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L’appui financier reçu par le Cameroun ce 19 octobre 2021, arrive à un moment critique pour le pays, où 5 millions de personnes ont besoin d’une assistance humanitaire, selon l’Enquête nationale sur la situation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Cameroun (Ensan).

 

De sources officielles, la contribution du gouvernement nippon vise à soutenir les groupes vulnérables. Selon un communiqué conjoint publié à cet effet, elle permettra ainsi au Programme alimentaire mondial (PAM) de fournir de la nourriture et une aide nutritionnelle aux réfugiés, personnes déplacées à l’intérieur du pays, aux rapatriés et aux communautés d’accueil, dont les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes, les mères allaitantes et les personnes vivant avec le VIH. En effet, 185 000 personnes vulnérables sont recensées dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord, de l’Adamaoua, de l’Est, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en proie à une crise humanitaire.

Outre la crise sécuritaire sur ces différents fronts, viennent s’ajouter les fragilités entraînées par la menace sanitaire due à la pandémie de Covid-19. C’est dans cet ordre d’idée qu’a déclaré l’ambassadeur du Japon, Tsutomu Osawa, cité dans le communiqué sus-évoqué : « Préoccupés par la situation des plus vulnérables qui est aggravée par la Covid-19, nous avons décidé d’étendre notre assistance par l’intermédiaire du PAM pour faire face aux besoins urgents de ces personnes ». La représentante et directrice pays du PAM, Wanja Kaaria, a salué la « générosité » du peuple japonais envers celui du Cameroun. « Alors que nous nous dirigeons vers le déploiement de notre plan stratégique quinquennal, des partenaires comme le gouvernement du Japon sont plus que jamais nécessaires pour assurer une fourniture adéquate d’interventions vitales et qui changent des vies au Cameroun », a-t-elle indiqué.

Innocent D H

 

Published in Finances

Le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunal (Feicom) et l’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) viennent de signer à Bertoua dans la région de l’Est Cameroun, un protocole d’accord pour accompagner les communes.

 

Le Document paraphé par Philippe Camille Akoa, Directeur général du Feicom et Mravili Athman, représentant résident de la FAO au Cameroun porte d’abord sur l’amélioration de la sécurité alimentaire. Un objectif qui passe à travers la mise en place des programmes communs de développement agricole en zone périurbaine, la promotion de l’alimentation en milieu scolaire, le soutien à la petite transformation des produits végétaux frais , l’amélioration de la qualité sanitaire des denrées animales à travers la mise en place des infrastructures d’abattage et des espaces de vente au sein des municipalités et, la mise en place et participation aux plateformes d’échanges sur les bonnes pratiques internationales en matière de lutte contre l’insécurité alimentaire au sein des collectivités territoriales décentralisées.

Le Feicom et la FAO se sont également engagés à promouvoir le développement local, la gestion durable des ressources naturelles, la protection de l’environnement, la lutte contre les changements climatiques et le renforcement des capacités des acteurs.

Précisons que selon des sources officielles, la situation de la malnutrition infantile dans la région de l’Est est alarmante. D’après les enquêtes menées par l’Unicef en 2018, il en ressort : « 35,5% d’enfants souffrent de la malnutrition chronique ayant pour principale conséquence, le niveau de croissance desdits enfants. Par ailleurs, il faut noter que la malnutrition aigüe globale est de 2,5%. Compte tenu de ces résultats, les défis d’accompagnement des communautés pour renverser cette tendance sont énormes et les pouvoirs publics ont besoin de l’adhésion de toutes les sectorielles afin que les pratiques nutritionnelles des enfants soient garanties au moins pendant les 100 premiers jours de vie », explique le point focal, nutrition à la délégation régionale de la Santé publique de l’Est.

Innocent D H

Published in Institutionnel

Le récent rapport de  la FAO sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde, relève que  plus  de  820 millions de personnes dans le monde, dont 256,1 millions  en Afrique  ont souffert  de la faim en 2018.

 

Depuis près de trois années déjà, la faim ne diminue pas dans le monde. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), estime  dans son dernier rapport sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde publié le 15 juillet 2019, que 820 millions de personnes n’ont pas eu assez à manger en 2018, contre 811 millions l’année précédente.  Une augmentation constatée pour la troisième année consécutive et qui souligne selon cette organisation, l’immense défi qui reste à relever pour atteindre l’Objectif de développement durable visant la Faim zéro à l’horizon 2030.

 

La situation est particulièrement préoccupante en Afrique, selon cette étude, parce que la région enregistre les taux les plus élevés en matière de la faim dans le monde et ces taux continuent d’augmenter dans presque toutes les sous-régions, quoique lentement. Globalement en 2018, près de 256,1 millions de personnes ont été exposées à la sous-alimentation sur ce continent. Près de 26,6% de cette population se trouve dans la sous région Afrique-Centrale en particulier, contre 26,4% en 2017. En Afrique de l’Est, près d’un tiers de la population, soit 30,8%, souffre de la sous-alimentation. Outre le climat et les conflits, les ralentissements et fléchissements de l’activité économique sont à l’origine de la hausse. En effet, depuis 2011, près de la moitié des pays où la faim a augmenté en raison d’un ralentissement ou d’une stagnation de l’économie se trouvent en Afrique.

 

Cependant, on note que la plupart des personnes sous-alimentées, plus de 500 millions vivent en Asie, principalement dans les pays du sud de l’Asie. L’Afrique et l’Asie portent à elles seules la plus grande charge de toutes les formes de malnutrition, car elles comptent plus de neuf enfants sur dix présentant un retard de croissance et plus de neuf enfants sur dix souffrant de l’émaciation dans le monde. En Asie du Sud et en Afrique subsaharienne, un enfant sur trois présente un retard de croissance. « Nous devons encourager une transformation structurelle favorable aux pauvres et inclusive, qui soit axée sur les personnes et qui place les communautés au centre des préoccupations, pour réduire les vulnérabilités économiques et être en mesure de poursuivre comme prévu notre objectif: éliminer la faim, l’insécurité alimentaire et la malnutrition sous toutes ses formes », ont déclaré les dirigeants des Nations Unies sur le site de la Fao. Cette année, le rapport a examiné un nouvel indicateur aux fins de la mesure de l’insécurité alimentaire à différents niveaux de gravité et du suivi des progrès en matière de l’ODD 2.

 

Marie MGUE

 

Published in International

L’information est du Pr Dominique Meva’a Abomo l’expert-consultation international en «situation d’insécurité alimentaire sévère».

 

Selon le Pr Dominique Meva’a Abomo, 06% de ménages mangent moins de deux repas par jour à Douala, ville située dans la région du Littoral. Tout le contraire de 94% de foyers de cette ville qui ont droit à au moins deux repas quotidiens. Ce sont là, des résultats du diagnostic rapide du Système urbain de Douala (Syltado). L’étude a été réalisée par la société savante Cheikh Anta Diop et commandée par la Communauté urbaine de Douala (Cud).

 

La situation des 6% de foyers suscités préoccupe la Cud, même si comparé au pourcentage de ménages qui ont au moins deux repas à consommer par jour, pour certaines personnes, elle peut être négligeable. Les autorités veulent lutter à tous les niveaux contre l’insécurité alimentaire. C’est ce qui justifie l’étude ci-haut citée, qui a été faite dans le cadre de l’élaboration de la Stratégie de sécurité alimentaire de la ville de Douala. La Cud, faut-il le rappeler, a signé un accord de partenariat avec la Food & Agriculture Organization (Fao). C’était le 20 décembre 2017.

 

« Douala est une ville dynamique de près de 3 millions d’habitants qui abrite chaque année près de 10 000 nouveaux arrivants, qu’elle se doit d’accueillir dans de bonnes conditions en relevant le défi d’assurer leur sécurité alimentaire. Dans ce contexte, la production, l’approvisionnement et la distribution des biens alimentaires demeurent un enjeu essentiel pour la ville », a déclaré Dieudonné Monthé le 1er adjoint au Délégué du gouvernement lors de l’atelier de restitution du rapport de fin d’étude du projet Syltado.

 

Prenant la parole lors dudit atelier, le Pr Dominique Meva’a Abomo a indiqué qu’en termes de production, la ville de Douala est alimentée à 77% par les bassins agraires du couloir Moungo et de la région de l’Ouest. Pour atteindre l’état de sécurité alimentaire, il faut passer du Syltado au Système alimentaire métropolitain de Douala parce que de l’avis des experts, il faut intégrer des localités satellites comme Bomono, Souza, Penja.

 

Liliane N.

 

Published in Economie

Un atelier de renforcement des capacités en faveur des communes de l’Extrême-Nord, du Nord et de l’Adamaoua est organisé par le Projet de renforcement de la résilience des populations septentrionales du Cameroun (Presec).

 

« Les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord font partie des régions les plus pauvres et les plus vulnérables du Cameroun. L’hostilité de l’environnement conjuguée aux effets du changement climatique ont rendu les populations encore plus vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition », selon le Presec. Au regard de cette réalité de précarité extrême, il s’avère nécessaire de reconstruire et de protéger les moyens d’existence des populations à travers des filets sociaux non contributifs, des soins curatifs et la prévention. C’est ainsi, qu’aujourd’hui, les élus locaux et autres acteurs de développement sont plus que jamais appelés à intervenir étant donné qu’ils sont dotés des missions qui les invitent à être à l’écoute des populations à la base. Ils doivent alors développer leurs qualités intrinsèques et leadership pour mieux comprendre les politiques de l’Etat et être à mesure de les traduire dans des faits concrets.

Les caractéristiques des communes ciblées

Les communes qui retiennent l’intérêt du Presec à travers cet atelier sont caractérisées par des faibles capacités dans l’exercice de la maîtrise d’ouvrage essentielle pour une gestion durable des points d’eau, des ouvrages d’assainissement et des aspects nutritionnels. Une telle situation considérée comme une faiblesse ne leur permet pas d’assumer convenablement leurs responsabilités de leader et surtout au moment où actuellement le processus de décentralisation camerounais doit connaître un véritable coup d’accélérateur.

Le Presec compte faciliter les capacités des onze maires des communes de Makary, Goulfey, Waza, Logone Birni, Mora, Mogodé, Lagdo, Guider, Nyambaka, Maïganga et Ngan-Ha sur le leadership et la décentralisation

Démarche méthodologique de formation

La méthodologie adoptée est celle participative. Elle est articulée autour des exposés, des échanges d’expériences entre les différentes communes, des travaux en groupe, ainsi que des études de cas. Toutes ces approches sont mises à contribution pour permettre aux magistrats municipaux de toucher du doigt les réalités propres à chaque commune afin de formuler des esquisses de solutions.

Pour les élus locaux venus des communes de Lagdo, Mogodé et Ngang-Ha, bénéficiaires de cette marque d’attention, il est temps de louer les efforts de Presec dans des projets de développement dans leurs collectivités locales respectives. Mama Abakaï, Nana Missa et Yaya Gilbert s’estiment heureux d’impacter positivement sur les conditions de vie de leurs populations.

Le Secrétaire général des services du gouverneur Julien Ndoumba qui présidait ce 12 mars l’ouverture des travaux, reconnaît que les actions du Presec entrent en droite ligne de la politique de l’Etat dans la mise en œuvre de la décentralisation.

Le Presec promet au cours de l’année 2019,  de procéder à la construction des magasins de stockage des produits agricoles, des forages et entend faire distribuer 800 petits ruminants à 400 ménages des communes ciblées, pour ne citer quelques projets car la liste n’est pas exhaustive. L’atelier prend fin ce 15 mars.

 

Published in Politique






Sunday, 05 June 2022 11:01