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D’après les résultats du travail effectué par la Direction des accréditations universitaires et de la qualité, l’Institut Universitaire de Technologies de Douala est le meilleur des établissements des Universités d’Etats avec une note de 72/72.

 

Pour la deuxième fois consécutive, l’Institut Universitaire de Technologies (Iut) de l’Université de Douala arrive premier dans le classement des meilleurs établissements placés sous tutelle des institutions universitaires du pays. Pour le Pr François Xavier Etoa, Recteur de l’Université de Douala, cette position occupée par l’Iut appelle à redoubler de travail et d’ardeur pour rester toujours au sommet du classement.

« L’Iut est conscient que c’est bien d’être au sommet. Le plus difficile c’est de s’y maintenir. Une fois que l’Iut garde ce principe, il reste toujours dans sa posture de faire davantage mieux. Je pense que cela a dû contribuer à ce que les évaluateurs commis par le Ministère de l’Enseignement supérieur classent cet établissement. Je dis au Directeur un seul mot, continuez », a-t-il déclaré le mardi 23 avril 2019, jour où la Direction des accréditations universitaires et de la qualité a procédé à la restitution des résultats de l’évaluation des établissements des établissements des Universités d’Etats.

Après l’Iut, la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Université de Dschang a été classée 2ème  avec 64/72.  Le Pr Maurice Tsalefac le Doyen de cette Faculté présent lors de la restitution des résultats a déclaré « lorsqu’il s’agit d’un classement, les responsables se basent sur des critères de performance classique de l’ensemble des établissements. Si notre Ministère estime que nous avons rempli ces critères, je pense que tout l’honneur revient à nos collègues et à notre Recteur qui ne cessent de nous accompagner dans notre tâche quotidienne. Le challenge maintenant c’est de viser le premier rang».

Le Pr Jacques Fame Ndongo, Ministre d’Etat Ministre de l’Enseignement supérieur qui a présidé la cérémonie, a tenu à indiquer qu’il ne s’agit pas pour son département ministériel, de mettre les établissements au Tribunal, mais il est tout simplement question de procéder à une évaluation pédagogique dont le but est de les amener à faire mieux.

Dans le top 5 donc du classement, l’Ecole nationale supérieure polytechnique de l’Université de Maroua arrive en 3e position avec 63/72. L’Ecole normale supérieure de Maroua arrive en quatrième position avec 60/72. Et l’Institut universitaire de technologies de Ngaoundéré est à la cinquième place avec une note de 59/72.

 

Liliane N.

Published in Economie

Joseph Dion Ngute, chef du gouvernement, a inauguré mardi dernier à Douala l’hôtel « La Falaise-Bonapriso » de classe internationale.

 

Désormais, un immeuble flambant neuf de 16 niveaux s’élance vers le ciel de la capitale économique, à partir du très huppé quartier Bonapriso. Le dernier né des hôtels « La Falaise », inauguré hier, 23 avril 2019, par le Premier ministre, chef du gouvernement, Dr Joseph Dion Ngute, représentant personnel du chef de l’Etat à la cérémonie, affiche fière allure.

Selon Cameroon Tribune, « son design et ses couleurs gris clair et beige en font dorénavant un élément central du décor le long de l’ancienne rue Njo-Njo où il se dresse. Mais son rayonnement, bien entendu, s’étendra à toute la ville de Douala, qui se trouve ainsi dotée d’un atout supplémentaire côté hôtellerie ».

« Un hôtel de classe internationale », dira le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, Dr Fritz Ntone Ntone, qui s’est réjoui, pour la ville, de cette nouvelle réalisation du promoteur, Pascal Monkam. Le promoteur lui-même parlera de « nouveau joyau », qui fut lancé afin d’accompagner les pouvoirs publics dans la perspective de la Coupe d’Afrique des Nations de football 2019.

Aujourd’hui, rapporte le journal, l’établissement est prêt pour de grands rendez-vous, qu’ils soient nationaux ou continentaux. Le Premier ministre relèvera d’ailleurs que ce « joyau de classe internationale » devrait bientôt accueillir de nombreux hôtes de marque dans les jours qui viennent, et contribuera à faire de Douala « le carrefour des grandes rencontres ».

Classé « 4 étoiles », le nouvel hôtel propose 126 chambres réparties sur les neuf premiers étages de l’édifice, 12 suites, 12 appartements de grand luxe, avec, entre autres avantages, une vue imprenable sur le fleuve Wouri et sa mangrove, etc. L’aspect sécurité n’est pas en reste : un scanner à bagages, un réseau de 72 caméras numériques et un dispositif anti-incendie moderne sont quelques-uns des atouts présentés lors de la cérémonie d’inauguration d’hier.

De bon augure, sur le plan de l’accueil, en vue du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) et de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football, prévus au Cameroun respectivement en 2020 et en 2021. En attendant, le nouvel hôtel représente aussi de nombreux postes de travail, stables et formels. Dans son propos de circonstance, le promoteur a indiqué que pour son exploitation, 200 emplois directs ont été créés. Et pendant sa construction, il générait « 100 emplois par jour ».

 

Otric N.

Published in Société

La cargaison a été interceptée le 14 avril 2019.

 

L’information est relayée par notre confrère Cameroon tribune. Dans son édition du 17 avril 2019, le quotidien gouvernemental rapporte que la saisie de la cargaison de plus de 150 000 comprimés de tramadol a été faite par la Mission Halcomi (Halte au commerce illicite). Ladite saisie a eu lieu à Akwa non loin de l’ancien Collège des Travailleurs. Les informations recueillies de source sûre indiquent que ce chargement provenait d’un pays voisin.

En plus de la cargaison de tramadol, la Mission Halcomi bénéficiant du soutien logistique de la Marine nationale a également intercepté une embarcation qui avait à son bord des produits hydrocarbures, qui d’après la même source provenait du pays où venait la cargaison de tramadol. L’embarcation se dirigeait vers la zone maritime de Deido. Les contrebandiers ont réussi à prendre la poudre d’escampette. Ladite embarcation d’une capacité dont la capacité était de 40 000 litres environ avait 7 000 litres de gasoil. «Cette barque de fortune disposait de deux moteurs hors-bord de 30 et 40 chevaux et d’une motopompe. Pour éviter toute pollution, le gasoil a été pris en charge par des responsables du ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee)», relate Cameroon tribune.

En parlant du Tramadol qui est certes un médicament toutefois aussi utilisé comme drogue, Philémon Owona Amougou le coordonnateur de la Mission Halcomi III zone I indique que leur rôle est de traquer les fraudeurs qui se livrent au commerce illicite. A titre de rappel, le Tramadol est présenté à l’heure actuelle, comme l’une des drogues très prisés par les jeunes et qui cause de nombreux dégâts. «Tous ces produits sont entrés en contrebande pour être vendus sur nos marchés. Nous avons donc l’obligation de mettre la main dessus afin de barrer la route à ces malfaiteurs», déclare Philémon Owona Amougou.  

Après donc la saisie des produits suscités, il sera question selon la procédure de procéder à leur destruction. Hugues Kuetche le chef de la Mission Halcomi précise que la surveillance sera plus efficiente.

 

Liliane N.

Published in Economie

Après le drame survenu en mars dernier au Lycée bilingue de Deido, le ministre des Enseignements secondaires a eu une séance de travail à Douala.

 

Le 11 avril 2019, Pauline Nalova Lyonga Egbe ministre des Enseignements secondaires (Minesec) s’est rendu au Lycée bilingue de Deido où un élève a été poignardé.  Accueilli tout naturellement par Mme le Proviseur dudit Lycée, le Ministre a été conduit dans le bâtiment dans lequel les classes de seconde sont logées, et où la bagarre au cours de laquelle le jeune Tchanou Ousmane Blerius a eu lieu. Ensuite, elle a été conduite au premier niveau du même bâtiment devant la classe de 5ème 3. L’endroit où l’élève s’est écroulé. Le Minesec a voulu savoir où se trouvaient les enseignants et les surveillants généraux au moment où l’évènement tragique se déroulait. Toutefois en interrogeant Mme Yvette Mukete le Proviseur du Lycée, Pauline Nalova Lyonga Egbe a indiqué qu’elle imagine qu’il devait avoir du bruit fait par les élèves audit moment.

Cette inspection de cet établissement scolaire s’est soldée par une séance de travail. Lors de ladite séance, les questions relatives à la sécurité et à la discipline ont été à l’ordre du jour. Pour Nalova Lyonga, la sécurité et la discipline se doivent d’être renforcées. Elle a aussi en parlant des responsabilités découlant de la tragédie survenue au Lycée bilingue de Deido, indexé les parents qui ont parfois du mal à croire que leurs enfants sont des auteurs de certains actes dont on les reproche souvent à l’école. Dans une interview accordée à Cameroon tribune, elle a également pointé du doigt les tenanciers des débits de boisson.

« Nous sommes venus présenter les condoléances du gouvernement à la famille durement éprouvée. Ce qui s’est produit ici est regrettable. Chacun a sa part de responsabilité dans ce qui est arrivé. Les parents ont cependant un rôle déterminant à jouer dans l’éducation de leurs enfants. Ceux qui sont à l’origine des drames dans nos établissements ont des parents. Ceux qui installent des débits de boissons autour des établissements scolaires sont des adultes. Ils ont transformé les établissements scolaires en fonds de commerce. Si les parents ne peuvent pas discipliner leurs enfants, qu’ils les gardent à la maison. Nous allons prendre des mesures pour renforcer la discipline dans nos établissements scolaires. Les enseignants et les responsables de discipline doivent être capable d’identifier leurs élèves », a déclaré le Minesec.

Le Ministre s’est rendu par ailleurs chez les parents du jeune Tchanou Ousmane Blerius. « Nous sommes venus de Yaoundé voir les parents de l’élève et nous sommes venus avec un peu d’argent. Pas pour dire que c’est le plus important, mais leur dire que le gouvernement est là avec eux. Avant même que je n’arrive, le gouvernement était en contact avec eux », a-t-elle ajouté. 

 

Liliane N.

Published in Education

L’aménagement du site qui doit accueillir les commerçants du marché Congo a effectivement commencé. Celui-ci est situé dans l’arrondissement de Douala 2e, au lieu-dit Tsf, et a une superficie d’environ 1 hectare 350 m2. La plateforme est achevée à 80% et la construction des hangars débute sous peu.

 

Le quotidien à capitaux publics, Cameroon Tribune, rapporte que lundi dernier, les engins poursuivaient les travaux de remblayage du site. Une clôture a déjà été construite en vue de la sécurisation dudit espace. Les éléments de la police municipale commis par la Communauté urbaine de Douala (Cud), en nombre important, assurent également la sécurité.

Selon le responsable technique des travaux, Olivier Priso, de la Communauté urbaine, la plateforme est achevée à 80%, et seules les intempéries de ces derniers jours peuvent être un obstacle à l’avancement serein des travaux.

Pour ce qui est du plan d’aménagement, il est prévu l’installation de l’éclairage public et de points d’eau. Mais également la construction des bâtiments administratifs, des blocs sanitaires, avec un bâtiment pour hommes et un autre pour femmes, un poste de police pour assurer la sécurité des biens et des personnes, 50 hangars et deux grandes allées afin de faciliter la circulation des commerçants et des clients. L’attribution des boutiques et autres étals, selon une source bien informée de la Cud, se fera en collaboration avec les commerçants et, au besoin, en fonction du type d’activités à mener.

Il faut relever que ce recasement a pour but de donner un espace aux commerçants afin qu’ils poursuivent leurs activités dans la sérénité, en attendant la construction d’un mini « Mall » sur l’ancien site qui a connu de nombreux incendies, dont le dernier remonte à quelques semaines seulement –, lesquels ont régulièrement plongé les commerçants du Marché Congo dans le désarroi total

En effet, dans la nuit du 23 au 24 février 2019, un gigantesque incendie s’est déclaré au marché Congo, haut lieu du commerce dans la capitale économique camerounaise. Selon les premières estimations, environ 170 boutiques ont été consumées au cours de cet incendie, dont les causes n’ont pas encore été élucidées.

Mais, la thèse d’un court-circuit consécutif aux installations électriques anarchiques observées dans ce marché et dans l’ensemble des espaces commerciaux populaires du pays, est de nouveau avancée. Mais, le plus grave incendie enregistré au marché Congo remonte à la nuit du 03 au 04 juillet 2012, au cours de laquelle environ 600 commerces avaient été consumés par les flammes, induisant des pertes de marchandises estimées à plus d’un milliard de FCFA. 

 

Otric N.

Published in Economie

Ceci sera rendu possible grâce à un mémorandum d’entente que viennent de signer la formation sanitaire basée à Douala dans la région du Littoral et l’Université de Picardie Jules Verne.

 

Deux services sont particulièrement concernés par ce mémorandum, celui de psychiatrie et celui du centre des maladies respiratoires. Des services qui présentent des insuffisances en termes de capacité de prise en charge des malades.

Le service de psychiatrie de l’hôpital Laquintinie couvre, outre la région du Littoral, celles du Sud-Ouest, de l’Ouest et du Sud, et reçoit en moyenne 5000 patients par an. Selon le Pr. Richard Njock, directeur de l’hôpital, ce service manque de psychiatres, psychologues, psychomotriciens entre autres.

Le mémorandum d’entente signé la semaine dernière avec l’Université de Picardie Jules Verne, contribuera au renforcement des capacités et à la formation des personnels en vue d’une meilleure prise en charge des personnes souffrant des troubles mentaux.

« La convention (…) est celle d’un service de santé mentale mieux équipé, celle d’un service de santé mentale au personnel mieux outillé et en phase avec les techniques de prise en charge », a affirmé le chef du service de psychiatrie de l’hôpital Laquintinie, Dr Christian Eyoum, dans les colonnes de Cameroon Tribune.

Le centre des maladies respiratoires, deuxième axe de cette convention, présente des problèmes similaires. Le service a enregistré près de 10 000 patients consultés en 2018. Il couvre les régions du Littoral, du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, pour une population estimée à 5 millions d’habitants. Le même service reçoit les étudiants en soins infirmiers et en médecine. La convention permettra au personnel de ce service de recevoir des formations à la prise en charge des urgences respiratoires.

La convention, qui a une durée de trois ans, cible plusieurs domaines. Notamment l’accueil des étudiants, les missions d’enseignants et chercheurs, l’établissement d’une collaboration scientifique entre les laboratoires et centres de recherche des deux établissements.

« A travers ce partenariat qui est une co-construction, nous allons partager un certain nombre de connaissances ici au Cameroun, la psychologie en particulier. Le psychologue de Laquintinie couvre quasiment 5 millions d’habitants. Ceci pose un problème de personnel à former », a indiqué le président de l’Université de Picardie Jules Verne, Mohammed Benlahsen.

Les documents ont été signés en présence du consul général de France au Cameroun, Christian Michel Robert, récemment installé. 

 

Otric N.

Published in Santé

Le Dr Danièle Christiane Kedy Mangamba, épouse Koum, est le nouveau directeur de l’hôpital de district de Deido. La nouvelle est tombée ce vendredi 05 avril 2019.

 

Un changement qui est intervenu à la suite de levée de boucliers provoquée dans l'opinion par l’attitude très peu professionnelle de certains personnels de cette structure sanitaire, des infirmières notamment, plus promptes à prendre en photo le jeune Blériot Tsanou, du lycée bilingue de Deido, poignardé mortellement par un ancien élève du même établissement le 29 mars dernier, que d'essayer de lui assurer les premiers soins.

Rencontrée par nos confrères de Cameroon Tribune, c'est avec beaucoup d'émotion et de reconnaissance que l'heureuse promue a accueilli la nouvelle de sa nomination, alors qu'elle se trouvait à l'hôpital gynéco-obstétrique de Douala. Sortie de l'école en 1998, elle commence sa carrière à l'hôpital de district de Nylon, avant de regagner le centre Mère et Enfant de la Fondation Chantal Biya à Yaoundé.

Elle se spécialise quelques années plus tard en pédiatrie et néonatologie. Le retour sur le terrain s'effectue à l'hôpital de Bonassama, ensuite à l'hôpital gynéco-obstétrique de Douala, où elle exerce comme chef de service de pédiatrie et directeur médical. Elle est enseignante de pédiatrie à la faculté de Médecine de l’université de Douala, et exerce aussi au département des sciences cliniques.

L’une de ses premières tâches sera, sans aucun doute, de redorer le blason de l’hôpital de district de Deido, terni par le malheureux épisode des infirmières photographes. Mais d'ores et déjà, elle s’engage à assurer la qualité des soins dans un environnement respectueux de l'éthique et de la déontologie, pour contribuer à l'amélioration de l'image de la profession médicale. Les patients peuvent également compter sur elle.

Le nouveau directeur se dit également prêt à se mettre à leur service jour et nuit, être à l’écoute de leurs besoins et y répondre dans la mesure des moyens disponibles. Elle remplace à la tête de cette formation sanitaire Dominique Noah dont la destitution fait suite à la « négligence » décriée par le ministre de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie, lors de la prise en charge du jeune élève poignardée au sein du Lycée Bilingue de Deido, vendredi 29 mars dernier.

Toujours en lien avec ce drame, le ministre de la santé a suspendu pour 3 mois, le Dr Son Esther Emilienne Epouse Faiyengo ainsi que deux infirmières. Elles sont suspendues de toute activité au sein dudit hôpital sans préjudice de poursuite disciplinaire pour manquement grave à l’éthique et à la déontologie professionnelle. 

 

Otric N.

Published in Santé

Dans un document mis à la disposition des Hommes des médias, l'adjoint au maire de la commune d’arrondissement de Douala 2e fait un bref rappel des dispositions de la loi ainsi que du décret subséquent.

 

Titre V : Des dispositions particulières applicables aux communautés urbaines

Chapitre unique: De la répartition des impôts et taxes entre les communautés urbaines et les communes d’arrondissement.

Article 114.- Les communautés urbaines et les communes d’arrondissement bénéficient des mêmes recettes que les communes, sous réserve des dispositions visées aux articles 115 et 116 ci-dessous.

Il convient de noter que l’article 116 alinéas 1 et 2 fait référence aux recettes fiscales d’intercommunalité et de péréquation à savoir le produit de la taxe de stationnement, des centimes additionnels communaux, des patentes, des droits de licence et de la taxe sur les propriétés immobilières. Donc rien à voir avec les droits de places sur les marchés.

 

Article 115 de la loi N° 2009/019 du 15 décembre 2009 portant fiscalité locale et les modificatifs subséquents

Alinéa (1) : Les recettes fiscales de la communauté urbaine comprennent 
(...)
– le produit des droits de places sur les marchés de la communauté urbaine 
Alinéa (2) : Les recettes fiscales de la commune d’arrondissement comprennent
(…)

Le produit des droits de place sur les marchés de la commune d’arrondissement.

 

Article 148 : La présente loi, qui abroge toutes les dispositions antérieures contraires (…)

Cette loi en son article 148 abroge par conséquent toutes les dispositions de la loi de 2004 concernant la gestion des marchés

La loi sus-citée invoque les droits de places sur les marchés de la communauté urbaine et les droits de place sur les marchés de la commune d’arrondissement.

Halte à l’imposture pour ce qui concerne Douala : la CUD ne dispose pas d’un titre de propriété sur tous les grands équipements marchands de la ville.

Contrairement aux idées reçues, ce qu’il faut savoir pour ce qui concerne Douala est qu’en dehors du marché Sandaga et du marché des fleurs, aucun autre marché de la ville de Douala n’a été construit par la communauté urbaine de Douala. Pour preuve, la communauté urbaine de Douala ne dispose d’aucun titre de propriété sur tous les autres marchés qui appartiennent à l’État.

Le marché Mboppi a été construit sur fonds propres des commerçants déguerpis du marché de la Besseke du fait des travaux d’extension du Port de Douala. Le marché Dakar est le fruit de la coopération Cameroun-Suisse. Le marché central inauguré en 1981 par le Premier ministre de l’époque Paul Biya, a été construit sur fonds propres de l’État. Cet équipement marchand n’a jamais été remis à la communauté urbaine de Douala. Seuls la gestion et l’entretien lui ont été transférés. Idem pour le marché Dakar.

L’État n’a jamais cédé les sites et les équipements marchands à la communauté urbaine de Douala. Tout éventuel titre de propriété produit sur ces équipements marchands est un faux, comme on a voulu le faire avec le stade TSF avant que le ministre des Finances ne fasse un rappel à l’ordre, sifflant ainsi la fin de l’arnaque programmée à l’encontre des commerçants sinistrés du marché Congo.

Il est donc clair que les équipements marchands que je viens de citer sont et demeurent la propriété de l’État.

En plein contexte de la décentralisation, dans le but d’accroître les ressources des communes d’arrondissement et compte tenu de ce que les recettes des communes d’arrondissement ne sont que du menu fretin comparé à celles des communautés urbaines, le Premier ministre a signé en juin 2015 le décret N° 2015/1375/PM fixant les modalités de transfert de certaines compétences par l’État aux communes en matière de commerce qui dispose sans ambiguïté en son article 13 alinéa 1 que « la commune gère les marchés installés sur son territoire ».

Pratiquement quatre ans après la publication, ce décret n’est toujours pas appliqué. La communauté urbaine de Douala continue de gérer les marchés en violation du décret du Premier ministre.

Qu’est-ce qui peut bien justifier que la République soit à genoux devant le délégué du gouvernement si ce n’est que la véritable bataille se situe au niveau des recettes non déclarées ?

Le Premier ministre a fait son job. Son décret est resté lettre morte. Son prédécesseur a fait le mort sur son propre décret. Fera-t-il également le mort sur le décret de son prédécesseur ? La continuité du service public sera-t-elle mise à rude épreuve ? Qu’attend le ministre de la décentralisation et du Développement local, tutelle administrative des collectivités territoriales, pour instruire les tutelles locales de procéder à la passation technique entre la communauté urbaine de Douala et les six communes d’arrondissement qui lui sont rattachées ? Son attitude est étrange et questionnable.

Qu’attendent les maires et les grands conseillers pour boycotter les séances du conseil communautaire tant que ce décret n’est pas appliqué ? Qu’attendent les maires qui de par la loi représentent les communes d’arrondissement dans le civil, pour saisir le tribunal administratif de la région au sujet de cette insubordination et abus d’autorité du délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala ? Pratiquement quatre ans c’est trop de passivité et d’indolence.

Pour ma part en tant qu’élu local et de surcroît adjoint au maire dans ma localité, mes convictions républicaines m’obligent à condamner fermement cette rébellion ouverte et affichée contre l’autorité du Premier ministre qui, faut-il le rappeler avec force, est l’autorité hiérarchiquement établie après le Président de la République. 

Le Premier ministre ne saurait être la serpillière de la République sur laquelle des membres du gouvernement, des hauts fonctionnaires et autres quidams manifestement à la solde des mafias viendraient essuyer les pieds.

Les cent premiers jours du Premier ministre, c’est pour bientôt. Sa capacité à pouvoir impulser véritablement la décentralisation dépendra en grande partie du sort qu’il réservera à ce dossier que des mauvaises langues qualifient de « fortement juteux » devant lequel la République s’est visiblement agenouillée. Toute reculade de sa part au sujet du reversement de la gestion des marchés aux communes d’arrondissement affaiblira considérablement sa haute autorité au niveau des collectivités territoriales décentralisées. Et si cela participait du véritable objectif de ces rebelles à col blanc qui sont manifestement au cœur du système gouvernant ?

 

Signé Jean Robert Wafo

Adjoint au maire de la commune d’arrondissement de Douala 2e.

Published in Tribune Libre

La CAN, initialement était prévue se tenir au Cameroun cette année 2019 a vu un certain nombre de contingences militer en faveur de son report pour 2021. Toute chose qui permettra au Cameroun à l’allure où vont les choses, d’être prêt au moins un an avant la compétition. Dans cette course, la ville de Douala est loin d’être à la traîne pour dire le moins.

 

Décor général

L’organisation de la CAN pour le Cameroun à n’en  point douter relève d’une question de fierté nationale. Malgré la modification du cahier de charges survenue alors que la compétition était déjà attribuée, le pays de Roger Milla sous l’impulsion du président de la République s’est engagé à l’organiser nonobstant le surcroît d’effort que cela induisait.

Afin de permettre au Cameroun de relever ce défi, des entreprises de cinq pays ont été sollicitées pour la construction des infrastructures nécessaires à l’organisation de cette grande compétition continentale. Et le moins que l’on puisse dire est que le paysage infrastructurel camerounais est en train de subir une transformation en profondeur, laquelle transformation lui est déjà enviée par bon nombre de pays africains notamment.

Les Infrastructures sportives

En ce qui concerne les stades en particulier, les exigences de la CAF pour l’organisation d’une CAN à 24 équipes sont les suivantes : 6 stades de compétition et deux stades d'entraînement par site. Les infrastructures camerounaises en règle générale sont au-dessus de ces exigences.

La ville de Douala notamment compte à elle seule sept stades dont quatre quasis achevés. Ils sont :

  • Le stade de Japoma d’une capacité de 50 000 places. Les travaux en sont à l’étape des constructions des voies d’accès ;

   

Annexes 

 

  • Le stade de la réunification d’une capacité de 40 000 places. Sa rénovation en profondeur est en cours. En cas de besoin, il pourra accueillir des matchs de compétition ;

   

  • Le stade annexe du stade de la réunification ;

   

  

  • Le stade Mbappe Leppé. D’une capacité de 4000 places, Il servira pour les entraînements et est d’ores et déjà entièrement rénové ;

  

   

  • Le Stade de Bonamoussadi. D’une capacité de 1000 places, il servira lui aussi pour les entraînements. Il est en cours d’achèvement ;

    

Les stades nécessitant encore quelques travaux assez conséquents sont les deux annexes du Stade de Japoma.

 

Autres Infrastructures

La CAN ce ne sont pas seulement les stades. C’est également des infrastructures hôtelières, des infrastructures routières, des infrastructures de télécommunication… or pour ces dernières, la ville de Douala n’est pas mal lotie aussi.

Les hôtels

Pour ce qui est des infrastructures hôtelières, cinq hôtels ont été retenus pour héberger différentes délégations dans la capitale économique. Ce sont les hôtels Sawa, Starland, Pullman, Résidence la falaise, Akwa palace. Des hôtels ayant d’ores et déjà opéré leurs mues comme illustré sur ces images.

   

Le transport

L’aéroport de Douala a effectué sa mue fin 2018. A cette effet, la piste d’atterrissage avait été dégommée et de nouveaux appareils de manutention acquis par les Aéroports du Cameroun (ADC).

Afin de faciliter la mobilité dans la ville, un certain nombre d’infrastructures routières sont à ce jour achevées et d’autres sont en cours de construction ou de réhabilitation.

Infrastructures achevées : Le deuxième pont sur le Wouri, les pénétrantes Est et Ouest de la ville.

 

  

Télécommunications

Sur ce point, le Cameroun a consenti d’énormes efforts pour améliorer la qualité des services. L’un de ces efforts et pas des moindre est l’interconnexion par fibre optique de Kribi au Cameroun et Fortaleza au Brésil. Les deux villes ont officiellement été interconnectées par le biais du South Atlantic Inter Link (SAIL), long de 6000 km le 5 septembre 2018. Et dans toutes les villes devant accueillir la CAN 2021 et bien d’autres aussi, la fibre optique est en cours de déploiement.

 

Autres

Sur le plan sanitaire, la ville de Douala dispose d’hôpitaux de référence et le plateau technique de bien de formations sanitaires de la capitale économique du Cameroun sont en train relevés.

Plus encore, de nombreux entrepreneurs privés ne ménagent aucun effort pour rendre plus attractifs leurs lieux. Il en est ainsi de nombreux restaurateurs, promoteurs de Snack-bar et autres boîtes de nuit…

La ville de Douala n’est pas partie de rien. Et justement, les avancées qui sont les siennes dans le cadre de la préparation de la CAN 2021 sont tributaires de cet héritage qu’elle a su préserver. Selon toute vraisemblance, la ville sera prête le jour dit et la fête du football s’y annonce belle. 

 

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Les naissances ont eu lieu mardi dernier, 2 avril 2019, au sein de la formation sanitaire spécialisée dans la prise en charge de l’infertilité dans les couples.

 

A en croire Cameroon Tribune de ce mercredi 3 avril 2019, six de ces nouveau-nés, dont une paire de jumeaux, ont vu le jour au Chracerh. Les deux autres accouchements ont eu lieu dans des formations sanitaires où des dispositions particulières ont été prises pour ces grossesses précieuses, à Douala et dans le Nord-Ouest.

« Les deux patientes issues des régions anglophones en crise ne pouvaient plus se déplacer aisément sur de longues distances au regard de l’âge avancé de leurs grossesses et de l’insécurité ambiante », a expliqué le Pr. Jean Marie Kasia, administrateur directeur général du Chracerh, à la presse.

Selon le récit du journal, sur place au Chracerh, des jumeaux, une fille et un garçon sortis du sein de leur mère par césarienne aux toutes premières heures de mardi ont ouvert le bal des naissances.

Ensuite, le bébé fille de dame Nguegeme, 57 ans, a enchaîné à 8h13. Sur la balance, 3 Kg net. Le Pr. Kasia est encore à refermer l’abdomen de sa mère que l’on vient le chercher au pas de course. Dame N., 30 ans, suivante sur la liste des césariennes programmées et installée dans le bloc opératoire suivant est en train de faire un malaise.

Le cas donne des sueurs froides aux étudiants en médecine présents. Il faudra une anesthésie générale couplée à l’expérience des anesthésistes chevronnés dont Dr Nomo, Maurice Nguenn, pour stabiliser la patiente. Serein, le Pr Kasia opère. Un bébé de sexe masculin est tiré des entrailles à 8h50, mais il n’émet aucun son. L’atmosphère s’alourdit davantage. Pédiatres, anesthésistes et leurs équipes se relaient à son chevet, s’attelant à le réanimer. Un silence à couper au couteau s’installe.

Au bout de 20 à 25 minutes d’efforts, le nouveau-né pousse enfin de forts vagissements : il est sauvé. Le soulagement se lit sur tous les visages. Pr Kasia et Dr Noah achèvent tranquillement de recoudre la mère. «Merci monsieur, c’est du bon boulot que vous avez fait là. Je l’ai vu. Nous ne devons perdre aucun bébé…», fait reconnais sant, le professeur de médecine à un jeune de son équipe qui vient à passer.

Le reste des interventions se déroule sans encombre, ni émotion particulière. Les bébés de mesdames Ambassa, 46 ans, et Dondjio, 48 ans, tous de sexe féminin, arrivent successivement à 9h45 et à 11h05. «Ceci est le résultat de l’expérience. Nous sommes une équipe résolument engagée derrière le président de la République et son épouse, Mme Chantal Biya, pour sortir définitivement le Cameroun de la léthargie et le positionner dans les hautes sphères mondiales de la gynécologie obstétrique», affirme Pr Kasia. Voilà qui permet de démarrer l’année 2019 en beauté.

Plus que jamais visible grâce à ses prouesses reconnues par les institutions scientifiques internationales de haut niveau, le Chracerh se positionne comme un hôpital de référence en matière de santé de la reproduction. Les patientes affluent de partout : des villes et des villages camerounais, des pays voisins ou éloignés, et même d’Europe, du Moyen Orient. Les soins qui nécessitaient des déplacements à l’étranger sont désormais accessibles sur place et à moindre coût. 

 

Otric N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01