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C'était lors d'une rencontre qu'il a eue avec les habitants du quartier le 31 mai dernier.

 

Suite à des allégations d'expulsion imminente qui ont provoqué des troubles publics le 17 mai dans le quartier de Makepe-Missoke à Douala, le délégué du Gouvernement au Conseil municipal de Douala, Fritz Ntone Ntone, a effectué une visite de terrain et tenu une réunion avec les habitants.

 

A en croire Cameroon Tribune, il s'est avéré qu'il s'agissait d'un problème d'incompréhension puisque le délégué du gouvernement a déclaré que leur objectif était d'arrêter les inondations et d'améliorer les conditions de vie des habitants dans le cadre du projet Douala, ville durable cofinancé par l'AFD et le Fonds français pour l'environnement mondial (FFEM).

 

Le projet, dont le coût s'élève à quelque cinq milliards d'euros, consiste à construire des égouts, un réservoir pour retenir l'eau de pluie avant qu'elle ne se déverse dans le Wouri et à fournir des équipements sociaux tels que routes, eau et électricité. 

 

Le projet, a-t-il dit, se déroulera en trois phases : l'identification des habitants de la région, les études de faisabilité avant les travaux proprement dits qui vont encore prendre du temps. Ce n'est qu'après des études de faisabilité qu'ils connaîtront les personnes qui seront touchées par la démolition et que les victimes seront indemnisées malgré l'absence de titres fonciers.

 

"Nous allons limiter autant que possible les démolitions, a-t-il dit. Des troubles ont éclaté lorsqu'une certaine Madame Eyenga a posté une note affirmant que les maisons du quartier seraient démolies d'ici le 02 juin, provoquant une réaction de colère de la part des habitants qui ont manifesté et envoyé une pétition au délégué du gouvernement. 

 

C'est en réaction à la pétition que le délégué du gouvernement s'est rendu sur le terrain pour discuter avec la population. Le délégué du gouvernement a promis de tenir de telles réunions d'information avec la population au début de chaque phase du projet.

 

Pour l'instant, l'acquisition de terrains ou la construction de nouvelles maisons est interdite dans le quartier afin de ne pas permettre à certaines personnes de construire des maisons dans le but de bénéficier de la compensation. Désormais, les gens doivent acquérir le titre foncier et le permis de construire avant de construire des maisons dans la région. 

 

Il a appelé la population à collaborer au recensement et à ne reconnaître que les documents dûment signés par lui. Étaient présents à la réunion le représentant du Gouverneur de la Région du Littoral, l'Officier Sous-Divisionnaire pour Douala V, le représentant du Maire et le chef traditionnel de la localité.

 

Otric N.

 

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L’Association des sociétés d’assurances  du Cameroun a lancé la deuxième édition des Journées de l’assurance mercredi dernier à Douala, dans le but  d'édifier le public sur ce secteur d’activité.

 

Les assurances au Cameroun restent un mythe pour le public. D’après les statistiques, le  taux de pénétration des assureurs est de 2%.  Les populations généralement ne font pas confiance aux assureurs, parce qu’elles  appréhendent leurs offres. Pour briser cette barrière qui constitue un frein pour le développement de ce secteur d’activité, l’Association des sociétés d’assurances du Cameroun (Asac) est allé à la conquête de la population.  Du 29 mai au 1er juin 2019, le public camerounais, principalement de Douala, sera édifié sur ce secteur d’activité, au cours de la 2e édition des Journées de l’assurance (Jda),  placée sous le thème, «s’assurer avant l’accident ».  « Les journées de l’assurance sont une plateforme de rencontres et d’échanges qui vise à faire d’avantage connaître le métier de l’assurance vu la distance qui sépare les assurances du grand public », a déclaré la présidente du comité d’organisation, Esther Tiako au cours de la cérémonie d’ouverture mercredi dernier, présidée par le  Secrétaire général du ministre des Finances, Gilbert Didier Edoa.

 

Il sera question pendant ces quatre jours d’exposition au complexe Camtel Bépanda à Douala de vulgariser  la culture de l’assurance dans les esprits, valoriser cette profession, promouvoir les différents produits offerts par les compagnies, établir des synergies entre les compagnies d’assurances et les organismes, acteurs et partenaires. « Compte tenu des enjeux, il est apparu comme une impérieuse nécessité de fédérer les efforts de l’ensemble des acteurs du marché, d’ouvrir le dialogue, de véhiculer un message commun, de convaincre, de rassurer », a souligner Esther Tiako.

 

L’accent a été mis au cours de cette édition, sur l’assurance avant l’accident. Selon le  président de l’Asac Théophile Gérard Moulong, des efforts ont été  faits pour satisfaire les assurés sur ce point.  Cette association, a indiqué le président, a payé  pour l’exercice 2017 la somme de 83,4 milliards F Cfa,  pour le règlement du sinistre, contre plus de 41 milliards F Cfa en 2013,  soit un taux de croissance de 12% en vie, et 5% en non vie. « Nous ne doutons pas qu’une fois les chiffres de l’année 2019 consolidés, ce montant connaisse encore une forte hausse. Je puis donc assurer que les assureurs payent les sinistres. De multiples efforts sont faits pour satisfaire nos assurés et victimes d’accidents », a relevé le  président de l’Asac. Ces Jda seront marquées par des conférences débats, foires expositions, caravanes et descentes dans les établissements. Toutes ces activités  selon  le comité d’organisation, permettront aux assureurs de se rapprocher du public afin de leur présenter le bien-fondé de ce produit.

 

Marie MGUE

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Cette exposition prévue du 31 mai au 2 juin prochain, intervient dans le cadre de la 2e édition  de la Foire d’art et de design du Cameroun, dont le but est de mettre en exergue, les  artistes Camerounais et africains.  

 

La ville de Douala sera du  31 mai au 02 juin prochain, le lieu de rencontre des artistes d’Art contemporain de la sous-région Afrique Centrale, et du monde. Ils viendront du Congo Brazzaville, du Tchad,  de la République démocratique du Congo, de Sao Tomé  et Principe, de la Guinée, et naturellement du Cameroun pour présenter au public leurs chefs-d’œuvre artistiques. Cette exposition est une initiative de Douala Art Fair, une Foire d’Art  contemporain et de design dont le but est de donner de la visibilité aux  artistes africains. « Douala Art Fair, est une  Foire d’Art  contemporain qui met en avant les artistes camerounais et  de la sous-région Afrique centrale. Cette année, nous aurions plus de quarante artistes. Le but est de créer une nouvelle génération d’acheteur camerounais, leurs donner envie de consommer l’art de chez nous, afin que l’art dit africain, ne soit plus uniquement  évalué et perçu à l’étranger, mais que même localement, on puisse le défendre », explique la promotrice de cet évènement, Diane Audrey Ngako.  

 

Cette 2e édition a été  placé sous le thème  « Flaying over central africa », parce que la plateforme est spécialement ouverte cette année, aux  artistes de l’Afrique Centrale, ce qui n’était pas le cas lors de la première édition en 2018. «  Le Cameroun et ses 24 millions d’habitants ne compte qu’une seule galerie et quelques centres d’art. Il était donc évident de transformer ce qui semblait être un problème en une opportunité.  Les artistes d’Afrique centrale qui exposeront cette année attireront des galeries du monde entier qui viendront voir leur travail et les exposeront à Douala Art Fair ou aux quatre coins du monde », relève Viviane Maghela, la directrice artistique.

 

Une foire singulière

 

Contrairement au modèle classique consistant à réunir des galeries qui exposent leurs artistes, Douala Art Fair est une foire d’art contemporain singulière qui  a  fait le choix d’exposer directement les artistes sélectionnés par un comité de sélection. A cet effet, un    concours  a été organisé et  une quarantaine d’artistes camerounais, tchadiens, congolais, entre autres, ont été retenus en fonction de la pertinence de leurs œuvres. Ces débutants seront accompagnés  par des artistes de renom invités, à l’instar du Camerounais  Barthélémy  Toguo.  « Au Cameroun il y a de très belle production. Les plus grands artistes du continent aujourd’hui sont Camerounais. Notamment Pascale Marthine Tayou, Barthélémy  Toguo, Jean David Nkot, et autres.  Tous ces artistes ont leur place sur la scène nationale comme internationale. Je suis une collectionneuse, et je collectionne majoritairement camerounais », souligne Diane Audrey Ngako.

 

Les meilleurs créateurs  recevront entre autres, le prix Goddy Leye, en hommage à l’artiste Goddy Leye  pour  l’ensemble de son œuvre, Le prix Voodart, offert par cette galerie et le  Prix Douala Art Fair de reconnaissance en arts visuels, attribué en couronnement de la carrière d’un artiste s’étant distingué pour l’excellence, l’originalité et la qualité remarquable de ses œuvres. Pour cette édition le  Prix Douala Art Fair de reconnaissance en arts visuels, est dédié spécialement aux artistes de l’Afrique Centrale et est accompagné d’une bourse. 

 

Marie MGUE

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Le nouveau chef de la Communauté Batcham de Douala et environs (Cobade) et  les ressortissants  ont échangé mercredi dernier à Douala,  sur les projets de développement de leur communauté.

 

Au-delà d’être un chef, sa majesté  Serge Foaguam Nogning veut être ce père, qui réunit tous les membres de la famille autour du même objectif. C’est  le but que vise  le nouveau chef de la Communauté Batcham de Douala et environs (Cobade) et son équipe,  qui ont été élu le 5 mai dernier avec près de 80%  de voix, pour un mandat de 10 ans. « Je suis le chef de tous les Batcham », a-t-il réitéré.  Dans cette logique, ce nouveau bureau exécutif est allé à la rencontre des ressortissants Batcham de  Douala, un village situé dans le département de Bamboutos, région de l’Ouest Cameroun, mercredi 29 mai dernier à Douala. Cette rencontre avait pour but de présenter à cette grande famille basée à la capitale économique, évaluée à près de 20 milles membres, les projets qui seront réalisés par ce bureau pour améliorer les conditions de viesde la communauté.

 

Selon le chef de la Cobade, ces résolutions ont été retenues à l’issue d’une enquête menée au sein de cette population afin de recenser les problèmes auxquels elle est confrontée au quotidien.  Ces chantiers  repartis en 5 principaux points,  portent entre autres, sur  la valorisation de la culture  Batcham à travers la création des centres d’apprentissage de la langue maternelle, la construction d’un complexe culturel,  la mise sur pieds des activités culturelles et sportives, la création d’une police d’assurance pour la  prise en charge des personnes âgées.  

 

« Je vais commencer par réorganiser le sommet de la communauté. Il y avait peut-être un laxisme ou une démobilisation parce que le sommet dormait un peu. Si les choses  bougent  au sommet, les gens seront intéressés. J’en veux pour preuve la dernière élection. Il y a eu huit mille inscrits et quatre mille qui se sont physiquement présentés. Je vais relancer les activités sportives parce que tous les dimanches, quand on se retrouve pour jouer, c’est autant de Batcham qui se retrouvent et  ça fait leur fierté », explique ce fiscaliste qui conduira désormais  les Batcham de Douala.

Diplômé en Finances et comptabilité, ainsi qu’en fiscalité, Sa Majesté Foaguam Nogning Serge est agréé Cemac en fiscalité. Il  succède à Feu Tchinda Moses, mort en 2018.

 

Marie MGUE

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Le projet initié par le  Centre d’accueil Destiny Home a pour but de mobiliser les fonds nécessaires pour la construction d’un centre moderne de prise en charge des orphelins et enfants défavorisés.

 

Le  Centre d’accueil pilote de Douala, Destiny Home,  sollicite le soutien des personnes de bonne volonté pour la construction de son  centre moderne. Au cours d’une conférence de presse  vendredi dernier à Douala, la présidente fondatrice de cette case de passage  pour orphelin et enfants défavorisés  a sollicité l’appui des particuliers et  entreprises pour offrir à ses pensionnaires, une vingtaine au total, une habitation agréable et  mieux équipée. « Nous estimons aujourd’hui, qu'il est grand temps de construire et d'être propriétaire de nos installations. C’est pour cette raison que  nous nous tournons vers les âmes de bonne volonté pour qu'ensemble nous menons ce projet à terme. Nous avons jusqu’ici loué nos locaux. Mais, maintenant nous voulons avoir notre maison, parce que ce n’est pas évident de supporter la location, en plus il n’y pas assez de sécurité pour les enfants. Donc, nous voulons un cadre approprié pour l’encadrement des enfants », explique Ella Russ, la fondatrice et  président de Destiny Home.

 

En effet, en 2018, ce centre d’accueil  a acquis une parcelle de terrain de 500 m2 sur l'axe lourd Douala-Yaoundé dans le but d’offrir un espace idéal aux enfants en quête d’un toit. Le  projet de construction de dudit  site, qui permettra d'augmenter le nombre des pensionnaires, est reparti en deux phases, à en croire la fondatrice. La première phase du projet,  évalué  à 25 millions F Cfa,  permettra de réaliser sur la moitié du terrain, les bureaux, le réfectoire, la cuisine interne et externe, le magasin, la salle d'étude, la salle d’accueil, un bureau et 04 toilettes. Une somme que ne dispose pas ce centre qui vit principalement des dons.

 

Pour pourvoir mobiliser les  25 millions F Cfa requis,  Destiny Home a organisé  un gala de charité qui aura lieu le 31 mai prochain à Douala. Les promoteurs espèrent ainsi  toucher la sensibilité des invités, tout en misant sur leur générosité. « Nous nous tournons vers les âmes de bonne volonté pour qu'ensemble nous menons ce projet à terme pour le bien-être de ces enfants en quête d’un toit », relève la Fondatrice. Situé dans l’arrondissement 5e,  Destiny Home a été fondé le 04 décembre 2004. C’est un centre d’accueil Pilote à but non-lucratif dont le but  est de soutenir et encadrer les enfants les plus défavorisés. Il fonctionne en collaboration avec le ministère des Affaires sociales.

 

Marie MGUE

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L’instrument a été présenté à la communauté éducative de Douala, la capitale économique, mardi dernier.

 

Il y avait du beau monde mardi dernier dans cet hôtel de Douala, à l’occasion de la présentation de l’application « Kunea » (« éducation », en langue yorouba) par la société Synepsis à la communauté éducative. Dans la salle, des responsables des ministères en charge des enseignements, des chefs d’établissement, des parents d’élèves etc., pour découvrir cette application censée améliorer le fonctionnement de notre système scolaire.

 

D’après Cameroon Tribune qui rapporte cette information, Franck Kambiwa, directeur général de Synepsis, a tout d’abord tenu à dire les raisons de la mise sur pied de « Kunea ». Après un état des lieux de différents établissements scolaires, il en est ressorti une forte disparité dans la possession et la gestion des logiciels. Entre ceux qui en ont et ceux qui n’en ont pas, ceux qui les utilisent à mauvais escient, mettant à mal le fonctionnement du système scolaire, notamment dans la saisie des notes, la gestion des effectifs, des entrées et sorties, des absences, de la sécurité… il est urgent d’apporter des solutions. D’où l’application « Kunea ».

 

C’est une plateforme devant permettre aux chefs d’établissement, aux enseignants, au personnel administratif et aux parents de gérer avec souplesse et de façon coordonnée l’ensemble des activités liées à la vie de l’établissement. Mais aussi de suivre de manière efficace le parcours de l’apprenant.

 

Reste que la gestion d’un établissement scolaire avec l’outil informatique n’est pas toujours suffisante pour assurer son bon fonctionnement et la réussite des enfants, reconnaît Franck Kambiwa. D’où la nécessité de générer une dynamique académique et sociale et optimiser l’usage de l’outil informatique par des solutions pratiques prenant en compte le contexte culturel et familial dans l’intérêt de l’apprenant. Derrière une mauvaise note, des absences à répétition etc., il peut y avoir bien des choses à mettre en lumière pour un système scolaire plus performant.

 

Otric N.

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Un séminaire relatif au coaching territorial a été organisé vendredi dernier dans la ville de Douala.

 

C’est un séminaire d’information et de sensibilisation qui a été initié par la Communauté urbaine de Douala (Cud). Il a été principalement organisé à l’intention des personnels de la Communauté urbaine et des Communes d’arrondissements de Douala. Prenant la parole lors dudit séminaire, le Dr Fritz Ntone Ntone le Délégué du gouvernement auprès de la Cud a parlé de l’importance du coaching territorial. « Le coaching territorial va susciter, après avoir fait naître le côté positif de chacun par rapport à une problématique, une dynamique positive qui permettra à tout le monde de voir dans la même direction et de jouir avec équité des objectifs atteints », a-t-il déclaré.

 

Les formateurs parmi lesquels, se trouvaient certains venant du Sénégal, ont eux aussi parlé du bien-fondé du coaching territorial. De leurs interventions, on retient que ce concept vise la facilitation de la création des cadres de concertation, la mise en place et le pilotage des processus d’écoute mutuelle, de dialogue. Anne Pape Mesta en sa qualité de chef du service du Dialogue citoyen à la Mairie de Dakar a présenté lors de ce séminaire, le programme «Coaching» et les réalisations de la ville de Dakar en termes de coaching territorial.

 

Côté Cameroun, Ludovic Etoundi Essomba Many le secrétaire permanent des Communes et Villes unies du Cameroun (Cuvc) a fait une présentation sur « le coaching territorial dans le contexte des villes camerounaises, impact du système de gouvernance territoriale ». Les personnels de la Communauté urbaine et des Communes d’arrondissements de Douala qui ont participé au séminaire ont été édifiés par les différents exposés. Ils ont pu se faire une idée précise des contours du concept de coaching territorial.

 

Ledit concept a été élaboré par des experts en réponse aux défis majeurs liés au développement des territoires. Notamment la participation des populations à la construction d’une vision commune du développement de leurs territoires, le dialogue et la mise en synergie des acteurs de manière à enclencher des dynamiques du changement en matière de développement, la construction ou la reconstruction de la confiance entre les populations et les élus locaux, en favorisant un dialogue sincère.

 

Liliane N.   

 

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Ces vendeurs ont manifesté  ce vendredi matin pour dénoncer la mauvaise gestion de l’équipe dirigeante  de ce grand espace  marchand de Douala, qui ravitaille l’Afrique centrale en vivres frais.

 

La journée de vendredi 24 mai 2019 a débuté  dans une ambiance très tendue au marché Sandaga, dans l’arrondissement de Douala 1er.  Contrairement à leur habitude quotidienne, la majorité des  commerçants de ce grand espace marchand de la capitale économique,  qui ravitaille la sous-région Afrique Centrale en vivres frais, ont fermé les boutiques pour manifester leur ras-le-bol face aux agissements peu « orthodoxes », du régisseur des lieux.  Avec les pancartes en main, ils accusent ce régisseur de mauvaise gestion du marché et de tenir des discours stigmatisant. Une mauvaise gérance, qui aurait conduit cet espace marchant dans un état chaotique.

 

Afin de limiter les dégâts engendrés par cette situation, ces vendeurs exigent  la démission immédiate de leur dirigeant. Le   sous-préfet de l'arrondissement de Douala 1er, Jean Marie Tchakui a été saisi à cet effet. En attendant son arbitrage, les commerçants vaquent à leurs activités, mais promettent  une autre manifestation si la gestion du marché n’est pas améliorée.

 

Le marché Sandaga est très connu dans la sous-région Afrique Centrale pour la vente en gros des vivres frais.  C’est le point de chute de ces produits qui proviennent de toutes les régions   du Cameroun et  qui sont ensuite distribués non seulement  dans les marchés de Douala, mais aussi des pays voisins.

 

Marie MGUE

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Une ambulance, des équipements de rééducation, un forage, font partir d’un don remis par le Rotary le jeudi 23 mai 2019 à la formation sanitaire.

 

Le directeur de l’hôpital Laquintinie de Douala a eu une pensée émue hier, 23 ami, pour ces patients qui demeurent incapables de payer leurs soins médicaux. Le Pr Louis Richard Njock s’exprimait ainsi au moment de recevoir un don du Rotary international, plus précisément du Rotary club de Roquebrune (France) et du District 9150 auquel appartient le Rotary club de Douala.

 

Ces personnes indigentes, « dont la responsabilité de la prise en charge (…) est astreinte » aux hôpitaux, représentent « une proportion importante dans la demande », précisera le Pr Njock. D’où sa joie de recevoir l’appui apporté par l’association humanitaire. Des propos rapportés par Cameroon Tribune, le quotidien gouvernemental.

 

L’hôpital a donc reçu une ambulance réformée d’une valeur de 80.000 euros (plus de 52 millions de FCFA), des équipements de rééducation fonctionnelle de 50.000 euros (plus de 32 millions), et un forage avec réservoir d’eau suspendu.  Il  a bénéficié de la réhabilitation de sa station de balnéothérapie. Le geste du Rotary comprenait aussi une centaine de livres, 1 000 montures de lunettes neuves, des ordinateurs portables, etc., (une partie de cette composante du don étant destiné à des structures autres que l’hôpital Laquintinie).

 

Au final, le Pr Louis Richard Njock a estimé que l’appui ainsi reçu, « d’une consistance particulière », tombe à point, à l’heure où sa formation sanitaire « entame la vitesse de croisière » dans la mise en œuvre de sa politique qualité. « Ces équipements, faut-il le préciser, permettront sans aucun doute de relever significativement le niveau de prise en charge dans les services bénéficiaires, toute chose bienfaisante pour les nombreux patients aujourd’hui en quête de prestations hautement qualitatives », va-t-il ajouter.

 

Promettant qu’un usage judicieux serait fait du matériel reçu, le directeur de l’hôpital, après avoir remercié les donateurs, leur a tendu la main pour la concrétisation du projet d’hémodialyse qui tarde à voir le jour à Laquintinie. Un domaine dans lequel les besoins sont « de plus en plus nombreux pour une offre faible jusqu’ici », a indiqué le Pr Njock.

 

Des remises de cadeaux suivront la cérémonie, avant une visite guidée au sein de la station de balnéothérapie de Laquintinie. On aura relevé aussi des échanges chaleureux entre responsables de l’institution hospitalière et donateurs.

 

Otri N.

Published in Santé

Les vendeuses ont finalement réouvert les portes de leurs boutiques.

 

Même si hier, 13 mai 2019, l’affluence n’était pas toujours au rendez-vous, il reste que le commerce a repris de plus belle au Marché des Femmes de Douala. Cet espace marchand situé dans l’arrondissement de Douala IIe dans la région du Littoral, a connu un mouvement d’humeur porté par ses vendeuses, qui dénonçaient le paiement d’une somme pour se faire installer de nouveaux compteurs électriques d’Eneo. A cause de ce problème, les commerçantes en guéguerre avec la présidente de leur association, ont pris sur elles de fermer leurs boutiques. La conséquence a été que, durant toute la semaine dernière, les activités étaient littéralement mortes dans ce marché.

 

Les commerçantes ont donc décidé de se plier aux prescriptions de Didier Bidja le sous-préfet de l’arrondissement de Douala 2e qui avait fait une descente dans le marché. Elles ont ouvert les portes de leurs commerces. Les activités ont repris en attendant que la Commission mise sur pied par l’autorité administrative ne rende sa copie avant la fin de l’année. « J’ai mis en place un comité ad hoc constitué de 10 commerçants dont 5 de chaque faction. Ce comité va poursuivre la normalisation de la gestion de l’énergie électrique dans ce marché pendant une période transitoire de six mois en collaboration avec Energy of Cameroon (Eneo) et les autres parties prenantes», explique Didier Bidja dans les colonnes du quotidien Cameroon tribune.  

 

Toutefois, sans courant électrique, les commerçantes ont du mal à atteindre leurs horaires de fermeture habituelle. Elles sont contraintes de se ventiler à la main avec des éventails. «Je ferme depuis la réouverture des boutiques peu avant 17h, car l’air est irrespirable ici. Difficile aussi de marchander parce que les clients sont pressés de repartir, à cause de la chaleur qui sévit ces derniers temps ici à Douala», témoigne Mirabelle une vendeuse du Marché des Femmes de Douala.

 

A titre de rappel, les commerçantes du Marché des Femmes de Douala se sont plaintes la semaine dernière parce qu’elles devaient payer 85 000 Fcfa chacune d’elles, pour avoir un compteur divisionnaire. Venu pour mettre fin aux tensions, le sous-préfet de Douala 2e avait indiqué que qu’il sera question de déterminer d’abord le nombre exact des commerçantes que compte ce marché. Et après, les calculs seront faits sur la base du fichier réel. Enfin sur la base dudit fichier, on saura ce que chaque vendeuse va devoir payer.

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01