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Telle est la question que pose l’honorable François Biba - Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale alors que les villes du Cameroun croulent sous les monceaux d’ordures 

 

“Depuis le début de l'année 2018, Hysacam n'arrive plus à assurer le ramassage des ordures ménagères. Pour se justifier, le Directeur général M. Ngapanoun Michel mettait en avant l'insolvabilité financière de l'entreprise due à l'énorme dette de l'État (une fois de plus). 

En plus des problèmes financiers, le Président Directeur évoque la croissance démographique des métropoles et les embouteillages. En d'autres termes aucun plan prévisionnel, aucune étude d'urbanisation n'avaient été faits. 

Après l'octroi de crédit par des établissements financiers, l'on pensait que la situation s'améliorerait mais, il suffit de faire un petit tour dans les artères de nos  villes pour se rendre compte qu'il n'en est rien.

Le 25 janvier 2017, le gouvernement annonçait l'ouverture à la concurrence du marché de la gestion des déchets dans les villes. 04 ans plus tard nous continuons d'attendre la fin de ce monopole sur lequel nous avions fondé l'espoir d'avoir un pays enfin libéré de ses immondices.

Les rues de nos villes démontrent à suffisance que la gestion des déchets ne fait partie ni des préoccupations ni des priorités. 

Pourtant, la Ministre de l'Habitat et du Développement Urbain (MINHDU) Mme Célestine Ketcha Courtes déclarait en janvier 2019 faire de Yaoundé la plus belle ville d'Afrique centrale. 

Le constat est bien triste. Rien n’a Bougé. Si oui, Yaoundé est devenue la ville la plus sale  d'Afrique centrale et  même de l'Afrique tout entière. Douala et les autres villes ne sont pas en reste. 

Les bacs débordent d'ordures qui font désormais partie du décor. Les populations s'y sont habituées car elles  passent des journées entières à respirer les odeurs nauséabondes, des comptoirs dans les marchés sont installés sans aucune gêne à proximité des immondices.

Grâce au CHAN, pendant quelques jours, on ressemblait à un pays ayant souci de l'environnement et de la santé de ses populations. Le CHAN parti, nous voici replongés dans nos déchets. 

Cette insalubrité que nous traînons comme une seconde nature, est devenue notre marque de fabrique, slogan à l'appui pour impulser le tourisme local: "Vous voulez voir de près les montagnes d'ordures? Une destination: Le Cameroun".

À quelques mois de la CAN, alors que nous l'attendions comme le Messi qui viendrait nous sortir de nos poubelles, la situation va de mal en pis. Sans salaire depuis plusieurs mois, les employés d'Hysacam entament une période  de grève générale. A ce rythme, de nos poubelles l'on ne sortira jamais.

A côté de tout ce kaléidoscope d'impayés, d'embouteillages et d'explosion démographique, nous ne pouvons ignorer l'incivisme notoire des populations.

En effet, au même titre que les pouvoirs publics et Hysacam, nous sommes responsables de l'insalubrité dans notre pays.

Pratiquement plus personne ne jette ses ordures dans les bacs prévus à cet effet, même lorsque ceux-ci sont vides. Les peaux de banane ou les épis de maïs jetés à travers les vitres de véhicules sans que cela ne choque.

L'incivisme est telle que malgré les plaques "interdit de jeter les ordures" on  continue de jeter les ordures au pied même desdites plaques. Les caniveaux sont devenus des dépotoirs, ils ont été transformés en toilettes publiques et débordent d'eaux souillées. 

Les rats et toutes sortes de bêtes nuisibles s'y adonnent à cœur joie. Il urge pour les populations d'adopter des comportements responsables et respectueux de l'environnement.

De même, nous tenons de manière insistante et ferme à interpeller les pouvoirs publics face à leurs responsabilités. Nous avons l'impression que tout est mis en œuvre pour favoriser notre descente aux enfers. 

Accumulation de dettes envers les entreprises qui emploient des Hommes qui subissent les affres des impayés. Des entreprises qui ne parviennent plus à atteindre leurs objectifs. 

Conséquence première le PIB en chute libre et donc le pays maintenu dans la pauvreté et contraint de vivre aux dépens des bailleurs de fonds et d'endettements de toute nature”.

 

N.R.M

Published in Tribune Libre

Dans un appel d'offre lancé à cet effet, le 7 octobre dernier, la Banque des États de Afrique centrale (Beac) invite les entreprises qualifiées, intéressées et remplissant les conditions à présenter une soumission. Cette initiative de la banque centrale des six États de la Cemac rentre dans le cadre de la poursuite de son programme de renouvellement et d’extension des bâtiments de l'institution au Cameroun.

 

A travers un récent communiqué, l'institution d'émission dans la sous-région Cemac informe : « Dans le cadre de sa politique de gestion du patrimoine, la Banque des Etats de l’Afrique Centrale envisage, sur ressources propres, de construire un nouvel immeuble devant abriter sa Direction Nationale à Yaoundé ».

L'appel d'offre publié par la Beac indique que les participants sont conditionnés par le paiement de la somme non remboursable de deux millions de FCFA, et devront déposer leur dossier au plus tard le jeudi 02 décembre 2021. Le communiqué informe par ailleurs que les soumissions seront ouvertes en deux phases. Les plis administratifs et techniques seront ouverts, le jeudi 02 décembre 2021 aux Services Centraux de la Beac à Yaoundé. Les plis financiers, pour les offres jugées conformes, seront ouverts à une date qui sera communiquée ultérieurement. Pour l'instant, la banque centrale n’a pas levé le voile sur le coût d’investissement. Toutefois, il ne demeure pas moins que cet investissement permettra non seulement de rapprocher les services de la Beac des opérateurs économiques, mais aussi d’améliorer le cadre de travail des employés.

Innocent D H

 

Published in Finances

L'information est du maire de la ville de Yaoundé, Luc Atangana Messi dans un communiqué qui renseigne que la mise en place de cette infrastructure a été rendue possible grâce au soutien de l’Association internationale des maires francophones (AIMF). Coût du projet : 4,3 millions € (plus de 2,8 milliards de FCFA).

 

En se référant à la fiche technique du projet, l'on apprend qu'à Yaoundé avec plus de 3 millions d’habitants, l’assainissement est essentiellement autonome et les services de vidange, assurés par le secteur privé, sont rendus difficiles par la vétusté des camions et l’absence de site de traitement. C'est ainsi que les boues de vidange sont déversées sans traitement à l’extérieur de la ville ou dans les « bas-fonds », zones basses inondables. Les habitants de Yaoundé, surtout les quartiers populaires font face à un risque sanitaire significatif, apprend-on.

Avec l'arrivée de cette infrastructure, tout ne sera plus comme avant quand on sait que cette station va permettre de vidanger 200 m3 de boues quotidiennement. La Communauté urbaine de Yaoundé assure la maîtrise d’ouvrage à travers ses services techniques, et avec l’appui d’un bureau d’études transversal, Delvic-Era Cameroun. En parallèle, la municipalité sera appuyée dans sa gestion des contrats d’exploitation des toilettes publiques, introduisant des innovations pour améliorer la rentabilité et assurer la prise en charge des vidanges.

Selon le maire, Luc Atangana Messi, l’objectif est de mieux encadrer la filière par la règlementation, de faciliter l’implication des entreprises de vidange par un système de licences, et de développer des outils de monitoring et planification. « Le maire de la ville compte sur chaque opérateur concerné pour la réussite de la structuration de la filière des boues de vidange dans la cité capitale », déclare l'autorité municipale.

Les entreprises sont invitées à se conformer aux dispositions fixant les conditions d’exercice de l’activité d’enlèvement, de transport et de dépotage des boues de vidange issues des installations d’assainissement non collectif en général. Pour ce faire, il faudra que chaque opérateur obtienne un agrément, dote chaque camion de vidange d’un GPS et d’une licence, précise le maire.

Innocent D H

Published in Institutionnel

Un dealer et trois consommateurs de stupéfiants, parmi lesquels une femme enceinte sont actuellement en garde à vue à la Brigade de Gendarmerie de Nlongkak à Yaoundé. Ils ont été arrêtés dans le cadre d’une opération coup de poings au Palais Polyvalent des Sports.

La police de Yaoundé vient de mettre la main sur quatre individus, notamment un dealer de drogue et trois présumés consommateurs, parmi lesquels une femme enceinte.

Ils ont été interpellés pour trafic de stupéfiants le 17 août dernier aux environs de 10 heures au lieu-dit « Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé » lors d’une opération coup de poings menée par les fins limiers de la Brigade de Nlongkak.

02 kilogrammes de cannabis, 900 grammes de cocaïne et une somme de 230,000 F CFA, résultant de la vente de stupéfiants ont été récupérés. Une enquête est ouverte au sein de ladite Brigade.

C’est la troisième arrestation de présumés dealers et consommateurs de drogues annoncée par la police depuis le début du mois d’août à Yaoundé. La plus grosse a eu lieu le 30 juillet dernier dans les localités de Ntaba et de Manguiers, en banlieue de la ville. 30 personnes, parmi lesquelles un trafiquant de drogue notoire de 45 ans, avaient été arrêtés pour trafic présumé de drogues illicites. Pendant les raids, 800 grammes de cocaïne, 2 kilogrammes de cannabis, des téléphones portables et des armes blanches ont été saisis.

Toujours le 17 août, les éléments du Poste de Gendarmerie de Mewoulou ont, sur renseignements, mené une opération coup de poings aux lieux-dits « Carrefour Etoug-Ebe » et « Laverie du Centre » qui leur a permis d’interpeller deux présumés dealers, âgés respectivement de 24 et 30 ans, tous deux des repris de justice. Cinq fumeurs qui se trouvaient en compagnie des suspects ont également été arrêtés. Par ailleurs, une importante quantité de cannabis a été saisie.

Ces interpellations s’inscrivent dans le cadre d'une opération policière de « nettoyage » de la capitale politique de criminels, alors que le pays se prépare à accueillir la Coupe d'Afrique des nations, une compétition de football continentale impliquant 24 nations africaines en 2022.

 

Ariane Foguem

Published in Société

L’information a été publiée ce dimanche par nos confrères du journal “Echos Santé”: “Vidal Bodo, ingénieur agronome en service à l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (Irad) s’est tranché la gorge, les mains et le ventre devant l’incapacité de sa femme et de sa fille aînée…”.

 

C’est dans le même article que l’on apprend que le défunt est en outre propriétaire d’un secrétariat bureautique mais aussi d’une vente à emporter et réside derrière les locaux de la mairie de Yaoundé 3.

Les circonstances du drame et les faits relatés par l'épouse du défunt

“Mon mari s’est subitement réveillé dans la nuit et s’est dirigé vers la douche. Alors qu’il s’attardait, je suis allée le rejoindre afin de m’enquérir de la situation et comprendre pourquoi il met autant de temps ;

Lorsque je lui ai posé la question, il m’a, à ma grande surprise, répondu qu’il médite ; peu de temps après, il ressort et rentre dans la chambre conjugale, prenant la peine de refermer la porte derrière lui.

J’ai toqué en vain en l’appelant mais je n’ai reçu aucune réponse. C’est alors que j’ai décidé de faire appel à sa fille aînée ; elle vient d’ailleurs de réussir à son Certificat d'Étude Primaire ( CEP) ; elle m’a rejoint et a, elle aussi appelé son père, le suppliant d’ouvrir la porte.

Quand il a enfin décidé de nous répondre, il est sorti en tenant un poignard dans sa main et a menacé de nous assassiner si on tente d’entrer dans la chambre ;

Prise de panique, je me suis mise à appeler à l’aide malheureusement, aucun voisin n’est sorti ; J’ai donc pris la résolution de me rendre en courant au Commissariat du 7ème qui est situé non loin de la maison ; A mon retour, il s’était déjà tranché la gorge, les mains et le ventre…”.

Selon nos confrères de “Echos Santé”, la fille aînée du défunt corrobore les dires de sa maman et se trouve dans en état de choc, car ayant vécu de bout en bout, le “suicide” de son père.

Le corps de celui-ci a été déposé dans une morgue de la ville aux sept collines et, une enquête a été ouverte au niveau du Commissariat du 7ème arrondissement et les véritables causes de cette mort seront certainement au terme de cette dernière.

En attendant, c’est la désolation totale au sein de cette famille en plus des questions qui taraudent les esprits. Qu’est ce qui a pu pousser un homme à qui tout semblait sourire de franchir une étape aussi extrême ?

Comment comprendre qu’au milieu de la nuit, une personne qui, au regard du récit, n’avait manifestement aucun problème la veille mais décide cependant de “se donner la mort” ?

Ployait-il sous le lourd fardeau de quelques dettes ? Avait-il des problèmes de santé ? A-t-il commis un acte dont les conséquences étaient devenues insupportables pour sa conscience ?

Pour l’Oms, le Cameroun est le pays Africain qui a enregistré le taux de suicide le plus élevé au cours des dernières années

Le rapport avait été rendu public le 09 Septembre 2020, quelques heures avant la commémoration de la 18ème édition de la journée mondiale de Prévention du suicide.

Des chiffres sont alarmants, avec un taux estimé à 19, 5% de suicide pour 100 mille habitants, soit un total de 2867 victimes, dont  864 femmes contre 2003 hommes.

Les causes sont multiples et, le rapport relève, entre autres : la dépression, les troubles liés à l’usage de l’alcool, la santé mentale…

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Ils ont tous les deux été présentés à la presse il y a quelques heures après avoir cru qu’ils pouvaient échapper à la justice après avoir enlevé, violé et finalement relâché une adolescente de 16 ans.

 

deux présumés violeurs et kidnappeurs viennent d’être hors d’état de nuire par les éléments de les éléments de la délégation régionale de la police judiciaire du Centre 

 

l’enquête a été ouverte à la suite d’une plainte déposée dans ces services, après l’enlèvement d’une adolescente prénommée Ange Erika  

 

Commissaire Principal Charles Ndongo Epok - Chef service des enquêtes criminelles (DRPJ): “La division régionale de la police judiciaire du Centre a été saisie d’une plainte faisant état de ce que une adolescente âgée de 16 ans avait été enlevée et séquestrée par des inconnus, des quidams nourrissant des intentions ubuesques, scélérates et machiavéliques, qui exigeaient pour sa libération, une somme de cinq cent ((500 000) milles Frs”.

 

Même s’ils ont reçu comme instruction ferme de ne pas donner le moindre sou, les parents, choqués, horrifiés et craignant pour la vie de leur enfant, sont passés outre cette instruction et ont remis aux deux larbins, la rondelette somme de trois cent (300 000) Frs.

 

Convaincus qu’ils sont les plus forts, les kidnappeurs ont violé la jeune fille pendant de longues semaines, avant de la rendre à ses parents, traumatisée, se sentant sale et certainement dégoûtée de la vie.

 

Croyant en avoir terminé avec cette histoire et préparant assurément leur prochain coup, les deux “criminels” n’ont pas tenu compte du fait que lorsque les éléments de la Direction régionale de la police judiciaire sont sur une histoire comme celle-là, ils ne lâchent pas prise.

Pendant qu’ils utilisaient les 300 milles Frs extorqués à la famille, les enquêtes se poursuivaient 

 

“ La Drpj qui n’est pas la belle au bois dormant s’est montrée jusqu'au boutiste et a poursuivi ses investigations; elle a mis en place un traquenard et à travers les méthodes qui nous sont propres, elle a pu localiser ces scélérats, ces présumés violeurs dans le village de Ndong, dans les encablures de la ville de Ntui; Nous avons procédé à l’interpellation d’un dénommé Edang Mbarga Jean et de son compère, le nommé Meyong Kalbaté Melvin, respectivement âgés de 22 et 23 ans…”.

 

Présentés à la presse il y’a quelques heures, il s’avère que les deux individus à la mine patibulaire n’en n’étaient pas à leur coup d’essai bien qu’ils n’aient jamais été interpellés

 

“ Jusque là, aucun des deux n’avaient défavorablement attiré l’attention des services de sécurité et de renseignement. A l'analyse et sur la base des investigations que nous avons mené; il nous a été donné de constater que ce tandem de kidnappeurs s’était donné pour mode opérandes d’appâter leurs victimes, de les séquestrer, de les violer de manière interactive et, comble de cynisme, d’exiger des  rançons”.

 

Un appel à une sécurité interactive 

 

Tel est le vibrant appel lancé par les Forces de maintien de l’ordre, à l’endroit des Populations car, de leur point de vue, c’est grâce à la collaboration de tous qu’il sera possible de vaincre l’insécurité rampante

 

“ Si une personne voit son concitoyen en insécurité, il lui est conseillé d’appeler les numéros utiles qui sont ceux de la sûreté nationale”; 

Les deux présumés kidnappeurs quant à eux, vont devoir répondre de leurs actes. 


Nicole Ricci Minyem   

Published in Société

La vidéo de la femme dénudée a été postée sur la toile. Le MRC de Maurice Kamto et des personnages publics dénoncent cette atteinte à la dignité humaine.

C’est l’un des potins qui bat actuellement son plein sur la toile. La vidéo d’une jeune femme contrainte à se déshabiller parce que accusée d’avoir essayé de voler des mèches. L’histoire s’est produite au quartier Nkomkana à Yaoundé, hier 6 juillet 2021. La femme en question a été obligée d’exhiber ses parties intimes et de présenter son visage. Ses bourreaux parmi lesquels, une femme apparemment propriétaire du salon de coiffure lui ont demandé de répéter la phrase qui suit : «on ne vole pas à Nkomkana».

Peut-être les bourreaux de cette femme accusée d’avoir voulu voler les mèches pensaient bien faire en la filmant et en balançant cette vidéo sur la toile, seulement, ils se sont rendus coupables de la loi N°2010/012 du 21 décembre 2010 relative à la cyber sécurité et la cybercriminalité au Cameroun. L’article 74 de ladite loi dans son alinéa (1) dit qu’«est puni d’un emprisonnement de un (01) à deux (02) ans et d’une amende de 1.000.000 (un million) à 5.000.000 (cinq millions) F CFA, quiconque, au moyen d’un procédé quelconque porte atteinte à l'intimité de la vie privée d'autrui en fixant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de leur auteur, les données électroniques ayant un caractère privé ou confidentiel».

Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto condamne cette atteinte à la dignité humaine et demande aux autorités de punir les auteurs de cet acte.

«Il nous revient qu’une dame aurait été déshabillée et ses photos nues partagées dans les réseaux sociaux. Si ces faits sont avérés, il est urgent que les autorités compétentes interpellent les auteurs de ce crime afin qu’ils soient jugés conformément aux lois de la république», a écrit Joseph Ateba le Secrétaire national à la communication du MRC ce mardi sur sa page Facebook.

Pour l’analyste politique Njoya Moussa, on se retrouve dans une extrême barbarie.

«Depuis quelques temps, je vois circuler sur les réseaux sociaux, une vidéo d'une extrême barbarie humaine celle d'une présumée voleuse dénudée au quartier Nkomkana à Yaoundé. Face à cette horreur, je m'interroge sur ce que devient désormais le Cameroun pays de nos ancêtres. Où sont passées les bonnes mœurs, où est passée le respect de la dignité humaine, comment la femme, celle à qui l'humanité tient son existence peut-elle être aussi déshumanisée. J'invite et j'exhorte les autorités de ce pays à sévir et à punir avec la plus grande rudesse cette ignominie. Loin de moi l'idée d'encourager le supposé acte pour lequel elle bénéficie pourtant d'une présomption», a-t-il écrit le 6 juillet 2021.

Liliane N.

 

 

  

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Luc Messi Atangana le Maire de ville de Yaoundé demande par ailleurs aux habitants de la capitale propriétaires d’immeubles situés en bordures des axes de la capitale, de peindre leurs façades en «couleur jaune ocre ou blanche».

C’est un communiqué qui suscite déjà la polémique sur la toile. Signé le 29 juin 2021 par Luc Messi Atangana, le Maire de ville de Yaoundé risque de mettre en colère certains habitants de la capitale qui se retrouveraient concernés par les décisions qu’il vient de prendre. Il y en a au total 2. La première est que ceux des habitants de Yaoundé dont les immeubles se trouvent en bordure des axes de la capitale doivent peindre les façades en couleur jaune ocre ou blanche, au plus tard le 30 octobre 2021.

L’autorité demande aussi de procéder au désherbage et de nettoyer systématiquement les alentours des immeubles. Luc Messi Atangana présentant cette décision comme un rappel, demande d’arrêter le séchage de linge sur les balcons des immeubles et des maisons.

Selon nos sources, ces mesures de Luc Messi Atangana sont prises en rapport avec la Coupe d’Afrique des Nations que le pays va abriter l’année prochaine. Il faut rappeler que le 22 avril 2021, les engins de la mairie de ville de Yaoundé ont fait irruption au Carrefour Nkolbisson pour réduire à néant, les boutiques construites par la mairie de la commune du 7e arrondissement.

Le 9 février 2021, Luc Messi Atangana par le biais d’un communiqué, avait également demandé aux occupants illégaux des abords du Lac municipal de libérer les lieux. Il précisait que «tout contrevenant s’expose aux sanctions prévues par la réglementation en vigueur, notamment l’expulsion forcée et la mise en fourrière des véhicules».

Liliane N.

 

 

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Au cours de l’audience du 25 Mai dernier, l’ex ministre de la Défense a tenu à attirer l‘attention des juges par rapport aux contraintes qui restent les siennes, bien qu’il ne soit plus qu’un prisonnier

 

L’intégralité de son plaidoyer tel que publié par nos confrères de l’hebdomadaire Kalara    

 

« Il m’a semblé utile qu’à l’entame de cette phase de jugement que je vous dise que de par mon éducation, ma formation et les responsabilités qu’il m’a été donné d’assumer par le passé […] j’ai toujours été et demeure respectueux des institutions de la République. J’aimerais, que cela soit su, que nul n’en ignore.

 

Naturellement, je respecte les institutions républicaines, la Justice comprise. Je tiens par ailleurs à faire savoir que j’ai toujours été et demeure déferrent, fidèle, loyal et attaché à la personne du président de la République, son excellence Paul Biya, qui incarne ces institutions.

 

Je mentionne au passage [que] j’ai toujours essayé en plus de ce respect, à travers les responsabilités que j’ai assumées, de participer à la protection de ces institutions.

 

C’est notamment la raison pour laquelle presque depuis deux ans que mon épouse et moi sommes en détention, nous avons mis un point d’honneur, d’une part, à obtempérer silencieux et stoïques à toutes les injonctions et réquisitions de la Justice, et, d’autre part, à montrer l’exemple que nul n’est au-dessus de la loi.

 

Mais Mme la présidente, je manquerai à mon devoir de sincérité vis-à-vis du tribunal, honorables membres qui président la collégialité, si je ne vous disais pas que je suis perplexe. Je précise que la perplexité c’est lorsqu’on se pose des questions auxquelles on a du mal à trouver des réponses.

 

Ça c’est peut-être en off. Je n’ai pas à exprimer des jugements de valeur. Je suis perplexe face à certaines péripéties qui ont émaillé cette procédure judiciaire. Je ne citerai pas toutes, ce n’est pas le lieu. Ça, j’y reviendrai sans doute.

 

Entre le 4 février, et le 11 mars 2019, date à laquelle on a été placés en détention, mon épouse et moi (d’autres accusés l’ont été bien après), nous avons été séquestrés à notre résidence à Odza. Assignés de fait en résidence surveillée. Cette mesure ne fait plus partie de notre ordonnancement juridique.

 

Nous avons été assignés à résidence surveillée par un impressionnant dispositif de sécurité. 70 éléments de sécurité équipés de 4X4 de combat, d’armes lourdes. Des armes de guerres. Quand je parle d’armes de guerre, je sais de quoi je parle.

 

Le dispositif de sécurité a été installé dans tout le périmètre du domicile. Ce que je veux mettre en exergue, c’est l’atteinte inadmissible au sacrosaint principe de la présomption d’innocence.

 

Je voudrais vous dire comme vous pouvez imaginer, cette mise en scène était de notoriété publique dans l’opinion nationale et internationale. Une chaine de télévision est venue faire un reportage, repris dans la presse et sur les réseaux sociaux.

 

Depuis cette date, nous sommes déjà condamnés. Mieux, avant le début de l’enquête préliminaire, nous étions déjà condamnés. Je suis grand-père de huit petits-enfants. L’un a dit à ses parents qu’il ne veut plus venir dans mon domicile.

 

Les visites étaient soumises aux règles drastiques. Puisqu’il porte mon nom, il a dit à son père que Mami et Papi mbombo sont trop mauvais parce qu’ils ont volé. Il n’a que quatre ans ! Ça lui a été dit par sa maitresse à l’école.

 

Madame la présidente, nous avons été mis en détention sur la base d’une correspondance tronquée et mensongère de l’ANlF : l’Agence nationale des investigations financières ; le service de renseignement financier. Conclusion partielle.

 

Ayant foi en nos institutions, nous éprouvons un sentiment d’insécurité judiciaire doublé d’acharnement, traité avec beaucoup d’inhumanité. Deux exemples.

 

Lorsque mon épouse rejoint la prison le 11 mars 2019, on la sort d’une clinique de la place manu militari par les éléments du GSO [Groupement spécial d’opération, ndlr], puisque j’ai été Dgsn [Délégué général à la Sureté nationale, ndlr).

 

On lui arrache les perfusions. On la ramène en prison où elle a failli décéder. J’ai la suite, ayant été une des premières victimes du covid-19, elle a été hospitalisée à l’Hôpital central de Yaoundé.

 

Au dixième jour, on l’a déclarée négative, pendant qu’elle entendait, profiter pour effectuer des soins suite à une démiurgie qu’elle a subie à Paris, le même manège s’est produit cette fois avec les agents pénitenciers.

 

On l’a sortie de l’hôpital manu militari. On l’a conduite à la prison et brutalisée. Nous apprendrons plus tard qu’elle a tenté de s’évader. Une malade qui va avec les béquilles s’évade ?

 

Pour ma part, j’ai échappé à deux tentatives d’assassinat. Je sais de quoi je parle. La première fois, c’était lors des émeutes en prison en juillet 2019. La deuxième fois, le 4 février 2021. Si j’ai échappé à ‘la mort, c’est par la volonté indépendante à mes assaillants.

 

Les infractions qui me sont reprochées sont supposées avoir été commises du temps où j’exerçais les fonctions de ministre délégué à la présidence en charge de la Défense. Je ne vous apprends rien en disant que la majorité des activités de cette administration, de ce département ministériel, sont protégées par le secret défense.

 

Ce secret défense concerne les informations, les renseignements, procédés à caractère militaire, d’origine gouvernementale ou diplomatique dont la divulgation auprès des personnes non autorisées peut nuire, hypothéquer et remettre en cause la défense nationale.

 

Naturellement, je ne suis plus ministre délégué à la présidence en charge de la Défense, mais je demeure astreint à l’observation de cette obligation.

 

Toutefois, par respect pour le tribunal qui rend la Justice au non du peuple camerounais, par respect pour votre auguste juridiction, pour vous honorables membres de la collégialité, j’ai choisi de répondre aux questions qui me seront posées. Mais madame la présidente, je le ferais dans la limite des contraintes que m’impose cette obligation.

 

Je terminerais par une doléance, -celle de solliciter l’indulgence et la compréhension du tribunal si je reste circonspect, nuancé sur les questions qui me seront posées et si je ne réponds pas à certaines de vos questions ».

 

N.R.M

 

Published in Judiciaire

L’assurance a été donnée il y a quelques heures par Célestine Ketcha Courtès, ministre de l’Habitat et du Développement urbain qui a effectué une visite sur le site de construction de ce projet. 

 

Sur le chantier, les engins vont et viennent, creusant et déblayant tandis que d’autres apportent les matériaux qui vont servir à la construction, dans les tous prochains mois, de plusieurs immeubles, à l’instar de l’hôtel cinq étoile présenté sur une maquette.

Même si les discussions se poursuivent entre les différentes parties afin de s’accorder sur les détails, les responsables d’Elecnor, entreprise espagnole en charge de mener les travaux à bon terme disent être à pied d’œuvre :

Maître d’ouvrage Elecnor : « Nous avons actuellement fait le décapage tout autour du lac ; Nous ferons ensuite le traçage partout où nos engins sont passés. Notre travail va également consister à faire les aménagements nécessaires pour les voies et les trottoirs qui pourraient éventuellement servir aux amoureux du sport. Après leur séance, ils pourraient manger quelque chose dans l’un des restaurants que nous allons construire, sur le site… ».

Des explications qui ont l’air de plaire au membre du Gouvernement, qui insiste sur le fait que côté Cameroun, il n’existe plus aucun blocage :

Célestine Ketcha Courtès, Minduh : « Nous avons fait le maximum pour que tous les points de blocage qui ne permettaient pas d’avancer, soient levés. Aujourd’hui, côté Camerounais, toutes les conditionnalités sont remplies ; je me réjouis de ce que l’entreprise adjudicataire a commencé le chantier de manière professionnelle. J’ai vu la barrière de protection du périmètre du site ; je me réjouis également du planning que j’ai vu qui, s’il est véritablement mis en œuvre, va nous permettre de rattraper le retard que nous avons eu depuis de nombreuses années… ».

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Le planning présenté par « Elecnor» indique que le chantier sera entièrement livré d’ici 24 mois ; un délai que le ministre Ketcha Courtès veut voir respecter.  Elle en a reçu l’assurance :

Directeur du projet Elecnor : « Nous sommes dans une phase d’élaboration d’étude, au cours desquelles il y’a beaucoup d’échanges. Ce qui nous permet d’enrichir le projet pour qu’il ait la meilleure qualité possible avec l’apport de toutes les parties prenantes. C’est suite à ces échanges que nous pourrons véritablement commencer les travaux sur le terrain…

Nous n’avons aucune inquiétude parce que nous maîtrisons parfaitement notre travail, les délais sont suffisamment larges et nous sommes convaincus de finir à temps ».

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Un aménagement pour embellir la cité

Car, au-delà de la construction des infrastructures : Hôtel - restaurants – boutiques – espaces de loisir, les travaux qui seront faits sur ce site ont entre autres pour objectif d’assainir les eaux, ainsi que les berges de ce cours d’eau ; par ailleurs, des équipements sportifs et nautiques y seront installés.

Il faut rappeler que deux accords de crédit, d’un montant global de 12,6 milliards de FCFA avec la Deutsche Bank d’Espagne doivent être débloqués.

L’un pour le Lac Municipal qui en principe aurait dû être livré avant la Coupe d’Afrique des Nations dont l’organisation, en 2019 avait finalement été retirée au Cameroun ; La grande compétition sportive aura finalement lieu dès Janvier 2022. Le second crédit est alloué à la Vallée de Mingoa.  

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Nicole Ricci Minyem

 

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01