Lors d’une récente visite de travail à Douala, Célestine Ketcha Courtès, ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu) faisait l’annonce selon laquelle le Président de la République Paul Biya, vient de débloquer 5 milliards de FCFA. Les fonds concernés sont destinés à financer les travaux d’urgence de la voirie de Douala sur 20 voies pour un linéaire de 19 km.
La visite de travail du Minhdu dans la capitale économique du Cameroun lui a permis de préciser : « je suis descendue pour faire le point du lancement effectif des chantiers d’amélioration de la mobilité urbaine des populations de Douala, et donc de l’amélioration de leurs conditions de vie. Le Chef de l’Etat à titre exceptionnel a accordé près de 4 milliards de FCFA pour aménager près d’une vingtaine de voies où il y avait des problèmes de mobilité urbaine, d’embouteillages, de nids de poule ».
Célestine Ketcha Courtès a rappelé aux entreprises adjudicataires le respect des engagements contractuels, notamment la livraison des travaux au 15 février 2020. Cette dotation présidentielle intervient à un moment crucial, le Cameroun se prépare à accueillir deux grandes compétitions sportives d’envergure. Il s’agit du Championnat d’Afrique des Nations de Football (CHAN) en avril 2020 et de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en janvier et février 2021. La cité capitale de la région du Littoral qui bénéficie ainsi de l’attention du Chef de l’Etat pour l’Aménagement de sa voirie est citée parmi les villes du pays qui vont accueillir les matchs de ces grands messes sportives.
Un milliard du fonds servira à la stabilisation du sol de Logbessou. Et ce sont donc au total 20 voies et carrefours qui sont à réhabiliter, de Nyalla à Ndogbong en passant par Makepe, Bonamoussadi, à Logbessou et Logpom.
Innocent D H
Une décision prise à l’issue des travaux de la première Assemblée d’ONU – Habitat organisée du 27 au 31 Mai dernier au Kenya. Et la date du 07 Octobre a été retenue pour abriter les assises qui auront pour thème de célébration : «Technologies d’avenir comme outil innovant pour la transformation des déchets en richesses».
Idée générale
Alors que tous les regards seront tournés vers la capitale politique camerounaise, les participants (Les Ministres et représentants des gouvernements, Les parlementaires, les partenaires au développement, les acteurs du secteur public et privé, Les organisations de la société civile et les universitaires…), venus d’horizons divers, vont mener des réflexions afin d’implémenter de façon concrète, les initiatives qui vont garantir à tous, des logements adéquats, conformes aux recommandations du nouveau programme pour les villes.
Un nouveau programme qui s’arrime aux Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment l’ODD 11 qui vise à rendre les villes et les établissements humains sûrs, inclusifs, résilients et durables.
Objectifs généraux
Cette année, il est question de sensibiliser la communauté nationale et internationale sur les tendances, les défis et la vision en matière de développement urbain durable pour l’amélioration du cadre et de la qualité de vie des populations. En plus de promouvoir la coopération internationale et de contribuer aux efforts mondiaux visant à construire des villes équitables, prospères et durables…
Objectifs spécifiques
Cette édition de la Journée mondiale de l’Habitat ambitionne d’Informer et de mobiliser le public autour des enjeux et défis liés à la promotion de logements adéquats et à coûts abordables, afin de permettre à tous de vivre dans un environnement sain - Sensibiliser, échanger et engager une réflexion de fond sur la problématique de la gestion des déchets et promouvoir des solutions innovantes pour la transformation desdits déchets en richesse (économie circulaire) - Promouvoir des coalitions et partenariats nationaux et internationaux pour la promotion de la mobilisation citoyenne pour plus de propreté dans les villes.
Les grands axes du programme
Ils ont été déroulés au cours d’une conférence de presse, donnée ce 01 Octobre, par Célestine Ketcha Courtès, ministre de l’Habitat et du Développement Urbain (Minhdu).
Au delà du lancement officiel des activités, l’agenda prévoit une cérémonie d’ouverture qui aura pour cadre le Palais des Congrès de Yaoundé. C’est sur le même site que sont prévus :
Des Tables rondes regroupant divers acteurs urbains : il s’agit de plateformes de réflexion autour des thématiques en rapport avec le thème central, notamment la mobilisation citoyenne autour de l’hygiène et la salubrité urbaines, l’amélioration du cadre et des conditions de vie dans les bidonvilles, l’économie circulaire, la production de logements décents et abordables, la mobilité urbaine durable, l’embellissement du paysage urbain… Une exposition de bonne pratiques urbaines et innovations technologiques dans le secteur de l’habitat et de l’assainissement en milieu urbain dénommée« HABITAT-EXPO 2019 »
La Journée Nationale de Propreté, qui est une occasion d’évaluer et de booster la campagne d’hygiène et salubrité en cours de lancement au Cameroun. Elle sera marquée par une marche de « piquetage » de déchets, organisée par les municipalités sur l’étendue du territoire national.
Dans la ville de Yaoundé particulièrement, un acte fort de propreté sera posé par le Premier Ministre au cours de cette Journée.
Nicole Ricci Minyem
Selon la ministre de l’Habitat et du développement urbain (Minhdu), Célestine Ketcha Courtes, le Chef de l’Etat a ordonné un décaissement d’un milliard de francs CFA pour la reconstruction du pont sur le Mizo à Maroua et celui de Serewa à Tokombéré qui se sont effondré la semaine dernière.
Suite à l’effondrement des ponts de Mizo et Serewa la semaine dernière, la ministre de l’Habitat et du développement urbain (Minhdu), Célestine Ketcha Courtes, dépêchée en urgence sur les lieux du drame par le chef de l’Etat, Paul Biya, a effectué Samedi 31 août, une visite de travail de 48 heures dans cette région. Elle est allée s’enquérir de la situation des deux ponts effondrés.
Ainsi, l’ex maire de la commune de Banganté s’est premièrement rendue sur le pont de Mizao à Maroua pour écouter les populations et visiter la voie de contournement en chantier. Le cortège a ensuite mis le cap sur Tokombéré sur le radier de Serawa, également « cassé suites aux dernières pluies », a-t-on appris de plusieurs sources. Le ministre et sa forte délégation ont donc touché du doigt les dégâts et les conséquences de l’effondrement de deux ponts.
Selon la cellule de communication du Minhdu, Célestine Ketcha Courtes s’est indignée contre les « entreprises adjudicataires » qui n’ont pas pu anticiper sur le nouveau pont ou une voie de contournement. Elle a ainsi prescrit des mesures urgentes pour rétablir la circulation sur les ponts de Mizo et Serewa afin de faciliter la mobilité des riverains. Il s’agit de : la sécurisation des accès aux différents ouvrages endommagés ; L’aménagement en urgence des déviations, le démontage du pont Mizo endommagé ; le lancement en urgence de la construction du nouveau pont en préparation, la construction d’un ouvrage de franchissement sur le mayo Serewa à Tokombéré, le recadrage et la relance des travaux de réhabilitation de la voirie urbaine de la ville de Maroua.
Bref, Ketcha Courtes a reçu pour mission, d’implémenter en 48 heures, l'action urgente et durable du gouvernement, en recherchant les solutions adéquates pour des ouvrages attaqués par des changements climatiques et l'érosion. Ainsi donc, la ministre a annoncé qu’un décaissement d’un milliard de francs CFA, a été ordonné par le président de la République, Paul Biya, pour les travaux d’urgence et la construction des nouveaux ponts.
Notons que, la rupture de l’important pont sur le Mizo qui relie Maroua 2ème à Maroua 1er, a des conséquences économiques et sociales graves. C’est sûrement l’urgence de la reconstruction de ces infrastructures qui a amené le président de la République à dépêcher sur les lieux du sinistre, la ministre de l’habitat et du développement urbain.
Danielle Ngono Efondo
La ministre du Développement urbain et de l’Habitat, Célestine Ketcha Courtès, a inauguré une cinquantaine de maison, insistant sur le fait que les logements sont destinés à la classe moyenne et non aux riches ou hauts fonctionnaires.
Elle a conclu une visite de travail de deux jours à Douala le samedi 3 août 2019, où elle a inspecté quelques projets de route/drainage et des chantiers de construction de certains projets relevant de son département ministériel.
Accompagnée du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, le Dr Fritz Ntone Ntone Ntone, elle a fait son premier arrêt à Sandaga, où elle a inspecté les travaux en cours à l'assainissement du marché. Avec son équipe, ils se sont également rendus au chantier Arab 3 la pasta Bonaberi, école publique Bonateke, Rond-Point Dakar et COMAR safana, hôtel Bocom Brazzaville.
Célestine Ketcha Courtès s'est déclarée satisfaite et a encouragé les entrepreneurs qui avaient dépassé la date limite à continuer à travailler avant la fin de l'année sous peine de sanctions lourdes.
“Je suis très heureuse. Ces 02 jours ont été merveilleux parce que nous avons pu voir toutes les nouvelles maisons de Mbanga Bekoko, obtenir les clés et entrer dans les maisons, parce que le chef de l'Etat a promis et maintenant nous leur donnons leurs clés et nous allons continuer à leur donner les clés pour ces nouveaux bâtiments et soutenir le développement durable de Douala", a dit le ministre Ketcha.
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Ces premiers occupants ne sont que le début d’une longue suite, 340 appartements ayant déjà été achevés et réceptionnés, selon le ministre, qui a par ailleurs pris l’engagement de continuer à donner des clés aux propriétaires chaque mois. Et 1175 habitations en tout sont prévues pour Douala dans le cadre de la première phase assurée par les Pme locales du programme national de construction de 10 000 logements sociaux et d’aménagement de 50 000 parcelles constructibles lancé en 2010.
La cité économique est également concernée par la deuxième phase du projet, avec la coopération chinoise, qui devra porter l’ensemble à 1835 logements. « Nous aurons donc presque une ville nouvelle ici… avec un habitat décent et offrant aux résidents l’essentiel des services urbains : connectivité, mobilité, eau, électricité, téléphone et assainissement », a assuré Célestine Ketcha Courtès.
Le délégué du gouvernement à la Mairie de Douala, le Dr Fritz Ntone Ntone Ntone, pour sa part, a exprimé une immense gratitude et a remercié le ministre du Développement urbain et de l’Habitat ainsi que le chef de l'Etat, pour tous ces projets qui vont donner à la ville de Douala une nouvelle image.
Il est à noter qu'avant sa visite le vendredi 02 août, la ministre Célestine Ketcha Courtes s'est rendue au stade Japoma, à Yassa, pour évaluer le niveau de travail effectué jusqu'ici sur le complexe sportif.
Otric N.
Six ans après avoir payé les frais d’acquisition, 32 appartements sis en plein cœur des logements sociaux d’Olembe à Yaoundé ont été officiellement rétrocédés à leurs propriétaires. Une cérémonie de remise des clés à 32 propriétaires (sur les 205 enregistrés) qui a été présidée mercredi dernier par le ministre de l'Habitat et du Développement urbain (Minhdu), Célestine Ketcha Courtes. « Il s’agissait de 32 appartements figurant dans un lot de 60 acquisitions compris dans 3 bâtiments », précise Cameroon Tribune.
Des premiers acquéreurs qui ont poussé un vrai ouf de soulagement. « Au-delà du désespoir dû à la longue attente, ces logements vont enfin nous permettre d’avoir un appartement respectable », déclare l’un d’eux dans les colonnes du journal en kiosque ce vendredi.
Le Minhdu a alors prescrit aux nouveaux propriétaires de « s'approprier le cahier des charges qui les renseigne suffisamment sur tous les aspects essentiels de la vie commune et en matière de copropriété afin de le respecter ».
Tout en leur souhaitant une vie paisible dans cette cité, apprend-on, le ministre leur a demandé de « garder jalousement cet investissement et d'en prendre le plus grand soin ». Des propos également corroborés par Louis Roger Manga, directeur général de la Mission d’Aménagement et d’équipement des terrains urbains et ruraux (Maetur).
Ces logements rétrocédés sont des bâtiments collectifs R+4 de type T3, T4 et T5. Entièrement équipés en eau, en électricité et en système d’assainissement des eaux usées, ces appartements offrent à leurs occupants toutes les commodités urbaines requises. Notamment : connectivité, mobilité, téléphone.
Ainsi, elles souscrivent au dessein des pouvoirs publics qui consiste à « construire des villes équitables qui offrent à toutes les populations les opportunités tout en évitant de produire, à grande échelle des laissés-pour-compte », a déclaré le Minhdu. Ces bâtiments ont été construits grâce au tryptique institutionnel Sic, Maetur et du Crédit foncier du Cameroun (Cfc).
Cette cérémonie sera suivie d'une autre ce vendredi à Douala. Toutes les deux rentrent dans le cadre d'un vaste projet de construction de 10 000 logements sociaux et d'aménagement de 50 000 parcelles constructibles sur toute l’étendue du territoire national initié par les pouvoirs publics. Lancé en 2010, ce projet concerne les 10 chefs-lieux de région du pays.
Rappelons que la Direction de la sécurité présidentielle a déjà acquis 120 logements sur ce site. La présidence de la République a déjà déboursé 1,30 milliard de FCFA pour l’acquisition définitive des 60 logements.
Otric N.
Pour les organisateurs, l'objectif est de renforcer l’insertion socio-économique de ces jeunes en difficulté et, renforcer leurs capacités professionnelles : « Nous avons décidé, avec le concours des autorités locales et des partenaires au développement, de donner à ces jeunes en déperdition scolaire, des moyens de se battre dans la vie et de s’en sortir. Ils avaient perdu tout espoir de se faire une place au sein de la société et, nous avons pensé qu’en possédant un métier, ils seront moins exposés au phénomène de Boko haram par exemple qui recrute au sein de cette population fragile…», explique Abdoulaye Karim, accompagnateur social.
Pendant trois semaines, ils vont simultanément bénéficier des cours pratique théorique, en incorporant certains matériaux, comme des déchets plastiques. Et pour cet assemblage, ils ont sollicité l’expertise de Robert Tedonfo, un jeune qui a déjà fait l’expérience : « Je suis à Yaoundé, c’est ma ville de résidence. Je suis venu montrer à mes jeunes frères, comment il est possible de collecter des emballages et des bouteilles plastiques pour en faire des pavés écolos, utiles pour la construction des routes et des maisons… Vous savez, ces matériaux ont une durée de dégradation estimée entre 500 et 1000 ans. Quand je commençais en 2016, j’ai travaillé avec des experts qui m’ont assuré que les déchets plastiques constituent, d’après les statistiques, 10% des six millions de tonnes d’ordures produites chaque jour dans notre pays, vous comprenez donc qu’on doit les utiliser d’aune autre manière… ».
Des informations attestées par les résultats du laboratoire du génie civil qui démontrent que les pavés écolos sont trois fois plus résistants que ceux qui sont faits à base de ciment. Selon Pierre Kamsouloum, consultant formateur en technique de recyclage des déchets plastiques, que nous avons joint au téléphone, « Les autres ne supportent qu’entre six et douze tonnes. Le prix du mètre cube de ces pavés, qui comprennent entre 26 et 30 pavés, varie entre 4000 et 4500 FCFA, au lieu de 5000 à 25 000 FCFA, comme les autres… ».
Le sous le sous-préfet de l'arrondissement de Garoua 1, Ismaïlou Adama, qui avait à ses côtés le maire Mohamadou Kaou s’est dit satisfait de la volonté affichée par ces 75 jeunes : « J’espère que cet engouement va faire tâche d’huile et que d’autres jeunes vont suivre cet exemple. Notre région subit les affres de ces attaques perpétrées par les terroristes de boko haram et, même si nous savons qu’ils rencontrent beaucoup de difficultés grâce à la présence de nos forces de sécurité, certains jeunes peuvent se laisser tenter par leur message, à cause de l’oisiveté et, nous ne pouvons qu’être fier des programmes comme celui-ci… ».
Nicole Ricci Minyem
S’exprimant devant la presse, le ministre a rappelé les objectifs de ces assises. « C’était une rencontre très importante avec toutes les entreprises contractualisées par Minhdu, dans le cadre du Plan d’Urgence Triennal, afin de parler de l’achèvement de ces travaux. Car depuis 2015 que le Chef de l’Etat a mis ce Plan sur pied, il y a eu une première banque qui n’a pas tenu les engagements ; le Président Paul Biya, qui tient à la fois à accompagner la mobilité urbaine et le développement du Cameroun, a opté pour une convention de financement avec ECOBANK. L’argent est disponible ; les entreprises sont payées ; et le travail doit désormais s’accélérer sur le terrain. Nous y veillerons nuits et jours ; avec nos Bureaux d’études et missions de contrôle qui doivent véritablement jouer leur rôle d’ingénieur de l’Etat. Il fallait donc pour ma part, rassembler toutes ces entreprises autour d’un seul et unique engagement ; celui d’achever ces projets dans les délais ; pour faire honneur à notre pays ; et au Président Paul Biya. Le Cameroun doit être prêt le jour dit, pour l’organisation du CHAN 2020. La principale recommandation c’est que, dès demain, tout le monde au travail ; accélération ; mobilisation ; et finalisation des travaux. Aucune dérogation ne sera tolérée. »
La stratégie gagnante du Minhdu
C’était ainsi l’occasion pour le Minhdu, Célestine Ketcha Courtès, de remonter les bretelles à certaines entreprises, pour les retards inadmissibles, observés dans l’avancement des travaux sur le terrain ; c’est le cas par exemple des entreprises MAG Sarl ; ArabContractors ; KJBTP Sarl ; ou encore Croisière BTP ; qui présentent des taux extrêmement faibles, oscillants entre 4% ; 19% ; et 30%.
A cet effet, la rencontre du mercredi 26 juin 2019, à la salle de réunion du Minhdu, a la sonnette d’alarme, qui met désormais tout le monde au travail, de jour comme de nuit, sous la pluie comme sous le soleil ; afin que le Cameroun soit prêt le jour dit. Et les moyens ont été mis à la disposition de ces entreprises pour cela.
Le CHAN aura lieu le jour dit
Afin de tenir ces engagements internationaux du Président Paul Biya, madame le Ministre a réussi à obtenir un contrat d’engagement ferme, avec les Directeurs Généraux de ces entreprises, tous présents dans la salle, pour que les chantiers soient livrés dès le mois d’Août 2019. Surtout que la dernière mission d’inspection de la CAF arrivera au Cameroun en octobre 2019.
Des descentes sont de nouveau annoncées sur le terrain, afin de booster les performances de ces prestataires de l’Etat, à qui le Minhdu recommande, à tout temps et en tout lieu, une responsabilité citoyenne et patriotique.
Stéphane NZESSEU
Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’Urgence Triennal d’accélération de la croissance 2015 – 2017, dans ses composantes habitat et voiries, un premier financement de 100 milliards avait été mis à disposition la banque internationale BGFI, afin de couvrir l’ensemble des payements des entreprises adjudicataires de ces différents marchés. Mais malheureusement, seulement 40% de ces financements ont été consommés par ces entreprises ; le reste étant tombé en forclusion. D’où la difficulté de porter ces projets à terme, dans les délais contractuels, malgré les prorogations. Conséquence de course, plusieurs de ces chantiers ont été abandonnés et les entreprises se sont pour la plupart démobilisées. Néanmoins, la phase 1, portant sur la réhabilitation des 32 411 ml de voirie est entièrement achevée. Il reste donc au total 84 301,5 ml à réhabiliter dans le cadre de cette deuxième phase ; repartie en 16 marchés.
Les 25 milliards sont disponibles
Face à l’échec de ce partenaire financier, le Gouvernement a opté pour la signature d’une convention de financement avec ECOBANK, à hauteur de 25 milliards F CFA, extensible jusqu’à 60 milliards de FCFA, pour la reprise, l’accélération et l’achèvement de tous ces chantiers urbains avant le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN 2020), qui se jouera au Cameroun, très précisément au mois de Janvier. Et le Cameroun devra être prêt le jour dit.
Au regard de ces délais, le Chef de l’Etat, qui tient absolument à l’organisation de cette grande fête sportive, a instruit au Ministre Célestine Ketcha Courtès de remobiliser tous ces acteurs sur les chantiers. A partir des entreprises adjudicataires ; jusqu’aux Bureaux d’Etudes Techniques, assurant les Missions de Contrôle ; en passant par les responsables du Minhdu ; tout le monde doit mouiller le maillot. Car les premières missions d’inspection de la Confédération Africaine de Football (CAF) arrivent au Cameroun en Août 2019 ; afin de s’assurer de la capacité du Cameroun à organiser cet important évènement continental.
Les chantiers concernés
A Yaoundé par exemple, nous avons les travaux de réhabilitation des voies école publique de Bastos – ARMP, sur 1 700 ml ; exécutés par l’entreprise CRBC. Les axes palais des congrès vers les ambassades des Etats Unis ; de Tunisie ; Arabie Saoudite ; quartier Golf, pour 7 651 ml ; réalisés par BUN’S. Les tronçons MRS Nsimeyong ; Etam Bafia ; Biyem-assi commissariat, pour un total de 5 535 ml, construits par Arab Contractors. Les voies Abattoir Etoudi – Marché de bétail – Nkolmbong, avec les bretelles, pour 3 188 ml, réalisés par Croisière BTP. Les chantiers de MAG Sarl, qui couvrent les tronçons Immeuble Macabo – Tradex Tsinga Elobi et ses bretelles, sur 2 005 ml ; ou encore les voies Carrefour Jean Vespa – Carrefour FEBE ; Camp Sic Messa et ses ruelles, pour un total de 4 110 ml. Les axes Mosquées Essos – Madison – Terminus Mimboman, sur 2 100 ml ; ou encore les routes MaeturNkomo – Okui – Carrefour Nkomo, avec ses bretelles, pour 3 780 ml ; le tout réalisé par le Groupement SIMFO And Son’s.
A Douala, nous citerons les voies de desserte Cité des Billes – Bilonguè, quartier Soboum, pour 4 583 ml dans l’arrondissement de Douala 3ème. Les routes chefferie Ngwele – Bonabéri, et ruelles du quartier Bonamikano, sur 5 047 ml, réalisés par Routd’Af S.A. Les tronçons exécutés par ArabContractors, concernant les voies Nyalla – Yassa ; Hysacam – Zone industrielle Bassa ; et ses bretelles sur 6 720 ml ; ou encore les voies des quartiers New Deido, Grand Moulin, Deido et Bonatéki.Les tronçons des quartiers Bonanjo, Bonapriso, Akwa, Bali, Bonadibong et Nkongmondo, sur 7 350 ml, réalisés par la société BUN’S. La réhabilitation des voies du quartier Météo, dans l’arrondissement de Douala 2ème, sur 3 124 ml, exécutés par l’entreprise MAG Sarl. En encore la rue du Camp Yabassi, sur 850 ml, confiée à l’entreprise KLBTP Sarl.
Stéphane NZESSEU
Les Députés se sont montrés préoccupés par les problèmes relatifs aux différents projets de construction des logements sociaux qui ont cours au Cameroun. C’est l’Honorable Dzite Thérèse epse Ngassam qui est montée au créneau pour en parler. Dans la liste des observations qu’elle a dressée, elle évoque par exemple, le fait que des bâtiments existants depuis plus de dix années et qui ne sont toujours pas viabilisés à cause d’un manque d’eau et d’électricité. La conséquence à cet état de chose étant que les propriétaires ne peuvent toujours pas avoir accès à ces espaces. L’Honorable a aussi mentionné le fait que certains sont même tenus de rembourser des prêts contractés auprès des banques. Et ils doivent le faire en même temps qu’ils sont appelés à payer un loyer.
La plénière étant meublée par la phase des questions orales, l’interrogation adressée à Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a été sur ce qu’entend le gouvernement pour pallier déjà au problème d’eau et d’électricité dans ces logements qui visiblement semblent prêts du point de vue de la construction. L’occasion s’est révélée idoine pour Joseph Dion Ngute qui dans sa réponse, a fait un tour des différents problèmes qui minent les projets de construction de logements sociaux au Cameroun. De sa réponse, on retient en ce qui concerne la connexion de ces logements aux réseaux d’eau et d’électricité que, cela a été inscrit dans le Budget d’investissement public du Ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu). Il y a déjà eu signature de contrats avec les entreprises Eneo et Camwater.
Pour le domaine de l’électricité, trois contrats ont été signés. Ces contrats portent sur la fourniture du courant électrique à 1 175 logements sociaux sur le site de Mbanga Bakoko à Douala. Le coût est de 809 millions de F. Pour 500 logements sociaux situés à Olembe à Yaoundé, le coût retenu est de 832 millions de F. Il y a également un contrat qui a été évalué à 295 millions de F, signé pour la construction d’une ligne moyenne tension pour protéger les logements d’Olembe à Yaoundé.
Parlant de la fourniture en eau, le Premier Ministre a indiqué que les contrats ont été aussi signés avec Camwater notamment pour les sites de Yaoundé et de Douala. Et les travaux relatifs auxdits contrats sont en cours.
Liliane N.
Une première pour la nouvelle agence onusienne chargée de l’habitat. Nairobi au Kenya abrite depuis lundi dernier, la première session de l’Assemblée générale du Programme des Nations unies pour les établissements humains (Onu-Habitat). Et pour ce moment inédit, la délégation camerounaise est conduite sur place par Célestine Ketcha-Courtès, ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu).
Cameroon Tribune rapporte que mardi dernier, au deuxième jour des travaux, le Cameroun a été doublement honoré. D’abord, Maimunah Mohd Sharif, directrice exécutive de Onu-Habitat, a annoncé le choix du Cameroun pour l’organisation de la Journée mondiale de l’Habitat le 7 octobre prochain. Autre retombée : le Cameroun a été élu membre du Conseil exécutif du Programme des Nations unies pour les établissements humains. Cette élection permet ainsi au pays, avec l’onction des autres Etats africains, de représenter la sous-région Afrique centrale au sein de cette structure de gouvernance de l’Onu-Habitat.
Cette reconnaissance est saluée par l’ensemble des participants aux travaux, et spécialement ceux de la délégation camerounaise. Pour la ministre Célestine Ketcha-Courtès, il s’agit d’un autre signe de la vitalité de la diplomatie camerounaise. Egalement membre de ladite délégation, Philippe Camille Akoa, directeur général du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom) a salué ce choix et relevé l’urgence de se préparer pour organiser un événement à la hauteur des espérances.
En effet, environ 24.000 participants sont attendus pour célébrer cette journée mondiale le 7 octobre prochain. Les travaux de la première session de l’Assemblée générale d’Onu-Habitat prennent fin ce vendredi 31 mai.
En rappel, le Programme des Nations Unies pour les établissements humains, ONU-HABITAT, est l’agence des Nations Unies pour les établissements humains. Elle est mandatée par l’Assemblée générale des Nations Unies afin de promouvoir socialement et écologiquement villes durables dans le but de garantir un logement convenable pour tous.
Les principaux documents décrivant le mandat de l’organisation sont la Déclaration de Vancouver sur les établissements humains, Programme pour l’habitat, la Déclaration d’Istanbul sur les établissements humains, la Déclaration sur les villes et autres établissements humains en ce nouveau millénaire, et la résolution 56/206.
La Déclaration du Millénaire des Nations Unies reconnaît la situation désastreuse des populations urbaines les plus démunies du monde. Il articule l’engagement des États membres à améliorer la vie d’au moins 100 millions d’habitants de taudis d’ici à 2020 – cible 11 de l’Objectif 7 – une tâche mandat de l’ONU-HABITAT.
Aussi grand que 100 millions puisse paraître, cependant, il n’est que de 10 pour cent de la population actuelle des bidonvilles dans le monde entier, qui, si elle n’est pas maîtrisée, va multiplier par trois pour atteindre 3 milliards d’ici l’an 2050. Le défi est d’autant plus ardue par le fait que, selon les propres recherches de l’ONU-HABITAT, la population des bidonvilles dans le monde a déjà augmenté de 75 millions de dollars en à peine trois ans depuis la Déclaration du Millénaire.
Otric N.