25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
Nicole Ricci Minyem

Nicole Ricci Minyem

Le lien aurait été établi par Marco Cavaleri, responsable de la stratégie sur les vaccins, alors que l’Agence européenne du médicament (EMA) va se réunir sur le dossier jusqu’au 09 avril prochain.

 

« Nous pouvons désormais le dire, il est clair qu’il y a un lien avec le vaccin. Ce qui cause cette réaction, cependant, nous ne le savons pas encore (…)

Pour résumer, dans les prochaines heures nous dirons qu’il y a un lien, mais nous devons encore comprendre comment cela se produit », affirme Marco Cavaleri, responsable de la stratégie sur les vaccins, alors que l’Agence européenne du médicament (EMA) doit se réunir sur le dossier du 06 au 09 avril.

Des cas de thromboses cérébrales chez les jeunes interrogent l’EMA

« Nous cherchons à obtenir un tableau précis de ce qui se passe, à définir de manière précise ce syndrome dû au vaccin (…) Parmi les personnes vaccinées, il y a un nombre de cas de thromboses cérébrales chez les personnes jeunes supérieur à ce à quoi nous nous attendrions. Cela, nous devrons le dire », a-t-il encore déclaré.

Depuis plusieurs semaines, des suspicions sont apparues sur de possibles effets secondaires graves, mais rares, après l’observation chez des personnes vaccinées avec AstraZeneca de cas de thromboses atypiques.

Des dizaines de cas ont déjà été recensés, dont plusieurs se sont soldés par un décès. Au Royaume-Uni, il y a eu 30 cas et 7 décès sur un total de 18,1 millions de doses administrées au 24 mars. En France, l’Agence du médicament (ANSM) a recensé 12 cas [de thromboses], dont 4 décès chez des personnes ayant été vaccinées avec ce sérum, sans pouvoir établir de lien à ce stade.

Jusqu’ici, l’EMA soutenait qu'« aucun lien causal avec le vaccin n’est prouvé », même s’il est « possible », et que les avantages de la vaccination contre le coronavirus l’emportent toujours sur les risques.

Un vaccin suspendu en Norvège et au Danemark

Pour Paul Hunter, spécialiste en microbiologie médicale de l’université d’East Anglia interrogé par l’AFP, « les éléments de preuves penchent plutôt dans le sens que le vaccin Oxford-AstraZeneca soit bien la cause ».

Par précaution, plusieurs pays ont décidé de ne plus administrer ce vaccin en dessous d’un certain âge, comme la France, l’Allemagne et le Canada. La Norvège et le Danemark ont carrément suspendu son utilisation pour l’instant.

De son côté, AstraZeneca a assuré en mars qu’il n’y avait « aucune preuve de risque aggravé », et assuré samedi que « la sécurité des patients » constituait sa « principale priorité ».

 

N.R.M

 

Au cours des dernières semaines, l’on n’a pas manqué de décrier les dérives sexuelles auxquelles s’adonnent les adolescents dans certaines métropoles Camerounaises, excluant pratiquement la consommation des boissons fortes. 

 

Le phénomène semble désormais banal. Voir des jeunes hommes et femmes, installés dans des lieux de débauche et boire des dizaines de bouteilles de bière, quelquefois accompagnés de quelques liqueurs et autres, avec en sus de la drogue, ne semble plus émouvoir personne.

En écoutant quelquefois leurs échanges ou alors en lisant les commentaires qui accompagnent les images qu’ils postent sur les réseaux sociaux, l’on se rend compte que pour s’offrir toutes ces boissons alcoolisées, ils sont prêts à mettre beaucoup d’argent de côté et ce, pendant de longues périodes.

Luc Ewolo, élève : « Je ne pense que nous fassions quoi que ce soit de mal. Il s’agit de notre argent de poche, donné par nos parents et que nous cotisons afin de nous faire plaisir une fois par mois, parfois, c’est deux fois que notre groupe se retrouve » ;

Louise Ndongmo – en quête d’un emploi : « Je ne comprends pas que les gens s’émeuvent pour si peu. Chaque génération a sa manière de s’épanouir. Les emplois se font rares et, sincèrement, si tu n’es pas pistonné, tu ne sauras même pas de quel côté chercher. C’est ce que je fais depuis trois ans maintenant ; Donc si mes amis m’invitent à prendre un pot pour déstresser, je ne vois pas pourquoi je refuserais. Cela ne fait nullement de moi une dévergondée… ».

Imperméable à tous conseils

Point besoin de leur poser la question de savoir pour quelles raisons ils ne parviennent pas à mettre tout cet argent de côté, pendant quelques mois, afin de créer un projet, une star-up ou une activité génératrice de revenus.

Les réponses sont au bout des lèvres 

Louise Ndongmo – en quête d’un emploi : « Vous agissez comme si vous n’êtes pas Camerounaise. Qui parmi vos amis à vous est capable de vous donner ne serait-ce qu’un dix mille pour que vous commenciez même le commerce ? Encore plus qu’il faut être né pour en faire. Quelqu’un est capable de vous donner à boire et à manger mais, dès l’instant où vous aborder la question d’un accompagnement financier, il n’ya plus personne… ».

Dan Versoni Olama – en quête d’un emploi : « Se retrouver avec des amis autour d’une bière permet d’éviter les soucis qui nous accablent ; Mais dites moi, que peut-on faire avec un cent mille pour des personnes qui sont en chômage ? Avec la mentalité qui est la nôtre, même si nous décidons de cotiser, certains parmi nous vont disparaître avec les fonds que nous aurons pu collecter. Rien de sérieux ne peut se dire autour d’un verre de bière, sans oublier que certains se droguent. Nos rencontres c’est juste pour nous amuser et rien d’autre ».

Des Lois pour la forme

Au-delà de l’agressivité, des fugues, de l’abandon des cours, du banditisme, des grossesses précoces, du VIH, des maladies infectieuses…, il faut croire que  l’anarchie est quasi institutionnalisée.

Les débits de boisson et autres sont ouverts à des lieux indus, qui accordent des facilités aux jeunes. Ces derniers, lorsqu’ils veulent  s’offrir des boissons alcoolisées ne rencontrent pas la moindre difficulté.

Que dire des heures d’ouverture de ces lieux ? Ou encore des patrouilles de police et gendarmerie, soupçonnées de prendre des pots de vin pour fermer les yeux  sur tout ce qui se passe.

Vivement une prise de conscience collective et des choix conséquents pour cette jeunesse qui s’adonne de plus en plus à la débauche, à la drogue, et autres actes de perdition. Elle qui est pourtant considérée comme le Fer de Lance de cette Nation.

 

Nicole Ricci Minyem      

 

     

 

 

 

 

Semblant de plus en plus prendre en compte le fait que le Cameroun est en proie à des actes de violences inouïes notamment ceux de ce groupe venu du Nigéria, Human Rights Watch dans le compte rendu d’une récente enquête, présente un sombre tableau. 

 

Les insurrections de boko haram ont commencé au Nigéria en 2009 et se sont ensuite propagées dans les pays du bassin du lac Tchad, dont le Cameroun.

Dans ce pays présenté comme Afrique en miniature et qui partage une frontière de 12 mille kilomètres avec le Nigéria, l’on a connu un pic d'attaques au cours de l'année écoulée.

Selon un rapport de novembre 2020 du Centre d'études stratégiques de l'Afrique, un groupe de réflexion du ministère de la Défense des États-Unis, le nombre d'incursion de cette secte contre des civils était plus élevé qu'au Nigeria, au Niger et au Tchad réunis.

Ces bandits de grands chemins sont souvent aveugles, y compris lors des attentats-suicides qu’ils mènent dans des zones surpeuplées qui semblent conçues pour maximiser les morts et les blessés parmi les civils.

Quelques exemples pour démontrer que les civils sont les principales cibles

« Le groupe armé islamiste boko haram a intensifié ses attaques contre des civils dans les villes et villages de la région de l'Extrême-Nord du Cameroun depuis décembre 2020, tuant au moins 80 civils…

Le groupe a également pillé des centaines de maisons dans la région.

Un kamikaze de boko haram a fait exploser des civils en fuite, des dizaines de pêcheurs locaux ont été tués à coups de machettes et de couteaux et un chef de village âgé a été assassiné devant sa famille ».

Le témoignage de quelques victimes

Dans l’article publié dans le site de cette Ong, il est révélé que vingt (20) personnes ayant subi les attaques au début de cette année, dans les villes et villages de Blabline, Darak, Gouzoudou et Mozogo - Région de l'Extrême-Nord et bien d’autres ont raconté le calvaire vécu lors des agressions de ces terroristes.  

Retour sur l’attaque de Mozogo

D’après le rapport de Human Rights Watch, les éléments de la secte nigériane ont tué au moins 14 civils, dont 8 enfants, et en ont blessé 3 autres, dont 2 enfants. Et, alors que certains tiraient sur des résidents et pillaient des maisons, une femme kamikaze s'est infiltrée dans un groupe de civils en fuite, puis a fait exploser son gilet explosif, selon des témoins.

« Au début de la fusillade, je me suis enfui vers la forêt », a déclaré un habitant de 41 ans. J'ai entendu une puissante explosion et je me suis allongé sur le sol. J'ai vu un enfant de 7 ans couvert de sang courir vers moi. Il m'a emmené à l'endroit où le kamikaze a fait exploser sa veste explosive. C'était un bain de sang… ».

La Force Multinationale appelée à plus de professionnalisme

Comme dans chacun de leurs rapports, notamment ceux rédigés par rapport à la crise sécuritaire dont le Cameroun est victime dans les Régions du Nord et du Sud Ouest, les rédacteurs de Human Rights Watch n’ont pas, une fois de plus manqué d’incriminer les Soldats, sur la base de simples ouïes dires, recueillis par téléphone.

Des racontages qui ne sont accompagnés d’aucun autre élément alors que les victimes des terroristes de boko haram se comptent par centaines.   

 

Nicole Ricci Minyem

 

Le Bureau Exécutif du réseau des parlementaires pour la promotion du Genre est constitué de 21 membres élus ce lundi au terme des travaux de l’assemblée générale élective organisés au Palais des Congrès de Yaoundé ; ils étaient présidés par le Secrétaire Général de la Chambre Basse du Parlement Camerounais, Gaston Komba.

 

Le Bureau Exécutif du réseau des parlementaires pour la promotion du Genre s'est réuni ce 05 avril afin de relancer leurs activités stoppées par la pandémie à coronavirus en 2020. Au cours des assises le Bureau exécutif a été renouvelé. L’honorable Ghimbop Joséphine épouse Simo Ndiffo a été élue présidente, secondée par l’honorable Njala lawson Tabot comme première vice-présidente, Sen Aïcha Pierrette Hayatou, deuxième vice présidente et l’honorable Mbouangouere Ramatou épouse Mongwat, la secrétaire générale.

« On va travailler pour voir comment les parlementaires feront des plaidoyers auprès des gouvernants pour que la femme ne soit plus marginalisée… », propos rapportés par nos confrères de Cameroon Tribune.

C’est dans les mêmes colonnes que la député du Rdpc ajoute qu’ « Un objectif qui sera par la suite étendu à tous les autres membres du Parlement à travers des journées d’informations, des formations et des séminaires…

Le but est d’aboutir à une meilleure compréhension par les uns et les autres de l’approche Genre et de ses implications. Dans ce sens, nous voulons qu’on prenne en compte l’aspect Genre même au niveau du vote du Budget. Nous allons essayer de mettre sur pied une Commission permanente chargée d’assurer la veille sur cette question », précise l'honorable Joséphine Ghimbop.

Des objectifs qui peinent à prendre corps car, le Réseau des Parlementaires pour la promotion du Genre, créé le 18 Juin 2010 visait entre autres :

D’accompagner le Gouvernement dans la mise en place effective des politiques publiques visant à assurer la Promotion du Genre ;

De veiller à la prise en compte du Genre dans les projets et les propositions de Lois, les Budgets et les Projets Etatiques ;

De veiller à son appropriation par l’ensemble de la société, notamment : les Elus, la Société Civile, les Leaders Locaux ; les Leaders d’opinion dans les différentes circonscriptions électorales ;

De promouvoir le Genre par le dialogue social ;

De sensibiliser les décideurs sur la nécessité de la prise en compte du Genre et de son application aux fonctions électives et nominatives ;

De susciter la création d’une Commission Permanente chargée du Genre à l’Assemblée Nationale.

Pourtant, l’on ne peut affirmer avec autorité qu’il y a eu des changements majeurs, au sein même des deux Chambres du Parlement Camerounais. Sur 180 Députés, il n y a que 61 Femmes ; Idem au niveau du Senat. On compte 22 femmes parmi les 70 sénateurs élus. Le décret présidentiel du 13 avril 2018 a porté ce nombre à 26 avec la nomination de 4 femmes parmi les 30 sénateurs désignés par le Chef de l'Etat.

« Raison d’être »

Selon les statuts et règlement intérieur de cette association, le Réseau des Parlementaires pour la Promotion du Genre regroupe les Hommes et Femmes intéressés par la question du Genre ainsi que sa promotion institutionnelle et sociale.

Ce réseau vise à assurer la participation effective des parlementaires ainsi que leur contribution à la prise en compte du Genre dans les politiques publiques et le suivi de leur effectivité. Le chemin à parcourir semble encore bien long.

Importance  d’un tel Réseau

Alors que les débats peinent à se calmer par rapport aux ratios accordés aux Femmes dans les sphères de la prise de décision, pour ne prendre que cet exemple, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur l’apport réel d’un tel organe surtout dans les Chambres Basse et Haute du Parlement Camerounais.

Etant donné que de ce côté également, sur 180 Députés, il n y’a que 61 Femmes ; Idem au niveau du Senat. On compte 22 femmes parmi les 70 sénateurs élus. Le décret présidentiel du 13 avril 2018 a porté ce nombre à 26 avec la nomination de 4 femmes parmi les 30 sénateurs désignés par le Chef de l'Etat.

 

Nicole Ricci Minyem

C’est du moins ce que rapporte nos confrères de « Le Messager » qui dans l’édition de  ce Lundi revienne sur la rencontre le 1er Avril dernier entre le ministre Camerounais de la Défense Joseph Beti Assomo et Lucky Irabor, nouveau chef d’Etat-major de l’Armée du Nigéria

 

Au sortir de ce tête à tête, qui s’est déroulé à huis clos Lucky Irabor qui était à la tête d’une importante délégation s’est confié aux Hommes des médias

« Le Cameroun et le Nigéria sont des amis de longue date et nous connaissons !es difficultés que traversent le Nord du Cameroun et le Nord du Nigeria. De ce fait, j'ai été nommé avec certains de mes collègues à la tête de l'Armée du Nigéria. C'est de notre responsabilité de relever le défi. C'est dans cette optique que je suis venu rencontrer mes collègues camerounais pour qu'on travaille ensemble… ».

Ce sont pratiquement les mêmes mots utilisés par le ministre de la Défense, qui, quelques heures après sa réunion avec la délégation du Nigéria, était interrogé par les parlementaires Camerounais :

« Nous allons voir comment resserrer notre coopération dans la lutte contre boko haram et aussi la migration des menaces terroristes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Là aussi, nous avons des soucis communs. Les menaces étant des deux côtés, nous fédérons nos efforts…».

Des rencontres en haut lieu

C’est dans le même article qu’on apprend qu’avant sa rencontre avec l’Administrateur Civil Principal hors échelle, le chef de la délégation nigériane a rencontré le chef d'État-Major, le général d'Armée René Claude Meka.

Ces huis clos sont-ils annonciateurs des mesures plus drastiques ?

Les victimes, surtout civiles recrutées des deux côtés de la longue frontière qui sépare les deux pays (1200 km) ne peuvent que se réjouir si tel est le cas.

Les efforts de l’Armée Camerounaises sont certes constants, sans oublier la coopération et le partenariat qui, au fil des années ont su se nouer notamment avec les membres des comités de vigilance ;

Toutefois, les populations kidnappées appellent de tous leurs vœux à l’arrêt des activités criminelles menées par les éléments de boko haram car, disent-elles, elles étaient habituées au vol de bétail transfrontalier, à la contrebande tous azimuts.

Cependant, « La nouvelle trouvaille est maintenant le bruit de la naissance d'un mouvement rebelle armé, dont les publications vidéo sur les réseaux sociaux ne font aucun mystère sur leur intention avouée de marcher sur Yaoundé», ajoute « Le Messager ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

Ils seront proclamés par les membres du Conseil Régional de l’Ouest d’après ce que prévoit la Loi électorale du Cameroun d’après le compte rendu du déroulement du scrutin fait par Erik Essousse, directeur Général d’Elections Cameroon.

 

Quelques extraits de sa prise de parole à la clôture des bureaux de vote

« L’élection des représentants du commandement traditionnel de la circonscription électorale de la Menoua au Conseil Régional de l’Ouest s’est déroulée dans de bonnes conditions et conformément à la Loi…

Les bureaux de vote ont ouvert à 8h et se sont refermés à 18h ; Les membres des Commissions locales de vote étaient présents dans les trois bureaux retenus et nous avons mis tout le matériel de vote à la disposition des électeurs qui se sont pliés à leur devoir dans le strict respect des mesures barrières mises en place par le Gouvernement afin de barrer la route au Covid 19…  

148 électeurs sur 158 inscrits ont pris part à ce scrutin dont deux listes de candidats étaient en compétition pour trois sièges; Chaque électeur a reçu un montant de 50 mille Francs représentants les frais afférents à leur participation au scrutin…

Dès la fermeture des bureaux de vote, les membres de la Commission Locale se sont lancés dans les opérations de dépouillement et de recensement de vote. Tous les résultats seront immédiatement consignés dans les procès verbaux. Les résultats seront connus au plus tard le 6 Avril 2021 ».  

En rappel, les chefs traditionnels du département de la Menoua, région de l’Ouest, n’ont pas pris part à l’élection des conseillers régionaux du 6 décembre 2020. La liste de leurs trois représentants avait été rejetée par Elections Cameroon (ELECAM), et cette décision avait été confirmée plus tard par la Chambre administrative de la Cour Suprême, au motif de «non-respect des composantes sociologiques».     

Réhabilités par le Tribunal administratif de l’Ouest, ils avaient décidé de saisir par écrit, le Président de la République, afin de dénoncer ce qu’ils ont considéré comme « Une imposture, estimant que la décision de la Cour Suprême ne repose ni sur le droit, ni sur la justice, et que la notion de composantes sociologiques est interprétée au gré des circonstances ».

 

Toutefois, après moult pourparlers, le calme est revenu et dès le début de l’année tous les candidats ont mené des campagnes de proximité qui ont finalement conduit au scrutin de ce 4 Avril 2021.

 

Nicole Ricci Minyem  

 

Croyant profiter de la veillée consacrée à la célébration de la fête de la Pâques et espérant certainement un relâchement dans les rangs des Forces de Défense et de Sécurité, ces bandits de grands chemins ont reçu une riposte à laquelle ils ne s’attendaient pas  

 

Selon les informations relayées ce dimanche, c’est dans la nuit du 03 au 04 avril que les terroristes de cette secte ont tenté de s’en prendre au poste de Fotokol. Une position de la coalition de la Force Régionale basée non loin de la frontière du Nigeria.

Mal leur en a pris comme le précise le Commandant du Secteur 1 de le FMM, le Général de Brigade Bouba Dobekréo : « L’attaque a été repoussée et la situation est actuellement sous contrôle. Des renforts ont été envoyés sur place et malgré le fait que 11 éléments ont été blessés, nous avons pu préserver nos positions et mis hors d’état de nuire, les assaillants… ».

Enième attaque mais aussi énième défaite

Même s’il arrive que le Cameroun déplore la perte des militaires et des civils  comme ce fut le cas  à la fin du Mois de Mars 2021, pendant l’attaque menée contre le poste militaire de Dabanga, il n’en demeure pas moins que ce sont des centaines de terroristes qui ont mordu la poussière depuis 2015 ;

Que ce soit au Cameroun ou au Tchad, la Force Mixte Multinationale déploie au quotidien de gros moyens afin de les traquer parfois jusqu’à leurs derniers retranchements.

Des affrontements auxquels ils ne s’attendent pas toujours, ayant choisi depuis le début des attaques sournoises avec notamment des bombes humaines, qu’ils font exploser dans des lieux à forte fréquentation.

L’échec du pouvoir nigérian qui dans certains Etats, n’hésite pas de parler de complicité entre les acteurs politiques et les terroristes  

C’est par exemple le cas Babagana Zulum, gouverneur de l'état de Borno qui, dans le cadre d’une interview accordée à nos confrères de la BBC en Novembre 2020, a accusé certains militaires et hommes politiques de saboter la lutte contre les insurgés.

Une réaction qui faisait suite à l’une attaque des plus meurtrières jamais enregistrée au Nigeria contre des ouvriers agricoles dans son État depuis 11 ans, date du début des incursions menées par la secte terroriste.

Un point de vue qu’on est quelquefois tenté d’épouser, étant donné que les éléments de boko haram, repoussés du Cameroun et du Tchad, se retranchent vers ce pays – base arrière de leur mouvement et, malgré le fait qu’ils sont tués par centaines, ils donnent l’impression de se multiplier.

 

Nicole Ricci Minyem  

 

 

Selon le leader du Mrc, il s’agit d’une urgence humanitaire à cause de la recrudescence de la pandémie et, de son point de vue, des mesures doivent être prises afin de procéder à la libération immédiate de certains prisonniers.

 

Pour étayer ses propos, l’homme politique dans la déclaration faite ce dimanche a notamment fait allusion à cette « nouvelle phase de contamination et de décès accrus dus à la Covid-19, qui est désormais plus virulente et plus meurtrière que lors de la phase précédente… ».

Et peut être dans l’optique de confondre le pouvoir en place, il a repris la déclaration faite par le ministre de la Justice – Gardes des Sceaux le 25 Mars dernier, lors de la réunion du Comité interministériel chargé d’évaluer et de suivre la mise en œuvre de la stratégie de riposte du gouvernement contre la pandémie du coronavirus au Cameroun :

« L’environnement carcéral au Cameroun est caractérisé par la surpopulation et des difficultés à faire respecter les mesures-barrières, notamment la distanciation physique...

La surpopulation carcérale s'accompagne de l’insalubrité et d'une très grande promiscuité qui sont incompatibles avec les règles d’hygiène. Elle favorise l'accumulation et la conjugaison des facteurs objectifs de transmission du coronavirus…

Depuis plusieurs mois, de nombreux cas de prisonniers testés positifs sont rapportés dans diverses prisons à travers le pays. Une étude gouvernementale menée dans 21 prisons sur les 70 que compte le Cameroun, et dont les résultats ont été rendus publics faisait état d'environ 700 détenus contaminés ».

Ces chiffres sont en deçà de la réalité, estime Kamto Maurice

Qui ajoute qu’ « En tout état de cause, ils sont aujourd'hui dépassés. Il est très préoccupant de constater qu'aucune statistique fiable ne peut être donnée par le Gouvernement sur le taux réel d'infection dans les prisons et par conséquent de décès suite à la Covid-19…

La pénurie des tests Anti-Covid-19 à travers le pays, y compris dans les aéroports, est aujourd'hui connue de tous. C'est consciente de cette situation critique dans les prisons, que l'Administration a décidé d'un certain nombre de mesures, dont la limitation des visites aux détenus…

Malheureusement, cette mesure est vécue comme une punition par ces derniers. De plus, elle n'est pas la solution appropriée au défi sanitaire actuel en raison de la surpopulation carcérale à cause de laquelle la propagation de la Covid-19 prend un tour dramatique dans les prisons ».

Un clin d’œil à ses camarades détenus

Toutefois, avec cette constante référence aux organismes internationaux et cette fois, il fait siens, les propos de Michelle Bachelet - Haut-commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme :

« Les personnes détenues uniquement en raison de leurs opinions politiques ou pour d’autres formes d’activisme en faveur des droits de l’Homme ne devraient certainement pas être traitées plus sévèrement ou exposées à un plus grand risque…

J’appelle à la libération inconditionnelle des défenseurs des droits de l’Homme, des manifestants pacifiques, des avocats, des prisonniers politiques et de toutes les autres personnes privées de leur liberté pour avoir exprimé leurs opinions ou exercé leurs droits de toute autre manière… ».

Ses propositions

« Dans la perspective de cette libération humanitaire désormais vitale, je propose que soient examinés les cas des personnes suivantes :

les personnes âgées, les sujets porteurs de comorbidité, les auteurs de délits mineurs, les délinquants primaires auteurs de délits mineurs, les mineurs auteurs de délits, les femmes enceintes, les auteurs de détournements de deniers publics disposés à restituer les sommes détournées, les personnes qui attendent désespérément d'être jugées, parfois au-delà des délais fixés par le Code de procédure pénale, les personnes arrêtées dans cadre de la guerre civile dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest, les journalistes, les lanceurs d'alerte, les militants et sympathisants du MRC arrêtés dans le cadre les Marches Pacifiques organisées le 22 septembre 2020, et plus généralement, tous les prisonniers d'opinion ».

Il finit ses propos en affirmant que : « Ne pas prendre la décision humanitaire qu'impose la situation actuelle dans nos prisons face à cette nouvelle vague de la Covid-19 reviendrait à laisser volontairement se développer un foyer objectif de propagation du coronavirus et, par conséquent, favoriser la persistance, voire l’aggravation de l’épidémie en cours au Cameroun ».

 

N.R.M

La toile en est inondée depuis l’annonce aux premières de cette matinée du 3 Avril, de la mort du tout premier cardinal camerounais.

 

Une nouvelle tristement confirmée par Monseigneur Samuel Kleda -Archevêque de Douala au cours d’une messe à la Cathédrale Saint-Pierre-et-Paul

 

Honorable Cabral Libii – président du Pcrn

 

 « Cardinal Christian Tumi, rendre l'âme au moment où votre famille religieuse célèbre la promesse de la résurrection de Jésus que vous avez servi votre vie durant, est une indicible GRÂCE.

 

Allez-y sans regrets, vous avez combattu le bon combat et engendré spirituellement de vaillants combattants. Depuis 2004, date de notre première rencontre à Douala, je me suis abreuvé sans discontinuer, à bonne source. L'honneur était le mien d'être votre Vice-président de Commission lors du Grand Dialogue National en 2019 (15 ans plus tard).

 

A chacun de faire sa part. Vous avez fait la vôtre.

Nous rendons GRÂCE à DIEU pour votre vie ».

 

Michèle Ndocki 

 

 « Quelle perte ! Respect révérence, mécontentement, colère, critique, méfiance, chantage, menace, honneur, trahison, vous avez tout eu. Et tu t’en es remis avec une grandeur et une sérénité qui transparaissaient de plus en plus dans ta voix qui s’adoucissait avec les années.

 

Tu as grandi en voyant notre Terre bien – aimée devenir un pays, et tu es parti en la voyant se déchirer. Et pendant tout ce temps, d’où que nous venions, nous venions à vous pour chercher des conseils, des directives, de l’aide, la paix intérieure, des bénédictions, du confort, du réconfort, du repos, ou simplement un peu de temps loin de l’agitation extérieure.

 

Vous avez tout obtenu. Et vous nous avez montré que celui ou celle qui choisit d’être le berger d’un peuple ne doit pas en attendre moins.

 

Surtout s’il/ elle a l’ambition d’en être un(e) grand (e). Notre seul et unique Cardinal, en vous nous avions le meilleur berger du peuple dont nous pouvions rêver.

 

Vous avez laissé derrière vous tant de choses dans cette assiette que nous appelons Cameroun. Nous aurions pu utiliser un peu plus d’aide. Vraiment.

 

Mais tu mérites le reste. Na selele, na selele, londo di be wa musima, bis ope le mbusa. Nos propres mots pour dire « repose en paix ».

 

Maurice Kamto  - président du Mrc    

 

« J'ai appris avec une grande tristesse le décès de Son Éminence le Cardinal Christian Wiyghan Tumi, premier Camerounais parvenu à ce très haut niveau de distinction et de responsabilité au sein de l'Eglise Catholique romaine, survenu au petit matin du samedi 03 avril 2021.

 

Cette disparition est une énorme perte pour sa famille biologique, l'Eglise Catholique et toutes les âmes de bonne volonté au Cameroun et dans le monde.

 

En mon nom personnel et celui des militants et sympathisants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), je présente mes condoléances les plus attristées et ma compassion émue à sa famille et à l'Eglise catholique qu’il a servie avec un total dévouement.

 

Dans le respect du caractère laïc de l'État, que n'a pas fait Son Éminence le Cardinal Christian Tumi au début des années 1990 pour que le Cameroun abandonne le monopartisme et rétablisse le pluralisme politique aboli depuis 1966.

 

Pendant les années dites de « Braises », il a, malgré de nombreux obstacles internes, fait de la Conférence Nationale des Evêques du Cameroun une conscience morale audible, un acteur important dans la lutte pour des élections libres et transparentes, l’application de l’article 66 de la Constitution pour la lutte contre la corruption, et la résolution du problème anglophone qu’il expose clairement dans son livre Ma foi : un Cameroun à remettre à neuf, publié en 2011.

 

L'engagement personnel de son Eminence le Cardinal Christian Tumi pour un Cameroun libre et démocratique où l'État de droit et les droits humains sont effectivement respectés a longtemps amené l'aile la plus radicale du régime à le présenter comme un opposant politique acharné du régime, faisant de lui « l’aumônier des opposants » pour le dénigrer et le discréditer, lui prêtant par ailleurs et de façon mensongère et récurrente l'intention de vouloir accéder à la tête de l'État.

 

Cet acharnement n'a pas découragé le Cardinal Christian W. Tumi dans ses efforts pour contribuer à établir dans notre pays un jeu politique apaisé et une société de justice. Il a vraiment prêché sans relâche l'amour entre ses compatriotes et la paix dans son pays.

 

Le Cardinal Christian W. Tumi s'en va assurément avec le dépit de voir les Camerounais tuer d'autres Camerounais dans les régions du Sud-ouest et du Nord-Ouest de notre pays. Il a pratiquement tout tenté pour éviter la survenance du conflit armé en cours dans ces deux régions : conseils, appels à l'apaisement des cœurs, offres de bons offices, etc. ;

 

Il n'aura rien négligé. Au grand malheur de notre pays, ses efforts ont été méprisés par les extrémistes du régime qui ne lui ont jamais permis de rencontrer le Chef de l’Etat malgré sa demande incessante.

Plusieurs fois, il a été pris en otage par les rebelles sécessionnistes, malgré son grand âge et son état de santé fragilisé par le temps.

 

Le décès de cet illustre compatriote doit amener ceux qui dirigent le pays aujourd'hui à se ressaisir. Son Éminence le Cardinal Christian Tumi incarnait parfaitement la réunification et le bilinguisme camerounais. Il laisse une œuvre immense pour son Église, son pays et le monde.

 

Le plus grand hommage officiel que le pouvoir en place pourrait lui rendre, maintenant qu'il s'en est allé, c'est de mettre un terme à la guerre civile inutile que se livrent les Camerounais dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Le pouvoir, qui gagnerait ainsi une certaine hauteur, viendrait ainsi honorer la grandeur et la mémoire d'un homme de foi qui a aimé son Dieu et son prochain.

 

Sa vie fut un témoignage. Que sa mort soit une révélation. Que son âme repose en paix ».

 

N.R.M

 

 

Au cours de la conférence de presse donnée en fin de semaine dernière, le Minee n’a point évoqué la question des hautes factures servies aux Camerounais chaque mois, pour une fourniture électrique disproportionnée...
 

Lorsqu’on peut avoir au plus 18 jours d’énergie électrique par mois, et qu’au bout de trente jours, on vous dépose une facture de 45 mille francs à payer, alors qu’il ne s’agit que d’un domicile privé, il y a lieu de se questionner. Un exemple de ce qui est assez représentatif de ce que les Consommateurs Camerounais sont obligés de débourser s’ils espèrent bénéficier ce serait que de ce service minimum.

Doit-on dès lors considérer que les sommes ainsi perçues auprès des  ménages servent à financer la pléthore des projets annoncés par le Gouvernement, du moins pour ceux inscrits dans le plus ou moins court terme ?

Puisque devant les hommes et femmes des médias, le Minee n’a pas manqué, entre autres  d’évoquer :

Le remplacement de 53000 poteaux bois défectueux par des supports en béton en 2021- L’acquisition en 2021 de 11 nouveaux transformateurs par la Sonatrel pour le renforcement des postes sources de Yaoundé et Douala – Le démarrage cette année toujours des travaux de construction de 230 km de lignes de distribution en souterrain pour améliorer la qualité de service dans les villes de Yaoundé et de Douala…

Lom Pangar - Memve’ele et autres n’ont pu ternir leurs promesses

Car, si l’on en est encore à parler des dégâts que les feux de brousse, les champs d’eucalyptus et la vétusté des poteaux électriques sont les principales causes pour lesquelles sont privés de ce service de base.    

Qu’on en soit encore à rappeler

À l’Agence de Régulation du secteur de l’Electricité d’exercer son devoir régalien qui est de : « Veiller au strict respect par l’opérateur ENEO du règlement du service public de l’électricité » ;

Ou encore

« D’instruire à la Sonatrel de finaliser l’abattage de tous les arbres hors corridor qui pourraient dans leur chute endommager les lignes de transport d’électricité… ».

Mais aussi à Eneo, en ce qui concerne les problèmes liés à la distribution :   

De Renforcer ses équipes d’intervention lors d’incidents et de réduire les délais d’intervention bref d’augmenter sa réactivité – D’Accélérer le processus de remplacement des poteaux bois par des poteaux en béton- De Nettoyer systématiquement au bulldozer les emprises des lignes envahies par la végétation – De Renforcer l’offre de production de 20 MW supplémentaires dans le RIN avant le 12 avril 2021 - De Prendre en charge l’exploitation et la maintenance des centrales thermiques construites par les mairies pour réduire leurs charges liées à l’achat des combustibles… ».  

Si des dispositions spéciales doivent être prises pendant la période du mois du Ramadan, qu’est ce qui, au-delà des discours est envisagé afin de se rassurer que les enfants en classe d’examen peuvent réviser leurs leçons en toute quiétude ?

Quelles sont les dispositions qui sont prises afin de dédommager les ménagères qui perdent des aliments à cause de ces coupures intempestives ; pour dédommager ceux qui perdent des appareils électroménagers et autres ?

Qu’est  ce qui sera fait pour compenser les pertes de ceux qui n’ont pu effectuer 100%  de leur rendement au travail parce que privés d’énergie électrique ?

Tous ces Camerounais doivent-ils espérer les très hautes instructions du Chef de l’Etat pour que justice leur soit rendue ? 

Trêve de discours et de promesses, les Camerounais ont besoin d’avoir en permanence de l’énergie électrique afin qu’à la fin de chaque mois, ils ne payent que ce qu’ils ont consommé.

 

Nicole Ricci Minyem  

 

 

 

 

 

Page 88 sur 91






Sunday, 05 June 2022 11:01