifférent à ses râles et à son inertie.

« Le crime de M. Chauvin est plus une erreur commise de bonne foi sur la base de son expérience de policier et de sa formation qu’un acte illégal intentionnel », argumente encore Me Nelson.

Peu après, l’accusation a transmis ses propres arguments, requérant 30 ans de prison pour ce qu’elle qualifie au contraire d'« odieux abus » et de conduite « particulièrement cruelle ». Dans leur réquisitoire, les procureurs rappellent que le juge Peter Cahill a retenu le mois dernier quatre circonstances aggravantes contre le policier, ouvrant la voie à l’imposition d’une lourde peine que la fourchette de 10 à 15 ans recommandée par la grille en vigueur dans le Minnesota pour un meurtre involontaire sans antécédents.

La mort de George Floyd, filmée et diffusée sur internet, a suscité des d’énormes manifestations dans le monde entier contre le racisme et les violences policières. Après plusieurs semaines d’un procès très suivi, le policier a été reconnu coupable de meurtre le 20 avril et immédiatement incarcéré. Tout le monde s’attend à ce que le juge Cahill, qui tranchera le 25 juin, fasse montre de sévérité après avoir retenu des circonstances aggravantes.

 

N.R.M

 

Published in International

Il circule sur la toile des publications attribuant des marchés en lien avec le coronavirus aux membres du Parti camerounais pour la réconciliation nationale. Le lanceur d'alertes Boris Bertolt s’est montré très explicite en rédigeant ces mots sur sa page Facebook : « Des députés, pas des moindres du PCRN ont gagné des marchés du Covid-19 au Minsanté ». Réagissant, le plus haut responsable dudit parti, à savoir Cabral Libii, a annoncé des poursuites judiciaires contre les auteurs de telles allégations. 

 

Une affirmation qui a suscité la colère du leader du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale qui a riposté ainsi : « Me René Roger Bebe, avocat, vérifie l’authenticité d’un texte diffamatoire qui circule dans les réseaux sociaux et qui m’attribue des marchés publics dans l’univers cafouilleux du Covid -19. Suivront le cas échéant des poursuites judiciaires contre l’auteur réputé journaliste »  

« Une première depuis quatre années »

Selon Anne Feconde Noah – porte parole du président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale qui ajoute ces mos : « Quatre années de calomnies, fakenews, accusations mensongères, diffamations de toutes sortes, sans riposte proportionnelle, ni sanctions, mais aucune, il a pris l’option de s’attarder sur ce cas ».

Cette position de l’honorable Cabral Libii suscite des réactions mitigées

Car, si d’aucuns estiment que c’est désormais la meilleure attitude à adopter, arguant, pour soutenir cette position que « certains individus ont fait de la diffamation, de la calomnie, de la malveillance intellectuelle des armes politiques » :

« La calomnie gratuite et la destruction de réputation d'un honnête citoyen doivent être combattues avec la dernière énergie pour un Cameroun nouveau qui sera construit malgré les sorciers qui polluent la scène publique et même la société camerounaise toute entière… » ;

« Il ne faut pas transiger sur des accusations aussi sérieuses qui n'engagent pas que le parti, mais l'honneur d'un pays qui est déjà assez écorné comme ça par une petite bande de dangereux prévaricateurs de la fortune publique. Je suis de l'avis de M. Cabral LIBII pour l'ouverture d'une enquête… ».  

D’autres invitent le Député à agir comme le fait le Président de la République : Répondre à ses détracteurs par le silence :

« Qualité d’un petit politicien. Combien de fois s’est-on attaqué au Chef de l’Etat ? A quel moment a t-il menacé de s’en prendre à ceux qui l’accusent sans aucune preuve ? Tu es vraiment un piètre politicien » ;

« Il faut laisser couler. Ce n’est pas aujourd’hui que tu vas répondre puisque tu as commencé à le faire depuis. Si c’est vraiment faux alors tu ne dois te lancer dans aucune poursuite judiciaire. Tu es quel type de député ? Le Président de la République n’a pas son deux dans ce pays».

Cabral Libii : Accusé de tout sans qu’aucune preuve n’ait jamais été fournie

Depuis l’annonce de sa candidature pour la fonction présidentielle en Octobre 2018, ses adversaires politiques n’ont pas manqué de lui attribuer des biens immobiliers, des mallettes d’argent…Les preuves jusqu’à date restent attendues.

Que peut cacher ces autres accusations ? Qu’est ce qui peut expliquer que de telles affirmations soient faites au moment où le Cameroun est au devant de la scène, pas pour des causes nobles, mais plutôt parce que des membres du Gouvernement sont soupçonnés d’avoir détourné des fonds mis à leur disposition, afin de soigner une pandémie à laquelle très peu de personnes croient à l’existence ?  

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Société

Poursuivi pour « outrage à la justice », l’ex-président de la République doit décider de la sanction qui lui sera administrée s’il est reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés.

 

Sa décision doit être rendue publique ce mercredi, soutenue par une déclaration sous serment expliquant « la nature et l’ampleur de la peine qui devrait lui être imposée ».

Information donnée par nos confrères de « La Libre Afrique » qui estime que « Jacob Zuma, aujourd’hui âgé de 79ans, n’a eu de cesse de snober tous ceux qui, depuis 2018 travaillent au sein de la Commission d’enquête chargée de faire la lumière sur les actes de corruption généralisée qui ont eu cours pendant ses neuf ans à la tête du pays ».

Au mois de février 2021 par exemple, après un énième refus de témoigner, la commission présidée par le juge Raymond Zondo a réclamé à la Cour Constitutionnelle, la plus haute juridiction du pays, de prononcer une peine de deux ans de prison pour « outrage à la justice » contre l’ancien chef de l’Etat.

L’ex-président avait non seulement ignoré une convocation de la Commission mais également enfreint une décision rendue en janvier par la Cour constitutionnelle, l’obligeant à comparaître et le privant du droit à garder le silence.

Une position qui sort de l’ordinaire

C’est ce que soutiennent les juristes qui laissent entendre « qu’il n’est pas courant pour la Justice de faire une telle demande ».

Les juges « veulent montrer qu’ils ont exploré toutes les possibilités pour l’entendre », explique James Grant, un avocat spécialisé dans le droit constitutionnel, « et se préparent à lui infliger une peine sévère ».

Jacob Zuma a déjà déclaré être prêt à ce que « la loi suive son cours », affirmant n’avoir aucune crainte d’être arrêté, condamné, ni incarcéré.

L’ancien président n’a témoigné qu’une seule fois devant la commission anticorruption, en juillet 2019. Il avait rapidement claqué la porte, s’offusquant d’être traité comme un « accusé ».

Englué dans les scandales, il avait été poussé à la démission en 2018 et remplacé par l’actuel président, Cyril Ramaphosa, qui a fait de la lutte contre la corruption un cheval de bataille.

Ce dernier fut son vice-président entre 2014 et 2018. Il est lui-même convoqué pour témoigner devant la commission du 22 au 29 avril 2021.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in International

Invitée sur le plateau de Claudy Siar le 26 mars dernier, l’écrivaine franco-camerounaise a fait le choix de proférer des mensonges à l’endroit du journaliste Paul Chouta. Les avocats de ce dernier soulignent ces fausses accusations qu’ils dénoncent.

 

Arrêté le 28 mai 2019 à Yaoundé, voici près de deux ans que le journaliste est embrigadé dans une procédure dont la peine principale, si au final la justice le reconnaissait coupable de diffamation, est fixée à six mois de prison. Comme quoi, il a déjà purgé plus de la peine de prison à laquelle il aurait pu avoir droit. Malgré les garantis qu’il donne, la justice fait toujours le choix de le garder au milieu des criminels de grand chemin. Et c’est dans ce contexte de justice au pas de tortue que celle par qui son malheur est arrivé vient enfoncer le clou de la douleur en proférant des contre-vérités. Et pour les avocats de la défense, ce n’est pas du tout acceptable.

 

Ils dénoncent. « Nous, Avocats Conseils soussignés, régulièrement constitués aux côtés de Monsieur CHOUTA NJIWANG PIERRE PAUL, avons suivi avec intérêt et regret la sortie de Madame BEYALA CALIXTHE MAJOLIE, sur les antennes de Radio France Internationale (RFI) le 26 mars 2021 au cours de l’émission Couleur Tropicale animée par Monsieur CLAUDY SIAR. Ses propos portant sur le différend l’opposant à notre client, sont non seulement diffamatoires mais portent gravement atteinte à la présomption d’innocence de notre client. »

 

Quels sont ces mensonges ?

 

Tout d’abord, Madame BEYALA fait savoir qu’elle a retiré sa plainte et que le journaliste serait encore entre les mains de la justice du fait des autres plaintes de particuliers qui sont venus après qu’elle ait retiré la sienne. Ce que les avocats démentent. Selon eux, elle « n’a jamais retiré sa plainte, et aurait fait œuvre utile en confrontant monsieur CHOUTA devant le Tribunal. » Elle n’a jamais accepté une confrontation avec celui qu’elle accuse. « Elle n’a jamais fait de déposition devant le Tribunal. »

De plus, tout au long de son interview, madame BEYALA a suffisamment déformé les faits de l’affaire en question. Et pourtant la vidéo qu’avait juste partagé Paul CHOUTA est encore en circulation sur la toile. Et tous peuvent y voire la journaliste se confondre dans une folle affaire de bas de ceinture. Les avocats de Paul CHOUTA lui rappellent que « les antennes d’une chaine de radio diffusion ne sont point une instance juridictionnelle et dès lors, l’agitation qui y est faite relativement à une affaire en instance de jugement ne retient point l’attention de notre client et ne peut nous détourner de l’essentiel. Cependant, notre client se réserve le droit d’intenter contre madame BEYALA, en temps opportun, toutes les procédures utiles visant à rétablir son honneur et sa dignité. »

En attendant, Paul CHOUTA attend avec assurance sa prochaine comparution devant les tribunaux. On sera rendu au 23 mois dudit procès.

 

Stéphane NZESSEU

Published in Société

Ledit procès s’ouvre le 15 octobre prochain devant le Tribunal de première instance (TPI) de Yaoundé Centre administratif. En effet, le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) porte plainte contre l’Etat du Cameroun représenté par le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) Paul Atanga Nji, le Délégué général à la Sûreté nationale Martin Mbarga Nguele et le Secrétaire d’Etat à la Défense (SED) chargé de la Gendarmerie nationale.

 

Dans sa plainte, Maurice Kamto accuse les autorités sus évoquées en charge du maintien de l’ordre « des voies de fait administratives ». Pour le collectif des avocats en charge de la défense de la cause du Président du MRC à travers ce « procès civil, en référé ordinaire », l’opposant camerounais assigné à résidence depuis trois semaines à sa résidence sise au quartier Santa Barbara, espèrent retrouver « la liberté d’aller et de venir ».    

Indiquons que le Pr. Maurice Kamto, instigateur des marches de protestation du 22 septembre dernier pour appeler au départ du Président, Paul Biya est accusé par les autorités, d’être à l’origine d’un projet insurrectionnel au Cameroun.

L’opposant camerounais, deuxième à la dernière élection présidentielle de 2018 avec 14% de voix, conteste la légalité de cette « assignation de fait », dit-il dans la mesure qu’il n’aurait pas été notifié ni entendu par les autorités judiciaires.

En rappel, le Tribunal de première instance de Yaoundé a rejeté la semaine dernière, la requête introduite par les avocats de Maurice Kamto, sollicitant la levée de cette assignation à résidence. Le Ministre de la Communication, par ailleurs, Porte-parole du Gouvernement, René Emmanuel Sadi a indiqué pour sa part le 25 septembre 2020 que, la situation du MRC et de son leader fait l’objet d’un « examen approfondi » respectivement par le Minat, tutelle des partis politiques et le ministère de la Justice.

Innocent D H

Published in Judiciaire

Mvoe Dipita Alexandre, 15 ans et élève en classe de 4ème Espagnol au collège Frantz Fanon décède après avoir été copieusement battu pendant deux jours par certains membres du corps enseignant

Le film de l’horreur vécu par ce petit garçon dont la maman avait pourtant pris le soin de présenter le dossier médical est relaté par Joël Nlomngan, journaliste indépendant. Pourtant, les Sieurs Mvondo surveillant de secteur et Mougouo Siewe alias Massa Yakop enseignant d’informatique ont écourté le séjour du petit « Clark » sur la terre des vivants.

 

« Tout commence dans la matinée du lundi 30 septembre 2019, un lundi peu habituel dans les habitudes de monsieur le surveillant de secteur, l’élève Dipita est surpris en flagrant délit de bavardage à une heure de permanence avec ses camarades, interpellé par l’auxiliaire de l’administration, il sera roué de coups de fouets sauvages en guise d’exemple pour ses camarades qui prendront peur.

Le jeune élève, après cette épreuve difficile paraît pâle et affaibli il va mal son état ce lundi soir inquiète sa jeune maman qui témoigne avoir ressenti que quelque n’allait pas bien en son fils, bien que ce dernier malgré le questionnement de sa mère ne voudra mot dire « Clark était bizarre ce lundi j’avais senti que quelque n’allait pas en lui je l’avais jamais vu comme ça il était comme effrayé mais il n’a voulu rien me dire », explique Rebecca sa mère.

Mardi 01 octobre 2019 nouvelle journée pour le jeune élève bien qu’affaibli décide tout de même de se rendre en classe loin de s’imaginer que celle-ci sera la plus fatale pour sa vie. Arrivée avec un léger retard au sein du collège, il est une fois encore interpellé par le même « surveillanton » qui lui inflige à nouveau une bastonnade avec pour motif retard ; pourtant selon le règlement intérieur de l’établissement, le retard est puni par une marche à genou de l’entrée à la salle de classe (Ndr). L’élève Dipita après cette correction d’un autre genre regagnera sa classe. Quelques heures plus tard arrive l’enseignant d’informatique, un certain massa yakop (surnom attribué par les élèves), qui va inviter les élèves à présenter leurs devoir ; malheureusement pour le jeune Dipita son devoir n’est pas achevé ce motif lui coûtera une nouvelle sévère bastonnade.

L’enfant sentant ses forces le lâcher va supplier l’enseignant de le laisser mais celui-ci de promettre le soigner à coups de fouets. Dipita va s’effondrer, malgré tout, Sieur Siewe continuera de le rouer de coups et l’abandonnera sur le sol. Ses camarades le transporteront pour le conduire a l’infirmerie de l’établissement où il ne recevra malheureusement aucun soin. Il y restera jusqu’à la sortie des classes et ramener à son domicile par ses mêmes camarades. Une fois avisée de la situation sa maman va le conduire de toute urgence a l’hôpital de la CNPS de Yaoundé où il sera admis en soin de réanimation et rendra l’âme quelques temps plus tard. Les médecins indiquent qu’il est décédé des suites d’un traumatisme.

Lire aussi : Rentrée scolaire : Un élève de 6e raconte sa première journée au collège

Il est important de préciser que l’élève Dipita Alexandre est inscrit au collège Frantz Fanon depuis trois ans. A son admission dans cet établissement scolaire un dossier, médical avait été présenté aux responsables de cette école. Celui-ci indiquait que Dipita souffrait de drépanocytose avec souci respiratoire depuis sa naissance. Il fallait donc, ayant pris connaissance de son état de santé éviter tout usage de fouet (une méthode très fréquente dans ce collège selon des témoignages des élèves), mais adopter d’autres punitions.
Deux jours de copieuses bastonnades sur un élève testé et approuvé malade, on serait tenté de croire à un assassinat sinon comment expliquer une telle attitude de la part du corps enseignant et des responsables de l’établissement sur des élèves.

Un cas qui vient remettre au goût du jour l’usage du fouet en milieu scolaire bien que soit interdit par les pouvoir publics. Un tel cas ne devrait pas rester impunis, nous en appelons à la réaction du Ministère des Enseignements Secondaires, de la Communauté Internationale, de l’UNICEF et invitons tous les défenseurs des droits des enfants d’en prendre acte.
Vivement que justice soit faite… ».

 

N.R.M  

 

Published in Faits divers

Le nationaliste devra passer 06 mois dans les cellules de la Prison de New Bell pour avoir démonté la statue d’un colon.

 

André Blaise Essama, combattant pour les droits de l’homme et sympathisant du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun a été condamné ce vendredi 28 juin 2019 par la justice camerounaise. Andre Blaise Essama est reconnu coupable de destruction du monument du Marechal Leclerc dans la ville de Douala. Il a été pour cela condamné  par le Tribunal de Première Instance de Bonanjo à Douala. Il a été condamné à une peine d'emprisonnement de 06 mois ferme et à payer des amendes d’un montant de 4 millions 171 mille 365 Francs CFA de dommages et intérêts. En outre, il devra exécuter une contrainte par corps de 12 mois de prison au cas où ce montant exigé n'est pas payé.

 

Cette somme représente-elle le coût de ce monument ? Certains trouvent le montant des amendes infligées à André Blaise Essama est plutôt exorbitant et croient aussi que cela pourrait être une façon de le punir pour ses opinions politiques. Puisqu’il ne s’en cache pas, il est proche du MRC. Il a d’ailleurs participé à la campagne pour la présidentielle de 2018.

 

Rappelons qu’André Blaise Essama qui s'apprête à interjeter appel de cette condamnation qu'il trouve injuste a déjà passé deux mois à la prison centrale de New Bell. Il devrait donc en principe sortir de prison en octobre prochain si et seulement si le montant de 4 millions 171 mille 365 Francs CFA est payé auquel cas il devrait après cette de 06 mois en faire 12 autres mois. L’heure est donc à la mobilisation pour payer le montant de l’amende pour la libération d’André Blaise Essama.

 

Selon David Eboutou, dans les prochains jours avec l'aide de son conseil et de sa famille un compte sera ouvert. Là, chacun pourra le soutenir en y apportant de sa contribution pour au moins soulager ce combattant en payant sa caution dont le montant étonne plus d'un.

 

André Blaise Essama très connu dans la ville de Douala est un révolutionnaire. Il lutte chaque jour pour l’émancipation des africains et des camerounais. Son leitmotiv est de voir le panafricanisme être une réalité en Afrique. Avec d’autres combattants tel que JOE Laconscience, ils font un travail d’éveil de conscience qui portera certainement ses fruits un jour.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Politique
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Sunday, 05 June 2022 11:01