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L’ancien footballeur de la English Premier League, Rio Ferdinand a participé à une série d’activités et d’évènements avec les passionnés de football pendant deux jours à la capitale économique.

 

Les  passionnés du sport roi de la ville de Douala, ont eu le privilège de communier pendant deux  jours, du 11 au 12 mai 2019 avec la star anglaise du football, Rio Ferdinand. Cet ancien footballeur de la sélection nationale d’Angleterre a été invité par Guinness Cameroon pour une série d’activités et d’évènements avec les passionnés du football. L’objectif de cette  entreprise brassicole était d’offrir à ce footballeur international  la possibilité de partager l’expérience et la passion des fans de football camerounais. « Nous sommes ravis de pouvoir donner à encore plus  d’amateurs de football l’opportunité de passer du temps avec une légende du football avec notre nouvelle promotion nationale du consommateur », a expliqué Solange Kuimo,  la directrice marketing et  innovation de Guinness Cameroon.

 

Au cours de son séjour, la légende de Manchester United a visité les passionnés  du sport roi à Douala, à qui il a donné  des conseils et partager son expérience en matière de football, assisté à un match en direct avec un groupe de fans qui ont été sélectionnés par l’entreprise brassicole. Toujours dans le cadre de cette visite, Rio a travaillé avec Guinness pour encourager les fans de football à partager leur passion pour le football et à gagner un forage pour leur communauté locale. En outre, cette société offre également la possibilité à 11 passionnés de football la possibilité de gagner un voyage VIP au Royaume-Uni pour regarder un match en direct avec Rio Ferdinand.  

 

Cette initiative entre dans le cadre de la 3e édition de Coorporate social responsability de Guinness Cameroon. « Nous pouvons offrir à une communauté une adduction en eau potable. Parce que nous savons, l’eau c’est la vie et malheureusement encore dans notre pays, il y a des populations qui n’ont pas accès à l’eau potable. Donc à travers notre initiative Fans made of More, les consommateurs de la marque Guinness à partir de leur participation à ce concept, vont pouvoir donner la possibilité à une communauté d’avoir de l’eau potable », explique Solange Kuimo.

 

Marie MGUE

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Selon certaines informations, le sous-préfet de Douala 5 ème, Zacheus BAKOMA ELANGO serait accusé de corruption.

 

D’après le site d’information 237online.com, Le Sous-Préfet de l’arrondissement de Douala 5 ème, Zacheus BAKOMA ELANGO est accusé de corruption. Selon le même site, le sous-préfet aurait signé le 30 avril dernier, un communiqué annonçant la fermeture de plusieurs Snacks bar dans l’arrondissement de Douala 5 ème (Bonamoussadi) pour une durée de 30 jours. Avec pour motif, l’atteinte à la tranquillité publique, les fermetures tardives, la nuisance sonore et le tapage nocturne, les licences d’exploitation non conformes etc.

 

Mais quelques jours après cette fermeture, certains de ces Snacks bar ont été ré ouvert sans justificatif, à la grande surprise des populations avoisinant ces lieux brûlants. Certaines sources confirment que les propriétaires de ces snacks auraient versé une somme d’argent au sous-préfet. D’après les informations recueillis par le site d’information 237 Online, les sommes versés oscillent entre 250 milles FCFA et 500 milles FCFA. Pour le moment, aucun responsable de cette mairie ne s’est encore exprimé à ce sujet.

 

La corruption au Cameroun reste endémique. Elle est une spécificité du pays. Malgré les pressions internationales et de nombreux plans ou lois de lutte contre ce fléau, la pratique reste une constante de la vie de tous les jours. Le Cameroun est classé 152 ème sur 180 pays. Il conserve de 25/100 selon le rapport sur l’indice de perception de corruption 2018, publié le 29 janvier par l’ONG Transparency International. Les incidences politiques et économiques de la corruption au Cameroun sont nombreuses. Ce fléau est un véritable obstacle à la bonne marche des affaires publiques et freine considérable les affaires privées, et donc le développement économique.

 

Aussi, il ne faudrait pas perdre de vue que plusieurs facteurs contribuent à saper le moral et la motivation des agents publics. Il s’agit, entre autres, du niveau des salaires des agents publics qui est très bas, des avancements et promotions accordés sur des bases autres que le mérite et la compétence. Le désir d’honnêteté est de ce fait mis à rude épreuve. Il y a alors une nécessité d’instaurer une véritable culture du résultat et du mérite. Tout en instaurant des mesures de protection pour les agents résistant aux tentatives de corruption.

En fin de compte, il faudrait que les différents mécanismes de reddition de compte et les institutions de contrôles puissent être effectifs, à l’instar des dispositions de l’article 66 de la constitution camerounaise.

 

Danielle Ngono Efondo

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Le Cameroun figure parmi les pays africains dotés de grands espaces à habitat non-structurés. Pour inverser cette disparité, le gouvernement s'est engagé dans un projet de réalisation des opérations d'aménagement concerté, de restructuration et de rénovation urbaine du Cameroun.

 

Projet qui tire sa base légale de la Convention cadre du 6 juillet 2006, signée entre le ministère de l'Habitat et du Développement urbain (MINHDU) et des responsables de la MAETUR, la Mission d'aménagement d'équipement des terrains urbains et ruraux.

Après Garoua et Bafoussam en 2016, Yaoundé depuis septembre 2017, Douala retrouve une fois de plus le cercle des villes camerounaises bénéficiant de la restructuration et de la rénovation de ses quartiers sous structurés au sein de la communauté urbaine.

 

L’atelier de validation du rapport de mission portant sur l’étude de faisabilité et proposition d’aménagement relatif à l’étude en vue de la restructuration/rénovation de certains quartiers sous-structurés dans la Communauté urbaine de Douala, s’est tenu mardi 07 mai 2019. Il concernait essentiellement l’arrondissement de Douala III, et particulièrement les quartiers Bonaloka, Bobongo et Cité berge, apprend-on.

Autour du sous-préfet de Douala III, Nouhou Bello, le maire Job Théophile Kwapnang, une équipe venue du ministère de l’Habitat et du Développement urbain, les études de faisabilité et les propositions d’aménagement desdits quartiers ont été présentés.

 

Selon le journal, le constat dressé relève qu’il y a urgence à apporter une réponse adaptée à la problématique de résorption de l’habitat précaire qui prévaut dans ces quartiers. D’où la mise sur pied d’un plan de restructuration/rénovation sur la base des principes d’aménagement. Et notamment ceux de la planification urbaine durable, de l’expression des besoins des populations, des prescriptions du plan de développement urbain en vigueur, des dispositions de la grille nationale d’équipements et des normes.

 

Les résultats après concertation avec les populations résidentes par le développement des variantes retenues pour chaque site, les organisent en composantes voirie, habitat résidentiel, équipements socio-collectifs et autres servitudes. Des propositions d’aménagement faisable sur les plans environnemental, technique, économique et financier, institutionnel et réglementaire. Pour des coûts globaux de près de 300 milliards de FCFA pour les différents sites.

 

Le maire s’est dit heureux des résultats ainsi obtenus, tout en souhaitant vivement que cela ne reste pas dans les cartons. Les populations désirant ardemment voir leur environnement changer et leurs conditions de vie s’améliorer. Le sous-préfet pour sa part, émet le vœu de rattraper certains retards observés ici et là.

« Ce plan de restructuration approuvé est en cohérence avec la vision stratégique du développement, car il répond pour le mieux au choix des populations. Il a mon soutien pour son heureux aboutissement », a-t-il déclaré. Les populations, elles, croisent les doigts et espèrent un début rapide de sa mise en oeuvre.

 

Otric N.

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Son directeur général, Patrice Melom, vient de lancer un avis à manifestation d’intérêt relatif au recrutement d’un consultant chargé de l’élaboration d’ une stratégie marketing par la mise en œuvre et le suivi des plans de développement des filières de croissance pour rendre le PAK compétitif sur la côte ouest-africaine.

 

Il sera question pour l’adjudicataire de cet avis à manifestation d’intérêt d’identifier des facteurs et indicateurs de compétitivité des ports de la côte ouest africaine, de faire l’analyse des besoins et les offres du marché en vue de déterminer avec précision le potentiel de vente des services et les segments les plus intéressants du marché ; tout en tenant compte de la concurrence de son importance.

 

Mais aussi de faire « une analyse comparative de la compétitivité du Port de Kribi et celle des ports de la côte ouest africaine ; et une analyse des éléments qui rendent le PAK unique dans l’action de commercialisation de ses services et la captation/fidélisation de sa clientèle. Enfin, identifier des filières de croissance sur la base d’un ensemble de critères jugés pertinents ; élaborer des plans de développement des filières retenues et les modalités de mise en œuvre et de suivi des plans de développement des filières retenues ».

 

Au terme de cette étude, le PAK souhaite disposer d’« une fiche descriptive synthétique des différents ports. Une matrice des facteurs et indicateurs de compétitivité portuaires pertinente. Une maîtrise détaillée des forces et faiblesses des ports de la côte ouest africaine. Et une maîtrise de l’élaboration des plans de développement grâce aux missions de benchmarking dans un port d’Afrique francophone de référence et même des séminaires de formations locales ».

 

Egalement, le PAK devrait disposer des outils de maîtrise de la production du plan marketing triennal par la combinaison de la maîtrise de l’analyse PESTEL et l’analyse de marchés. De même qu’il sera capable d’identifier et d’élaborer les plans de développement des filières de croissance retenues autour du port de Kribi.

 

En rapport avec leurs performances des ports de la côte ouest-africaine, en 2017 par exemple, rapporte l’Agence Ecofin, 285 porte-conteneurs ont emprunté les sept routes commerciales intercontinentales en direction de l’Afrique de l’Ouest. Déployés par 24 opérateurs différents, leur capacité moyenne était de 3300 EVP. Le plus gros navire, un navire de 13 600 EVP, est exploité par MSC (Mediterranean Shipping Company) dans le cadre d’un service hub and spoke, reliant Lomé à un grand nombre de ports régionaux.

Avec le redressement des prix du brut, les volumes de conteneurs en Afrique de l’Ouest, devraient atteindre 4,3 millions d’EVP d’ici 2021, à raison d’une croissance annuelle estimée à 5 % pour les cargaisons en conteneurs.

 

Otric N.

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Elles ne comprennent pas le fait qu’elles doivent payer chacune la somme de 85 000 Fcfa pour se faire installer un nouveau compteur électrique.

 

L’ambiance en ce moment au Marché des femmes de Douala n’est pas top. Les commerçantes ne sont pas d’accord avec les nouveaux compteurs électriques qui doivent être installés dans leurs boutiques. Elles trouvent le prix à payer trop élevé. Pour montrer leur mécontentement, elles ont décidé de garder leurs boutiques fermées. Elles demandent par ailleurs que leurs anciens compteurs leur soient remis ainsi que le courant électrique.

 

«On a fermé les boutiques parce qu’on nous demande de payer 85 000 Fcfa par commerçant, pour avoir un compteur divisionnaire. Ce qui est inconcevable. Les compteurs Eneo que nous utilisons ont été retirés. Nous sommes dans le noir depuis trois jours. Ils doivent remettre ces compteurs, remettre l’énergie électrique dans le marché», déclare la prénommée Adeline, vendeuse au Marché des femmes.

 

Du fait du climat qui devenait délétère dans ce marché, Didier Bidja le sous-préfet de l’arrondissement de Douala 2e a fait une descente sur les lieux. Il a tenu une réunion de crise et à tenter d’apaiser et surtout de calmer la tension. Le sous-préfet a expliqué qu’il s’agit d’un « projet d’assainissement de la distribution de l’énergie électrique dans ce marché, compte tenu des incendies à répétition dans des marchés. Mais, le problème est qu’il y a une convention entre Eneo et une association (des commerçants du Marché des femmes Ndlr). Cette association n’a pas suffisamment communiqué avec les commerçants, afin de leur expliquer  les modalités d’installation des nouveaux compteurs, des transformateurs et des contributions à verser ».  

 

Au terme de la réunion de crise, le sous-préfet a fait savoir compte tenu du fait que l’association susmentionnée a une convention avec Eneo,  chaque commerçante se verra installer un nouveau compteur divisionnaire. Le prix qui sera fixé, sera celui d’Eneo. Il sera question de déterminer d’abord le nombre exact des commerçantes. Et après les calculs seront faits sur la base de ce fichier réel. C’est sur cette base, qu’on saura ce que chaque vendeuse va devoir payer.

 

Liliane N.

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Une vingtaine d’experts des deux espaces ont entamé mardi dernier à Douala une semaine de négociations. Après cette étape, il est prévu une deuxième phase : la mise en place d’une union douanière à 11 Etats.

 

« Le président Paul Biya a reçu mandat de ses pairs, en 2009 à Kinshasa, d’harmoniser les instruments politiques et programmes de la Ceeac et de la Cemac pour, à terme, aller vers une seule communauté économique régionale en Afrique centrale. » Rappel fait mardi dernier à Douala par le coordonnateur du secrétariat technique du Comité de pilotage de la rationalisation des communautés économiques régionales en Afrique centrale (Copil/Cer/Ac). Patrice Libong Badjan indiquait ainsi à la presse l’une des raisons d’être de l’atelier de négociation sur le tarif extérieur commun harmonisé d’Afrique centrale, qui court du 8 au 16 mai à Douala.

 

Selon le quotidien national Cameroon Tribune, l’unification des zones de libre-échange de la Ceeac et de la Cemac a déjà été atteinte (lors du dernier conseil des ministres de la Cemac à N’Djamena), et la sous-région compte désormais une zone de libre-échange unifiée, regroupant les 11 Etats de la Ceeac. « Désormais, on n’aura plus deux agréments pour le même produit. Un seul agrément sera cosigné par le président de la Commission de la Cemac, et par le secrétaire général de la Ceeac », explique M. Libong Badjan.

 

Après cette étape, apprend-on, il est prévu une deuxième phase : la mise en place d’une union douanière à 11 Etats, lesquels sont tous représentés aux travaux ouverts ce mercredi à Douala. « Nous sommes en train de travailler sur le nouveau tarif extérieur commun », ajoute le coordonnateur du secrétariat technique. De fait, il s’agit d’une poursuite de négociations, les travaux dans ce sens ayant débuté en septembre dernier toujours à Douala, la capitale économique du Cameroun.

 

Les 11 Etats s’étaient alors accordés sur une nouvelle structure tarifaire de manière générale, et il faut à présent poursuivre les discussions « ligne par ligne. Nous avons un document de 97 chapitres. Au mois de septembre nous avons pu examiner les 20 premiers chapitres », relève encore M. Libong Badjan.

Au terme de l’atelier, indique Cameroon Tribune, un nouveau tarif extérieur commun aura en principe été élaboré. Entre autres implications, on passerait alors d’un marché de 44 à 175 millions d’habitants, regroupé dans onze pays.

 

Otric N. 

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Jusqu’à ce matin, aucune solution n’avait été trouvée à la situation qui prévaut depuis deux jours au Marché des femmes, au sujet des branchements électriques. Une commission mise sur pied par le sous-préfet de Douala II a jusqu'à vendredi pour une amorce de solution.

 

Les commerçantes du marché des femmes situé dans le deuxième arrondissement de la capitale économique n’arrivent pas à s’accorder sur le projet d’électrification de cet espace marchand. A en croire Cameroon Tribune, tout part de la décision, prise par les autorités, de charger l’entreprise Eneo de normaliser la distribution et la gestion de l’énergie dans les espaces marchands de la ville, dont le Marché des femmes.

 

Ces marchés, le plus souvent organisés en associations. Et c’est une association, au Marché des femmes, qui a pris les devants pour procéder, avec l’appui d’Eneo, au recensement des commerçants et boutiques afin de planifier les installations… C’est ainsi que deux transformateurs ont été installés dans ce marché, ainsi que tout le nécessaire pour accueillir les nouveaux instruments de gestion de cette énergie-là.

Problème : certains commerçants ne veulent pas de cet assainissement, parce qu’ils tiraient profit du trafic de l’énergie électrique. Eneo a dépêché des techniciens lundi, pour procéder à l’enlèvement de tous les câbles illicitement installés, afin de mettre en place un dispositif formel. C’est cela qui a causé ce remue-ménage.

 

Deux factions opposées n’arrivent pas à s’entendre après la rencontre avec Dr Didier Bidja, sous-préfet de l’arrondissement de Douala II. Lequel a mis sur pied une commission chargée du recomptage des boutiques et points d’abonnements. Les résultats de la commission sont attendus ce vendredi pour une décision définitive.

« Nous avons tenu une réunion hier [mardi 7 mai 2019, NDLR] et à l’issue de cette rencontre, deux principales résolutions ont été prises : dans un premier temps, tout le monde aura un compteur divisionnaire, et ensuite, les commerçants vont effectivement payer l’énergie au taux c. Certains avaient peur qu’en passant par des intermédiaires, il y ait des surfacturations », a indiqué le sous-préfet.

L’autorité administrative indique que « tout le monde doit payer pour supporter la charge des frais engagés afin de mettre en place un nouveau dispositif ». Coût total de l’opération – acquisition et installation du transformateur et d’autres matériels –, quelque 60 millions de FCFA.

Selon des informations relayées par Cameroon Tribune, Eneo va supporter 40% des coûts, et les commerçants le reste. Lorsque nous quittions les lieux hier, des commerçants avaient rouvert les boutiques, malgré l’absence d’électricité.

 

Otric N.

Published in Société

Dans une interview accordée à Cameroon Tribune, le préfet du département du Wouri, Joseph Bertrand Mache Njouonwet, dresse l’état des lieux du désordre urbain dans la capitale économique. Pour lui, l’impulsion dans la lutte contre le désordre urbain doit venir dans communes d’arrondissement. 

 

Malgré les actions menées jusqu’à présent, le désordre urbain persiste…?

La lutte contre le désordre urbain est une activité permanente dans une ville. Je l’ai souvent réaffirmé, c’est la responsabilité première des municipalités. Les visages du désordre urbain à Douala, c’est sur la voie publique, les trottoirs, les équipements marchands qui débordent leur périmètre d’opération. Ce sont les conducteurs de motos qui ne respectent pas la signalisation tant verticale qu’horizontale, les citoyens qui ne respectent pas les lieux de dépôt d’ordures ménagères, etc. Evidemment, la lutte est plurielle dans ce sens qu’elle dépend en premier de nous-mêmes les citoyens.

 

En guise d’exemple, les magistrats municipaux qui l’ont compris ont commencé à vulgariser les comités d’hygiène dans les quartiers, pour parler de la partie hygiène et salubrité. Et les acteurs de la mobilité, à l’instar des motos-taxis, sont organisés de manière à ce qu’un minimum d’ordre règne de leur côté.

De manière plus systématique, chaque commune est une structure de lutte à la base, organisée autour du maire et supervisée par le sous-préfet avec l’accompagnement des forces l’ordre pour pouvoir régler un certain nombre de questions en liaison avec le respect de la voie publique et le respect de la circulation sur la voie publique, sur les accotements, le respect des points de collecte des ordures ménagères etc. L’impulsion à cette activité est la mise en place des comités d’hygiène dans les quartiers qui se vulgarisent de plus en plus.

 

Pouvons-nous avoir une illustration ?

Une commune comme celle de Douala 2e est avant-gardiste sur la cause, puisqu’avec l’émulation du concours du quartier le plus propre, progressivement les choses changent. On a aussi le maire de Douala 5e qui a emboîté le pas, non sans citer les autres, qui commencent à faire des efforts.

Quant à la Communauté urbaine de Douala (Cud), avec la densification progressive de la police municipale qui travaille en éclaireur pour faciliter le merveilleux travail de nos forces de l’ordre (police et gendarmerie), je dois pouvoir dire qu’elle (la Cud) a une action de plus en plus lisible. Ceci à travers le contrôle des implantations anarchiques qui sont aussi un visage du désordre urbain. Raison pour laquelle le traitement des dossiers en vue de l’obtention d’un permis de construire doit être fluide.

 

Mais comment réduire le phénomène à sa plus simple expression ?

Il faut une action sur les populations. Dans cet ordre d’idées, les sous-préfets ont instruction permanente d’impulser les chefs de quartiers et de blocs. Vous savez qu’au-delà des grands cantons connus, Douala est subdivisé en quartiers et en blocs, avec des responsables dont la mission première est d’encadrer les populations dans le sens d’un retour à la discipline. La lutte contre le désordre urbain est un combat communautaire, une lutte d’ensemble.

 

Nous sommes tous les acteurs de la lutte et lorsque nous aurons compris, nous populations de la cité économique, que notre liberté s’arrête là où celle de l’autre commence, nous y arriverons. L’émulation qui vient des communes qui donnent le ton va certainement embraser le reste de la ville et on y arrivera. A force de sensibilisation, il y aura un jour retour à l’ordre. Mais avant, nous seront obligés d’utiliser la méthode forte quand c’est nécessaire.

 

Otric N.

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C’est du 13 au 14 Juin prochain et, pour les participants qui viennent de plusieurs pays de l’Afrique Francophone et d’ailleurs, les enjeux de ces assises sont multiples

 

Il s’agit entre autres des opportunités d’affaires uniques avec en plus, la possibilité de : renforcer leur notoriété auprès des décideurs de la région - Rencontrer leurs futurs clients dans un seul et même lieu - Mettre en avant leurs projets innovants et les faire connaître auprès des cibles -  Profiter d’une visibilité ciblée et exceptionnelle auprès de leurs cibles - Bénéficier d’une large couverture médiatique en amont, pendant et après l’événement - Participer à des moments forts d’échanges et de Networking.

Les organisateurs qui ont publié l’annonce sur le site « africabankingforum.org », parlent du Forum de l’Industrie Bancaire en Afrique Francophone, comme de l’événement leader des métiers et technologies de la banque en Afrique francophone. Raison pour laquelle, les thématiques qui vont meubler les conférences et autres tables rondes ou encore les séquences de Be to Be, ont été sélectionné à desseins.

Yaouba AbdoulayeMinistre délégué auprès du Ministre des Finances Cameroun, l’une des personnalités invitées à prendre part au premier Forum de l’Industrie Bancaire d’Afrique Francophone, pense  que : « L’avenir de l’Afrique passe par le développement cohérent de son système bancaire. Face à ces mutations rapides de l’écosystème financier international, les pays africains expriment le besoin permanent de mise à niveau de leur industrie bancaire… ».

 

Contexte

Le secteur bancaire en Afrique subsaharienne reste marqué par sa très grande diversité, que l’on considère le degré de concentration des établissements bancaires ou le taux de bancarisation des populations, qui s’échelonne de plus de 50 % pour l’Afrique du Sud à moins de 10 % pour l’Afrique francophone. 

Les banques commerciales dominent aujourd'hui encore les systèmes financiers d’Afrique subsaharienne. Après les indépendances, le secteur était essentiellement composé de banques étatiques et de quelques grandes banques issues des anciennes puissances coloniales. Au cours des quarante dernières années, plusieurs mutations majeures ont progressivement transformé les systèmes financiers africains. Une évolution d’importance a été l’apparition des premières banques privées africaines, suivie par la mise en place de leurs réseaux régionaux.

Le secteur a également été marqué par le repli partiel des grands groupes étrangers et par les grandes difficultés des banques étatiques. Un autre facteur de changement a été ensuite la création de marchés régionaux, qui a favorisé l’émergence de groupes bancaires africains de dimension régionale ou même continentale. Ces différentes étapes, ces mutations à répétition ont dessiné les contours des systèmes financiers africains d’aujourd’hui avec leurs forces et leurs faiblesses.

 

Nicole Ricci Minyem

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Les usagers de la pénétrante Est de Douala font face à un retour des embouteillages depuis quelques semaines. C’est la conséquence du lancement de la deuxième phase des travaux d’aménagement de cette route de la capitale économique.

 

« Les travaux en cours concernent le terrassement. Bulldozers, pelleteuses et excavatrices sont en activité à longueur de journée », rapporte Cameroon Tribune. Selon l’un des techniciens rencontré sur place par les reporters du journal, et qui a requis l’anonymat, il s’agit des travaux qui permettent de préparer le terrain et de poser les bases de la route.

L’aménagement de l’Entrée Est de Douala, a été divisé en deux phases. La première phase des travaux, déjà achevés, a concerné le PK0+000 (Carrefour des Fleurs) au PK10+200, soit 10,2 kilomètres. Le coût total des travaux pour cette phase est de 60,901 millions de FCFA TTC. Il est plus aisé désormais de circuler du Carrefour Boko au Carrefour des fleurs.

La deuxième phase des travaux de ce projet concerne l’élargissement de la chaussée du PK10+200 au PK19+200 (pont sur la Dibamba) en une chaussée à six voies, soit un linéaire de 9 kilomètres X3, de chaussée à aménager. Outre l’élargissement, la consistance des travaux comprend la construction de cinq giratoires, d’un passage inférieur au niveau du giratoire de Yassa et d’un passage supérieur au niveau du giratoire de Japoma, pour faciliter l’accès au Complexe sportif de Japoma en cours d’aménagement. L’éclairage public et le mobilier urbain sont pris en compte.

Les riverains installés sur l’emprise de la route ont été déguerpis. Des traces de démolition des maisons et établissements de commerce sont encore fraîches. « Ils ont cassé ici, il y a quelques jours. On a mal, mais c’est pour notre bien aussi », affirme Marc, propriétaire d’une petite quincaillerie.

Selon Cameroon Tribune, l’exécution de ce chantier fait déjà face à quelques difficultés, cela dit. Il s’agit notamment du déplacement des réseaux électriques. En effet, on peut y voir des poteaux électriques encore implantés en pleine zone du chantier. Sans oublier les caprices de la météo avec le retour des pluies qui contribuent à ralentir le rythme du chantier. Cependant, les travaux avancent. La réalisation de cette deuxième phase d’aménagement de la pénétrante Est de Douala contribuera à fluidifier davantage la circulation dans cette partie de la ville.

Les travaux de la phase 2 de l’entrée Est de Douala ont été attribués, pour un coût de 33,144 milliards de FCFA, au groupement Wehai international economic and technical cooperative Co Ltd/China railways 14th bureau group Co Ltd (WEITC/CRCC14).

 

Otric N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01