Ils affirment qu’avec les nouveaux prix, ils ne trouvent pas leur compte.
En dépit de la présence du communiqué de presse de Luc Magloire Mbarga Atangana le Ministre du Commerce, fixant la nouvelle grille tarifaire des produits de consommation, les commerçants de la ville de Douala continuent de fonctionner avec leurs propres prix. Disant ainsi être à la quête du gain qu’ils n’ont pas avec la grille tarifaire du Ministère du Commerce. Il est à préciser que les produits de première nécessité concernés dans ladite grille sont le riz et le poisson importé. Le cri des ménagères restent alors toujours perceptible. Car c’est parfois le panier à moitié vide qu’elle sont contraintes de rentrer chez elles.
Un tour fait dans les poissonneries de la ville de Douala, on note des hausses des prix sur les aliments suscités. Au lieudit Ndokoti, par exemple, dans une de ces poissonneries, le kilogramme du Maquereau 20+ se vend à 1100 Fcfa. Soit 100 Fcfa de plus rapport au prix fixé par le Ministère du Commerce. « Lorsqu’on achète le carton à 21 000 Fcfa pour vendre le kilogramme à 1000 Fcfa, comme indique le communiqué de presse, nous vendons à perte. En vendant le kilogramme à 1100 Fcfa, nous avons un bénéfice de 1000 Fcfa par carton écoulé », justifie un agent des lieux.
La situation est quasi pareille pour le riz. Le kilogramme est vendu soit à 500 Fcfa soit à 600 Fcfa dans de nombreuses échoppes de Douala. « Le sac de riz thaïlandais de 50 Kg coûte désormais 20 000 Fcfa. Pourtant, il était vendu à 16 000 Fcfa deux mois plus tôt. En achetant à ce prix, je ne peux pas vendre le kilogramme à moins de 500 Fcfa. Sinon je vais perdre. Pour vendre comme demande le Ministre, il faut que les prix baissent dans les points d’approvisionnement », affirme une commerçante.
Toutefois, il convient de noter que la nouvelle grille tarifaire qui a été arrêtée par le Ministère du Commerce est issue des concertations les opérateurs des filières riz et poisson importés. Et Luc Magloire Mbarga Atangana avait appelé ces derniers au respect de leur engagement.
Liliane N.