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La scène se déroule dans la nuit de jeudi à vendredi dernier au lieu dit côte d’azur à Ekounou, dans un bar très connu, baptisé « Top Model ». Le drame est survenu pendant que les protagonistes jouaient les prolongations d’une veillée mortuaire qui se tenait non loin de là.

 

Ekounou est décidément un quartier à risque. Célèbre par ses animations nocturnes et sa promiscuité, il n’est pas rare qu’on y assiste à des scènes de bagarres de toutes sortes. Et comme tous les autres coins d’ambiance du coin, le bar « Top Model » ne déroge pas à la règle.

Ce soir là, l’affluence était celle des grands jours dans les bistrots du coin. Et pour cause, une veillée mortuaire se tenait dans le quartier. Une « femme en tenue » du corps de l’armée camerounaise était dirigée vers sa dernière demeure. Tous ses frères d’armes se sont mobilisés pour lui rendre un dernier hommage.

Le militaire qui sera impliqué quelques minutes plus tard dans le meurtre était le chauffeur du camion de l’armée mis à la disposition de la famille de la défunte pour l’accompagnement au village. Lui et tous les autres membres de la de la famille, ainsi que les amis et voisins du quartier étaient dans la cour du deuil à partager quelques bières et vivres distribués en pareille circonstances. C’est au cours de ces moments de partage que les problèmes vont commencer à surgir.

  

En effet, d’après les informations recueillies sur place, un des habitants du quartier qui avait quelques accrochages avec son amante. Alors une discussion est survenue entre les deux sur le lieu du deuil. A ce moment, celui-ci accompagné de plusieurs autres personnes vont aller dans le bar « Top Model » pour continuer « à boire ». Mais les accrochages entre le jeune homme et son amante vont se corser et une bagarre va poindre. C’est alors qu’indigné, l’homme en tenue va se mêler, essayant de calmer l’homme furieux. Mais l’alcool ayant déjà fait son effet dans les intelligences des uns et des autres, le jeune homme furieux va s’en prendre directement à celui qui ose venir s’interposer dans ses affaires. Dans la foulée de la colère, des éclats de voix, sous des musiques endiablées aux décibels affolantes, l’un et l’autre vont chacun casser une bouteille pour la transformer en arme blanche. Et le militaire, peut-être du fait de sa formation, sera le premier à atteindre son adversaire sur le coup dans un premier temps et dans la côte dans un deuxième temps.

Devant les éclats de voix, et la consternation générale le  jeune homme va se vider de son sang devant le regard impuissant de tous les occupants du bar qui assistaient à la scène. Dans un dernier effort, celui-ci va essayer de sortir du bar, mais va fatalement s’écrouler juste à son entrée. Dans cet euphorie, le militaire et la femme, profitant aussi de la pénombre, vont réussir à prendre la poudre d’escampette.

 

C’est l’émoi, les cris de pleurs, la consternation est sur tous les visages. Alors qu’on est venu à un deuil, on se retrouve à avoir un autre corps sur la main. Le crime se situe autour de 2 heures du Matin. C’est à 6 heures du matin que les sapeurs pompiers vont arriver sur les lieux pour débarrasser le corps. Dans la foulée, le sous-préfet de Yaoundé 4 fera une descente et ordonnera la fermeture du bar « Top Model » pour besoin d’enquêtes. Les scellés seront apposés vers 10 heures. Les enquêtes se poursuivent.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Armés de pistolets, quatre individus non identifiés ont  dévalisé les fidèles d’une église réveillée à Bonabéri dans l’arrondissement de Douala 4e  dans la nuit de vendredi 19 juillet 2019.

 

La «Chapelle d’évangile de puissance », une église  de réveil située à Bonabéri dans l’arrondissement de Douala 4e, a vécu une nuit de prière plutôt cauchemardesque dans la nuit de vendredi 19 juillet 2019. Selon le quotidien le Jour, peu avant minuit alors que les fidèles de cette congrégation religieuse étaient engagés dans une nuit de prière, quatre hommes armés de pistolet ont fait irruption à l’église à visage découvert. Ils ont fait semblant de danser avant de sortir leur pistolet pour menacer les fidèles. Ces gangsters ont tenu les fidèles en respect et les ont dépouillés de leur sac à main et de leur téléphone portable.

 

Tandis que trois d’entre eux tenaient en respect les quelques trente ouailles présentes, relève ce journal, un autre a braqué son pistolet sur la femme du pasteur, lui intimant l’ordre de le conduire vers son époux, Greenfield Nchia Fouoh, qui se trouvait à ce moment-là dans son bureau. C’est ainsi que le pasteur, a vu débarquer les visiteurs indésirables. Il a été fouillé. Les braqueurs ont emporté son porte-monnaie, mais ont pris la peine de jeter au sol ses pièces personnelles (Carte nationale d’identité, carte professionnelle, permis de conduire et quelques factures) pendant leur départ.

 

Le Jour explique que les quatre braqueurs sont arrivés sur place après une coupure d’énergie électrique dans le quartier. L’église qui possède un groupe électrogène l’a aussitôt mis en marche. Un fidèle a été néanmoins commissionné pour acheter du carburant et ravitailler davantage le groupe. Les  quatre hommes armés sont entrés dans la chapelle juste après son départ. Le fidèle allé à la quête de carburant a trouvé les portes de l’église fermées à son retour. A peine a-t-il poussé la porte qu’il s’est retrouvé en face d’un des hommes armés. Il a aussitôt pris la fuite à bord de la même moto qui venait de le déposer il y a quelques secondes. Il ira signaler le braquage à des gendarmes postés à un carrefour non loin. A l’arrivée des forces du maintien de l’ordre, les quatre braqueurs avaient déjà fondu dans la nature. Le prélat Greenfield Nchia Fouoh a expliqué à ce quotidien que c’est la première fois  depuis la création de l’église, il y a 5 ans, qu’ils vivent une scène pareille. Il fait savoir en outre qu’une réunion avec les leaders de l’église a eu lieu le lendemain samedi. Il était question de voir comment renforcer la sécurité.

 

Marie MGUE 

 

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Repêchée samedi dernier de l’océan, la dépouille de Patrice Mvelle Nnanga en service au ministère des Relations extérieures a été déposée à la morgue de l'hôpital de district de Kribi dans la région du Sud.

 

Patrice Mvelle Nnanga, un diplomate camerounais est mort noyé samedi dernier, 06 juillet 2019 à Kribi, dans le département de l’Océan, région du Sud Cameroun. Ce responsable en service au ministère des Relations extérieures a été emporté par les eaux, vendredi 05 juillet 2019, alors qu’il nageait dans l’océan. C’est au bout de 24 heures de recherche, que le corps de ce fonctionnaire a été repêché à 20 kilomètres du Lycée Bilingue de Kribi.

 

Après l’identification du corps, en présence du procureur de la République et du sous-préfet de Kribi 2e, la dépouille de cet homme originaire de Niété a été déposée à la morgue de l'hôpital de district de Kribi.

 

Patrice Mvelle Nnanga était venu à la Cité balnéaire pour passer le week-end avec sa famille. La victime était accompagnée de son épouse et deux de leurs enfants. 

 

M.M.

 

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Âgée d’une vingtaine d’années, une déplacée interne de la crise anglophone a été interpellée, pour avoir abandonné son enfant dans une fosse septique à Eseka dans le Nyong et Kelle, région du Centre.

 

Un nouveau-né âgé d’à peine 2 semaines a été retrouvé mercredi 03 juillet dernier dans la matinée, dans une fosse septique à Eseka dans le département du Nyong et Kelle, région du Centre. Selon les témoins, c’est un cadre de Socapalm qui a entendu les cris strident du nourrisson dans le camp où habitent les employés de cette entreprise agricole. Il a aussitôt alerté les riverains qui ont réussi à secourir le bébé en détresse. L’enfant secouru, a été conduit sur le champ chez un médecin pour des soins.

 

Les enquêtes menées par la Brigade de gendarmerie d'Eseka ont conduit à l’arrestation de la génitrice de ce nouveau-né. Selon une source, l’auteure de cet acte est  une jeune fille d'une vingtaine d'années, déplacée interne de la crise socio-politique dite « anglophone » qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest Cameroun. Elle a été présentée au procureur de la République jeudi dernier. Elle était serveuse dans un débit de boisson dans ladite ville.

 

Cette jeune mère avait réussi à tromper  la vigilance de son entourage, en simulant un gros ventre,  afin  donner l'impression d'être toujours enceinte. Son bébé repêché de la fosse, est pris en charge au service social à Eséka après des examens d'usage.

 

Marie MGUE

 

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vendredi, 28 juin 2019 08:27

Fait divers : Un homme assassiné à Kribi

Âgé d’une quarantaine d’année, Epoa Njellé a été retrouvé mort, baignant dans le sang, ce jeudi matin au village Mbouambé à Kribi, dans la région du Sud Cameroun.

 

Une enquête a été ouverte à la Compagnie de gendarmerie de Kribi, afin de trouver les responsables de la mort d’Epoa Njellé. Cet homme a été tué  par balle dans la nuit de mercredi 26 juin dernier devant son domicile au village Mbouambé à Kribi, chef-lieu du département de l’Océan dans la région du Sud. Selon les témoignages, la victime est sortie de son domicile après avoir reçu un appel téléphonique. Quelques minutes plus tard, les riverains ont entendu la détonation d’un fusil de chasse, suivie des cris de détresse qui se sont fondus dans le silence profond de la nuit. 

 

Des signaux d’alerte, qui n’ont pourtant pas attiré l’attention des voisins. Puisque c’est au petit matin de ce jeudi 27 juin 2019, que le corps de cet homme d’une quarantaine d’année a été retrouvé baignant dans le sang. La Gendarmerie alertée, a ouvert une enquête afin de retrouver les auteurs de ce crime effroyable. Le corps d’Epoa Njellé a été gardé à la morgue de l’hôpital de district de Kribi. En attendant les résultats de l’enquête, les riverains penchent pour un règlement de compte.

 

M.M.

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La Police a exécuté plusieurs tirs de gaz lacrymogène ce jeudi à Bonanjo le quartier administratif de Douala, afin de mettre un terme à une  confrontation entre les agents de la Cud et ceux de la mairie de Douala 1er  qui a attiré  une grande foule.

 

Les habitants de la capitale économique du Cameroun, ont vécu ce jeudi 27 juin 2019 dans la matinée, une scène de panique qui a fait craindre le pire. A l’origine de cet incident, une violente confrontation entre les agents de la Communauté urbaine de Douala (Cud), et leurs confrères de la Commune d’arrondissement de Douala 1er. Deux vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux montrent suffisamment le degré de violence entre les deux parties.

 

Tout serait parti, d’un désaccord lors de leur déploiement dans le cadre de la lutte contre le désordre urbain. Les employés de la Cud qui ont effectué une descente à Bonanjo, le quartier administratif situé dans l’arrondissement de Douala 1er, sont congédiés à leur arrivée par les agents de ladite mairie, qui vendaient des tickets de parking payant. Une activité pourtant interdite jusqu’à nouvel avis, par le Délégué du gouvernement auprès de la Cud, Dr Fritz Ntonè Ntonè, dans un communiqué qui date du 26 juin dernier.

 

C’est ainsi que les deux parties ont engagé une bataille violente, qui a attiré une grande foule. La Police est  alors intervenue pour rétablir l’ordre. Un colonel du Groupement spécial d'opérations (GSO), une unité spéciale de la police a exécuté  à plusieurs reprises, des tirs de   gaz lacrymogène pour disperser le public. Prise de panique dans cette confusion, la foule s’est lancée à la quête d’un refuge. Une scène qui a créé plus de peur que de mal, parce qu’aucun blessé, n’a été enregistré, selon le sous Sous-préfet de l'arrondissement de Douala 1er, Jean Marie Tchakui. Après ces tirs, Bonanjo a repris son ambiance habituelle.

 

Pour rappel,  ce différend qui oppose la Cud et la Mairie de Douala 1er, est la conséquence  d’un communiqué du Délégué du gouvernement auprès de la Cud. Dans cette note, la Cud relève que des « individus non identifiés »  font de la vente de tickets de parkings payants et le remorquage illicite de véhicules sur les voies publiques. Des activités qui selon elle, sème  le trouble et le doute dans l'esprit des usagers de la route. Pour y mettre un terme,  la Cud a  interdit ces opérations  jusqu'à nouvel avis. « Tout individu surpris en train de vendre des tickets ou faire du remorquage illicite sera interpellé et les tickets saisis ou sa remorqueuse immobilisée et mise en fourrière », a averti Dr Fritz Ntone Ntone. De son côté, la Mairie de Douala 1er, a estimé que ces  opérations ne relèvent  pas de la gestion de la Cud.  

Marie MGUE

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Stéphane Nguemalieu réagit, après qu’un élève poignarde mortellement son camarade au lycée de Deido au Cameroun. 

 

Il n'en demeure pas moins que c'est un drame. Mais de là à faire le procès des familles, des enseignants, et oublier que ces personnes n'ont souvent pas les moyens pour combattre les causes profondes de ces drames est inadmissible.

J'entends des proches parler de prises en charge. Vous savez ce que coûte la prise en charge d'une personne sous addiction ? Nos familles pour la plupart modestes pour ne pas dire pauvres peuvent-t-elles se le permettre ?

Que peuvent les enseignants dans les lycées surpeuplés ?

Nous devons arrêter de trouver des coupables chaque fois que nous sommes devant un problème qui interpelle non pas des individus, mais toute notre société.

Nous n'avons même pas de modèle social. Si on demande quel modèle social l'état promeut au Cameroun, le minas ou le Minproff ne peuvent répondre à cette question.

Les pays européens ou occidentaux ne sont pas mieux lotis en la matière, mais ces pays se battent pour que le pourcentage d'échec scolaire et de délinquance juvénile soit le plus bas possible. Et ces pays suivent ces statistiques.

Chez nous c'est le ghetto, les plus forts se battent pour s'en sortir et le système viendra parmi ceux qui ont pu s'en sortir tirer les enfants de nantis, et de rares fois les enfants de pauvres pour perpétuer la continuité d'un régime de mécréants.

Le mal est profond. En matière sociale, en matière d'éducation, en matière de santé, nous ne savons pas déjà où nous allons, ce à quoi on voudrait que notre société ressemble dans 10, 15 ou 20 ans.

Nous n'avons aucun modèle. Alors à quoi voulons nous que nos progénitures, notre société de demain ressemble ?

Nos enfants sont le reflet de nos tares et aussi de nos qualités.

Tant que les Camerounais ne comprendront pas cela, on ne sortira pas de l'ornière.

Nous sommes tous responsables de la mort du petit Bello.

 

 

Published in Tribune Libre






Sunday, 05 June 2022 11:01