Baptisé « Marché Ongola », qui veut dire Yaoundé en langue béti, il a été inauguré ce mercredi 29 septembre 2021, par le ministre de la Décentralisation et du Développement Local, Georges Elanga Obam.
Une nouvelle place de marché aménagée pour les vendeurs à la sauvette de l’Avenir Kennedy vient d’être inauguré au cœur de la cité capitale, Yaoundé, non loin du marché central.
Baptisé « Marché Ongola », qui veut dire Yaoundé en béti, langue de l'ethnie autochtone, cet espace marchant construit par la mairie de Yaoundé a été inauguré par le ministre de la Décentralisation et du Développement Local, Georges Elanga Obam le mercredi 29 septembre 2021.
Dans son discours de circonstance, Luc Messi Atangana, maire de la ville de Yaoundé, a souligné que le marché Ongola va servir de lieu de recasement pour les vendeurs à la sauvette qui ont envahi la voie publique à l’Avenir Kennedy, ainsi qu’aux hommes d’affaires de la ville de Yaoundé.
Le marché construit à hauteur de 1 milliard 480 millions de FCFA, est constitué de 6 blocs de bâtiment, 201 boutiques et un hangar pouvant abriter 500 vendeurs à la sauvette, une infirmerie et un bloc administratif.
Le responsable des vendeurs à la sauvette de l’Avenir Kennedy, présent lors de la cérémonie d’inauguration du marché Ongola a remercié les responsables de la mairie de Yaoundé et invité ses collègues à quitter la route et les trottoirs pour occuper le nouvel espace.
Quelques images de l'inauguration du marché Ongola
Ariane Foguem
Ce jeudi, 02 septembre 2021 a vu la descente du Préfet du département de la Bénoué sur le terrain à Garoua. Oumarou Haman Wabi accompagné des sous-préfets et maires des communes de Garoua 1, 2 et 3, du Maire de la ville, le Dr Ousmaïla Mohamadou a sensibilisé commerçants et autres agents économiques à libérer les emprises de la voie publique pour une ville digne à accueillir la CAN 2021.
Le numéro 1 du département de la Bénoué a sensibilisé les populations contre l’occupation anarchique des voies publiques. Oumarou Haman Wabi a ainsi sillonné plusieurs artères de la cité capitale du Nord, et partout il est passé, il s’est entretenu avec les commerçants et autres agents économiques notamment les vendeurs du carburant frelaté, des fruits, des vêtements, des garagistes, menuisiers et restaurateurs.
A tous ces acteurs, l’autorité administrative prescrit de libérer les abords des routes le plus tôt avant l’entame de la phase répressive qui sera fatale. Aux habitants du quartier Roumdé-Adjia où se trouve le stade omnisport du quartier éponyme, Oumarou Haman Wabi demande de construire les clôtures et de les badigeonner en blanc, question d’harmoniser les couleurs dans la ville pour que Garoua présente un visage plus avenant aux visiteurs lors de la CAN Total Energie Cameroun 2021.
Cette descente du Préfet de la Bénoué sur le terrain, sonne dores et déjà les carillons pour une organisation réussie de la grand-messe du football africain qui démarre dans quelques mois seulement. Et n’est désormais un secret pour personne, Garoua va abriter la poule D de la compétition avec l’Egypte, le Nigéria, le Soudan et la Guinée-Bissau.
Innocent D H
Les motos taxis de Yaoundé ne sont plus dans les zones de confinement. Ils sont revenus aux attitudes et aux limites d’avant les interdictions de la communauté urbaine. Finalement, la lutte des agents de la communauté urbaine a été très violente, mais pas efficace du tout.
Carrefour Coron à Yaoundé ce mardi matin. Juste au niveau du carrefour en prenant l’embranchement qui va vers le quartier Ekounou, ils sont bien présents. A califourchon sur leurs engins, les conducteurs des motos taxis attendent les clients. Rodrigue A. est un moto taximan dont c’est la ligne. Il ne se souvient même plus depuis combien de temps ils ont à nouveau franchi les limites imposées par les forces de l’ordre. « Les gendarmes nous ont dérangé pendant deux semaines ici. Mais on leur disait que c’était la perte de temps, ils ne croyaient pas. Ils sont où maintenant ? (…) Ils nous interdisaient d’arriver jusqu’au carrefour Coron et même qu’on ne pouvait pas aller à Mvog Atangana Mballa et Mvog Mbi. »
Effectivement, les benskineurs avaient été confinés à l’entrée de la garde présidentielle située à une centaine de mètre du carrefour Coron. A ce moment, une escouade de gendarmes se postait et empêchait aux benskineurs d’aller au-delà des limites. Pour notre chers Rodrigue « Aujourd’hui nous pouvons aller dans toutes les directions comme cela se faisait avant les jours de confinement. Leur affaire là c’était le feu de paille. » Seulement, il faut reconnaître que les motos ne peuvent pas franchir le carrefour Mvog Mbi en toute quiétude. Les agents de la communauté urbaine ont choisi de se dissimuler au sein de la population tout autour des grands carrefours tel Mvog Mbi, la Poste Centrale et autres pour le moment venu, sauter comme de beaux lions sur les conducteurs de moto.
La circulation des conducteurs de moto a été circonscrite aux entrées des quartiers où les taxis de ville ne peuvent pas avoir accès. De plus le centre-ville et les quartiers résidentiels sont interdits à la circulation de ces motos. Mais à la réalité des faits, toute cette rigueur n’est valable qu’en journée. Une fois la nuit tombée, puisque les agents de la communauté urbaine ne sont plus là, la ville devient un no-mans-land, à la merci des benskineurs. Une situation qu’on retrouve aussi les samedis après-midi et les dimanches. Toutes choses qui donne à s’interroger sur la stratégie mise en place par la communauté urbaine pour assainir la salubrité dans la circulation dans la ville de Yaoundé.
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Stéphane Nzesseu
Jean Claude Tsila le Préfet du département du Mfoundi annonce de ce fait, que des mesures pour remédier au problème, seront prises très bientôt.
Les motos-taxis restent visibles dans les principaux axes de la ville de Yaoundé. Ils y circulent de jour comme de nuit. De fois, ils prennent d’assaut le carrefour Mokolo en face du supermarché Niki. A bord de leurs engins, ils n'hésitent pas à garer devant les passants pour proposer leurs services. Certains sont garés de part et d'autre sur les trottoirs, et sur le terre-plein en attente des potentiels clients. D'autres embarquent et déposent leurs passagers sans se soucier du respect du code de la route. Avec un, deux ou même quatre clients à bord, les conducteurs de motos-taxis vont vers plusieurs destinations, à savoir Nkolbisson, Oyom-Abang, Me-len, Obili. Le spectacle est quasi le même à la Poste centrale, à l'Hôtel de ville, à Montée Ane rouge. Les motos-taxis envahissent les rues en faufilant entre les véhicules.
Pourtant il convient de rappeler que dans un communiqué datant du 12 janvier 2012, Jean Claude Tsila le Préfet du département du Mfoundi indiquait aux motos-taxis, les axes routiers où il leur était interdit de circuler. C’était un communiqué conjointement signé avec Gilbert Tsimi Evouna le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé. Les axes en question sont Place d’Awae (Carrefour Mvog-Mbi, Carrefour Olezoa), le Boulevard de la réunification (Place de Melen, Carrefour Emia), Place Elig-effa (Gare routière de Yaoundé-Ouest, Messa), Place de droits de l’homme (Sous-préfecture de Tsinga, Roind-point Bastos, Carrefour Bastos), Place Tongolo (Carrefour Etoudi, Hôpital général, Hôpital gynéco obstétrique), Stade Omnisport (Quartier Mfandena, Carrefour Olibiya, Carrefour Coron).
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Les voies principales interdites aux conducteurs de motos-taxis sont Yaoundé I (Route Emana-Messa assi-Olembe ; Route Marché Etoudi-Hôpital général, Rue Noa Tsogo, Rue manguier); Yaoundé II (Boulevard Jean Paul II, Route du Mont Febe-Ambassade de Grèce, Rond-point Febe, Rue Flamenco, Rue Nana Tchokonté-Marché Mokolo-Madagascar).
Pour leur défense, la plupart des conducteurs de motos-taxis affirment ne pas être au courant de l'interdiction sus mentionnée. Ils déclarent ignorer qu’ils ne peuvent que circuler dans les zones périphériques de la ville de Yaoundé pour la desserte des localités et quartiers enclavés.
Liliane N.
Le nouveau site de la gare routière d’Ebolowa dans la région du Sud, offre plus de commodités aux transporteurs interurbains et aux usagers. Il a été inauguré lundi dernier par le préfet de la Mvila, Rachel Ngazang Akono.
La ville d’Ebolawa dispose désormais d'une nouvelle gare routière plus confortable. Le nouveau site de stationnement a officiellement ouvert ses portes lundi 26 août dernier, au cours d’une cérémonie d’inauguration présidée par le Préfet de la Mvila, Rachel Ngazang Akono, qui a initié ce projet de délocalisation. C’est le quartier Saint Cloud qui a été choisi pour abriter le nouveau site des agences de voyage désormais opérationnel. La nouvelle gare routière, est non seulement plus spacieuse, mais offre également plus de commodités aux transporteurs interurbains et aux passagers.
Le projet de construction de la nouvelle gare routière d’Ebolawa a été initié dans le cadre de la lutte contre le désordre urbain qui avait pris en otage l'ancien site des agences de voyage au quartier Nko'ovos. Le nouveau site permettra d’assainir la ville et de mieux réglementer le secteur de transport urbain. Au cours de cette cérémonie, le +préfet a installé officiellement les responsables de la gestion de la gare routière qui auront la lourde responsabilité de veiller au bon fonctionnement du nouveau stationnement. « Notre rêve de voir le secteur de transport se professionnaliser est en bonne voie. Nous pensons avec cette nouvelle gare, atteindre les standards acceptables pour le bien-être des voyageurs. Nous disposons désormais d’assez d’espace qui permettra aux passagers de bénéficier de plus de confort », a confié le représentant des transporteurs, Mohamadou Abbo. Les Responsables d'agences de voyage et les habitants d'Ebolowa ont salué la création de cette nouvelle gare routière, qui apporte un nouveau visage à la ville. Les usagers sont par ailleurs invités de veiller à la bonne utilisation de l'infrastructure.
Marie MGUE
Les habitants de la capitale économique du Cameroun, ont vécu ce jeudi 27 juin 2019 dans la matinée, une scène de panique qui a fait craindre le pire. A l’origine de cet incident, une violente confrontation entre les agents de la Communauté urbaine de Douala (Cud), et leurs confrères de la Commune d’arrondissement de Douala 1er. Deux vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux montrent suffisamment le degré de violence entre les deux parties.
Tout serait parti, d’un désaccord lors de leur déploiement dans le cadre de la lutte contre le désordre urbain. Les employés de la Cud qui ont effectué une descente à Bonanjo, le quartier administratif situé dans l’arrondissement de Douala 1er, sont congédiés à leur arrivée par les agents de ladite mairie, qui vendaient des tickets de parking payant. Une activité pourtant interdite jusqu’à nouvel avis, par le Délégué du gouvernement auprès de la Cud, Dr Fritz Ntonè Ntonè, dans un communiqué qui date du 26 juin dernier.
C’est ainsi que les deux parties ont engagé une bataille violente, qui a attiré une grande foule. La Police est alors intervenue pour rétablir l’ordre. Un colonel du Groupement spécial d'opérations (GSO), une unité spéciale de la police a exécuté à plusieurs reprises, des tirs de gaz lacrymogène pour disperser le public. Prise de panique dans cette confusion, la foule s’est lancée à la quête d’un refuge. Une scène qui a créé plus de peur que de mal, parce qu’aucun blessé, n’a été enregistré, selon le sous Sous-préfet de l'arrondissement de Douala 1er, Jean Marie Tchakui. Après ces tirs, Bonanjo a repris son ambiance habituelle.
Pour rappel, ce différend qui oppose la Cud et la Mairie de Douala 1er, est la conséquence d’un communiqué du Délégué du gouvernement auprès de la Cud. Dans cette note, la Cud relève que des « individus non identifiés » font de la vente de tickets de parkings payants et le remorquage illicite de véhicules sur les voies publiques. Des activités qui selon elle, sème le trouble et le doute dans l'esprit des usagers de la route. Pour y mettre un terme, la Cud a interdit ces opérations jusqu'à nouvel avis. « Tout individu surpris en train de vendre des tickets ou faire du remorquage illicite sera interpellé et les tickets saisis ou sa remorqueuse immobilisée et mise en fourrière », a averti Dr Fritz Ntone Ntone. De son côté, la Mairie de Douala 1er, a estimé que ces opérations ne relèvent pas de la gestion de la Cud.
Marie MGUE
Malgré les actions menées jusqu’à présent, le désordre urbain persiste…?
La lutte contre le désordre urbain est une activité permanente dans une ville. Je l’ai souvent réaffirmé, c’est la responsabilité première des municipalités. Les visages du désordre urbain à Douala, c’est sur la voie publique, les trottoirs, les équipements marchands qui débordent leur périmètre d’opération. Ce sont les conducteurs de motos qui ne respectent pas la signalisation tant verticale qu’horizontale, les citoyens qui ne respectent pas les lieux de dépôt d’ordures ménagères, etc. Evidemment, la lutte est plurielle dans ce sens qu’elle dépend en premier de nous-mêmes les citoyens.
En guise d’exemple, les magistrats municipaux qui l’ont compris ont commencé à vulgariser les comités d’hygiène dans les quartiers, pour parler de la partie hygiène et salubrité. Et les acteurs de la mobilité, à l’instar des motos-taxis, sont organisés de manière à ce qu’un minimum d’ordre règne de leur côté.
De manière plus systématique, chaque commune est une structure de lutte à la base, organisée autour du maire et supervisée par le sous-préfet avec l’accompagnement des forces l’ordre pour pouvoir régler un certain nombre de questions en liaison avec le respect de la voie publique et le respect de la circulation sur la voie publique, sur les accotements, le respect des points de collecte des ordures ménagères etc. L’impulsion à cette activité est la mise en place des comités d’hygiène dans les quartiers qui se vulgarisent de plus en plus.
Pouvons-nous avoir une illustration ?
Une commune comme celle de Douala 2e est avant-gardiste sur la cause, puisqu’avec l’émulation du concours du quartier le plus propre, progressivement les choses changent. On a aussi le maire de Douala 5e qui a emboîté le pas, non sans citer les autres, qui commencent à faire des efforts.
Quant à la Communauté urbaine de Douala (Cud), avec la densification progressive de la police municipale qui travaille en éclaireur pour faciliter le merveilleux travail de nos forces de l’ordre (police et gendarmerie), je dois pouvoir dire qu’elle (la Cud) a une action de plus en plus lisible. Ceci à travers le contrôle des implantations anarchiques qui sont aussi un visage du désordre urbain. Raison pour laquelle le traitement des dossiers en vue de l’obtention d’un permis de construire doit être fluide.
Mais comment réduire le phénomène à sa plus simple expression ?
Il faut une action sur les populations. Dans cet ordre d’idées, les sous-préfets ont instruction permanente d’impulser les chefs de quartiers et de blocs. Vous savez qu’au-delà des grands cantons connus, Douala est subdivisé en quartiers et en blocs, avec des responsables dont la mission première est d’encadrer les populations dans le sens d’un retour à la discipline. La lutte contre le désordre urbain est un combat communautaire, une lutte d’ensemble.
Nous sommes tous les acteurs de la lutte et lorsque nous aurons compris, nous populations de la cité économique, que notre liberté s’arrête là où celle de l’autre commence, nous y arriverons. L’émulation qui vient des communes qui donnent le ton va certainement embraser le reste de la ville et on y arrivera. A force de sensibilisation, il y aura un jour retour à l’ordre. Mais avant, nous seront obligés d’utiliser la méthode forte quand c’est nécessaire.
Otric N.
Le désordre urbain gagne du terrain dans la capitale régionale, malgré les multiples mises en garde des autorités administratives de la ville.
Dans la capitale régionale du Nord-Cameroun, constat est clair. Le désordre urbain en matière de construction des maisons d’habitation s’est érigé en norme dans la ville de Garoua. Les maisons d'habitation poussent comme des champions au mépris du respect des mesures de sécurité prescrites par les autorités administratives.
Les zones à risque jadis inoccupées sont envahies par les habitants en l’absence d’un plan directeur d’urbanisation actualisé de la ville. La ville de Garoua perd progressivement la beauté qu’elle a connue il y a quelques mois . Avec les chantiers lancés par le premier magistrat, Ahmadou Elhadj Bouba, Garoua s’est transformé et la ville brillait de mille feux. Les efforts de la communauté urbaine et surtout de son délégué du gouvernement ont été salués. Depuis quelques semaines, le désordre urbain a repris dans certains axes de la ville de Garoua.
Les radios locales sont inondées par les communiqués de la communauté urbaine de Garoua, appelant la population à plus de civisme. «Ce phénomène devenant de plus en plus récurrent, le Délégué du Gouvernement demande aux occupants des trottoirs au carrefour brasseries de quitter sans délai, et Bientôt le déguerpissement des zones à risques dans la ville de Garoua » peut-on lire dans l’un de ces communiqués.
En appelant la population à la collaboration, Ahmadou El hadji Bouba. Des risques sont permanents et le danger plane sur la population. Certains n’hésitent pas à construire au bas de grosses pierres qui surplombent leur domicile et suspendues sur les toits des bâtiments. Les habitants des bas fonds et des zones de marécages quant à eux vivent le pire des inondations chaque année en saison pluvieuse. Il y’ a quelques mois le délégué du gouvernement est sorti de sa réserve pour déguerpir les occupants anarchiques du quartier Dourouré et Plateau Taparé .
Une mesure bien qu’ayant fait des mécontents au sein de la population de la ville de Garoua , avait permis de remettre de l’ordre dans la cité. Certains se demandent même pourquoi ce mutisme des autorités face à un problème qui prend de plus en plus corps dans la ville. Attendent-ils que des catastrophes telles les inondations survenues dans les régions du Nord et l’Extrême Nord pour agir.