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Un projet de construction d'un hôtel quatre étoiles à Douala, dans la région du Littoral, sera bientôt opérationnel, à la suite d'un accord conclu entre la Banque de développement des États de l'Afrique centrale (BDEAC) et la Banque commerciale du Cameroun (CBC).

 

Le projet, d'une valeur supérieure à 4,5 milliards de FCFA, comportera entre autres structures, 125 chambres standard, cinq chambres pour personnes handicapées et 20 suites, dans le but de relancer l'économie du pays. Selon un communiqué officiel sur le projet, il devrait réduire le chômage en créant plus de 200 emplois.

 

"Ce projet contribuera à renforcer le produit intérieur brut du pays et à réduire le chômage grâce à la création d'environ 122 emplois directs au cours de sa phase de mise en œuvre et de 156 emplois directs au cours de sa phase d'exploitation", peut-on lire.

 

Ce projet devrait non seulement créer des emplois, mais également dynamiser le secteur du tourisme et des loisirs au Cameroun. Il sera situé à proximité de Limbé, dans la région du Sud-Ouest présentée comme une plaque tournante du tourisme dans la zone côtière du Cameroun.

 

Alors que le Cameroun se prépare à accueillir la Coupe d'Afrique des Nations 2021, il est prévu que l'hôtel serve de lieu de repos pour les touristes et accueille d'autres équipes prenant part à la compétition. La région du Littoral compte actuellement 134 hôtels, quatre hôtels de quatre étoiles, des hôtels classiques et 11 hôtels de trois étoiles. La région du centre est en tête de liste des hôtels au Cameroun, avec environ 172 hôtels et le seul hôtel cinq étoiles du pays est l’hôtel Hilton.

 

La construction de cet hôtel s’inscrit en droite ligne des priorités nationales du Gouvernement Camerounais dont l’un des axes majeurs est d’attirer plus de touristes extérieurs et d’accroître la part de ce secteur de 6,8 à 10 % dans la production nationale.

 

Par ailleurs, Cette vision gouvernementale cadre parfaitement avec le Plan Stratégique 2017-2022 de la Banque, et notamment l’axe visant la diversification des économies par la capitalisation des avantages comparatifs des Etats membres de la CEMAC.

 

En outre, cet hôtel vient renforcer le parc hôtelier existant tout en générant des avantages socio-économiques divers. Enfin, ce projet contribuera au renforcement du produit intérieur brut du pays et à la réduction du chômage à travers la création d’environ 122 emplois directs pendant sa phase de réalisation, et de 156 emplois directs pendant sa phase d’exploitation.

 

Il y a lieu de rappeler que la BDEAC est l’Institution du financement du développement de la CEMAC. Ce faisant, elle participe au financement des projets publics et privés relevant des secteurs d’activités variés tels que l’industrie, l’agriculture, les infrastructures, le négoce, les technologies de l’information, l’éducation et la santé, la gestion des ressources naturelles, les services, l’industrie hôtelière et touristique et l’immobilier.

 

Otric N.

 

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L’information est du Pr Dominique Meva’a Abomo l’expert-consultation international en «situation d’insécurité alimentaire sévère».

 

Selon le Pr Dominique Meva’a Abomo, 06% de ménages mangent moins de deux repas par jour à Douala, ville située dans la région du Littoral. Tout le contraire de 94% de foyers de cette ville qui ont droit à au moins deux repas quotidiens. Ce sont là, des résultats du diagnostic rapide du Système urbain de Douala (Syltado). L’étude a été réalisée par la société savante Cheikh Anta Diop et commandée par la Communauté urbaine de Douala (Cud).

 

La situation des 6% de foyers suscités préoccupe la Cud, même si comparé au pourcentage de ménages qui ont au moins deux repas à consommer par jour, pour certaines personnes, elle peut être négligeable. Les autorités veulent lutter à tous les niveaux contre l’insécurité alimentaire. C’est ce qui justifie l’étude ci-haut citée, qui a été faite dans le cadre de l’élaboration de la Stratégie de sécurité alimentaire de la ville de Douala. La Cud, faut-il le rappeler, a signé un accord de partenariat avec la Food & Agriculture Organization (Fao). C’était le 20 décembre 2017.

 

« Douala est une ville dynamique de près de 3 millions d’habitants qui abrite chaque année près de 10 000 nouveaux arrivants, qu’elle se doit d’accueillir dans de bonnes conditions en relevant le défi d’assurer leur sécurité alimentaire. Dans ce contexte, la production, l’approvisionnement et la distribution des biens alimentaires demeurent un enjeu essentiel pour la ville », a déclaré Dieudonné Monthé le 1er adjoint au Délégué du gouvernement lors de l’atelier de restitution du rapport de fin d’étude du projet Syltado.

 

Prenant la parole lors dudit atelier, le Pr Dominique Meva’a Abomo a indiqué qu’en termes de production, la ville de Douala est alimentée à 77% par les bassins agraires du couloir Moungo et de la région de l’Ouest. Pour atteindre l’état de sécurité alimentaire, il faut passer du Syltado au Système alimentaire métropolitain de Douala parce que de l’avis des experts, il faut intégrer des localités satellites comme Bomono, Souza, Penja.

 

Liliane N.

 

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Des denrées alimentaires ont été remises  aux pensionnaires  du  Centre d’accueil et de divertissement pour les personnes âgées  par l’établissement de microfinance de 2e catégorie  Nofia SA,  dans la cadre  de la célébration de son 10e anniversaire.

 

Le moment est exceptionnel  pour Florence Kwetcho Ndjassep la  promotrice du Centre d’accueil et de divertissement pour les personnes âgées. Rarement au quotidien, confie-t-elle, elle accueille dans son centre  des âmes de bonne volonté, qui pensent  à soutenir les personnes du troisième âgé. Selon cette militante  engagée dans la prise en charge, la protection et l’encadrement des personnes âgées, ces hommes et femmes qui ont tout donné dans leur vie, et qui ont désormais besoin d’une prise en charge spéciale souffre le martyr dans leur entourage. D’où la création de ce centre, qui pour cette couche sociale défavorisée, représente un refuge.

 

Sensible aux multiples problèmes auxquels sont confrontés les pensionnaires de ce centre, qui sont pour la plupart abandonnés par leur famille, l’établissement de microfinance, la Nouvelle Financière Africaine (Nofia) SA  dans le cadre de la célébration de son 10e anniversaire le 15 juin dernier, s’est mobilisé pour leur faire des dons de denrées alimentaires. Le centre a reçu entre autres, de Sacs de riz, bidons d’huile, pâtes alimentaires, couches, serviettes hygiéniques, savons.  Selon Florence Kwetcho Ndjassep, ils sont très peu, les gens qui pensent aux personnes âgées et qui leurs accordent un peu de leur temps. « Ce  geste est une grande utilité et  il arrive au moment  où le centre est dans le  besoin. Ce n’est pas facile de partager leurs souffrances et leurs douleurs», relève-t-elle.  Après les personnes âgées, la délégation conduite par le directeur général de la Nofia, Théophile Kouakouam Nana s’est  rendue à l’Orphelinat de l’œuvre des sans voix pour un autre acte de charité.

 

Cet exercice initié lors  de la célébration des 10 ans de cette microfinance de  2 catégorie dont le siège social est à Douala, intervient dans le cadre de leur responsabilité   sociale. Selon son  directeur général, la Nofia à travers cette action, veut  développer des actions sociales en tant qu’entreprises camerounaise citoyenne, responsable et sociale, soucieuse du bien être ;  offrir une plus-value à certaines couches sociales défavorisées en améliorant  leur confiance en soi, leur insertion et leur intégration sociale ; redonner le goût de l’espoir à ceux-là donc l’aisance socio économique n’est plus garantie. Cette société attend aussi contribue au développement associatif et à l’épanouissement des personnes nécessiteuses vivant dans une certaine  précarité.

 

Marie MGUE  

 

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La Police a exécuté plusieurs tirs de gaz lacrymogène ce jeudi à Bonanjo le quartier administratif de Douala, afin de mettre un terme à une  confrontation entre les agents de la Cud et ceux de la mairie de Douala 1er  qui a attiré  une grande foule.

 

Les habitants de la capitale économique du Cameroun, ont vécu ce jeudi 27 juin 2019 dans la matinée, une scène de panique qui a fait craindre le pire. A l’origine de cet incident, une violente confrontation entre les agents de la Communauté urbaine de Douala (Cud), et leurs confrères de la Commune d’arrondissement de Douala 1er. Deux vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux montrent suffisamment le degré de violence entre les deux parties.

 

Tout serait parti, d’un désaccord lors de leur déploiement dans le cadre de la lutte contre le désordre urbain. Les employés de la Cud qui ont effectué une descente à Bonanjo, le quartier administratif situé dans l’arrondissement de Douala 1er, sont congédiés à leur arrivée par les agents de ladite mairie, qui vendaient des tickets de parking payant. Une activité pourtant interdite jusqu’à nouvel avis, par le Délégué du gouvernement auprès de la Cud, Dr Fritz Ntonè Ntonè, dans un communiqué qui date du 26 juin dernier.

 

C’est ainsi que les deux parties ont engagé une bataille violente, qui a attiré une grande foule. La Police est  alors intervenue pour rétablir l’ordre. Un colonel du Groupement spécial d'opérations (GSO), une unité spéciale de la police a exécuté  à plusieurs reprises, des tirs de   gaz lacrymogène pour disperser le public. Prise de panique dans cette confusion, la foule s’est lancée à la quête d’un refuge. Une scène qui a créé plus de peur que de mal, parce qu’aucun blessé, n’a été enregistré, selon le sous Sous-préfet de l'arrondissement de Douala 1er, Jean Marie Tchakui. Après ces tirs, Bonanjo a repris son ambiance habituelle.

 

Pour rappel,  ce différend qui oppose la Cud et la Mairie de Douala 1er, est la conséquence  d’un communiqué du Délégué du gouvernement auprès de la Cud. Dans cette note, la Cud relève que des « individus non identifiés »  font de la vente de tickets de parkings payants et le remorquage illicite de véhicules sur les voies publiques. Des activités qui selon elle, sème  le trouble et le doute dans l'esprit des usagers de la route. Pour y mettre un terme,  la Cud a  interdit ces opérations  jusqu'à nouvel avis. « Tout individu surpris en train de vendre des tickets ou faire du remorquage illicite sera interpellé et les tickets saisis ou sa remorqueuse immobilisée et mise en fourrière », a averti Dr Fritz Ntone Ntone. De son côté, la Mairie de Douala 1er, a estimé que ces  opérations ne relèvent  pas de la gestion de la Cud.  

Marie MGUE

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Le Ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtès a réussi à obtenir un accord de financement à hauteur de 25 milliards, extensible à 60 milliards. Cet argent servira à l’achèvement des 116 712,5 mètres linéaires (ml) de voies secondaires dans les villes de Douala et Yaoundé.

 

Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’Urgence Triennal d’accélération de la croissance 2015 – 2017, dans ses composantes habitat et voiries, un premier financement de 100 milliards avait été mis à disposition la banque internationale BGFI, afin de couvrir l’ensemble des payements des entreprises adjudicataires de ces différents marchés. Mais malheureusement, seulement 40% de ces financements ont été consommés par ces entreprises ; le reste étant tombé en forclusion. D’où la difficulté de porter ces projets à terme, dans les délais contractuels, malgré les prorogations. Conséquence de course, plusieurs de ces chantiers ont été abandonnés et les entreprises se sont pour la plupart démobilisées. Néanmoins, la phase 1, portant sur la réhabilitation des 32 411 ml de voirie est entièrement achevée. Il reste donc au total 84 301,5 ml à réhabiliter dans le cadre de cette deuxième phase ; repartie en 16 marchés.

 

Les 25 milliards sont disponibles

 

Face à l’échec de ce partenaire financier, le Gouvernement a opté pour la signature d’une convention de financement avec ECOBANK, à hauteur de 25 milliards F CFA, extensible jusqu’à 60 milliards de FCFA, pour la reprise, l’accélération et l’achèvement de tous ces chantiers urbains avant le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN 2020), qui se jouera au Cameroun, très précisément au mois de Janvier. Et le Cameroun devra être prêt le jour dit.

 

Au regard de ces délais, le Chef de l’Etat, qui tient absolument à l’organisation de cette grande fête sportive, a instruit au Ministre Célestine Ketcha Courtès de remobiliser tous ces acteurs sur les chantiers. A partir des entreprises adjudicataires ; jusqu’aux Bureaux d’Etudes Techniques, assurant les Missions de Contrôle ; en passant par les responsables du Minhdu ; tout le monde doit mouiller le maillot. Car les premières missions d’inspection de la Confédération Africaine de Football (CAF) arrivent au Cameroun en Août 2019 ; afin de s’assurer de la capacité du Cameroun à organiser cet important évènement continental.

 

Les chantiers concernés

 

A Yaoundé par exemple, nous avons les travaux de réhabilitation des voies école publique de Bastos – ARMP, sur 1 700 ml ; exécutés par l’entreprise CRBC. Les axes palais des congrès  vers les ambassades des Etats Unis ; de Tunisie ; Arabie Saoudite ; quartier Golf, pour 7 651 ml ; réalisés par BUN’S. Les tronçons MRS Nsimeyong ; Etam Bafia ; Biyem-assi commissariat, pour un total de 5 535 ml, construits par Arab Contractors. Les voies Abattoir Etoudi – Marché de bétail – Nkolmbong, avec les bretelles, pour 3 188 ml, réalisés par Croisière BTP. Les chantiers de MAG Sarl, qui couvrent les tronçons Immeuble Macabo – Tradex Tsinga Elobi et ses bretelles, sur 2 005 ml ; ou encore les voies Carrefour Jean Vespa – Carrefour FEBE ; Camp Sic Messa et ses ruelles, pour un total de 4 110 ml. Les axes Mosquées Essos – Madison – Terminus Mimboman, sur 2 100 ml ; ou encore les routes MaeturNkomo – Okui – Carrefour Nkomo, avec ses bretelles, pour 3 780 ml ; le tout réalisé par le Groupement SIMFO And Son’s.

 

A Douala, nous citerons les voies de desserte Cité des Billes – Bilonguè, quartier Soboum, pour 4 583 ml dans l’arrondissement de Douala 3ème. Les routes chefferie Ngwele – Bonabéri, et ruelles du quartier Bonamikano, sur 5 047 ml, réalisés par Routd’Af S.A. Les tronçons exécutés par ArabContractors, concernant les voies Nyalla – Yassa ; Hysacam – Zone industrielle Bassa ; et ses bretelles sur 6 720 ml ; ou encore les voies des quartiers New Deido, Grand Moulin, Deido et Bonatéki.Les tronçons des quartiers Bonanjo, Bonapriso, Akwa, Bali, Bonadibong et Nkongmondo, sur 7 350 ml, réalisés par la société BUN’S. La réhabilitation des voies du quartier Météo, dans l’arrondissement de Douala 2ème, sur 3 124 ml, exécutés par l’entreprise MAG Sarl. En encore la rue du Camp Yabassi, sur 850 ml, confiée à l’entreprise KLBTP Sarl.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Ils affirment qu’avec les nouveaux prix, ils ne trouvent pas leur compte.

 

En dépit de la présence du communiqué de presse de Luc Magloire Mbarga Atangana le Ministre du Commerce, fixant la nouvelle grille tarifaire des produits de consommation, les commerçants de la ville de Douala continuent de fonctionner avec leurs propres prix. Disant ainsi être à la quête du gain qu’ils n’ont pas avec la grille tarifaire du Ministère du Commerce. Il est à préciser que les produits de première nécessité concernés dans ladite grille sont le riz et le poisson importé. Le cri des ménagères restent alors toujours perceptible. Car c’est parfois le panier à moitié vide qu’elle sont contraintes de rentrer chez elles.

 

Un tour fait dans les poissonneries de la ville de Douala, on note des hausses des prix sur les aliments suscités. Au lieudit Ndokoti, par exemple, dans une de ces poissonneries, le kilogramme du Maquereau 20+ se vend à 1100 Fcfa. Soit 100 Fcfa de plus rapport au prix fixé par le Ministère du Commerce. « Lorsqu’on achète le carton à 21 000 Fcfa pour vendre le kilogramme à 1000 Fcfa, comme indique le communiqué de presse, nous vendons à perte. En vendant le kilogramme à 1100 Fcfa, nous avons un bénéfice de 1000 Fcfa par carton écoulé », justifie un agent des lieux.

 

La situation est quasi pareille pour le riz. Le kilogramme est vendu soit à 500 Fcfa soit à 600 Fcfa dans de nombreuses échoppes de Douala. « Le sac de riz thaïlandais de 50 Kg coûte désormais 20 000 Fcfa. Pourtant, il était vendu à 16 000 Fcfa deux mois plus tôt. En achetant à ce prix, je ne peux pas vendre le kilogramme à moins de 500 Fcfa. Sinon je vais perdre. Pour vendre comme demande le Ministre, il faut que les prix baissent dans les points d’approvisionnement », affirme une commerçante.

 

Toutefois, il convient de noter que la nouvelle grille tarifaire qui a été arrêtée par le Ministère du Commerce est issue des concertations les opérateurs des filières riz et poisson importés. Et Luc Magloire Mbarga Atangana avait appelé ces derniers au respect de leur engagement.

 

Liliane N.

 

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Les cours d’eau qui traversent la ville de Douala connaissent une activité débordante liée au projet de construction et d’aménagement des drains, qui depuis quelques mois, prend corps. De Bonassama à Yassa, en passant par Deïdo, Ngangué et New Bell, hommes et engins sont à l’œuvre.

 

« Il n’y a qu’à voir, pour s’en convaincre, le cours d’eau Mboppi derrière le marché Sandaga, face à la zone portuaire. Les travaux suivent un rythme soutenu », commente Cameroon Tribune. « A Bonassama sur la Besseké, à quelques encablures de la mairie de Douala IV, le gros du travail est fait, mais quelques ouvriers sont sur le site pour les finitions. Même tableau à New Bell, à Ngangue et dans bien d’autres quartiers de la capitale économique », indique le journal.

 

Ces travaux entrent dans le cadre d’un vaste chantier d’aménagement de 47,22 km de drains primaires et secondaires, concernant les travaux de curetage des exutoires, et la construction de caniveaux. Opération précédée par le recensement, le recasement et l’indemnisation des populations (titulaires d’un titre foncier) sur le tracé. 1005 ménages ont ainsi été déguerpis dans 36 quartiers des cinq arrondissements continentaux que compte Douala.

 

Objectifs de ce projet de drainage pluvial longtemps plombé par des problèmes fonciers, les exigences des bailleurs de fonds et même des préjugés sociopolitiques, doter la ville de drains permettant l’évacuation fluide des 4 000 mm d’eau qui y tombent chaque année, améliorer l’assainissement urbain de Douala et lui donner une meilleure physionomie. Coût des travaux, 109 milliards de FCFA.

 

Et déjà, les premières retombées se font ressentir. A Bonassama, les abords de la Besseké sont mieux aérés, l’environnement plus sain et salubre. Dans le cours d’eau lui-même, les détritus jetés par les populations environnantes se font plus rares. Les riverains apprécient, de plus en plus conscients des efforts des pouvoirs publics, mais aussi des attentes pour maintenir le milieu salubre.

 

« Nous sommes vraiment contents et reconnaissants pour les travaux effectués ici. Les détritus ont été enlevés et on a moins de moustiques, les odeurs nauséabondes sont en voie de disparition, bref on respire », déclare un riverain. Et de se prendre à rêver de l’aménagement des berges de ce cours d’eau avec bancs publics, fleurs et pourquoi pas, des aires de détente.

 

Un sentiment partagé par la majorité des populations des quartiers concernés par les travaux. Qui émettent le vœu de voir la Communauté urbaine se pencher sur ces herbes folles qui envahissent le cours de nombreux drains. A la communauté urbaine, on se félicite du rythme des travaux, tout en étant conscient que beaucoup reste à faire.

 

En effet, Douala n’était pourvu jusque-là que de 10km de drains identifiés sur les 250km prévus dans le schéma directeur d’assainissement de la ville. C’est dire si la tâche reste immense.

 

Otric N.

 

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Des difficultés financières rencontrées par la Communauté urbaine de Douala en ont perturbé le déroulement.

 

Lors de la visite de divers chantiers, Maison de la culture Sawa, Cité des Cinquantenaires et crématorium du Bois des singes, le jeudi 6 juin 2019, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala (CUD), Dr Fritz Ntonè Ntonè, a expliqué que l’institution traverse une situation financière difficile. Ce qui se traduit par un ralentissement des travaux de la Cité des Cinquantenaires et du crématorium.

 

Néanmoins, a-t-il indiqué, ces difficultés pourraient passer d’ici peu, et les chantiers en cours pourront connaître une accélération, avant l’arrivée des grandes pluies.

 

Le projet de la « Cité des Cinquantenaires » à Douala a pour site l’ancienne « Cité des Douanes » face à la Polyclinique SOPPO PRISO à Bonapriso, il se développe sur une assiette foncière de 20 161 m². C’est une opération immobilière initiée par la Communauté Urbaine de Douala (CUD), qui en est le Maître d’ouvrage.

 

Il y sera construit neuf bâtiments, notamment des R+ devant abriter 900 appartements, 6000 m2 de centre commercial, 5000 m2 d’espaces verts, des parkings et autres lieux de loisirs, etc. La fin des travaux est prévue pour décembre 2018.

 

La CUD a confié la maîtrise d’ouvrage déléguée à sa filiale la SAD (Société d’Aménagement de Douala). L’Architecte et Maitre d’Œuvre du projet est le Cabinet BISSEK, qui a conçu un ensemble dont les composants sont des immeubles de logements grands standing, de bureaux, de commerces, le tout agrémenté d’espaces de loisirs (piscines, espaces de jeux), de promenade (espaces verts) de circulations (piétons et voitures), de parkings aériens et souterrains.

 

Concrètement, la phase 1 va comporter six bâtiments pour 400 appartements, de types T1, T2 T3, etc. Les deux premiers bâtiments, Twins 1 et 2, sont déjà sortis de terre pour ce qui est de l’ossature. Lors d’une séance de travail, Fritz Ntonè Ntonè s’est voulu rassurant au sujet du processus de commercialisation des logements – on en est à environ 40% – et sur la poursuite normale des travaux. Le délégué a d’ailleurs précisé que les travaux avaient repris pour ne plus s’arrêter, sauf cas d’intempérie.

 

Quant au crématorium du Bois des singes (espace d’attente, de veillée funèbre ou de célébration eucharistique), le taux d’exécution avoisine les 50%, pour une consommation des délais de 200%, après une interruption de sept mois. Au vu de ce qui a été réalisé jusquelà, il ne reste que la couverture et l’aménagement de ce cadre pour qu’il soit plus accueillant.

 

Pour ce qui est de la Maison de la culture Sawa, le délégué du gouvernement a appelé à l’implication de tous les habitants de la ville. Il a sollicité la contribution, si minime soit-elle, de tous les « Doualais » pour le parachèvement des travaux qui se poursuivent. Fritz Ntonè Ntonè a aussi profité de cette occasion pour annoncer les prochaines journées portes ouvertes pour une autre levée des fonds.

 

Otric N.

 

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Georges Wangue Liberté installé vendredi dernier par le préfet du Wouri, Joseph Bertrand Mache.

 

Georges Wangue Liberté, nouveau secrétaire général de la Communauté urbaine de Douala (CUD), a été installé vendredi 7 juin 2019 par le préfet du Wouri, Joseph Bertrand Mache. Dans son allocution, le préfet du Wouri a rappelé l’essentiel des missions d’un secrétaire général au sein des collectivités décentralisées.

 

Ainsi, selon l’article 80 de la loi no2004/018 du 22 juillet 2004, le Secrétaire général est le principal animateur des services de l’administration municipale. Il assiste le délégué du gouvernement dans la mise en œuvre de sa politique ainsi que dans la préparation et la présentation au conseil de communauté du budget, du compte administratif et tout autre acte de gestion courante etc.

 

Né le 04 janvier 1972 à Douala, marié et père de 5 enfants, Georges Wangue Liberté est nanti d’une licence en droit public et science politique, d’une maîtrise en droit public et en science politique, d’un Dea (diplôme d’Etudes approfondies) en droit public, d’un Master II professionnel en science politique, en administration et gouvernance publiques locales.

 

Le nouveau Secrétaire général de la Cud a entamé sa carrière professionnelle en 2002 à la commune d’arrondissement de Douala V, en qualité de cadre contractuel communal. Il y sera nommé Secrétaire général en 2005. Par la suite, Georges Wangue Liberté occupera le même poste à la commune de Mombo, puis à la Communauté urbaine de Nkongsamba, jusqu’à sa nomination aux mêmes fonctions le 24 mai dernier à la CUD. C’est donc un homme expérimenté qui se met au service de la CUD.

 

Rappelons que vendredi dernier, le président de la République, a procédé à la nomination de nouveaux secrétaires généraux (Sg) de communautés urbaines. Certains anciens ont été admis à faire valoir leurs droits à la retraite, à l’instar de Essoa Gabriel Eloi, Sg sortant de la communauté urbaine de Yaoundé.

 

Certains y voient déjà la main jeune et dynamique de Ferdinand Ngoh Ngoh, ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, à qui Paul Biya a accordé une délégation permanente de signature. Ci-dessous, les noms des nouveaux Sg de communautés urbaines.

 

Communauté urbaine de Yaoundé : Assiga Herman Bertrand ;

Communauté urbaine d’Ebolowa : Medjo Assako Joseph ;

Communauté urbaine de Kumba : Charles Nkongho Arrey ;

Communauté urbaine de Garoua : Norode Emmanuel ;

Communauté urbaine de Kribi : Madame Edie Diengou Carine Roche, épouse Mebouogue ;

Communauté urbaine de Limbe :Nukuri Samuel Nokpa ;

Communauté urbaine d’Edéa : Ndoumi Oscar-Théophile ;

Communauté urbaine de Ngaounderé : Ibrahim Mamouda ;

Communauté urbaine de Maroua : Abdel Aziz Ahmadou ;

Communauté urbaine de Bafoussam : Madame Goumpo WuegoChristelle Gaëlle ;

Communauté urbaine de Bertoua : Sabolo Meyama Dominique ;

Communauté urbaine de Douala : Georges Wanguè Liberté ;

Communauté urbaine de Bamenda : Anufor Cletus Asongwe ;

Communauté urbaine de Nkongsamba : Eva Mimbé Guy Martin. 

 

Otric N.

 

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jeudi, 06 juin 2019 09:51

Artisanat : Douala expose son savoir-faire

A l'occasion de la première édition de l'exposition artisanale municipale tenue du 28 mai au 1er juin 2019.

 

La toute première édition de l'exposition municipale artisanale organisée par la commune d'arrondissement de Douala 1er s'est tenue du 28 mai au 1er juin dernier à la Salle des fêtes d'Akwa. Pour la circonstance, l'exécutif communal, en partenariat avec les ministères des Petites et moyennes Entreprises, de l'Economie sociale et de l'Artisanat, de la Jeunesse et de l’Education civique, la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l'artisanat et le Fonds national de l'Emploi, a fait les choses en grand.

 

Dans la salle pleine à craquer, le sous-préfet de Douala 1er, Jean Marie Tchakui, les maires des autres communes de Douala, les artisans et une population venue nombreuse découvrir leur savoir-faire et savoir-être. Des artisans qui ont ainsi fait découvrir et admirer leur talent, donner à voir leurs productions, fruit d'un travail qui n'est pas toujours reconnu à sa juste valeur.

 

« On a ainsi pu admirer leur génie créateur, leur ingéniosité et l'originalité qui ont, quelquefois, entre vannerie, teinture, sculpture, joaillerie, couture, agriculture et élevage, laissé sans voix plus d'un visiteur », apprend on.

 

Pour Angélique Touenguené, 2e adjoint représentant le maire Jean Jacques Lengué Malapa, cette initiative novatrice, véritable rampe de lancement, est appelée à s'étendre dans toutes les communes de la ville de Douala, et annonce des jours nouveaux dans la promotion de l'artisanat.

 

Véritable vivier d'emplois, l'artisanat, métier de passion par excellence et de création de richesses, filière d'innovation, mérite d’être fortement encouragé. Le sous-préfet pouvait alors saluer les efforts de la commune d'arrondissement de Douala 1er, qui accompagne et promeut la politique gouvernementale de l'artisanat. Il a encouragé et exhorté les artisans pour leur contribution à la construction d'un Cameroun dynamique et prospère, conscient de leur rôle dans la quête de son émergence.

 

En effet, l’artisanat, qui représente un véritable levier économique, est une opportunité pour les femmes et les jeunes. Au regard des potentialités qu’il offre, aussi bien sur le plan de l’expression d’un patrimoine culturel et/ou d’un savoir-faire spécifique hérité de père en fils, l’artisanat peut être considérée comme la « première Entreprise du Cameroun » si l’on prend en compte les filières nombreuses, variées et très porteuses.

 

Le Corps National des Artisans du Cameroun (CNAC) recense à ce jour, près de 40000 artisans dans les dix régions du Cameroun. Ils sont répartis dans une quarantaine d’organisations et pas loin de 300 groupes et associations ; une véritable fourmilière nationale qui, en fonction des régions et des traditions, dresse la carte du Cameroun de l’artisanat basé sur les différents types d’activités.

 

Otric N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01