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Interpellés dans l’arrondissement de Malentouen dans le département du Noun, région de l'Ouest au Cameroun, par les éléments de gendarmerie du coin, ces hors la loi ont été pris alors qu’ils étaient possession des armes à feu, des armes blanches mais également, le fruit de leurs multiples rackets à l’instar des téléphones portables…

 

Le Lieutenant Loh Yiah George, Commandant Intérimaire de la compagnie de Foumban : « La Brigade de Gendarmerie de Malentouen a reçu des informations faisant état de ce que des individus armés de machettes et autres, cagoulés ont barricadé la route reliant Manjouom à Matsoussi dans l’Arrondissement…

Après des heures de ratissage, nous avons pu mettre la main sur certains indices, des armes de calibre 12, des téléphones à doubles puces ; des indices qui malheureusement ne vont pas leur permettre la main sur le moindre suspect ».

Il leur faudra attendre le lendemain, pour se remettre à la chasse, après avoir reçu l’appel de l’une des victimes de ces bandits de grands chemins qui leur dit que l’un des malfrats a été aperçu à trente kilomètres du poste de Gendarmerie.

La descente sur le terrain leur permet de mettre la main sur quatre individus. « Une exploitation approfondie a permis de mettre la main sur le cinquième… Nous avons ainsi pu mettre la main sur des armes à feu, des machettes, un arrache clou lors d’une perquisition effectuée dans leur domicile sans oublier des téléphones portables, plus de treize », rajoute le commandant intérimaire.

C’est en les interrogeant que les éléments de la Gendarmerie Territoriale de Foumban se sont rendus compte que les cinq hors la loi, au-delà de braquer les particuliers dans les domiciles et commerces, sont par ailleurs des coupeurs de route.

Cachés dans les broussailles, ils mettent des obstacles dans des coins qu’ils ont au préalable  choisis, simulent des cas de détresse et, lorsque le véhicule ou plutôt les cars de transport s’arrêtent, ils tombent sur les passagers qu’ils détroussent, en les menaçant de leurs armes.

Partenariat gagnant-gagnant

Face à ce coup de maître, le Lieutenant Loh Yiah George, a salué la collaboration des Populations qui ont su remonter l’information à temps :

« Nous les invitons davantage à toujours donner de bonnes informations aux Forces de Maintien de l’Ordre. Cela va nous permettre de mettre hors d’état de nuire ces bandits de grands chemins qui empêchent aux citoyens de vaquer librement à leurs occupations.

Présentés aux hommes des médias en fin de semaine, ces tristes individus seront très bientôt présentés au Procureur de la République et, à ce moment, ils seront fixés sur leur sort.  

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

 

 

 

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C’est à travers une correspondance rédigée il y a quelques heures que la maire a invité le roi des Bamoun à détruire cette infrastructure. Entre autres raisons évoquées dans sa correspondance, le désordre visuel, la récupération des attributs à la porte d’entrée manque de collaboration entre l’autorité traditionnelle et les populations.

 

L’essentiel de la correspondance

« Considérant que le lieu-dit « Porte d’entrée » de la ville de Foumban que j’ai la lourde responsabilité de représenter en tant que premier magistrat, a été en quelque sorte « assiégé » pendant plus de deux mois, du fait de l’activité que vous aviez pris sur vous d’y mener, que nous avons dénoncée ;

Ayant appris que le 14 Février 2021, vous avez dans un discours public, charge monsieur le Préfet de remettre « symboliquement » les clés de la Porte d’Entrée à Madame le Maire,

« Soulagés » que vous regagniez le palais et, en attendant de tirer toutes les conséquences fâcheuses voire dangereuses de cette « délocalisation » de vos loges ;

Veuillez, ne pas manquer de récupérer toutes les espèces de tableaux, sièges, figurines…que nous pensons que ce sont autant d’éléments de votre « prestige » qui vous accompagnent à l’instar de votre Cour ; Ils se trouveront mieux dans un musée ou Espace privé ;

En effet, pour les places Publiques, les populations doivent d’une manière ou d’une autre, être impliquées dans le processus aboutissant à leur aménagement ;

La ville par exemple, à travers les TDR précis, selon l’emplacement et la symbolique recherchés, lance un concours de présentation du Projet le meilleur et, celui qui va l’emporter sera en quelque sorte le résultat d’une appropriation collective. Aucune figurine donc, ni décoration d’inspiration inconnue n’ont leur raison d’être sur les murs de notre Porte d’entrée commune.

Pour dévoyer toutes les tensions comme celles qui y ont prévalues, et, en quelque sorte, en quête d’apaisement, la Commune se réserve le droit d’y apposer la croix de St André, en vous invitant sans délais, à libérer les espaces occupés ; à défaut, les dispositions seront prises à vos dépends, pour les y enlever… ».

Un bras de fer qui semble ne pas prendre fin

L’on se souvient qu’il y a quelques semaines, l’on a assisté à une scène qui mettait en action, Tomaîno Ndam Njoya – Maire de la Commune de Foumban, les autorités administratives et judiciaires, ainsi que les personnes envoyées par le Sultan - roi des Bamoun ; le point de divergence concernait aussi la réparation de cette porte et bien d’autres considérations.

Au vu de cette tension permanemment entretenue, l’on a bien envie de savoir, qui du Maire ou du Sultan a l’autorité légale de prendre en charge la réparation, l’entretien et l’embellissement de ce patrimoine culturel et traditionnel.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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La ville de Foumban va organiser une prière œcuménique le 3 janvier 2021 à la Cour d‘apparat.

La communauté Bamoun a été lourdement affectée par l’accident de Ndikiniméki. C’est ce que révèle le communiqué du sultanat qui de concert avec la communauté suscitée compte rendre hommage aux 35 victimes de l’accident survenu dans la nuit de samedi 26 décembre 2020 au dimanche 27. Le sultanat informe à l’opinion qu’une prière œcuménique sera dite le 3 janvier prochain dès 16 heures à la Cour d’apparat.

A titre de rappel, l’accident de Ndikiniméki a été causé par la collision entre un bus de la compagnie de transport interurbain de personnes «Avenir Voyage» immatriculé DU-149-AA, circulant dans le sens Bafia-Yaoundé et d’un camion DU-149-AA, circulant dans le sens inverse.

Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports a décidé de suspendre pour la durée d’un mois l’agence Avenir Voyage.

Liliane N.

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A qui revient la responsabilité de reconstruire ou de réaménager les monuments de la ville, à l’instar de porte d’entrée qui donne accès au chef lieu du Département du Noun et qui est parti en flammes le week-end dernier ?

 

Pour Tomaino Ndam Njoya, la question ne se pose nullement et, devant le Procureur de la République descendu comme médiateur, madame le Maire s’est voulu conciliante mais ferme  

« Vous pouvez constater que nous n’avons pas réagi. J’ai refusé de descendre de la voiture pour ne pas céder à leurs provocations. Je suis là pour qu’on arrête les travaux monsieur le Procureur. On ne les arrête pas, je ne pars pas d’ici, je vais dormir ici, parce que je suis quand même le Maire de la ville…

Que ces personnes vous disent qui leur a demandé de construire, qu’il vous montre une autorisation qui leur a été délivrée par la Mairie, parce qu’il s’agit d’un bâtiment de la République…

Monsieur Procureur, pour cette république que vous représentez, donnez les ordres pour qu’ils arrêtent les travaux, ensuite, nous verrons ensembles à qui revient la responsabilité de reconstruire ces édifices… ».

Raz le bol de se voir en permanence traînée dans la boue  

Et, de voir son autorité bafouée. Ce sont les mots que Patricia Tomaino Ndam Njoya a martelé avec force devant l’autorité judiciaire : «J’en ai assez. Je suis le Maire de cette ville ou je ne le suis pas ? Vous êtes le Procureur pour me protéger ou vous ne l’êtes pas ? Ces éléments de Force de l’Ordre, où ils ont là pour protéger la Monarchie, comme j’ai vu aujourd’hui, ou ils protègent la République » ?

L’approche de conciliation entamée auparavant n’a pas donné les résultats escomptés

Avant que la situation ne s’envenime, madame le Maire de Foumban dit avoir répondu à la lettre du Sultan – Roi des Bamoun, une missive accompagnée quelques jours plus tard par un communiqué et, les copies de ces deux documents ont d’ailleurs été remises séance tenante au Procureur de la République dont la décision finale était attendue.

Pour elle, « Foumban n’est pas une Monarchie et, le Sultan avant d’engager des actions qui ne relèvent pas de son autorité, doit se plier à quelques préalables, dont celui de prendre l’autorisation auprès du Maire. Et, pour donner plus de poids à ses paroles, l’épouse du Premier Maire de la commune du Département du Noun a gardé sa voiture immobilisée pendant de nombreuses heures, sur le site de construction, empêchant ainsi l’avancement des travaux.

Quelques rappels historiques

La 1ère porte d’entrée du Royaume Bamoun fut construite par le 11ème roi des Bamoun Mbouombouo-Mandù (1757-1814).

Elle fut construite lors d’escalades des cavaliers Bali-Tchamba de la Haute-Benoué, venus de l’actuel nord du Nigeria.

Pour y arriver, il aurait fallu qu’un certain Fifen-Nkù’ndùh proposa à mon arrière-grand-père roi Mbouombouo-Mandù, de faire creuser des tranchées devant, pour empêcher les assauts répétés des Bali-Tchamba.

Des notables Bamoun dans leur ruse, ne voulurent voir accepté un tel travail pénible. C’est ainsi qu’ils complotèrent pour dire au roi qu’en faisant comme suggère Fifen-Nkù’ndùh, il ne serait considéré que comme un simple kangourou qui n’a pour logement que la grotte. Le malheureux fut mis à mort.

Quelques jours après, vint le messager de Mfon Rifum (roi de Bankim), et dit au roi Mbouombouo-Mandù : «Mfon Pamom, ton grand-père m’a chargé de te dire que tu fasses creuser des tranchées pour éviter les assauts des cavaliers…».

Le roi fut ému, et regretta la mise à mort de Fifen-Nkù’ndùh…

Le miracle de Dieu se produisit ; l’on eût creusé de tout côté, mais derrière la concession du martyr Fifen-Nkù’ndùh où il fut enterré, apparurent des rochers qu’aucun robuste du Royaume ne parvint à casser.

Ce lieu où se trouve la tombe de Fifen-Nkù’ndùh, fut adopté comme Lieu Saint du Royaume Bamoun où toute personne devant se rendre au cœur du Royaume, Palais royal, devrait passer pour une séance de purification.

Le lieu de la tombe de celui de qui le successeur fut récompensé par l’élévation au rang de notable Bamoun (Njî) resta pour l’éternité, la porte d’entrée de Foumban.

NB: Il faut dire que ledit coin fut, au départ, appelé «Nshut Nsam», bouche des tranchées, c’est-à-dire voie d’accès à la cité. C’est pendant la période coloniale Allemande que l’endroit de vérité prit la forme architectural typique à la conception Européenne Allemande.

C’est alors qu’au lieu de «Nshu nsam», les Bamoun se référèrent à l’architecture présentant deux portes, et dirent «Péa ntá».

PS: Toute personne compliquée voulant entrer dans la cité royale a toujours évité de passer par là, question de ne pas voir son «pouvoir» s’envoler.

Amzine Ndam Fewou, homme de culture, professeur d’Allemand et spécialiste de l’écriture gothique, promoteur culturel et président de l’Association pour le Développement Socio-culturel «Kourom-Marché en marche».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le sujet de discorde entre Patricia Tomaino Ndam Njoya et Donatien Boyomo reste la création de la police municipale dans la Commune de Foumban.

Patricia Tomaino Ndam Njoya le Maire de Foumban et Donatien Boyomo le Préfet du département du Noun ne s’accordent pas toujours au sujet de la création d’une police municipale. Le ton entre les deux autorités est encore monté. Un haut cadre de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) qui s’est confié au confrère Cameroon Info Net rapporte qu’il y a eu tension a l’ouverture d’une session de formation relative à la mise en place de la police municipale au sein des communes du syndicat des communes du Noun. Cette session s’est ouverte le mercredi 21 octobre 2020 dans la ville de Foumban, région de l’Ouest.

Selon ledit cadre de l’Udc susmentionné, le Préfet du Ndé a fait interrompre cette session de formation. Et il «a interpellé l’ensemble des formateurs qu’il a maintenus captifs dans les locaux de la préfecture», écrit Cameroon Info Net.

«Mme le Maire qui était à la mairie au moment des faits a été informée de la situation, et s’est rendue à la préfecture question d’en savoir un peu plus. Sur place, elle n’a pas été reçue, et n’a pas non plus eu accès aux formateurs qui ont été enlevés par le Préfet», raconte ce haut cadre du parti créé par le défunt Adamou Ndam Njoya. Le Préfet du Ndé dément la thèse de la séquestration de l’édile de la ville et l’empoignade verbale.

Pour mieux comprendre la situation, il convient de rappeler que le Préfet est opposé à la création de la police municipale parce que, « ledit service ne saurait exister car en violation des dispositions prévues à l’article 216 (3) de la loi du 24 décembre 2019 portant code général des collectivités territoriales décentralisées ».

Cet article stipule que la délibération pour la création d’un service de police municipale doit être soumise à l’approbation du ministre de la Décentralisation et du Développement local. Mme le Maire de Foumban avait affirmé qu’elle a informé le Ministre de la Décentralisation et du  Développement local, du projet de création de la police municipale.

Liliane N.

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La veuve d’Adamou Ndam Njoya est en discorde avec Donatien Boyomo le Préfet de Foumban au sujet de la création d’une police municipale.

 

La création d’une police municipale dans la commune de Foumban actuellement dirigée par Hermine Patricia Ndam Njoya, a semé la discorde entre Donatien Boyomo, Préfet de Foumban et elle. Il se trouve que Mme la maire Ndam Njoya dans un communiqué, tenait les personnes désirant faire partie de ladite police, qu’une formation en rapport avec cet organe qui doit voir le jour, aurait lieu le 20 août 2020. Sauf que le 21 août 2020, après ce communiqué, l’autorité administrative a rendu public une interdiction relative à ce programme de formation destiné pour la police municipale.

La raison avancée par le Préfet de Foumban est que « ledit service ne saurait exister car en violation des dispositions prévues à l’article 216 (3) de la loi du 24 décembre 2019 portant code général des collectivités territoriales décentralisées ».

Il convient de préciser que ledit article stipule que la délibération pour la création d’un service de police municipale doit être soumise à l’approbation du ministre de la Décentralisation et du Développement local. Ainsi donc, jusqu’à présent « aucune autorisation du ministre de la Décentralisation et du Développement local n’a encore été donnée ».

En plus d’interdire toute formation relative à ce projet de la Maire de Foumban, l’autorité administrative a mis en garde toute personne qui sera surprise en violation desdites instructions. Elle affirme que la personne mise en cause, se verra frappée par la réglementation en vigueur.

Hermine Patricia Ndam Njoya en riposte a rappelé à Donatien Boyomo Préfet de Foumban qu’il est « à une semaine de la fin de la prorogation de la date de [son] admission à la retraite ». En outre, elle précise : « il se trouve hélas, nous vous avons retiré notre confiance, au regard de votre mauvaise foi dans la gestion de plusieurs dossiers nous concernant ».

La veuve d’Adamou Ndam Njoya qui a repris les rênes de l’Union démocratique du Cameroun affirme avoir informé le ministre de la Décentralisation et du  Développement local, du projet de création de la police municipale. Elle espère que d’ici le mois de novembre 2020 ladite police bien formée pourra commencer ses activités.

 

Liliane N.

 

Published in Politique

Cette distinction lui a été attribuée le week end dernier au cours d’une cérémonie organisée en marge des assises de la Session ordinaire du Conseil Municipal.

 

« En tant que citoyenne d’honneur de la ville, vous avez droit à notre respect et attention distingués… ». Des mots prononcés par les différents orateurs et qui apparaissent comme une reconnaissance qui pourra éventuellement effacer la honte et les heures sombres que cette dame a connues dès le 25 Avril 2020 alors que la justice populaire avait décidé d’en découdre avec elle.

Accusée de vol d’enfants

Les faits se déroulent à Manka, l’un des quartiers de la ville des Arts. Sans bien comprendre comment et pourquoi, Garan Awouwou est indexée par une foule en furie, qui l’accuse selon nos confrères de « 237 Online » d’être l’un des membres d’un réseau de vol et de trafic d’enfants.

Copieusement battue par des hommes et femmes, elle n’a la vie sauve que grâce à une patrouille des forces de maintien de l’ordre qui la tire des griffes de ces justiciers alors qu’elle était pratiquement aux portes de la mort, au regard des images qui ont circulé sur les réseaux sociaux.    

Ouverture d’une enquête

Au cours des investigations, la diplômée de l’Enieg bilingue d’Edéa a passé quelques jours à la maison d’incarcération de Foumban et, nul ne sait ce qu’elle a pu subir comme sévices, au-delà du choc psychologique à cause des soupçons qui pesaient sur elle.

Un traumatisme qui ne va pas s’effacer de sitôt malgré le fait qu’à la fin, son innocence a été prouvée.

Le Mea culpa de tous

Dans son discours de circonstance, au cours de la cérémonie qui consacrait Garan Awouwou comme citoyenne d’honneur de la ville de Foumban, Patricia Tomaïno Ndam Njoya est revenue pour le regretter, sur les actes de barbarie connue par cette brave dame : « Foumban doit aspirer à être une commune juste, qui met l’être humain au centre de tout, en prônant les valeurs de la démocratie, de le diversité et l’équité. Ainsi avons-nous pris l’engagement d’œuvrer pour la sécurité, la santé et l’épanouissement de tous les citoyennes et citoyens de la commune…

Nous regrettons les scènes surréalistes de l’inquisition  publique dont vous avez été soumise, jusqu’à votre extraction des mains de vos geôliers  ou  arrestations, et, votre déportation par les éléments de la Légion vers Bafoussam ont circulé de manière virale dans les réseaux sociaux, accompagnées des prises de positions aussi dures, de la part des internautes, chacun allant dans son sens… ».  

Par ailleurs à travers cette distinction, madame le maire s’est fait le devoir, une fois de plus de sensibiliser les habitants de sa ville sur les conséquences de telles dérives tout en appelant à la responsabilité des parents :

« J’invite les uns et les autres à la retenue, à la vigilance bienveillante des populations. Je veux rappeler aux parents qu’il n’est pas prudent de laisser leurs enfants sans surveillance et il est important de savoir à qui on offre l’hospitalité…Enfin, je formule le vœu que pareille situation ne se reproduise plus car les populations ne sont pas investies de la mission de police ou de justice. De ce fait, j’appelle les habitants de Foumban à avoir foi en la justice et dans le respect des lois républicaines… ».

Malgré la célébration et les honneurs reçus, comment peut-on oublier de tels faits et continuer sa vie, auprès de ses bourreaux comme si rien ne s’est jamais passé ?

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Selon les dernières données, le Noun compte 51 cas confirmés sur les 165 que la région de l’Ouest totalise dans son ensemble.

 

Dans la région de l’Ouest, l’état du Coronavirus dans le département du Noun préoccupe plus les autorités. La raison étant que ce département enregistre à lui tout seul, presque la moitié des cas déclarés positifs dans ladite région. Statistiquement, on parle de 51 cas sur les 165 comptabilisés dans 13 des 20 districts de santé de la zone. Pour mieux comprendre la préoccupation des autorités, il faut observer les chiffres. 

La répartition géographique est la suivante : 02 cas à Njimom, 02 cas à Bangourain, 02 à Koutaba, 17 à Foumbot et 28 à Foumban. Seuls les arrondissements de Magba, Malantouen, Massangam et Kouoptamo sont pour l’heure épargnés. Et pas pour longtemps, si l’on tient compte du flux des populations et de certaines pratiques qui ont cours dans ce département.

Fort de cette situation, Awa Fonka Augustine le gouverneur de la région de l’Ouest a sorti un communiqué. Dans ledit communiqué, il a interdit aux populations de continuer à mener certaines activités culturelles, durant le risque de contamination est élevée. « Le gouverneur de la région de l’Ouest à l’honneur d’attirer l’attention des populations du département du Noun sur la nécessité d’adopter les comportements responsables face à la pandémie du Covid-19 », a-t-il écrit.

De façon générale, les autorités notamment celles du Ministère de la Santé appelle les populations à ne pas relâcher dans l’observance des mesures barrières édictées par l’Organisation mondiale de la Santé et le gouvernement. A la date du 18 mai 2020, le pays a enregistré 27 nouveaux cas positifs, 14 décès et 56 guérisons

 

Liliane N.

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Patricia Ndam Njoya – Maire de la localité dans une correspondance adressée au Chef de l’Etat Camerounais laisse entendre que les populations ont besoin des kits de dépistages, d’appareil respiratoire… en lieu et place des masques, gants, savon, sceaux, bidons.

 

Extrait de sa lettre

« Si vous nous aviez consulté quant à l’utilisation judicieux de ce « Don spécial », nous aurions pu, à l’attention de votre haute gouverne, indiqué notre option pour sa mise à disposition ou affectation dans les différents comptes bancaires ou consignations spéciales, afin que chaque commune, en fonction de son Plan de riposte, engagé depuis le début du mois de mars, pressente ses besoins réels en ce moment qui, en tout cas, se trouvent au-delà du stade : savon, masques, gants, savon, seaux, bidons lave-mains.

Nous avons besoin des kits de dépistages, d’appareil respiratoire, mais aussi de prise en charge socio-sanitaire, d’aménagement des sites pour approvisionnement, de mise en quarantaine, d’inhumation, de mobilisation et sensibilisation des populations en ordre varié et spécifique…

Par rapport à la gestion du Fonds Spécial de Solidarité, la députée et maire de l’Union Démocratique du Cameroun précise : « Nous, Maires du Syndicat des Communes du Noun, souhaitons, du moment où il est clairement question de décentralisation, la stratégie de riposte, qu’elle soit confiée aux Maires sans qu’il ne leur soit imposée la Présidence du Sous-préfet, et, à l’avenir, veiller à les consulter pour être en adéquation avec le développement des stratégies qu’ils ont déjà sur place… ».

 

Des dons qui doivent être un plus

Un point de vue que nombreux trouvent intéressant, en arguant que : Chaque commune vit ses réalités, par rapport à la crise sanitaire que traverse le Cameroun. Les besoins des communes d’Arrondissement de Douala et Yaoundé à ce stade de la pandémie ne sont pas les mêmes qu’à Maroua, encore moins à Foumban. C’est en se basant sur la réalité du terrain que les uns et les autres proposent des points de riposte, en fonction de l’évolution de la maladie.  

Les mêmes estiment en outre que dans chaque ménage, chaque personne peut s’offrir des masques, gants, morceaux de savon, sceaux, bidons parce qu’il s’agit des objets usuels.

Par contre, dans les hôpitaux, le besoin reste permanent, malgré les moyens mis à la disposition du personnel médical par les pouvoirs publics et autres acteurs de bonne volonté, qui ont répondu à l’appel du Chef de l’Etat Camerounais.

En rappel, le Chef de l’Etat a pris des dispositions afin que les populations ainsi que les personnes atteintes du Covid 19 bénéficient de quelques présents.

Ces derniers ont été solennellement remis par le ministre de l’Administration Territoriale il y’a quelques semaines, aux gouverneurs des dix régions.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Jusqu’à la mise en ligne de cet article ce mercredi matin 29 avril 2020, le face à face entre la famille du défunt Moussa Njifon et le corps médical de la polyclinique IDIMED de Bonapriso n’avait pas trouvé une solution définitive. La famille affirme que leur père n’est pas décédé de suite de Coronavirus. Tandis que les médecins sont convaincus que le défunt était porteur du Covid 19, et que c’est ce virus qui lui a ôté la vie.

 

Le défunt, Moussa Njifon vie à Douala. Il y a quelques semaines il a été diagnostiqué comme Hyper-tendu. Tout naturellement, il va se diriger vers la polyclinique IDIMED de Bonapriso à Douala. Une fois dans les locaux du centre de santé, il sera accueilli et mis sous traitement. A ce moment, les médecins soignent effectivement son hyper-tension.

Ils ne diagnostiquent aucune trace de Covid 19. Du moins ils n’en font pas cas dans leur communication avec la famille du camerounais Moussa Njifon. Pendant quatre jours, la polyclinique va soigner Mr Moussa Njifon. Il sera suivi de près par le corps médical. Au point où il va recouvrer une meilleure situation physique. Les médecins vont lui demander de rentrer chez lui. Ce qu’il fera avec joie. Jusque-là, les médecins ne voient rien qui s’apparente au Covid 19.

Alors, aux premières heures de ce mardi, Mr MOUSSA va présenter quelques malaises. Il est rapidement reconduit au sein de la clinique qui l’avait soigné quelques jours plus tôt. Une fois au sein de la polyclinique IDIMED, il sera à nouveau pris en charge. Et là encore personne ne parle de la présence de Covid 19. Malheureusement, dans la nuit de ce mardi 28 avril, MOUSSA Njifon va rendre l’âme.

Dès cet instant ses proches décident de mettre la batterie en marche pour que la dépouille de leur frère et père soit acheminée à Foumban pour être inhumé le plus vite possible en respect des règles de la religion musulmane dont il était membre. C’est à ce moment que les responsables de la polyclinique sortent de leur casquette cette autre décision : Moussa Njifon ne peut pas sortir de la ville, parce qu’il est décédé de Covid 19.

Surpris, les parents du défunt demandent aux médecins à quel moment ils ont fait le diagnostic ? et comment se fait-il qu’ils n’en ont pas parlé ? Plus encore, pourquoi ne l’avoir pas conduit vers un centre approprié s’ils savaient déjà qu’il était malade ? Des questions et bien d’autres auxquels les responsables de la polyclinique ont eu du mal à répondre.

Or la décision de le ficher comme décédé de suite covid 19, entraîne l’interdiction de donner le corps à la famille. C’est alors que s’est engagé ce bras de fer.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01