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Quand les services de l’hôpital Gynéco-Obstétrique de Yassa dans la ville de Douala laissent un enfant mourir dans le ventre de sa mère...

 

Ce récit va vous glacer le sang... 

Nous sommes le samedi 21 septembre il est presque 4 heures du matin. Carole, enceinte de huit mois, au quasi terme de sa grossesse,  est dans l’ambulance de l’hôpital – soit disant de référence – de la Clinique de Yassa. Avec elle le Dr Ngalame, un Gynécologue dudit hôpital qui vient de la prendre en charge. Il a avec lui une note qui lui a été remise par son Gynécologue, le Dr NGwet Bell qui lui a aussi fait un briefing sur l’état de la patiente. La tension n’est pas inquiétante mais quelques gouttes de sang postulent d’un début de décollement du placenta. Mais « la situation est sous contrôle » rassure le Dr Gwet Bell qui passe le témoin à son collègue.

Le mari de Carole, Alex a du mal à suivre l’ambulance qui fend la nuit, dans sa propre voiture mais ce sens de diligence des services de l’hôpital de référence Gynéco-obstétrique est plutôt bon signe. 

A priori, les choses sont simples : Carole enceinte de huit mois, suite à une FIV, a été prise de douleurs et de contractions vers 23 heures et a commencé à perdre les eaux vers 2 heures du matin. Sa tension est en légère élévation et le placenta semble décollé; on soupçonne un pic de tension et le risque d’éclampsie n’est jamais loin. D’où l’appel en urgence de la gynécologue de Carole à l’hôpital Gynéco-obstétrique de Yassa dont le plateau technique est réputé plus complet. Un gynécologue et une ambulance arrivent, sirène hurlante, rien de plus rassurant.

 

C’est à l’arrivée à l’hôpital de Yassa que le calvaire de Carole et d’Alex commence :

- Carole est abandonnée seule sur un brancard dans une salle de l'hôpital toute seule sans suivi particulier. Même la perfusion placée à la Clinique de l’Odyssée n’est pas réactivée. Tout au plus une prise de sang, une nouvelle écho  et un touché. Les seules questions qui lui sont posées sont alors « a-t-elle de l’argent ? » « Avez-vous une assurance » ? Le temps passe. Le mari s’inquiète car la poche a cédé à 2h du matin. Elle va attendre ainsi plus de deux heures dans l’angoisse –seule – car son mari et sa mère doivent attendre dans une autre salle. Pour quel motif attend t-on ? Pourquoi l’opération n’a pas été immédiate ? Mystère ?

- Alex reverra le médecin vers 5 h 30 pour apprendre qu’une opération est nécessaire mais qu’il faut attendre qu’un pédiatre arrive pour procéder à ladite opération. La dite pédiatre arrivant enfin indique qu’il n’y a pas de « place » pour le bébé. Elle doit en trouver une quitte à « débrancher un enfant qui est là depuis... ». Le mari sort du bureau du médecin, le moral au talon car il n’y a aucun signe d’une mobilisation d’urgence. Les médecins ont le temps de se faire des blagues et lui l’angoisse l’étreint mais il a Confiance.

- 6h 45 : nouveau rebondissement : on tend un papier à Alex : il doit payer 200 000 F de caution pour l’opération tout de suite. Il doit donc quitter l’hôpital pour trouver un distributeur de billets qui fonctionne. Il devra aller jusqu’à Bonanjo.

- Vers 7 heures du matin – enfin – Carole est transférée au bloc. Elle est sereine car « je sens encore mon bébé bouger ». Alex n’a pas pu la voir pour la rassurer ou lui glisser un petit mot d’amour ou d’encouragement : il devait absolument payer d’abord. Ce qu’il fera vers 7 h 20.

- A 8h 10  Alex est appelé par Une infirmière : l’accouchement ne s’est pas bien passé. L’enfant était mort quand on a ouvert. Sur ce, le personnel de l’hôpital rentre chez lui  et laisse Alex seul. On lui avait pourtant dit que Carole la –presque- mère était au courant. Mais il découvre en allant la voir qu’elle ne sait rien : « Chéri, comment va le bébé demande-t-elle ? »

- C’est vers 16 heures ce samedi que le Dr Ngwet Bell et Alex seront obligés de lui dire la vérité.

- Entre temps, Alex sera seul désemparé ne sachant pas comment annoncer la nouvelle à son épouse. Détail sordide : comme rien n’a été prévu pour l’enfant mort-né il errera, désemparé, le petit corps de son enfant dans les bras car personne n’est là pour l’assister et lui dire quoi faire de la maman. 

En désespoir de cause, il sera obligé d’appeler le Dr Gwet et de prendre une chambre climatisée – à ses frais bien sur – pour conserver pendant quelques heures dans la dignité le corps de ce petit être qui n’aura pas eu la chance de voir la lumière du jour… ».

 

Une histoire qui vient une fois encore jeter l’opprobre sur les médecins camerounais

« Cette histoire me révulse car personnellement, elle résume tous les maux que les camerounais dénoncent depuis tant d’années des services hospitaliers camerounais : Laxisme, lenteur, bureaucratie et appât du gain (malgré les instructions fermes du nouveau Ministre de la Santé) et surtout l’indifférence et l’inhumanité. Nos hôpitaux sont plus que jamais des mouroirs.

Tout ceci me révolte car ces irresponsables laissent des enfants mourir dans le ventre de leur mère. Je ferai tout pour que Carole et Alex obtiennent justice. Et vous ? Que ferez – vous ?

Ils s’appellent Alexandre Siewe et Carole Noumedem et ils approuvent ce message car ils ont trop mal et souffrent trop pour se révolter eux-mêmes contre cette….Monstruosité.

 

Combien d’instructions ministérielles faudra-t-il ?

Combien de femmes devront s’ouvrir le ventre devant nos hôpitaux ?

Combien d’enfants innocents devront-ils mourir avant que les personnels hospitaliers de ce pays se décident à faire leur travail avec professionnalisme et humanité » ? 

 

N.R.M

 

Published in Faits divers

Ils doivent entre autres faire des tournées de mobilisation dans leurs circonscriptions politiques respectives.

 

Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) veut consolider sa place de leader des partis politiques. Le parti qui détient le pouvoir, se prépare déjà pour les échéances électorales de 2020. Ces échéances étant entre autres les élections municipales et législatives. En sa qualité de Secrétaire général (Sg) du Comité central du Rdpc, Jean Nkuete est allé à la rencontre des jeunes militants de sa formation politique basés dans la ville de Douala. Il a été question pour lui, de leur faire un certain nombre de recommandations. C’était le vendredi 20 septembre 2019.

Ces recommandations sont faire des tournées de mobilisation dans leurs circonscriptions politiques respectives, des descentes qui devront aboutir à l'organisation de conférences de section. Ces activités doivent être menées avec responsabilité, esprit de persuasion et lutte contre les divisions. « Parce que nous pouvons faire mieux, parce que notre parti attend encore mieux de nous, Jean Nkuete, secrétaire général du Comité central du Rdpc, et Auguste Essomba Asse, président du Bureau national de l'Ojrdpc, sont venus à notre rencontre pour nous encourager », a déclaré  Laurent Esso le chef de la délégation permanente régionale du Comité central du Rdpc pour le Littoral.

Les assises ont regroupé les responsables des organes de base de l'Ojrdpc et le Sg du Comité central. Ils ont en outre accordé une attention particulière aux candidatures des jeunes aux prochaines élections. Les membres du Comité central ont profité pour sensibiliser les jeunes sur les exigences légales en matière de dossiers de candidatures. « Le Sg du Comité central a promis de veiller personnellement à ce que les jeunes soient représentés à au moins 30% dans les listes des candidatures. Nous sommes satisfaits de cette rencontre », a affirmé Moise Sigfried Pondi, secrétaire de la section Ojrdpc Sanaga-maritime centre 2.

« Les jeunes sont la clé de la victoire du Rdpc dans le Littoral. Si nous sommes la clé, nous devons ouvrir la bonne porte. Nous ne devons pas laisser le Littoral aux aventuriers », a déclaré Auguste Essomba Asse.

 

Liliane N.

 

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Spécialisé en hôtellerie et contrôlé par Batipart, le Groupe Onomo vient de lancer officiellement officiellement son tout premier établissement 3 étoiles au Cameroun à Douala, la capitale économique du pays, l'annonce a été faite le 20 septembre 2019.

 

Selon les informations reçues du Groupe Onomo : « Avec un investissement de 15 milliards de FCFA, Onomo Hotel Douala n’est que la première d’une série d’ouvertures prévues au Cameroun à l’horizon 2020 », apprend-on. Ce qui voudrait tout simplement dire que l'ouverture de ce premier établissement 3 étoiles, n'est que le ton donné pour une vaste implantation du Groupe au Cameroun dans les prochains mois. L'établissement hôtelier qu'accueille désormais Douala, le poumon de l'économie camerounaise est bâti sur une surface de 600 m2. Il est doté de 152 chambres, de 5 appartements équipés de kitchenettes bien aménagées, d'un restaurant, d'un bar, d'une piscine, d'une salle de fitness, d'une salle de réunion étendue sur 220 m2 modulable en trois et dispose aussi d’une connexion Wi-Fi haut-débit.

 

Un an de construction

C'est le lieu de dire ici que, tout est parti le 25 avril 2018 avec la pose de la première pierre des travaux de construction de cette importante et imposante bâtisse. Un an plus tard, voici l'établissement hôtelier qui est  fonctionnel. Dans le pipe du Groupe Onomo d'autres merveilles sont à découvrir dans les prochaines années. Il compte également construire un second hôtel du même standing à Yaoundé, la capitale politique du Cameroun et siège des institutions républicaines. Kribi, la cité balnéaire du Sud Cameroun va suivre, elle sera également dotée du 3ème trois étoiles de l’enseigne Onomo au Cameroun. Par ailleurs, précisons à toutes fins utiles qu'en neuf ans d’existence, ce Groupe hôtelier dispose déjà à son actif 18 hôtels ouverts dans dix pays et vise atteindre 21 établissements en fin 2019. Et ça ne sera pas tout, l'établissement pourrait encore s'étendre davantage dans d'autres villes du Cameroun outre celles déjà évoquées. 

 

Innocent D H

 

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L’arrêté sorti à cet effet, date du 11 septembre 2019.

 

C’est une nouvelle mesure que Joseph Bertrand Mache Njouonwet le Préfet du département du Wouri vient de prendre, pour fluidifier la circulation au niveau de la Pénétrante Est de Douala. La circulation des gros camions est interdite dans ladite Pénétrante jusqu’à nouvel ordre entre 05 heures et 10 heures d’une part, et entre 14 heures et 20 heures d’autre part. Depuis mercredi dernier, seuls «les camions transportant les produits agro-alimentaires, les produits pharmaceutiques, les produits pétroliers et dérivés et les produits brassicoles, sont autorisés à circuler normalement.

 L’arrêté de Joseph Bertrand Mache Njouonwet précise que les seuls engins autorisés à circuler sont les véhicules légers de 3,5 tonnes au maximum et les engins de deux à trois roues. Toutefois, le Préfet du département du Wouri indique que trois boulevards de déviation ont été aménagés. Il s’agit de : « Voie de contournement N°1 : Station Nepturne Ari- Logements sociaux-Entrée MAETUR-Tradex Yassa ; Voie de contournement N°2 : Rondpoint marché Ndogpassi – Station BOCOM – Chefferie Ndogpassi - Collège CPLAN – Chefferie Kambo 2 – Express Union… Voie de contournement N°3 : Station Nepturne Ari – Yassa, en passant par Yatchika ».

Joseph Bertrand Mache Njouonwet compte sur un certain nombre d’autorités pour veiller au respect strict de cette mesure. Lesdites autorités d’après l’arrêté sont «le délégué du gouvernement auprès la communauté urbaine de Douala, des sous-préfets des arrondissements de Douala 2ème et 3ème, le commandant de groupement de la gendarmerie territoriale de Douala, les commissaires centraux N°1 et 2 de la ville de Douala et les équipes d’entreprises en charge du maintien de la circulation ».

A titre le Préfet du Wouri avait dans un précédent arrêté, interdit la circulation des camions entre 5 heures et 22 heures pendant tout le mois d’août 2019. Cette première mesure avait reçu l’onction d’Emmanuel Nganou Djoumessi le Ministre des Travaux publics.

 

Liliane N.

 

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Plus de 5 000 litres de carburant illicite d'une source inconnue ont été confisqués par les douaniers du port de Douala, dans le cadre d'une mesure visant à contrôler l'approvisionnement en pétrole/gaz dans le pays.

 

Intensifiées par le Ministre de l’Energie et de l’Eau, les autorités sont en état d'alerte pour mettre fin au trafic et à la vente illicites de ces produits. « Nous avons saisi deux hors-bord transportant plus de 5 000 litres de gasoil et nous poursuivons nos enquêtes pour découvrir les responsables de cette transaction illégale », a déclaré Victor Mpegva, chef de l'opération.

Les capitaines des deux bateaux impliqués dans le trafic ont fait enregistrer leurs déclarations par des éléments de sécurité. Alors que des fonctionnaires du ministère de l'Eau et de l'Energie sont présents sur les lieux, intensifient les enquêtes, les coupables sont accusés de pollution marine, de trafic illicite et de commerce de carburant. Ce qui explique le ralentissement de l'activité des opérateurs légaux dans ce secteur.

La semaine dernière, le ministre de l'Eau et de l'Energie, Gaston Eloundou, a ordonné des enquêtes, sur du carburant illicite servi au public, après avoir lui-même été victime d'une transaction illicite dans une station-service Total à Douala, le vendredi 6 septembre. C'est à l'issue d'une visite de travail dans le Littoral, que le ministre s'est vu servir du carburant mélangé à de l'eau au Dibamba.

Bien que la direction de la station-service ait nié les accusations, déclarant avoir reçu du carburant du dépôt pétrolier national camerounais, SCDP, les responsables de la compagnie pétrolière disent que leurs produits sont toujours minutieusement contrôlés avant d'être livrés.

Dans un communiqué publié ce 8 septembre 2019, l’entreprise revient sur les faits. « Samedi 7 septembre au matin, sur la station de Dibamba (Douala), une présence d’eau dans trois cuves de gasoil qui venaient d’être livrées en carburant a été identifiée », lit-on.

Les autres cuves de gas-oil et de super sont immédiatement passées contrôle. Ici, on ne relève aucune anomalie. Pour Total, « des analyses sont actuellement menées pour identifier les causes de cet incident tout à fait inhabituel. La qualité du produit et du service apportée à ses clients étant une priorité pour Total ».

« Total prend la décision de suspendre temporairement les livraisons de gasoil sur cette station », conclut le communiqué de la structure.

 

Otric N. 

 

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L’équipe du Centre de suivi opérationnel du 20 Groupement de sapeurs pompiers a été  attaquée  par la population au quartier à Béedi à Douala alors qu’elle s’y rendait pour une intervention lundi dernier.

 

Les populations du quartier Beedi dans l’arrondissement de Douala 5e au lieu-dit entrée Charly en face du foyer du Ndé, ont agressé l’équipe du  Centre de suivi opérationnel (CSO) du 20 Groupement de sapeurs pompiers (Gsp) le lundi 09 septembre dernier.  « Sollicité ce jour à 10 heures 16 min pour feu au quartier Béedi à Douala, le CSO du 20e GSP dépêcha immédiatement un équipage pour répondre à cette demande de secours. Bravant une distance de 8 km environ, cumulée aux aléas d'heures de pointe, les secours sont accueillis dans une atmosphère hostile, une foule immense armée de gravats et de morceaux de bois », a publié le GSP sur sa page facebook.

Face à cette situation plutôt dangereuse, le chef de détachement a décidé  d'éviter un affront inutile et a ordonné  à son équipage un repli en caserne.  Le Groupement de sapeurs pompiers invite par ailleurs la population, à être le  témoin qui devrait faciliter la tâche  aux sapeurs-pompiers sur intervention et au lieu de  se constituer en obstacle ou adversaire.

Selon les témoignages, les populations reprochaient aux soldats du feu leur arrivée tardive sur les lieux de l’incendie.

 

Marie MGUE 

 

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Un marché déjà attribué à une entreprise de la place pour redonner une seconde vie à ces axes routiers.

 

Un communiqué du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, Fritz Ntonè Ntonè, a fait le tour des réseaux sociaux durant le week-end dernier. Il redonne espoir aux populations de la ville de Douala en général, et à celles de l’arrondissement de Douala 5e en particulier.

En effet, celui-ci annonce la réhabilitation de certains axes routiers dans un état de dégradation très avancée, dont les tronçons concernés par les travaux : Total-cité des Palmiers, Hôpital chinois, Eglise presbytérienne du Cameroun Beedi, Hôpital général de Douala, Total Makepe, pharmacie de la Patience et Parcours Vita de Douala.

Le même communiqué prévoit l’aménagement des voies de contournement et demande aux usagers de la route de faire preuve de compréhension, et de se conformer aux modalités provisoires de circulation afin de faciliter la fluidité du trafic sur les tronçons concernés par les travaux.

Une descente a été effectuée sur le terrain le lundi 26 août dernier, pour mesurer l’ampleur de la situation, avec comme points saillants les zones Total Makepe et Hôpital général de  Douala. Le spectacle sur cet axe est vraiment désolant et alarmant. Certains types de véhicules, les berlines notamment, ne s’y risquent plus, de peur de se retrouver dans le garage le plus proche pour des réparations. Et même pour les gros porteurs, les 4x4 et autres téméraires, le risque est réel.

Des habitants de cette partie de la ville de Douala espèrent que ce communiqué du délégué du gouvernement n’est pas un effet d’annonce, mais se transformera en réalité. Pour permettre aux usagers de ces axes, d’y circuler enfin.

 

Otric N.

 

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La réouverture de l’affaire   de l’enfant  de 5 ans décédé dans des conditions suspectes  le 02 mars dernier dans un centre de loisir dans l’arrondissement de Douala 5e, par la division régionale de la Police judiciaire du Littoral, a conduit à l’arrestation de 4 employés dudit établissement.

 

La  division régionale de la police judiciaire du Littoral a décidé de rouvrir l’enquête sur le décès suspect d’un   garçon  de 5  ans dans le  centre de loisir pour enfant, Paja Center, situé au quartier Maképé  dans l’arrondissement de Douala 5e.  Ce drame  est subvenu le  2 mars dernier au cours d’une partie de nage dans cet espace de jeu. Cependant,  l’enquête ouverte au commissariat Central N°4 qui avait  réquisitionné  le corps de l’enfant Heumou Kemajou Franck Ruddy, était restée sans suite jusqu'à ce que la Police judiciaire décide de reprendre  l’affaire sous l’impulsion d’un  collectif d'avocats conduit par Me Dominique Fousse.  

Mardi 3 septembre 2019, la police a  procédé à une reconstitution des faits  sur les lieux du crime. A l’issue de cette  descente, 4 personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue pour besoin d’enquête. Notamment, le superviseur du centre, 02 maîtres-nageurs et un responsable du Paja Center. La reconstitution des faits dans cette affaire s’est  faite en  présence des parents du défunt et leurs avocats. La famille soutient que l'enfant a été mortellement sodomisé. Le centre de son côte,  parle d'une mort par noyade, qui serait la conséquence d’une  négligence des parents. Sauf que  le corps de l’enfant, selon certaines indiscrétions, ne présentait aucun signe d’une mort par noyade. Cette enquête est suivie par le Délégué général à la Sûreté nationale, qui a été saisi par les parents.

Le jour du drame, l’enfant décédé et son   benjamin âgé de 02 ans avaient été amenés au  Paja Center pour un moment de détente. Une fois sur les lieux, les deux gamins  ont rejoint le bassin de leur catégorie, pour s’y baigner en compagnie des autres enfants. Plus tard, l’aîné des  deux enfants a disparu de la piscine. La maman qui a lancé l’alerte,  sera informée au cours des recherches, après avoir été isolée dans une pièce pendant  un bon bout de temps,  que son fils a été conduit à l’hôpital Général de Douala. Arrivée  à l’hôpital où  elle est  rejointe par son conjoint, elle a été informée du décès de son fils.

Le même jour, le Commissariat Central N°4  a réquisitionné  le corps pour besoin d’enquête. Le  père du défunt a  déposé  une plainte et a été auditionné. Une  autopsie a été effectuée  sur le corps de l’enfant. Mais les résultats n’ont pas été portés à la connaissance des  parents, qui apprendront d’une autre source,  que le sphincter (muscle de l’anus) de leur  fils avait été détruit. L’enquête va  piétiner jusqu’à ce qu’un collectif d’avocat se saisisse du dossier, qui est désormais suivi par la Police judiciaire du Littoral, qui on espère, fera la lumière sur cette baignade tragique.

 

Marie MGUE

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Les forces de sécurité ont interpellé au moins quatorze personnes, soupçonnées d’avoir terrorisé les populations mercredi à la Nouvelle Route Bessengue à Douala, dans la région du Littoral au Cameroun.

 

Des sources concordantes affirment qu’une trentaine de jeunes hommes ont attaqué des civils aux premières heures de la journée, les dépouillant de leurs biens, sous la menace des armes blanches, notamment des machettes et des couteaux.

Les élèves n’ont pas été épargnés par ce rapt avant que n’interviennent les forces de sécurité et autres agents de la gendarmerie dans une opération conjointe avec les populations.

Ces dernières avaient résolu de se défendre et, les sources sus indiquées parlent de violentes altercations entre les agresseurs et leurs victimes. La police a dû faire usage de gaz pour disperser la foule. Par ailleurs le calme a été rétabli après l’intervention des forces de la gendarmerie.

Lire aussi : Des coups de feu entendus ce mercredi à Douala Bessengue 

 

Les déplacés des régions en crise seraient–ils responsables ?

Ils sont nombreux à penser que oui. Selon les informations que nous avons pu avoir de nos confrères travaillant dans la capitale économique du Cameroun, « les personnes que nous avons interviewé disent regretter cette situation. Certes, les ressortissants du Nord et du Sud Ouest vivent un traumatisme depuis le début de cette guerre. Ils ont tout perdu et se retrouvent certainement dans des situations très précaires. Toutefois, est ce une raison suffisante pour s’en prendre aux populations qui connaissent elles aussi des difficultés ? Les enquêtes vont permettre d’établir les responsabilités… ».

D'autres soutiennent qu’on ne peut tout mettre sur leur dos. La ville de Douala n’est pas une cité dans laquelle les gens peuvent se sentir en sécurité. Et cela n’a pas commencé aujourd’hui. Il ne faut pas accuser nos frères anglophones, sous prétexte qu’ils viennent d’arriver ici. Dans certains quartiers, même en journée, on te déleste de tes avoir devant les témoins qui préfèrent regarder ailleurs. Non, il faut arrêter. Les responsabilités sont ailleurs. L’on arrache les terrains des autochtones, l’on rançonne les automobilistes sur les routes inexistantes, dans les marchés, il faut payer une place qui revient beaucoup plus cher que l’investissement dont on dispose. A l’école, on parle de gratuité et pourtant, c’est une arnaque à ciel ouvert au nom de l’APE… Il faut que l’Etat assume ses responsabilités… ».

Il ne s’agit là que des avis personnels. Les enquêtes se poursuivent et, les responsabilités seront établies et ceux qui se sont engagés sur cette voie vont répondre de leurs actes devant la justice.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Dans les premières heures de la matinée de ce mercredi 04 septembre 2019, les populations du quartier Bessengue à Douala ont été surprises par des coups de feu qui retentissaient dans certains secteurs du quartier, et précisément au lieu dit Nouvelle Route. La cause, des tirs de sommation de la police à l’égard des populations décidés à faire passer le supplice de la justice populaire à une quinzaine de brigands.

Ils étaient près de 20 malfaiteurs ayant décidés de commettre leurs forfaits en plein jour dans les secteurs du quartier Bessengue. Evoluant en bande, ils ont parcouru de nombreux mètres terrorisant les passant, arrachant au passage téléphones portables, argents et d’autres biens appartenant aux nobles citoyens. Courroucés, plusieurs habitants vont s’organiser pour se saisir de ces bandits extrêmement courageux et violents. Ce qui sera fait quelques heures plus tard.

Informée par les exactions de ces bandits hors du commun, la police va descendre sur les lieux. Mais les forces de l’ordre vont être butées à la violence des populations qui s’étaient saisies de ces hors la loi. Il faut dire que quelques uns d’entre eux avaient commencé à être écorché vif par les populations.  Certains de ces bandits avaient commencé à être mutilé par les habitants de Bessengue en colère.

Les forces de l’ordre vont donc procéder à des tirs de sommation pour disperser les populations et se saisir des bandits pour les mettre en sécurité. En plus des tirs en l’air, ils vont également lancer des bombes lacrymogènes pour dissuader les justiciers en colère de poursuivre leur forfait à l’endroit des hors la loi qu’ils avaient réussi à maîtriser. Progressivement, ils vont extirper des griffes de ces habitants les malfrats l’un après l’autre. Dans cet exercice, il arrivera que les policiers et les populations se disputent des brigands, puisque les habitants de Bessengue étaient décidés à découdre avec ces agents du mal. Dans la suite de la manœuvre, les policiers vont être renforcés par des équipes de la gendarmerie nationale.

Plus de peur que de mal, tout est rentré dans l’ordre depuis cet après midi. Les forces de maintien de l’ordre ont pu ramener l’accalmie dans le quartier de Douala. Tout est sous contrôle. Les populations vaquent à leurs occupations. Les bandits sont désormais dans les couloirs de la justice. Ils connaîtront leur sort dans les jours à venir.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01