Des hommes et femmes d’un âge avancé n’ont pas hésité à prendre place sur l’asphalte bloquant la circulation, résolus à obtenir ce qui leur est dû, d’autant plus que nombreux viennent de l’arrière pays
Leurs plaintes
« Je suis venu pour percevoir ma petite pension et depuis Vendredi, nous sommes là et, on ne reçoit aucuns autre réponse que « Attendez – attendez – attendez ». Certains parmi nous qui sommes ici sont à Yaoundé depuis Jeudi dernier et, on leur dit la même chose.
Les retraités sont – ils là pour attendre ? Et quoi ? Pourquoi aujourd’hui encore, il se trouve que ce soit le retraité qui soit chiffonné au Cameroun » ?
« Vendredi dernier, ils ont commencé à payer les bonds aux environs de midi trente (12h30). A 14heures, ils nous disent que l’argent est fini et que chacun doit rentrer chez lui et que nous devons seulement revenir Lundi.
Je suis résidente à Okola et, pour venir à Yaoundé, j’ai dû emprunter de l’argent. C’est un argent que je dois absolument rembourser dès que je rentre.
Au-delà de cela, je suis une personne souffrante, au regard de mon âge et j’ai des remèdes à acheter et que j’ai l’obligation de boire chaque jour.
Depuis Vendredi dernier, je n’ai pu prendre mes remèdes et, je n’ose pas penser à ce que cela me causer comme préjudice, cette brusque rupture parce que je n’ai plus d’argent… ».
Bien que houspillés, ces retraités sont déterminés à entrer en possession de leur dû
« Ce matin, nous pensons qu’il est de notre devoir de faire entendre notre voix, c’est la raison de cette petite manifestation pacifique, en arrêtant la circulation. Il y’a un certain militaire qui est venu mettre main sur moi, me bousculant et n’eut été l’intervention des personnes qui sont autour de moi, je ne sais pas ce qui serait advenu de ma vielle personne ».
« Pendant que nous sommes entrain de réclamer le paiement de notre argent, voilà un militaire qui sort d’on ne sait où, il se met à nous menacer, à nous bousculer, à nous jeter à terre ;
C’est comme ça qu’un monsieur qui passait en route, cherche à connaître les raisons de cette brutalité, surtout qu’ici, il n y’a que de vielles personnes. Il était surpris qu’on subisse cela alors que nous ne réclamons que notre argent… ».
Malgré cette brutalité, nombreux sont ces retraités qui ont décidé ne pas partir de Ngoa Ekelle, tant qu’ils n’ont pas reçu leur pension et, certains sont même prêts à barrer à nouveau la route autant de fois que nécessaire.
Nicole Ricci Minyem
Sur sa page Facebook, le président du mouvement Agir – Act, par ailleurs Expert International en Economie de Développement a fait un tweet afin de dénoncer ces coupures intempestives d’énergie électrique dont sont victimes les Camerounais, depuis quelques semaines
« Concessionnaires AES/ENEO : des performances médiocres contraires aux attentes contractuelles. Des coupures d'électricité récurrentes ; des dommages humains et matériels causés en permanence aux entreprises et ménages abandonnés à eux-mêmes ; des taux de pertes supérieurs à ceux qui justifièrent la concession au privé en 2001 ;
Un réseau de transport vétuste, talon d'Achille du secteur, auquel on n'a pas su donner la priorité pour sa réhabilitation et son extension.
Quant au régulateur, ARSEL, on se demande s'il veille encore au respect du contrat cadre de concession, des contrats dérivés et des cahiers des charges associés.
La défaillance de l'État est sans appel, car il reste le garant ultime de la qualité de ce service public concédé. A cet égard, le conseil d'administration du concessionnaire est pour moitié composé de fonctionnaires, présidé du reste par l'un d'eux, au point de se demander quels intérêts ils y défendent. Un autre miroir non partisan de l'état chaotique du pays ».
Si on peut reprocher au partenaire de Kamto Maurice la dureté des mots qu’il utilise, il n’en demeure pas moins que le constat fait est réel
En sept jours, très peu de Camerounais peuvent aujourd’hui se vanter d’être régulièrement fournis en énergie électrique. Les coupures sont devenues le lot quotidien, notamment des habitants de la ville aux sept collines.
Que ce soit de jours comme de nuits, certains quartiers sont approvisionnés pendant deux, voire trois heures au plus et, pour ceux qui en ont besoin pour effectuer leurs travaux, pour les élèves, comme pour les étudiants, il faut « dormir d’un œil si on veut en profiter ».
Dans certaines autres villes du Cameroun, comme à l’Est, c’est la présence de l’énergie électrique qui surprend. De ce côté, les habitants ont intégré dans leur esprit qu’il faut avoir un groupe électrogène, ou encore des panneaux solaires si on veut avoir de l’éclairage.
Le raz le bol des Camerounais ne semble nullement émouvoir les responsables en charge de la gestion de l’énergie électrique
Dans la quasi majorité des cas, les coupures se font sans que personne ne soit informée ; les appareils électro ménagers se perdent, il n’est plus question dans les ménages de faire le marché d’une semaine…
Où peut-on déposer sa plainte si on veut des dédommagements ? Combien de Camerounais disposent des moyens qui puissent leur permettre d’engager des actions en justice, contre Aes/Enéo ? Jusqu’à quand les Camerounais seront – ils contraints de payer des factures aux montants vertigineux, alors que la fourniture en énergie électrique leur est refusée ? Qui va s’occuper de leur payer des dommages et intérêts pour les préjudices subis ? Jusqu’a quand seront-ils contraints d’écouter des discours oiseux qui ne résolvent en aucune manière les problèmes de disponibilité en énergie électrique auxquels ils sont confrontés ?
Nicole Ricci Minyem
Zachée Amatagana, maire de la commune de Bokito dans la région du Centre Cameroun, en collaboration avec les conseillers municipaux ont pris cette ferme résolution à l’issue des travaux de la session municipale tenue ce mardi, en présence du représentant du préfet du Mbam et Inoubou empêché.
Pendant plusieurs heures de discussions parfois houleuses, les travaux sus cités ont permis d’aboutir à l’adoption du compte administratif de la mairie, au titre de l’exercice 2020, de même qu’à la gestion budgétaire du Receveur Municipal .
Il se chiffre en recettes, à la somme de sept cent soixante cinq millions huit cent trente cinq mille huit cent douze franc CFA (765.835.812) CFA et en dépenses à la somme de sept cent vingt huit millions douze mille six cent soixante onze) FCFA-728.012.671 FCFA. Soit un excédant de 37.823.141 FCFA de recettes sur les dépenses avec une exécution budgétaire de 51,38℅ en recettes et 48,84℅ en dépenses.
Par rapport au compte de gestion de l'exercice 2020
-Recettes : 765.835812 --Dépenses: 728.012.671 Total de dépenses: 730.586.671 FCFA.
Par ailleurs, cinq délibérations ont été votées, au cours de la session de ce 30 Mars 2021 ; Toutes choses qui ont amené Zachée Amatagana à dire son satisfécit de voir que les choses, au sein de la Commune dont il a la charge, évolue dans le bon sens
« Je ne peux que me féliciter que mes collaborateurs et moi, soyons d’accord sur ce qu’il y’a lieu de faire, au sein de la mairie de Bokito. Nos populations nous ont fait confiance et, nous avons le devoir de travailler, afin d’améliorer leur quotidien… ».
Des projets et réalisations en perspectives.
L’autorité municipale a annoncé qu’il existe une pléthore de projets qu’il leur faut réaliser au cours du mandat en cours, notamment l’attribution des points d’eau, la construction des écoles et autres Centres de santé, la fourniture en énergie solaire, l’accompagnement des agriculteurs avec des plants, engrais…
Des projets qui ont enchanté le représentant du Préfet du Mbam et Inoubou qui s’est « félicité » de la tenue dans les délais requis de cette session. Il a en outre encouragé les conseillers municipaux à continuer dans cette lancée, afin que les projets en cours connaissent un heureux aboutissement.
Ce d’autant plus que la Commune de Bokito a réellement besoin d’un coup de neuf
L’arrondissement dispose de vastes terres agricoles, très propices pour la culture du cacao, de la patate, de l’ananas… Le fleuve Sanaga qui traverse Bokito sur des kilomètres, approvisionne le département en poisson et surtout en sable ; Et pourtant, les Populations vivent dans un état de paupérisation indescriptible, les rues sont peu ou mal éclairées, l’insalubrité y a fait son nid…
Un état de lieu qui décrie l’urgence des réalisations que l’équipe de Zachée Amatagana a à implémenter, afin de redorer le blason de cette Commune.
Nicole Ricci Minyem
Propos tenus ce Lundi devant les Journalistes de France 24 et Rfi : « Nous aurions souhaité, dans le cadre de la coopération avec l’armée française, avoir de meilleurs résultats que nous n’en avons. Cet échec relatif, c’est notre échec à tous, l’échec de l’ensemble de la coalition ».
Un retrait partiel n’est pas « un abandon »
Interrogé sur un possible retrait partiel de la force Barkhane, Mohamed Bazoum a assuré qu’il ne ressentirait « pas cela comme un abandon de la part des Français ».
« Ce qui nous importe nous c’est une certaine présence des forces aériennes françaises qui, de mon point de vue, sera garantie quels que soient les effectifs français qui seront présents », a-t-il ajouté.
La force Barkhane comprend des troupes déployées au sol mais aussi un important volet aérien, avec trois drones Reaper, 7 avions de chasse et 20 hélicoptères, selon les derniers chiffres de l’état-major français. Forte de 5.100 hommes, elle intervient au Mali et chez ses voisins sahéliens, dont le Niger, contre les djihadistes.
50 soldats tués au combat depuis 2013
En France, cet effort militaire de longue haleine au Sahel suscite des interrogations croissantes, notamment dans l’opinion, alors que 50 soldats ont été tués au combat depuis 2013.
Mi-février, lors d’un sommet à N'Djamena avec les partenaires du G5 Sahel, Emmanuel Macron avait annoncé que Paris ne comptait pas réduire « dans l’immédiat » les effectifs de Barkhane. Il avait toutefois esquissé une stratégie de sortie, à la faveur de renforts européens prêts à les rejoindre.
« Un retrait partiel de la France, dans la mesure où elle maintiendrait le dispositif aérien, n’aura pas de grand effet sur le cours de la situation et sur le rapport de force », a expliqué Mohamed Bazoum, estimant que l’impact serait « davantage symbolique et politique qu’opérationnel ».
Le chef de l’Etat nigérien a par ailleurs écarté tout dialogue avec les djihadistes, estimant que la situation de son pays était différente de celle du Mali. « Nous ne pourrions pas envisager quelque dialogue que ce soit dans la mesure où il n’y a pas un seul chef djihadiste nigérien, une seule base de djihadistes sur notre territoire », a-t-il justifié.
N.R.M
100 Jeunes ont été sélectionnés sur l’ensemble du triangle national afin de prendre part à la compétition qui s’achève le 03 avril prochain et qui est ouverte à 5 catégories.
Selon les membres du Comité d’organisation du Mima Youth Open, les tennismen vont s’affronter au club du Port Autonome de Douala – Quartier Bonanjo et, parce que la compétition avait été interrompue en 2020 pour cause de Corona Virus, Eliane Nana - Directrice de Tara Sports, agence de marketing sportif et organisatrice du tournoi, a insisté sur le fait qu’au cours de cette édition, tout est mis en place afin que les règles des mesures barrières soient strictement respectées.
Cela implique entre autres, les tests au Covid 19 qui ont cours depuis le 25 Mars dernier, le port du masque obligatoire, la remise des gels hydro-alcooliques, le respect de la distanciation sociale…
L’un des points sur lesquels a insisté Eliane Nana, c’est le fait que : « Les jeunes éliminés ne pourront malheureusement pas assister aux matchs de ceux qui continuent le tournoi parce que le nombre sera restreint…».
La participation des compétiteurs étrangers annulée
Autre information donnée par Onyori Simon Mukete - Expert venu de la Fédération internationale de tennis (ITF) et nouveau directeur technique du tournoi : «Seuls 100 jeunes de 7 régions du Cameroun, âgés de 7 à 19 ans et issus de 5 catégories (filles et garçons) poussins, benjamins, minimes, cadets et juniors sont retenus», a t – il indiqué. Chose qui n’a pas été faite lors des cinq précédentes éditions.
Devant les Hommes des médias il y a quelques jours, le Directeur Technique du Tournoi a ajouté que : « La compétition va se faire en élimination directe, compte tenu de la pandémie…
Et même si nous déplorons l’absence des compétiteurs étrangers, à cause de la pandémie du Covid 19, nous tenons à préciser que la 6ème édition du Mima Youth Open va se tenir dans le strict respect des normes internationales et, c’est cette compétition qui va servir de rampe de lancement pour la prochaine saison de tennis dans la Région du Littoral ».
Une compétition qui permet de détecter de jeunes talents
A l’instar des sœurs Eloundou, aujourd’hui intégrées dans la Navy aux Etats Unis. En dehors d’elles, on peut aussi citer Antoine Badoue, venu du Mali et bien classé parmi les Juniors, qui fait actuellement ses classes au Nick Bollettieri Tennis Academy, toujours aux États Unis.
Ou encore Shanice Kouanio, dans les classements de la Confédération Africaine de Tennis
Et même Laury Lemogo, aujourd’hui 135ème joueuse mondiale dans sa catégorie et 4e en Afrique.
Le Mima Youth Open de Douala est parrainé depuis le début par Yannick Noah, franco-camerounais et ancien vainqueur de Rolland Garros.
Nicole Ricci Minyem
Celle qui annule l’ensemble du processus électoral organisé à la Fecafoot en 2018 !
La formule exécutoire apposée sur le dispositif de ladite sentence est la suivante : « En conséquence le Président de la République du Cameroun Mande et Ordonne à tous les Huissiers d’Exécution sur ce requis de mettre ce jugement à Exécution aux Procureurs Généraux et aux Procureurs près les Tribunaux de Première Instance d’y tenir la main à tout Commandants et Officiers de la Force Publique de Prêter main Forte lorsqu’ils en Seront Légalement Requis ».
D’autres précisions sont données sur la Grosse
« Vu la requête qui précède, ensemble la sentence du Tribunal Arbitral du Sport As Olympique de Meiganga et Cst C/ Fecafoot du 15 Janvier 2021, ainsi que les dispositions légales applicables, notamment l’Acte uniforme Ohada relatif au droit de l’arbitrage, l’Article 11 de la Loi du 19 Avril 2007 instituant le juge du contentieux de l’exécution et l’Article 97 de la Loi du 11 Juillet 2018 portant organisation et promotion des activités physiques et sportives du Cameroun.
Constatant qu’aucune disposition de la sentence entreprise n’est contraire à l’ordre public Camerounais.
Constatant également que la sentence produite remplit tous les critères d’authenticité et ne fait l’objet de contestation d’aucune partie.
Autorisons notre greffier en chef d’avoir à apposer la formule exécutoire sur la sentence du Tribunal Arbitral du Sport As Olympique de Meiganga et Cst C/ Fecafoot du 15 Janvier 2021, rendue par le Tribunal Arbitral de Sport de Lausanne… ».
Cette décision va t-elle annuler celles qui ont été prises par la Fédération Internationale de Football qui soutient l’équipe de Mbombo Njoya ?
Par ailleurs, quelle sera l’attitude du ministre de l’Administration Territoriale Paul Atanga Nji qui, le 25 Février dernier, avait invité les gouverneurs, les préfets et les sous-préfets à considérer Seïdou Mbombo Njoya, comme seul et unique responsable devant conduire les activités de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), jusqu’à l’élection d’un nouvel exécutif à la tête de cette structure.
Il avait en outre insisté sur le fait que les autorités administratives « ne doivent tolérer aucune entrave à cette directive, d’où qu’elle vienne, quel que soit le rang social des contrevenants... », faisant ainsi référence à l’équipe conduite par le Sénateur Albert Mbida – président du Comité Exécutif Provisoire de la Fecafoot.
La position de la justice Camerounaise semble plaire à Abdouraman Hamadou Babba qui, depuis des années, mène le même combat : Installer à la tête de l’instance faîtière du football Camerounais, l’équipe de 2018.
Nicole Ricci Minyem
Alors que les commentaires sont allés bon train après l’annonce du décès du défunt maire de Njombe-Penja, l’une des personnes qui semble être l’un de ses intimes revient sur les jours et heures qui ont précédé le départ définitif de l’autorité municipale
Ses écrits
« Tous ceux qui, en in-box, me posent la question selon laquelle : est-ce que c’est vraiment le covid19 ou on aurait assassiné Paul Eric Kingue ?
D’abord, je compatis au chagrin et, surtout, la frustration subséquente sur laquelle est adossé le légitime doute selon lequel, « le covid19 n’aurait pas pu tuer Kingue, et qu’en fait, ce seraient ses adversaires politiques qui l’auraient eu, dans cet hôpital ».
A vrai dire, toutes ces thèses, aussi probables qu’improbables qu’elles puissent paraître, me sont, moi aussi, passées par la tête. Vous et moi pouvons donc nous comprendre, au moins sur la peine et l’évidence de l’implacable vérité selon laquelle : l’homme fort de Njombe-Penja n’est plus.
En l’absence du médecin légiste, zéro autopsie…le médecin traitant dit :
Manifestement, le rapport scientifique établissant la cause clinique pourrait, sans aucun doute, susciter le débat à l’effet de réveiller la thèse d’une conspiration visant l’effacement de Paul Éric Kingue du landerneau politique camerounais aux prétextes :
– De sa promesse du grand déballage dans un ouvrage incendiaire
– Du combat contre les exploitants de la pouzzolane
– Taire un acteur politique prolixe et volubile (entre autres et que, nul ne réussira à dissuader ses « orphelins politiques » de ne point y croire, avec fermeté, d’autant plus que l’état de santé de leurs leaders ne leur était pas connu).
Donc, dans l’impossibilité de répondre intuitu personne, à tous ceux qui m’écrivent, permettez-moi de vous reconstituer les circonstances qui ont précédées le décès aussi soudain qu’inattendu et très prématuré de Paul Éric Kingue d’une part et d’autre part, poser les bases d’une analyse à laquelle chacun se fera sa petite religion.
En effet, Paul Éric Kingue s’est senti mal en tout début de Mars courant. Les premiers signaux sont de légères courbatures, petits maux de tête et fatigue. Rien d’alarmant. Mais plutôt normal d’ailleurs pour un chef d’entreprise…
On aurait crû, pour quelqu’un d’ordinaire, qu’il s’agit du stresse, d’autant plus qu’il travaillait beaucoup et sans repos, depuis sa brillante élection comme Maire de la Commune de Njombe-Penja. Mais comme Paul Éric Kingue était hyper regardant vis-à-vis de sa santé, il décide, ce jour-là, par son propre chef, malgré la légèreté et la négligeabilité des symptômes indiqués ci-dessus, d’aller à l’hôpital.
Le test Covid
Comme il est de tradition dans nos hôpitaux, sous l’ère Covid19 exactement comme à l’ère du SIDA où, un patient venu pour une écorchure suite à une chute était soumis, sans outre mesure, au test de VIH, on lui prescrit donc le test du Covid19.
Il accepte, volontiers et le fait. Résultat : positif au covid19. Le médecin le rassure et le prend aussitôt en charge, dans la clinique où il a effectué ledit test.
Dès cet instant, un cordon drastique de sécurité est constitué en vertu du respect strict des mesures de distanciation physique… Plus personne n’y a donc accès.
Sauf une de ses sœurs. Les rapports qui s’en suivent indiquent que, à partir de son admission dans cette clinique jusqu’au jour de son décès, le Mardi 22 Mars à 1h45, son état de santé s’est progressivement et vertigineusement dégradée, sans répit. Avec des piques d’agitation la nuit et un calme relatif en journée.
Les derniers instants de vie de Paul Eric Kingue
Les sept (7) ou huit (8) jours qui ont précédés son décès ont été marqués par sa mise sur assistance respiratoire. Paul Éric Kingue aurait alors, à l’exploitation des factures, consommé dix (10) bonbonnes d’oxygène. Rendu à demi conscient, l’homme était très agité. Violent à la limite.
Menaçant d’arracher le dispositif du respirateur pour, disait-il, « c’est bientôt la fin du mois, mes agents communaux doivent toucher leurs salaires. Apportez moi les parapheurs et un stylo pour que je signe la documentation y afférente ».
Les érudits disent que c’est du délire de fin de vie, l’agonie ou presque. Mais, sa seule sœur qui y avait accès, confondait la vigourosité de cette gestuelle crépusculaire de l’homme en un regain de vitalité. Que non !
Paul Éric Kingue décède… finalement. Est-ce que les médecins ont fait tout ce qu’il fallait pour lui sauver la vie ? Pourquoi ça n’a pas marché ? Toute notre pharmacopée et les décoctions de Kleda, Ngul Be Tara, etc ne lui ont ils pas été proposées ? Seule, cette clinique peut nous apporter des réponses à ces questionnements…
Cause clinique officielle du décès
Ce qui est de notoriété publique et que nous nous résumons à accepter, c’est le rapport du médecin traitant et l’évidence : Paul Éric Kingue est décédé. Aucune autopsie ne sera faite.
C’est fini ! Paul Éric Kingue est définitivement un corps, sans vie…au final. La cause clinique indiquée sur le Certificat de genre de mort du médecin traitant est : décédé de suite de covid19 aggravé.
Violent tourbillon, nuages très sombres, un ciel tombant…
Une douche froide au sein de la famille, des politiques et autres sympathisants. Tous sont éreintés. C’est une consternation générale. Une tristesse qui n’a d’égal que l’apocalypse. Le nom le plus appelé en l’instant T est Dieu habillé sous diverses pavoisement : Dieu ! Mon Dieu ! Seigneur ! Hélas, les appels à Dieu, les cris de douleur, la colère, la frustration sont vains devant cette triste réalité et cette fin soudaine.
Évidemment s’en suivront de nombreux questionnements et tous resteront sans effets. On fera avec la version du médecin traitant, laquelle est récupérée et abondamment propagée dans les médias classiques et réseaux sociaux. Cette version des FAITS est-elle celle de Dieu (nous l’espérons tous) ?
Président Paul Eric Kingue, vas et repose en paix ».
N.R.M
Pour inverser la vapeur, des actions multiformes sont menées dans cette région par la délégation régionale des affaires sociales et ses partenaires. Des efforts qui s’intensifient à l’occasion de la célébration de l’édition 2020 de la journée mondiale contre le travail des enfants célébrée ce 12 juin 2020 dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19.
Dans la région du Nord, le phénomène du travail des enfants est perceptible à plusieurs niveaux. Il suffit par exemple au reporter de se rendre au Grand marché de Garoua pour voir comment les enfants se livrent à des taches qui sont purement et simplement des travaux d’exploitation. C’est le cas de Stéphane âgé de 10 ans qui nous confie, « mes parents sont au village, j’ai décidé de vendre l’eau pour m’occuper de moi. Si je ne le fais pas je n’aurai même de quoi me nourrir ». Ceci est un cas parmi des milliers d’autres, car dans la région du Nord selon les chiffres de la délégation régionale des Affaires sociales, environ 3 000 enfants sont confrontés au phénomène du travail des enfants. Sont pointés du doigt, la pauvreté ambiante, l’instabilité des foyers et la perte de l’affection parentale entre autres raisons. « Généralement ces enfants ont quitté le cocon familial pour se retrouver dans la rue. Et pour survivre, ils se livrent à diverses activités », explique Robert Hamadou, délégué régionale des Affaires sociales du Nord sur les ondes de la Crtv.
Terreaux fertiles
Les exploitations minières, domiciles des particuliers, ou la vente ambulante sont parmi tant d’autres, les cadres dans lesquels se développe le plus souvent le travail des enfants qui sont pourtant protégées par la loi contre de telles pratiques. Ce qui contraste alors avec les efforts qu’ils doivent fournir en faveur de leur éducation. « Quand le travail devient avilissant, c’est-à-dire vous rendez la vie de l’enfant rude dans le cadre du travail, c’est l’exploitation », ajoute le délégué régional des Affaires sociales du Nord.
Les pouvoirs publics conscients des conséquences néfastes du travail des enfants multiplient des actions pour tordre le coup au phénomène. Ainsi, l’accent est mis sur la sensibilisation des enfants, mais aussi des familles dans leur ensemble en faveur de leur insertion socio-économique avec l’appui des centres d’accueil surtout en cette période marquée par la présence de la menace sanitaire due au coronavirus qui tend à aggraver la situation du travail des enfants en quête accrue de la pitance quotidienne.
Innocent D H
Jusqu’ici le tout puissant pays de l’oncle Sam a toujours bercé le monde dans une illusion de toute puissance qui laissait aux peuples du monde un arrière-goût de sacralité de la nation étoilée. C’était le bon prétexte pour vendre le mythe de nation gendarme du monde. Et c’est à ce mythe que vient de s’attaquer Fatou BEN SOUDA en décidant de poursuivre les Etats Unis pour crime de guerre.
Le rêve de Donald TRUMP c’est « Make America great again ». Même si dans son déploiement politique, l’actuel président américain a un tout petit peu léser la politique étrangère, il n’en demeure pas moins que sa volonté majeure reste de garder l’image de cette Amérique forte, puissance voire invincible. Et pour cela, il ne faut montrer aucun signe de faiblesse. C’est cette attitude qui a gouverné les relations entre les Etats Unis et la Corée du Nord et même le bras de fer entre Donald TRUMP et le géant chinois est une conséquence de la politique du « make America great again ».
Et cette accusation de la procureure de la CPI est un comme un crime d’honneur pour la grande puissance étatsunienne. Ce d’autant plus que cette accusation porte sur le maillon de la puissance américaine qui a servi à créer ce visage d’un Etat fort et invincible, son armée. L’armée américaine par cette accusation de crime de guerre se sent réduite au niveau des armées terroristes et barbares. Non pas qu’elle ne l’est pas vraiment, mais c’est juste que personne n’a jamais eu le courage de tenter de punir l’armée américaine de ses multiples transgressions du droit international. Une armée dont plusieurs membres se croient tout permis. Et sont allés jusqu’à se prendre en photo avec des victimes de leurs barbaries.
Manifestement, c’est terminé le gendarme du monde qui décide unilatéralement d’attaquer tel ou tel territoire sous le maquillage de ce qu’ils ont appelé « la guerre préventive ». Une légitimation de l’arbitraire et de la violence militaire. Il fait bien de savoir que désormais le « gendarme » ne pourra plus se livrer à toute sorte d’abus parce que ses éléments répondront de leurs agissements devant la justice internationale. De sorte que ceux qui donnent des leçons aux armées africaines et au Cameroun en particulier prennent conscience qu’ils ne sont pas des surhommes. En espérant que la procédure aille jusqu’à son terme.
Stéphane NZESSEU
Le représentant spécial du secrétaire général (SG) de l’ONU pour l’Afrique centrale et Chef du Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), François Louncény Fall, a présenté ce 12 juin 2020 au Conseil de sécurité des Nations unies, le rapport semestriel du SG des Nations unies sur les principaux faits politiques et sécuritaires survenus dans la sous-région. S’agissant du Cameroun, le document aborde la crise dans les régions anglophones, la capacité de nuisance de Boko Haram, la situation humanitaire, et celle sanitaire due au Covid-19.
Le rapport transmis par l’UNOCA au Conseil de sécurité des Nations unis à propos des faits politiques et sécuritaires au Cameroun, s’intéresse essentiellement à la situation humanitaire dans le pays, l’évolution de la crise sécuritaire dans les régions anglophones, l’augmentation des attaques de Boko Haram dans l’Extrême-Nord, le climat politique avec les actions du parti politique MRC, l’état des droits de l’homme (en lien avec les allégations d’exécutions extrajudiciaires dans les régions anglophones), la situation socio-économique liée à la riposte contre le coronavirus.
En effet, le document relève, « les conditions de sécurité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont continué de se détériorer, selon les informations faisant état d’attaques lancées contre des civils, notamment des exécutions extrajudiciaires, tortures, arrestations arbitraires, destructions de biens, représailles, enlèvements, viols et autres formes de violence sexuelle, touchant de manière disproportionnée les femmes et les enfants ».
Situation humanitaire
Le SG des Nations unies a lancé un appel à un cessez-le-feu mondial le 23 mars 2020 par rapport à la pandémie de Covid-19. Selon le rapport, un seul groupe armé a suivi l’appel. Il s’agit des Forces de défense du Cameroun du Sud, « branche armée de libération de l’Afrique ». L’annonce de cessez-le-feu temporaire de ce groupe armé a été faite le 25 mars, puis a « par la suite été prolongé ». Cependant, dans le document le présentateur est déploré le fait que, « les groupes extrémistes n’ont fait aucun cas de mon appel à un cessez-le-feu mondial immédiat, incitant au contraire leurs partisans à intensifier les attaques pendant que les forces de sécurité étaient déployées à faire face à la Covi-19 ».
A en croire les données statistiques présentées par l’ONU, les deux régions anglophones du Cameroun, (Nord-Ouest et Sud-Ouest), comptaient en avril 2020, « plus de 679 000 déplacées, dont la protection était gravement compromise dans ces deux régions ; 58 000 autres personnes avaient cherché refuge au Nigéria ».
Pour ce qui est du volet Education, et l’accès des populations aux soins de santé, l’on apprend que, dans les deux régions anglophones du pays, il y a une absence de scolarisation de plus de 70% des enfants dans le Sud-Ouest et le Nord-Ouest au dernier trimestre 2019 ainsi que la suspension d’activités des services de santé et d’éducation à la même date.
Boko Haram dans l’Extrême-Nord
S’agissant de la région de l’Extrême-Nord, l’armée camerounaise combat Boko haram depuis 2014. Dans cette partie du pays, les attaques du groupe terroriste « ont augmenté de plus de 70% par rapport à la période examinée dans le rapport du 24 mai 2019 ». L’ONU souligne qu’entre le 01er décembre 2019 et le 05 avril 2020, les attaques attribuées à Boko Haram ont provoqué la mort de 180 civils au Cameroun.
De manière globale, la situation humanitaire au 31 mars 2020, faisait ressortir : « plus de 384 000 personnes réfugiées et demandeuses d’asile, dont plus de 272 000 personnes réfugiées originaires de la République centrafricaine. Le pays comptait également près de 977 000 personnes déplacées et plus de 354 000 personnes rapatriées, principalement dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord ».
Innocent D H