Au lendemain de la clôture de la 19e édition du Grand Prix Cycliste international Chantal Biya présidée par la marraine Madame Chantal Biya Au Boulevard du 20 mai le dimanche 20 octobre, le ministère du Tourisme à offert une excursion aux coureurs, encadreurs et officiels de la compétition dans le sanctuaire des grands singes de la Mefou.
Situé à 45 km au sud de la capitale politique Yaoundé, la visite touristique a eu lieu le 21 octobre, 2019. Une occasion qui aura permis aux uns et aux autres de visiter au plus profond de la forêt, les merveilles de la nature que la faune et la flore.
Accompagnés par un guide, ils ont vu les singes, les chimpanzés et les gorilles. L'attraction et la curiosité ont été grandes avec la visite du plus grand gorille du lieu. "BOBO" est son nom. Il est âgé de 21 ans et pèse 120 kg. Le redoutable primate, sa vie et ses œuvres dans son biotope ont été expliqués aux visiteurs.
Précisons que le sanctuaire à grands singes de la Mefou est l'œuvre du colonel Israelien Sivan de regretter mémoire bâtie sur une superficie de 1044 km carré dont seule un dixième est exploitée. L'entretien du Zoo nécessite 35 millions par mois selon les responsables en charge de l'espace touristique.
L'Épouse du Chef de l'Etat Paul Biya a présidé personnellement la cérémonie de clôture de la 19e édition du Grand Prix Cycliste international Chantal Biya Au Boulevard du 20 mai à Yaoundé le 20 octobre 2019.
Madame Chantal Biya, à la surprise générale, est arrivée à la place des cérémonies aux environs de 14 h pour rehausser de son éclat cette belle fête du cyclisme organisée par la fédération camerounaise de cyclisme en collaboration avec le ministère des Sports et de l'Éducation Physique.Dame de cœur et de passion pour l'humanitaire, l'ambassadrice de Bonne Volonté de l'Unesco et Ambassadrice de l'Onu Sida, présidente de la Fondation Chantal Biya , de Synergies Africaines et du Centre de Recherche Andoscopique a remis pour la première fois en 19 éditions du Grand Prix Cycliste international qui porte son nom, le maillot jaune et le trophée au grand vainqueur de la compétition, cette année, par l'Algerien Lagab Azzedine.
Pour le reste, et au classement de cette 4 ème et dernière étape de la compétition entre Sangmelima et Yaoundé (166,2 km), c'est l'Algérien Hamza Yacine qui a franchi le premier la ligne d'arrivée au bout de 4 h 15'38 " ; suivi par le Néerlandais de Global Cycling Smits Florian (2e) et de son compatriote Hoffman Arjan (3ème). . Les Camerounais Kamzong Abossolo Clovis, Tella Arthuce, Fozing Dassie Robert, Kuere Nounawe Rodrigue, Sikandi Ghislain, Kamdem Jordan, Hervé Raoul Mbah et Tientcheu Michel ont été classés sur le temps du vainqueur d'étape.
Au classement général, l'Algerien Lagab Azzedine a remporté le maillot jaune et le trophée de la compétition en totalisant un temps cumulé de 12 h 08 '42 ". Suivi par le Slovaque Canecky Marek (2e ) à 08 " de retard sur le maillot jaune et du Néerlandais Hoffman Arjan (3ème ) lui aussi à 08 " de retard sur le maillot jaune.
Le 1er Camerounais Kamzong Abossolo Clovis a été classé 8e à 18" de retard sur le maillot jaune, le 2e Camerounais Tella Arthuce (10e) à 18 " de retard sur le maillot jaune et le 3ème camerounais Mbah Hervé Raoul (16e ) à 44" de retard sur le maillot jaune parmi les 33 coureurs classés. Le Cameroun SNH vélo club classé 5ème meilleure équipe de la compétition.
Marcel Ndi
Le projet, d'une valeur supérieure à 4,5 milliards de FCFA, comportera entre autres structures, 125 chambres standard, cinq chambres pour personnes handicapées et 20 suites, dans le but de relancer l'économie du pays. Selon un communiqué officiel sur le projet, il devrait réduire le chômage en créant plus de 200 emplois.
"Ce projet contribuera à renforcer le produit intérieur brut du pays et à réduire le chômage grâce à la création d'environ 122 emplois directs au cours de sa phase de mise en œuvre et de 156 emplois directs au cours de sa phase d'exploitation", peut-on lire.
Ce projet devrait non seulement créer des emplois, mais également dynamiser le secteur du tourisme et des loisirs au Cameroun. Il sera situé à proximité de Limbé, dans la région du Sud-Ouest présentée comme une plaque tournante du tourisme dans la zone côtière du Cameroun.
Alors que le Cameroun se prépare à accueillir la Coupe d'Afrique des Nations 2021, il est prévu que l'hôtel serve de lieu de repos pour les touristes et accueille d'autres équipes prenant part à la compétition. La région du Littoral compte actuellement 134 hôtels, quatre hôtels de quatre étoiles, des hôtels classiques et 11 hôtels de trois étoiles. La région du centre est en tête de liste des hôtels au Cameroun, avec environ 172 hôtels et le seul hôtel cinq étoiles du pays est l’hôtel Hilton.
La construction de cet hôtel s’inscrit en droite ligne des priorités nationales du Gouvernement Camerounais dont l’un des axes majeurs est d’attirer plus de touristes extérieurs et d’accroître la part de ce secteur de 6,8 à 10 % dans la production nationale.
Par ailleurs, Cette vision gouvernementale cadre parfaitement avec le Plan Stratégique 2017-2022 de la Banque, et notamment l’axe visant la diversification des économies par la capitalisation des avantages comparatifs des Etats membres de la CEMAC.
En outre, cet hôtel vient renforcer le parc hôtelier existant tout en générant des avantages socio-économiques divers. Enfin, ce projet contribuera au renforcement du produit intérieur brut du pays et à la réduction du chômage à travers la création d’environ 122 emplois directs pendant sa phase de réalisation, et de 156 emplois directs pendant sa phase d’exploitation.
Il y a lieu de rappeler que la BDEAC est l’Institution du financement du développement de la CEMAC. Ce faisant, elle participe au financement des projets publics et privés relevant des secteurs d’activités variés tels que l’industrie, l’agriculture, les infrastructures, le négoce, les technologies de l’information, l’éducation et la santé, la gestion des ressources naturelles, les services, l’industrie hôtelière et touristique et l’immobilier.
Otric N.
Le 21 février de chaque année est célébré dans le monde entier, la journée internationale des guides touristiques ou plutôt, disons le en anglais, The « International tourist guide day » pour rendre hommage à ses initiateurs anglo-saxons.
Les objectifs de cette journée selon la Fédération Mondiale des Associations de Guides Touristiques sont entre autres : Améliorer l’image des guides ; Rendre les guides touristiques eux-mêmes conscients de leur rôle ; Informer le public sur ce qu’est le métier de guide ; Sensibiliser les gens à leur patrimoine culturel et environnemental ; Sensibiliser les personnes aux problèmes rencontrés par les guides touristiques ; Protéger l’environnement et le patrimoine culturel grâce à la gestion professionnelle des groupes…
Au contact des visiteurs, le guide touristique dont le rôle consiste à prendre en charge une personne ou un groupe de personnes et à assurer le bon déroulement de leurs visites et de leur voyage se révèle donc d’être l’un des maillons essentiel de l’industrie touristique. Quid de cette profession dans notre pays ? Qui l’exerce ? Avec quelles qualifications ?...
Une profession largement méconnue et sous-estimée
Des informations relatives à cette profession dans notre pays sont relativement rares pour dire le moins. Il ressort de nos tentatives de les avoir que non seulement cette profession est largement méconnue et plus encore, qu’elle est grandement sous-estimée. Dans la rue, nous sommes-nous rendus compte, l’on sait trop peu que le guide touristique officiel est un véritable professionnel, devant connaitre sur le bout des doigts les monuments et autres sites qu'il fait visiter et les contextes historiques les correspondant ; toute chose qui nécessite une formation adéquate.
De l’exercice du métier de guide touristique
Ici aussi, il ne nous a pas été possible de rentrer en possession d’éléments relatifs à l’exercice de ce métier. Font flores dans le domaine, des particuliers n’ayant pas toujours suivi une formation appropriée à cette effet. Le secret de leurs réussites, la passion de leur travail mais aussi d’importants concours financiers reçus pour s’installer à leurs propres comptes. De l’avis de Naily Njamva, une jeune camerounaise ayant suivi une formation de guide touristique et aujourd’hui retournée sur les bancs de l’université faire le droit, le seul moyen de valablement s’en sortir en tant que guide touristique au Cameroun est de s’installer à son propre compte. Les emplois dans le domaine sont très saisonniers et les rémunérations pas toujours à la hauteur des sacrifices à consentir.
Des exemples comme celui de Naily sont légions. L’importance de l’industrie hôtelière n’étant plus à démontrer, le guide touristique jouant un rôle crucial dans cette chaîne, il conviendrait pour nos autorités de s’appesantir sur ce métier et le sort réservé à ceux qui l’exercent.
Ferdin N.
Nonobstant une campagne médiatique dont ternir l’image du Cameroun semble être le fondement, nonobstant le grossissement des traits en ce qui concerne l’insécurité dans notre pays et en particulier dans la région de l’Extrême-nord, de plus en plus, les touristes étrangers affluent.
Selon monsieur Norbert Stede, Président du Syndicat Patronal de L’industrie de l’Hôtellerie et du Tourisme (Spiht) de l’Extrême-Nord, les réservations dans les hôtels par les étrangers n’ont de cesse d’aller croissant. Ces propos corroborent ceux de monsieur Issa Mahamat, Délégué Régional du Tourisme et des Loisirs de l’Extrême-Nord qui indiquait avant lui, le regain d’intérêt des touristes étrangers pour cette région. En effet avons-nous appris du Délégué Régional, c’est depuis le mois de nombre 2018 qu’individuellement ou en petit groupe, des touristes de plusieurs nationalités dont principalement des polonais, des allemands et des italiens visitent villes et villages de la région.
Depuis le 10 février dernier, sillonne l’Extrême-nord, une délégation de 11 touristes italiens avec à leur tête Vittorio Coccletti. « J’ai voulu d’abord venir seul comme éclaireur pour tester le niveau de sécurité, mais mes compatriotes ont insisté pour venir avec moi. Et depuis notre arrivée, il y a trois jours, tout se passe à merveille ». Déclare-t-il visiblement ravi annonçant par la même occasion l’arrivée prochaine d’une délégation de 21 autres de ses compatriotes.
La fête de la jeunesse célébrée le lendemain de leur arrivé a été manifestement une aubaine pour nos hôtes. S’étant plongés dans cette célébration, cette dernière leur aura permis de jauger le niveau de sécurité au regard des informations pas toujours fondées relayées par des médias. « Sur le terrain, nous avons constaté le contraire, les gens s’amusent, ils sont sympathiques, accueillants. Nous n’avons vu aucun signe d’insécurité », témoigne Marguerita Ghirardi, membre de cette délégation italienne.
Pouss et Maga dans le Mayo-Danay, Bogo dans le Diamaré ont été les localités visitées après Maroua. Les 11 italiens ont ainsi pu admirer, à 04 kilomètres du centre de Pouss, sur la route de Tékélé, la culture Musgum dans toute sa richesse et sa splendeur à travers leurs cases obus. La contemplation des verdoyantes et luxuriantes berges du lac artificiel de Maga n’a pas été en reste. A Bogo dans le Diamaré, c’est à l’esplanade du Lamidat qu’ils ont été gratifiés d’une extraordinaire fantasia.
Des échanges avec les populations ont aussi ponctués ces arrêts. La suite de leur programme prévoit des visites dans le Mayo-Sava où ils ne manqueront certainement pas de visiter le Lamidat chargé d’histoire d’Oudjoula. Dans le Mayo-Tsanaga, nul doute que les plaines des monts Rhumsiki sauront les séduire. A ceux des touristes encore dans l’expectative, l’illustration est faite que vous pouvez visiter le Cameroun : il vous tend les bras.
Ferdin N.
Le pays a eu un trafic de 1.012 millions de visiteurs l’année passée.
En dépit des crises présentes dans les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest et la région septentrionale Extrême-Nord, le Cameroun enregistre un bon score pour le compte de l’année 2017. Dans son rapport intitulé «Hospitality Report Cameroun 2018», Jumia Travel révèle que le pays a eu 1.012 millions d’arrivées de touristes contre 1093 millions en 2016. Ce trafic a généré à l’économie camerounaise des recettes chiffrées à 631.2 milliards de FCFA contre 560 000. Soit une contribution directe de 3,2% au Pib contre 3,1% en 2017. Outre ce qui est suscité, il faut noter que les touristes ont dépensé durant leur séjour au Cameroun la somme de 1 860 milliards de FCFA en générant 71% du Pib direct des voyages et du tourisme l’an dernier.
En plus du trafic, les investissements ont été d’un grand apport dans l’activité touristique en 2017. Il y a eu 107 milliards de FCFA investis dans le secteur. Soit 2,6% de l’investissement total dans le pays. D’après le rapport susmentionné on doit s’attendre à une progression du pourcentage estimée à 3,9% en 2018 et de 3% au cours des dix prochaines années, pour atteindre 142 milliards de FCFA en 2028. Soit 2,2% de l’investissement dans le pays. Les investissements directs étrangers ont généré 10,7 milliards de FCFA en 2017. Le rapport de Juma indique qu’une hausse de 3,9% est possible cette année avec une augmentation de 3% les 10 prochaines années pour atteindre 146 milliards de FCFA. L’année 2019 risque de connaître un pic avec la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football que le Cameroun va accueillir l’an prochain. «La CAN 2019 est une opportunité pour le Cameroun et devrait apporter encire plus de visibilité au pays et ainsi attirer des touristes et supporters de tout le continent», peut-on lire dans le rapport de Jumia Travel.
Toutefois en dépit des données qui paraissent plutôt reluisantes, certains experts en question de tourisme pensent que le Cameroun peut encore fait mieux pour booster ce secteur qui peut jouer un rôle important dans le développement du pays. «C’est vrai que si on jette un regard 10 ans en arrière, on va se rendre compte beaucoup de chose a été fait. Prenons seulement le cas des arrivées de touristes qui sont passées de moins de 500 000 à plus d’un million aujourd’hui, ou encore le nombre de sites touristiques recensés sur le territoire. Mais nous pouvons faire nettement mieux dans tous les sens. Le Cameroun n’est pas à la place qu’il mérite et ce pour plusieurs raisons. La question du visa d’entrée au Cameroun doit être remise sur la table parce que c’est un facteur de frein pour l’entrée de touristes au pays. Il coûte beaucoup trop cher et il empêche aux étrangers de venir chez nous. On pourrait d’ailleurs proposer un visa à l’entrée comme au Kenya, ce qui faciliterait les choses. Le Cameroun doit adopter une politique réelle du développement du tourisme et c’est le moment idéal pour le mettre en place», déclare Diane Audrey Ngako Ceo & founder de «Visitez l’Afrique», dans le journal Baromètre N°147.
Liliane N.