Le moment est exceptionnel pour Florence Kwetcho Ndjassep la promotrice du Centre d’accueil et de divertissement pour les personnes âgées. Rarement au quotidien, confie-t-elle, elle accueille dans son centre des âmes de bonne volonté, qui pensent à soutenir les personnes du troisième âgé. Selon cette militante engagée dans la prise en charge, la protection et l’encadrement des personnes âgées, ces hommes et femmes qui ont tout donné dans leur vie, et qui ont désormais besoin d’une prise en charge spéciale souffre le martyr dans leur entourage. D’où la création de ce centre, qui pour cette couche sociale défavorisée, représente un refuge.
Sensible aux multiples problèmes auxquels sont confrontés les pensionnaires de ce centre, qui sont pour la plupart abandonnés par leur famille, l’établissement de microfinance, la Nouvelle Financière Africaine (Nofia) SA dans le cadre de la célébration de son 10e anniversaire le 15 juin dernier, s’est mobilisé pour leur faire des dons de denrées alimentaires. Le centre a reçu entre autres, de Sacs de riz, bidons d’huile, pâtes alimentaires, couches, serviettes hygiéniques, savons. Selon Florence Kwetcho Ndjassep, ils sont très peu, les gens qui pensent aux personnes âgées et qui leurs accordent un peu de leur temps. « Ce geste est une grande utilité et il arrive au moment où le centre est dans le besoin. Ce n’est pas facile de partager leurs souffrances et leurs douleurs», relève-t-elle. Après les personnes âgées, la délégation conduite par le directeur général de la Nofia, Théophile Kouakouam Nana s’est rendue à l’Orphelinat de l’œuvre des sans voix pour un autre acte de charité.
Cet exercice initié lors de la célébration des 10 ans de cette microfinance de 2e catégorie dont le siège social est à Douala, intervient dans le cadre de leur responsabilité sociale. Selon son directeur général, la Nofia à travers cette action, veut développer des actions sociales en tant qu’entreprises camerounaise citoyenne, responsable et sociale, soucieuse du bien être ; offrir une plus-value à certaines couches sociales défavorisées en améliorant leur confiance en soi, leur insertion et leur intégration sociale ; redonner le goût de l’espoir à ceux-là donc l’aisance socio économique n’est plus garantie. Cette société attend aussi contribue au développement associatif et à l’épanouissement des personnes nécessiteuses vivant dans une certaine précarité.
Marie MGUE