Le projet, d'une valeur supérieure à 4,5 milliards de FCFA, comportera entre autres structures, 125 chambres standard, cinq chambres pour personnes handicapées et 20 suites, dans le but de relancer l'économie du pays. Selon un communiqué officiel sur le projet, il devrait réduire le chômage en créant plus de 200 emplois.
"Ce projet contribuera à renforcer le produit intérieur brut du pays et à réduire le chômage grâce à la création d'environ 122 emplois directs au cours de sa phase de mise en œuvre et de 156 emplois directs au cours de sa phase d'exploitation", peut-on lire.
Ce projet devrait non seulement créer des emplois, mais également dynamiser le secteur du tourisme et des loisirs au Cameroun. Il sera situé à proximité de Limbé, dans la région du Sud-Ouest présentée comme une plaque tournante du tourisme dans la zone côtière du Cameroun.
Alors que le Cameroun se prépare à accueillir la Coupe d'Afrique des Nations 2021, il est prévu que l'hôtel serve de lieu de repos pour les touristes et accueille d'autres équipes prenant part à la compétition. La région du Littoral compte actuellement 134 hôtels, quatre hôtels de quatre étoiles, des hôtels classiques et 11 hôtels de trois étoiles. La région du centre est en tête de liste des hôtels au Cameroun, avec environ 172 hôtels et le seul hôtel cinq étoiles du pays est l’hôtel Hilton.
La construction de cet hôtel s’inscrit en droite ligne des priorités nationales du Gouvernement Camerounais dont l’un des axes majeurs est d’attirer plus de touristes extérieurs et d’accroître la part de ce secteur de 6,8 à 10 % dans la production nationale.
Par ailleurs, Cette vision gouvernementale cadre parfaitement avec le Plan Stratégique 2017-2022 de la Banque, et notamment l’axe visant la diversification des économies par la capitalisation des avantages comparatifs des Etats membres de la CEMAC.
En outre, cet hôtel vient renforcer le parc hôtelier existant tout en générant des avantages socio-économiques divers. Enfin, ce projet contribuera au renforcement du produit intérieur brut du pays et à la réduction du chômage à travers la création d’environ 122 emplois directs pendant sa phase de réalisation, et de 156 emplois directs pendant sa phase d’exploitation.
Il y a lieu de rappeler que la BDEAC est l’Institution du financement du développement de la CEMAC. Ce faisant, elle participe au financement des projets publics et privés relevant des secteurs d’activités variés tels que l’industrie, l’agriculture, les infrastructures, le négoce, les technologies de l’information, l’éducation et la santé, la gestion des ressources naturelles, les services, l’industrie hôtelière et touristique et l’immobilier.
Otric N.
L’initiative a pour but de créer une opportunité pour soixante jeunes en les formant pendant six mois à participer aux efforts de prévention et de contrôle des MNT au Cameroun. Après avoir reçu des candidatures au cours du mois de juin, l'organisme a tenu une réunion au centre CBC de Nkwen le week-end dernier, où il a eu des entretiens dans le cadre de la formation proprement dite et a expliqué comment ces jeunes auraient un impact sur la société par le biais de mesures de contrôle et de prévention.
Plus de 20% des décès chroniques dans les pays en développement comme le Cameroun sont causés par des maladies non transmissibles. L'Organisation mondiale de la santé a révélé qu'au Cameroun, les MNT représentaient environ 31% de la mortalité totale en 2008, ainsi que les maladies cardiovasculaires, ce qui représente 14% du nombre total de décès dans tous les groupes d'âge au cours de la même année.
Certaines maladies non transmissibles courantes au Cameroun sont le diabète, les maladies respiratoires, l’hypertension et les cancers. Malgré la prévalence de ces maladies, les experts affirment qu’il existe encore très peu de connaissances sur leur impact sur la société, l’éducation et le système de santé en général.
La délégation régionale de la santé publique du Nord-Ouest a organisé des séances de sensibilisation sur les maladies non transmissibles, qui constituent toujours une menace pour la population. Cette initiative de la CBC s’inscrit dans la continuité de cette action en espérant qu’elle aura un impact positif quant au recul de ces maladies au sein de la population.
D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les maladies chroniques non transmissibles sont à l’origine de 31 % de tous les décès enregistrés chaque année au Cameroun. L’OMS déclare aussi qu’environ 20% de personnes âgées entre 30 et 70 ans au Cameroun sont susceptibles de décéder de l’une de ces quatre maladies chroniques non transmissibles : c’est l’un des taux les plus élevés d’Afrique sub-saharienne.
Otric N.