The Minister Delegate at the Presidency in charge of Defence, Joseph Beti Assomo has announced a change in the military strategy against separatist armed groups who now make use of more sophisticated weapons to multiply deadly attacks on soldiers in the North West and South West regions.
This was during an unannounced visit to the North West region of Cameroon Wednesday September 22, barely a week after some 15 soldiers perished in a gruesome attack on their convoy in the Ngoketunjia Division, claimed by separatist group led by dreaded General No Pity.
As part of his visit agenda to the region, Joseph Beti Assomo held a security meeting with top military and administrative officials of the region during which he rolled out the new military strategy to crush the non-State armed groups.
He recommended a solid morale, serenity, action and determination to all the troops whose army heads attended the meeting.
The change of military strategy is a response to a number of attacks perpetrated by separatist fighters with the help of sophisticated and heavily armed weapons reportedly acquired thanks to their collaboration with external fundamentalist groups.
Reacting to the two recent attacks that left soldiers and civilians death, the army spokesperson said intelligence services established with certainty that the increased rate of violence by use of quality and firepower they have at their disposal is a result of them joining terrorist entities operating outside the country.
He equally noted a change in strategy by Ambazonia fighters and stated clearly that Cameroon’s security and defence forces will stop at nothing to ensure peace returns to the restive regions.
It is alleged that as part of this announced change in military strategy, the Government has dispatched Stryker combat vehicles to the North West region to reinforce the fighting capacity of the troops. Stryker vehicles have robust armor protection, can sustain speeds of 60 miles-per hour, have parts commonality and self-recovery abilities and have a central tire inflation system. The Infantry Carrier Vehicle carries a nine-man infantry squad and a crew of two and has a Remote Weapon Station with an M2 .50 calibre machine gun or MK-19, 40mm grenade launcher.
The crisis that started in 2016 will enter its fifth year in the month of November. This new developments comes up amid calls for the Government to give up the military solution and engage talks for a genuine dialogue.
Ariane Foguem
Joseph Beti Assomo le ministre de la Défense va faire le point des opérations de maintien et de rétablissement de l’ordre ainsi que de protection des populations et de leurs biens dans la région de l’Ouest, qui connaît aussi les attaques des séparatistes venant du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
L’Ouest subit aussi les exactions des séparatistes qui affrontent l’armée dans les deux régions anglophones du Cameroun à savoir : le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (NOSO). Cela est dû au fait que l’Ouest entretient une proximité géographique avec le NOSO. Selon nos sources, le département de Bamboutos est le plus attaqué. Les séparatistes ont pris l’habitude de s’en prendre aux civils et aux Forces de Défense de ce coin. Les populations deviennent de plus en plus apeurées. C’est ce qui justifie la mission spéciale qu’entame ce 23 juillet 2021, Joseph Beti Assomo le ministre de la Défense (Mindef). Il fera le point des opérations de maintien et de rétablissement de l’ordre ainsi que de protection des populations et de leurs biens, apprend-on de nos sources. Le Mindef va passer deux jours à l’Ouest.
On a appris qu’il est prévu que le Mindef se rende à Mbouda, chef-lieu du département de Bamboutos avant de présider une importante réunion à Bafoussam, la capitale régionale.
«Il n’est pas exclu que le dispositif sécuritaire de la région de l’Ouest soit révisé et même renforcé au terme d’une réunion stratégique» a confié au confrère Cameroon info net, Vincent De Paul Atangana, qui est dans la suite du ministre Joseph Beti Assomo.
Il faut noter que la dernière attaque séparatiste dans le département des Bamboutos remonte au 14 juillet 2021. Les éléments séparatistes ont décapité deux gendarmes ce jour-là. Interviewé par l’Agence Anadolu Mme Tsangue Gisèle, maire de la ville, a indiqué que les séparatistes ont pénétré tard dans la nuit de mardi, le département. Et ils ont attaqué le poste de contrôle de Zavion à Babadjou.
« L’attaque s’est passée inaperçue. C’est ce matin que les riverains ont découvert les corps de deux gendarmes décapités. Le troisième gendarme qui était aussi à ce poste de contrôle, est toujours porté disparu, il a certainement été pris en otage par les séparatistes », a précisé l’élue.
Cette attaque a laissé Babadjou sous le choc, selon madame le maire.
En janvier dernier, une autre attaque perpétrée à Babadjou par des séparatistes avait fait cinq morts dont trois éléments des forces de sécurité et deux civils. Les assaillants avaient, justement, attaqué le poste de contrôle mixte de Babadjou situé à la frontière entre les régions de l'Ouest et du Nord-Ouest.
Liliane N.
Joseph Beti Assomo, ministre de la Défense du Cameroun, rappelle que le port des cache-nez estampillés Mindef ou gendarmerie n’est réservé qu’aux personnels militaires.
Le phénomène de port des effets militaires par les civils prend des proportions incontrôlables. Joseph Beti Assomo en sa qualité de ministre de la Défense (MINDEF), veut ramener l’ordre. Il a récemment signé un communiqué dans lequel il met en garde.
Avec la pandémie du Coronavirus, certains corps de métier comme l’armée ont mis sur pied des gadgets qui leur sont propres. Parmi ces gadgets on retrouve les masques dont le port est nécessaire dans la lutte contre la pandémie. Seulement, dans la rue, il n’y a pas que les personnels militaires qui arborent les masques de leur corps de métier. Des civils sont également en possession de ceux-ci.
« Les masques du MINDEF ou de la Gendarmerie sont gracieusement destinés aux seuls personnels militaires et civils régulièrement répertoriés dans les registres du ministère de la Défense », précise le ministre Joseph Beti Assomo.
Cameroon tribune, le quotidien à capitaux publics fait remarquer que la sortie du MINDEF est motivée par le fait que « des masques, des cache-nez estampillés ‘’MINDEF’’ et fabriqués par l’Atelier central de confection de la Réserve logistique des Armées et de la Gendarmerie font florès dehors. Ils sont portés indifféremment par militaires et civils. Les civils qui arborent cet outil de protection se font parfois passer ou sont regardés comme des personnes privilégiées. Et les agressions physiques signalées par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense et dont se sont rendus coupables des individus arborant des masques anti Covid-19 estampillés ‘’MINDEF’’ ou ‘’Gendarmerie’’ sont venues tout gâter ».
Dans son communiqué, le ministre Beti Assomo indique aux civils qui arborent les masques estampillés MINDEF ou Gendarmerie qu’ils violent la loi N°82/19 du 26 novembre 1982. Ladite loi interdit l’achat, la vente, la confection, la distribution, le port ou la détention d’effets et insignes militaires par toute personne physique ou morale non autorisée. Il prévient que les services spécialisés de l’armée sont désormais aux aguets pour les traquer et saisir sans préjudice des poursuites judiciaires.
Liliane N.
L’information a été rendue publique ce 22 avril 2021 au Poste national.
Selon un communiqué lu ce jeudi 22 avril 2021 à l’édition du journal parlé de 17 heures du Poste national, le président de la République Paul Biya a désigné Joseph Beti Assomo le ministre de la Défense (MINDEF) pour le représenter demain vendredi 23 avril 2021 aux obsèques du président tchadien Idriss Deby Itno. Et selon nos sources, le MINDEF se trouve déjà à Djamena, capitale du Tchad où vont se dérouler les obsèques du Maréchal Idriss Deby Itno. A ces obsèques, la présence du président français Emmanuel Macron est aussi annoncée. Sa venue a été rendue publique par Gabriel Attal le porte-parole de l’Elysée.
A titre de rappel, le président tchadien Idriss Deby Itno est décédé le mardi 14 avril 2021 selon les sources officielles. L’armée de son pays a indiqué qu’il a succombé à des blessures qu’il a eues au front. La cérémonie des obsèques débutera demain à 09 heures à la Place de la Nation à N’Djamena. Au programme, sont prévus des honneurs Militaires, le dépôt de gerbes de fleurs, le mot d’un des fils du Chef de l’Etat, le mot de remerciement de la famille, le témoignage du Représentant des Baministes, le témoignage du Représentant du MPS, les témoignages des délégations étrangères, les oraisons funèbres par le Vice-Président du Conseil Militaire de Transition, le dépôt des attributs du Maréchal sur la dépouille du Président de la République. Par la suite la dépouille sera remise à la famille et sera conduite vers son village natal à Amdjarass. Il sera inhumé dans le cimetière de ce village.
Liliane N.
Ayant constaté que ses services ploient sous le poids des recommandations et autres actes d’influence visant à faire admettre des Camerounais n’ayant aucun mérite dans les rangs des Forces de Défense et de Sécurité, Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense indique dans un communiqué rendu public ce lundi que de tels comportements sont inacceptables, inconcevables, inadmissibles…
Le communiqué du Mindef
« Le Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense a l’honneur de communiquer ce qui suit : Depuis la publication des avis de lancement des concours d’entrée à l’Emia et à la Gendarmerie Nationale ainsi que ceux des recrutements dans les Armées, ses services croulent sous des demandes et des recommandations, assorties de récépissés de dépôts de dossiers pour tenter d’obtenir l’admission de certains candidats au mépris du principe du mérite.
Le Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense demande aux candidats, à leurs parents et relations d’arrêter ces tentatives pernicieuses qui n’ont du reste aucune chance d’être prises en compte.
Tous les responsables du ministère de la Défense, membres de la chaîne de conduite de ces opérations, ont été invités à la stricte vigilance, la probité morale et la fermeté face à ces pratiques répréhensibles ».
Une pratique courante
Et utilisée par de nombreux responsables en charge des concours au Cameroun qui, font un « marketing » permanent, n’hésitant pas à se rendre au sein des familles, afin de leur promettre l’admission de leur progéniture dans les grandes écoles.
Ils surfent en outre sur la conviction que certains entretiennent : « C’est uniquement grâce aux réseaux qu’on peut accéder à certaines écoles, aux hautes fonctions et bien d’autres milieux considéré comme élitistes ».
Au-delà de l’oncle, du parrain, du tuteur, de l’ami, de l’amant, très bien placé et disposé à faire tout ce qu’il faut pour voir son protégé admis, l’on a pu se rendre compte au fil des ans que c’est pendant ces périodes que de grosses enveloppes contenant de fortes sommes d’argent circulent. Les scandales qui en découlent sont légions et chaque année, il y en a eu un bon nombre à l’issue de la publication de la liste de ceux qui sont définitivement retenus.
Cependant, il existe encore des parents qui refusent de s’adonner à ces actes de corruption malsains, convaincus que seul le mérite compte. Ce sont ceux-à qui poussent leurs enfants à fournir des efforts permanents s’ils veulent atteindre les objectifs voulus.
Ils ne peuvent que se réjouir de la position de Joseph Beti Assomo, ministre de la Défense et, formuler le vœu de voir d’autres s’inscrire dans cette dynamique. Cela va permettre d’avoir les personnes qu’il faut, à la place qu’il faut.
Nicole Ricci Minyem
C’est du moins ce que rapporte nos confrères de « Le Messager » qui dans l’édition de ce Lundi revienne sur la rencontre le 1er Avril dernier entre le ministre Camerounais de la Défense Joseph Beti Assomo et Lucky Irabor, nouveau chef d’Etat-major de l’Armée du Nigéria
Au sortir de ce tête à tête, qui s’est déroulé à huis clos Lucky Irabor qui était à la tête d’une importante délégation s’est confié aux Hommes des médias
« Le Cameroun et le Nigéria sont des amis de longue date et nous connaissons !es difficultés que traversent le Nord du Cameroun et le Nord du Nigeria. De ce fait, j'ai été nommé avec certains de mes collègues à la tête de l'Armée du Nigéria. C'est de notre responsabilité de relever le défi. C'est dans cette optique que je suis venu rencontrer mes collègues camerounais pour qu'on travaille ensemble… ».
Ce sont pratiquement les mêmes mots utilisés par le ministre de la Défense, qui, quelques heures après sa réunion avec la délégation du Nigéria, était interrogé par les parlementaires Camerounais :
« Nous allons voir comment resserrer notre coopération dans la lutte contre boko haram et aussi la migration des menaces terroristes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Là aussi, nous avons des soucis communs. Les menaces étant des deux côtés, nous fédérons nos efforts…».
Des rencontres en haut lieu
C’est dans le même article qu’on apprend qu’avant sa rencontre avec l’Administrateur Civil Principal hors échelle, le chef de la délégation nigériane a rencontré le chef d'État-Major, le général d'Armée René Claude Meka.
Ces huis clos sont-ils annonciateurs des mesures plus drastiques ?
Les victimes, surtout civiles recrutées des deux côtés de la longue frontière qui sépare les deux pays (1200 km) ne peuvent que se réjouir si tel est le cas.
Les efforts de l’Armée Camerounaises sont certes constants, sans oublier la coopération et le partenariat qui, au fil des années ont su se nouer notamment avec les membres des comités de vigilance ;
Toutefois, les populations kidnappées appellent de tous leurs vœux à l’arrêt des activités criminelles menées par les éléments de boko haram car, disent-elles, elles étaient habituées au vol de bétail transfrontalier, à la contrebande tous azimuts.
Cependant, « La nouvelle trouvaille est maintenant le bruit de la naissance d'un mouvement rebelle armé, dont les publications vidéo sur les réseaux sociaux ne font aucun mystère sur leur intention avouée de marcher sur Yaoundé», ajoute « Le Messager ».
Nicole Ricci Minyem
Le Communiqué rendu public par le ministre Délégué à la Présidence de la République chargé de la Défense révèle les raisons de ce changement de protocole
« Eu égard aux contraintes et restrictions charrières par la prévention de la pandémie de la corona Virus Desease, le Chef de l’Etat, Chef des Forces Armées, a habilité le Ministre Délégué à la Présidence Chargé de la Défense à organiser exceptionnellement, en format militaire réduit, une prise d’armes à l’effet de remettre les épaulettes aux Elèves Officiers d’Active de la 38ème Promotion de l’Ecole Militaire Inter Armées ( Emia), arrivés en fin de formation sous le nom de baptême « Promotion Paix et Unité »…
Cette cérémonie sera immédiatement suivie de leur déploiement à des emplois correspondants à leur grade…
La cérémonie se tiendra au campus de l’Emia sous la présidence du Général de Corps d’Armée, Chef d’Etat – Major des Armées, et dans le rigoureux respect des mesures anti Covid… ».
Le document renseigne en outre que :
« Il sied de souligner que l’absence conjoncturelle du Chef de l’Etat et des Grands Corps Constitués à cette cérémonie ne signifie nullement une rupture avec la solennité habituelle des cérémonies de Triomphe des Elèves – Officiers d’Active arrivés en fin de formation à l’Emia…
Le Chef de l’Etat, Chef des Armées à nouveau cette tradition bien établie une fois que les conditions sanitaires du pays le permettront… ».
La promotion à l’honneur est composée d’élèves – Officiers issus de six pays, notamment « le Cameroun - le Congo Brazzaville – la Côte d’Ivoire – le Gabon – la Guinée Conakry – la République Centrafricaine ».
Promotion "Paix et Unité"
Un nom de baptême qui, comme tous les précédents, vaut son pesant d’or, en ce moment où le Cameroun, comme de nombreux autres pays africains, est confronté à de nombreux soubresauts internes, menaçants quelquefois la paix et l’unité nationales.
Pourtant, il est plus que jamais important, comme le rappelait le Président de la République du Cameroun, lors d’une cérémonie de remise d’épaulettes antérieure que :
« La stabilité, la souveraineté et l'indépendance sont des conditions essentielles du succès de la lutte difficile que nos pays mènent pour le progrès et la dignité de leurs peuples défavorisés par l'histoire. Il importe, par conséquent, d'être vigilent pour les préserver si nous voulons gagner le pari du développement…
A cet égard, les forces armées sont, incontestablement, le premier et le meilleur instrument de cette vigilance. Faut-il en effet rappeler que le principal devoir de forces armées est, en toute circonstance, de défendre l'intégrité territoriale du pays et l'indépendance nationale » ?
Comme leurs aînés, les Elèves Officiers d’Active de la 38ème Promotion de l’Ecole Militaire Inter Armées auront leur partition à jouer afin que dans leur pays respectif, la Paix et l’Unité nationale demeurent les maîtres mots du vivre ensemble.
Nicole Ricci Minyem
Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense fait savoir que des séparatistes ont planifié de détruire des pylones appartenant aux opérateurs Mtn, Orange et Camtel.
Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense (Mindef) a fait parvenir à ses collaborateurs un message porté. L’objet de ce message porté est de faire prendre en compte ceux-ci, la menace de destruction des pylones des opérateurs Mtn, Orange et Camtel. Une opération qui si elle venait à être exécuter mettrait en mal la diffusion des images du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), qui a débuté depuis le samedi 16 janvier 2021. Le Mindef révèle que sur la base de renseignements dignes de foi, les auteurs de la menace sus rapportée sont des séparatistes. Aussi, il demande à ses collaborateurs de chercher à sécuriser les pylones suscitées dans leurs différents plans de sécurisation du CHAN Total 2021.
Il convient de rappeler qu’à la fin de l’année dernière, précisément le 31 décembre 2020, l’un des leaders ambazoniens appelé Samuel Ikome a déclaré que le CHAN 2021 est interdit dans leur territoire imaginaire de l’Ambazonie.
«Le CHAN a été interdit sur tout le territoire national de l’Ambazonie…l’Ambazonie est en guerre et n’est ouverte à aucune activité sportive de plein air jusqu’à nouvel ordre…Concernant le Cameroun français, l’organisation prévue de leur compétition Caf – Chan 2021 dans certaines parties de notre nation l’Ambazonie, du 16 janvier au 7 février 2021, Cela ne doit pas arriver sur notre territoire II! Nous avons déclaré tous les joueurs, officiels des matchs et entraineurs persona non grata en Ambazonie. (…) Nous voulons avertir toutes les structures retenues -hôtels et / ou particuliers, les personnalités publiques et facilitateurs qui pourraient envisager de participer à cette compétition à n’importe quel niveau à s’abstenir», avait alors déclaré Samuel Ikome.
Liliane N.
Les jeunes concernés par ce recrutement doivent être des camerounais de sexe masculin, âgés d’au moins 18 ans et de 23 ans au plus.
Joseph Beti Assomo en sa qualité de Ministre de la Défense (Mindef) informe la population, du lancement d’un recrutement spécial de 2200 commandos qui vont intégrer les rangs du Bataillon d’intervention rapide (BIR). Dans le communiqué radio-presse signé par le Mindef, il est dit que les opérations relatives à ce recrutement vont se dérouler du 1er février 2021 au 14 mars 2021. Et elles se tiendront dans les chefs-lieux des dix régions administratives du pays.
Aussi pour concourir, le Ministre Joseph Beti Assomo précise que le recrutement concerne les jeunes de nationalité camerounaise. Ils doivent avoir un âge compris entre 18 ans au moins au 1er janvier 2021 et 23 ans au plus au 31 décembre 2021. «C’est-à-dire être né entre le 31 janvier décembre 1988 pour les plus âgés et le 1er janvier 2003 pour les plus jeunes», peut-on lire dans le communiqué du Mindef.
Toujours dans le cadre des conditions à remplir, le Ministre indique que les candidats attendus ne doivent pas avoir d’enfants. Ils ne doivent jamais avoir été condamnés. Ils doivent avoir une bonne moralité. Ils doivent être aptes physiquement pour passer les épreuves sportives, morales et écrites. Ils doivent également être détenteurs d’au moins du CEP ou du FLSC ou d’un diplôme équivalent. Cependant, ils sont tenus de présenter leurs diplômes les plus élevés. En plus de tout ce qui est suscité, les candidats doivent avoir une taille minimale de 1,66 mètre.
Le Ministre Joseph Beti Assomo attire également l’attention des candidats sur le fait qu’ils ont une interdiction de se marier avant 3 années de service effectif. Ils doivent présenter les diplômes authentiques sous peine de poursuite judiciaire. Et ils sont tenus de concourir dans leurs régions d’origine. Tout aussi important, les candidats qui seront retenus vont devoir présenter avant l’entrée dans le Centre d’instruction Commando des BIR, l’original de leur Carte nationale d’identité, sous peine de renvoi.
Liliane N.
Il s’agit en fait d’une réunion spéciale qui portera sur l’évaluation de la situation sécuritaire du pays.
A partir de 12 heures de ce mercredi 18 novembre 2020, Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense (Mindef) procèdera à l’évaluation de la situation sécuritaire du Cameroun, avec l’état-major de l’armée. C’est donc une réunion spéciale. Et selon le communiqué du Mindef, elle va se dérouler à huis clos. Les Secrétaires d’Etat auprès du Mindef, des officiers généraux, des chefs d’états-majors des armées, des chefs d’états-majors centraux et commandants, le corps national des sapeurs-pompiers, des officiers généraux commandants de toutes les régions militaires interarmées et les commandants de toutes les régions de gendarmerie, des officiers commandants des diverses opérations militaires sont ceux qui prendront part à cette réunion.
Il convient de rappeler que la réunion spéciale susmentionnée du Ministre Joseph Beti Assomo survient après la concertation que Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a tenu les 16 et 17 novembre 2020 avec les gouverneurs des 10 régions. Il a été question aussi de sécurité en cette veille de fêtes de fin d’année et à l’approche des toutes premières élections régionales prévues pour le 6 décembre 2020. Le Ministre Atanga Nji a indiqué que «la vigilance et l’anticipation déjà prescrites doivent être maintenues, voire renforcées. Ceci suppose que le renseignement prévisionnel doit être inscrit au cœur de nos priorités».
Naseri Paul Bea le gouverneur de la région du centre qui a parlé aussi de l’aspect sécuritaire de sa zone de compétence a requis des chefs de quartier, la création des groupes de vigilance, qui devront collaborer avec les Forces de maintien de l’ordre.
Liliane N.