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Le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunal (Feicom) et l’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) viennent de signer à Bertoua dans la région de l’Est Cameroun, un protocole d’accord pour accompagner les communes.

 

Le Document paraphé par Philippe Camille Akoa, Directeur général du Feicom et Mravili Athman, représentant résident de la FAO au Cameroun porte d’abord sur l’amélioration de la sécurité alimentaire. Un objectif qui passe à travers la mise en place des programmes communs de développement agricole en zone périurbaine, la promotion de l’alimentation en milieu scolaire, le soutien à la petite transformation des produits végétaux frais , l’amélioration de la qualité sanitaire des denrées animales à travers la mise en place des infrastructures d’abattage et des espaces de vente au sein des municipalités et, la mise en place et participation aux plateformes d’échanges sur les bonnes pratiques internationales en matière de lutte contre l’insécurité alimentaire au sein des collectivités territoriales décentralisées.

Le Feicom et la FAO se sont également engagés à promouvoir le développement local, la gestion durable des ressources naturelles, la protection de l’environnement, la lutte contre les changements climatiques et le renforcement des capacités des acteurs.

Précisons que selon des sources officielles, la situation de la malnutrition infantile dans la région de l’Est est alarmante. D’après les enquêtes menées par l’Unicef en 2018, il en ressort : « 35,5% d’enfants souffrent de la malnutrition chronique ayant pour principale conséquence, le niveau de croissance desdits enfants. Par ailleurs, il faut noter que la malnutrition aigüe globale est de 2,5%. Compte tenu de ces résultats, les défis d’accompagnement des communautés pour renverser cette tendance sont énormes et les pouvoirs publics ont besoin de l’adhésion de toutes les sectorielles afin que les pratiques nutritionnelles des enfants soient garanties au moins pendant les 100 premiers jours de vie », explique le point focal, nutrition à la délégation régionale de la Santé publique de l’Est.

Innocent D H

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L’Organisation des Nations unies (ONU) met cet argent à la disposition du Cameroun pour encourager les efforts du Gouvernement dans la promotion de la gouvernance locale. C’est ce que fait savoir un communiqué rendu public le 07 janvier dernier par l’ONU. 

 

A en croire les appréciations faites par certains analystes, le geste onusien est une bonne nouvelle, une bouffée d'oxygène pour le Cameroun. L’ONU vient en effet de procéder au déblocage de la somme de 2,2 millions de dollars Us, soit une valeur de près de 1,293 milliards de FCFA. 

Selon le communiqué publié par les Nations unies, l’argent est mis à disposition par le Fonds pour la consolidation de la paix placé sous la coordination du Secrétaire général de l’ONU. Le fonds débloqué vise surtout à apporter un coup de pouce au Gouvernement camerounais dans l’amélioration des conditions de vie des populations tout en renforçant les piliers stratégiques de la gouvernance locale. Il est également question d’assurer la cohésion sociale.

La gestion du fonds 

Le communiqué onusien apporte des précisions sur les organes de gestion de cette somme d’argent. Il est mentionné que la gestion desdits fonds revient aux agences onusiennes basées au Cameroun. Ce sont principalement, l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation (FAO), le Fonds des Nations unies pour la population. 

 

Innocent D H  

 

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L'Organisation onusienne et Danone, un des leaders mondiaux du secteur alimentaire reconnaissent toutes deux la nécessité de démocratiser des pratiques alimentaires et agricoles durables et de faciliter l'accès des populations à une alimentation plus saine et diversifiée. Ainsi, les deux entités ont décidés de travailler ensemble.

 

« Cet accord permettra de faire progresser les efforts mondiaux destinés à améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire et à rendre les systèmes alimentaires plus durables », a déclaré Qu Dongyu, Directeur général de la FAO, lors de la signature de l'accord.

« Je suis ravi de pouvoir renforcer les liens qui existent entre Danone et la FAO grâce à cet accord. Nous allons travailler ensemble et promouvoir des formes d'agriculture régénératrice et des habitudes alimentaires plus durables - en ligne avec notre vision One Planet, One Health », a pour sa part a déclaré Emmanuel Faber, Président-Directeur général de Danone.

« Chez Danone, cela fait partie de nos objectifs prioritaires de contribuer à créer collectivement des systèmes alimentaires pérennes et résilients face au changement climatique », a-t-il ajouté. Les deux entités reconnaissent toutefois la nécessité de démocratiser des pratiques alimentaires et agricoles durables et de faciliter l'accès des populations à une alimentation plus saine et diversifiée.

Selon Danone et la FAO, le partage des informations et des connaissances sur la nutrition, la sécurité alimentaire et les investissements responsables dans l'agriculture devrait contribuer à la réalisation de l'Objectif de développement durable numéro 2 - Faim Zéro.

Le Protocole d'accord signé entre la FAO et Danone se base sur quatre principes :

- Le partage d'informations sur des questions de sécurité alimentaire, avec notamment les nouvelles tendances et facteurs.

- Le partage de données portant sur la consommation alimentaire et l'apport nutritionnel afin d'améliorer les connaissances et d'encourager l'adoption d'habitudes alimentaires plus saines. L'Egypte serait le pays pilote pour cette initiative.

- Le partage de connaissances portant sur les systèmes alimentaires et sur la sécurité nutritionnelle grâce aux cours d'apprentissage en ligne de la FAO et aux certifications numériques octroyées aux employés de Danone.

- Et la promotion du respect des dispositions inhérentes aux Objectifs de développement durable et d'une conduite responsable des entreprises vis-à-vis des chaînes de valeur agricoles partout dans le monde.

Selon le FAO, ce n’est pas la nourriture qui manque: on en produit assez pour que personne n’en soit privé. Pourtant, plus de 820 millions de personnes souffrent encore de dénutrition chronique, alors même que l’on constate un affaiblissement de l’engagement global en faveur de l’objectif Faim Zéro. En Afrique, la faim augmente dans toutes les sous-régions, touchant en moyenne un individu sur cinq.

De plus, la malnutrition frappe les pays développés comme les pays en développement. Si le retard de croissance est en lente diminution dans le monde, plus de deux milliards d’adultes, d’adolescents et d’enfants sont désormais obèses ou en surpoids. Les répercussions en sont sévères, qu’il s’agisse de santé publique, de PIB ou de la qualité de vie des personnes et des collectivités.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Selon cette agence onusienne, près d’un tiers de l’ensemble de la nourriture produite et destinée à la consommation humaine est soit perdue, soit gaspillée, chaque année, avec des conséquences pour les économies, pour la sécurité alimentaire et pour l’environnement.

 

L’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) dénonce le gaspillage alimentaire dans le monde. Dans son  rapport sur la Situation mondiale de l'Alimentation et de l'Agriculture 2019, publié lundi  dernier, cette agence Onusienne, indique que près d’un tiers de la nourriture produite et destinée à la consommation humaine est soit perdue, soit gaspillée, chaque année, avec des conséquences pour les économies, la sécurité alimentaire et l’environnement. 

Cette étude donne un aperçu de la quantité de nourriture perdue, et les circonstances, tout au long des différentes étapes de la chaîne de valeur alimentaire et invite à prendre des décisions avisées en vue de réduire efficacement ces pertes, tout en offrant de nouvelles manières de mesurer les progrès réalisés. « Alors que nous nous efforçons de faire des progrès en vue de réduire les pertes et le gaspillage alimentaires, nous pouvons seulement être efficaces si nos efforts sont le fruit d'une solide compréhension du problème. Comment pouvons-nous permettre de jeter de la nourriture lorsque chaque jour plus de 820 millions de personnes souffrent de la faim à travers le monde   », s’est indigné  le Directeur général de la FAO, Qu Dongyu.

Selon lui, réduire les pertes et gaspillages alimentaires contribuera aux efforts visant à atteindre les Objectifs de développement durable liés à la sécurité alimentaire et à la durabilité environnementale. Près de 14% de la nourriture mondiale, selon l’Onu,  est perdue après la récolte et avant d'atteindre l'étape de la vente, y compris lors des activités menées au niveau de l'exploitation, pendant l'étape de stockage et pendant le transport. Néanmoins, les pertes alimentaires varient considérablement d'une région à l'autre pour les mêmes produits et les mêmes étapes de la chaîne d'approvisionnement. Dans les pays à faible revenu, relève cette étude, les pertes de fruits et de légumes frais s'expliquent surtout par de mauvaises infrastructures. De nombreux pays à faible revenu perdent des quantités importantes lors de l'étape du stockage, en raison de mauvaises installations de stockage et notamment d'entrepôts frigorifiques.

Ce  rapport, souligne la Fao, aidera les gouvernements à analyser les contraintes et les compromis nécessaires pour mettre en œuvre des interventions plus efficaces. Cependant, précise cette enquête, les mesures politiques prises et visant à réduire les pertes et le gaspillage alimentaires devraient être cohérentes et impliquer une surveillance et une évaluation efficaces des interventions afin de garantir la responsabilisation des actions et des initiatives existantes.

 

Marie MGUE 

 

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Les Prix mondiaux des produits alimentaires sont restés stables en septembre, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture publié ce jeudi.

 

D’après l’Indice de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), les prix mondiaux des produits alimentaires sont restés stables au mois de septembre 2019. Dans son rapport publié ce jeudi 03 octobre 2019, cette agence onusienne  montre une hausse des coûts des huiles végétales qui ont augmenté d’1,4% en septembre pour atteindre son plus haut niveau en un peu plus d’un an. Cette  hausse, s’explique par la stabilité de la demande en huile de palme en provenance de l’Inde et de la Chine. L’autre explication serait la hausse des cotations de prix pour l’huile de colza, en raison de la demande soutenue de l’industrie du biodiesel en Union européenne. Dans le même temps, les prix des huiles de soja et de tournesol ont également chuté.

Par ailleurs, le prix des céréales est resté globalement stable au cours de ce  mois, tandis que les prix du blé ont augmenté et que ceux du maïs ont baissé. La faiblesse de la demande d’importation et des incertitudes sociopolitique  aux Philippines et au Nigéria selon la Fao, a entraîné une légère chute des  prix mondiaux du riz.

La Fao a légèrement revu à la baisse ses prévisions pour la production mondiale de céréales en 2019 pour lui faire atteindre 2.706 millions de tonnes, soit une  hausse de 2% par rapport à 2018. Cette baisse reflète une réduction des récoltes de blé en Australie en raison du temps sec et de projections revues à la baisse pour la production de riz en Chine, en Inde, aux Philippines et aux Etats-Unis.

Pendant ce temps, la FAO a revu ses estimations à la hausse pour la production de céréales secondaires, en se basant sur des prévisions plus favorables concernant la production d’orge et de maïs au Brésil et aux Etats-Unis.

Plus globalement, la production mondiale de céréales pour cette année est maintenant prévue pour atteindre 2 714 millions de tonnes, soit une  légère baisse par rapport aux estimations du mois dernier mais qui constituerait toujours un niveau record. Les stocks mondiaux de céréales devraient maintenant atteindre 850 millions de tonnes d’ici la fin de la saison 2020, soit en baisse de 2% par rapport à leurs niveaux d’ouverture. Les stocks mondiaux de blé devraient augmenter d’1,6% tandis que ceux de maïs devraient connaître une forte baisse, principalement en raison d’importants prélèvements effectués en Chine, a indiqué la Fao.

 

Marie MGUE 

 

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L'esplanade des services du gouverneur de la région du Soleil couchant, a abrité ce jeudi 03 octobre 2019, la cérémonie de lancement régionale de la campagne gratuite de vaccination contre la peste des petits ruminants (PPR).

 

En effet, le ministre de l'élevage, des pêches et des industries animales (Minepia) procède depuis le 07 août 2019, a une campagne de vaccination gratuite contre la peste des chèvres et des moutons sur l'ensemble du territoire national.

Dans la région de l'Ouest, le coup d'envoi a été donné ce jeudi en présence de nombreux propriétaires d'animaux sous la présidence de François ETAPA, représentant du gouverneur et par ailleurs SG des services régionaux.

Dans son allocution de circonstance, le Docteur MPOUOK Oswald délégué régional (Minepia) va commencer par situer l'événement dans son contexte : <<L''événement qui nous réunir aujourd'hui s'inscrit en droite ligne d'un ensemble d'activités qui ont démarré depuis très longtemps. Notamment par la phase de sensibilisation et le dénombrement dans toute la région de l'Ouest qui a mobilisé plus de 1600 relais communautaires, qui ont travaillé en collaboration avec les agents Minepia dans 1448 villages et dénombré un peut plus de 210 milles petits ruminants soit un taux de 67,57% des objectifs à atteindre qui nous ont été assigné par notre département ministériel>>.

Pour mener a bien cette opération,la région de l'ouest a reçu 312600 doses de vaccins, du matériel de travail et des équipements nécessaires. Le Minepia Ouest fait également savoir que 136 agents vaccinateurs ont été mobilisés à cet effet.

Selon le Minepia, l’opération vise à vacciner près de 8 millions de chèvres et moutons. La campagne va s’étendre sur trois ans : 2019, 2020 et 2021. Dès 2022, le Cameroun va passer à la phase de la surveillance de la maladie. Il s’agira de s’assurer que le virus n’est plus en circulation au sein du cheptel national. Les noms et les numéros de téléphone des bénéficiaires sont déjà répertoriés au niveau du ministère de l’Élevage. Les agents du Minepia feront des prélèvements avant et après la vaccination. La comparaison des résultats entre les deux phases permettra de déterminer si les animaux sont immunisés ou pas. 

À en croire le Minepia, le but à terme est de parvenir à l’éradication de la peste des petits ruminants au Cameroun à l’horizon 2030. Cette peste décime souvent 80% des effectifs des petits ruminants dans le pays. Raison pour laquelle le Cameroun a adhéré à cette campagne de vaccination qui est mondiale. Ceci grâce à l’appui de l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) et l’Organisation mondiale du Commerce (OMC).

 

Marcel Ndi 

 

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Jeudi 25 juillet 2019, L’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a averti que, la saison estivale de reproduction des criquets pèlerins, amplifiée par de fortes pluies, pourrait présenter une grave menace pour les zones de production agricole au Yémen, au Soudan, en Érythrée et dans certaines parties de l'Éthiopie et du nord de la Somalie lors des trois prochains mois.

 

Cette année, des opérations de contrôle intensives sur le terrain et par voie aérienne ont été effectuées en Iran, en Arabie saoudite et au Soudan et ont permis de réduire la présence de criquets pèlerins. Selon le site officiel de l’ONU.

 

Néanmoins, ces opérations n'ont pas réussi à empêcher complètement la formation d'essaims et le déplacement de ces derniers vers les zones traditionnelles de reproduction estivales au Yémen, au Soudan, dans la Corne de l'Afrique et le long de la frontière indo-pakistanaise. Si cette situation s’aggrave dans ces régions, la formation d’essaims pourrait menacer la production agricole d'ici la fin de l'été. Il serait suivi par des augmentations d'essaims le long de la mer Rouge, au cours de la prochaine saison hivernale débutant en novembre. Indique le FAO.

 

Après être devenus aériens, des essaims regroupant plus de dix millions de criquets peuvent parcourir jusqu'à 150 kilomètres par jour, le vent aidant. Les criquets pèlerins ont une durée de vie d'environ trois mois et un criquet pèlerin femelle peut pondre jusqu'à 300 œufs. Un criquet pèlerin adulte consomme une quantité de nourriture fraîche équivalente à son propre poids chaque jour - soit près de deux grammes par jour. Un tout petit essaim consomme la même quantité de nourriture en une journée que près de 35 000 personnes.

 

Il est donc nécessaire d'agir de manière urgente afin de prévenir la propagation des criquets et de sauver les cultures. Des opérations de contrôle urgentes des Criquets pèlerins sont indispensables afin de protéger les cultures et d'atténuer les risques d'invasions au Yémen et d'empêcher les essaims de criquets d'envahir les pays voisins.

 

Notons qu’au nord-est de la Somalie, des essaims matures de criquets ont été signalés à divers endroits ces dernières semaines. Les criquets ont provoqué des dégâts majeurs sur les cultures. Quant au Soudan, nombreuses sont les populations adultes de criquets à être présentes dans la Vallée du Nil, tandis que des populations adultes sont apparues récemment et de manière dispersée sur la côte de la mer Rouge et au Nord du Kordofan, là où les reproductions estivales ont lieu.Au Yémen, les opérations de contrôle sont freinées par l'insécurité qui prévaut dans les zones de reproduction des criquets et par le manque d'équipements et de fonds opérationnels.

 

Mais, afin de remédier partiellement à la situation, la FAO a pu mobiliser 100 000 dollars grâce au soutien de la Belgique à travers le Fonds spécial pour les activités d'urgence et le relèvement (SFERA) et 200 000 dollars issus de ses propres ressources afin de mettre en œuvre une campagne anti-criquets. La FAO travaille déjà à mettre en place des mesures urgentes afin de renforcer les opérations de surveillance et de contrôle dans les zones de reproduction et appelle tous les pays à surveiller leurs champs en organisant régulièrement des inspections sur le terrain et en prenant les mesures de contrôle nécessaires lorsque des invasions importantes de criquets sont détectées.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Le récent rapport de  la FAO sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde, relève que  plus  de  820 millions de personnes dans le monde, dont 256,1 millions  en Afrique  ont souffert  de la faim en 2018.

 

Depuis près de trois années déjà, la faim ne diminue pas dans le monde. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), estime  dans son dernier rapport sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde publié le 15 juillet 2019, que 820 millions de personnes n’ont pas eu assez à manger en 2018, contre 811 millions l’année précédente.  Une augmentation constatée pour la troisième année consécutive et qui souligne selon cette organisation, l’immense défi qui reste à relever pour atteindre l’Objectif de développement durable visant la Faim zéro à l’horizon 2030.

 

La situation est particulièrement préoccupante en Afrique, selon cette étude, parce que la région enregistre les taux les plus élevés en matière de la faim dans le monde et ces taux continuent d’augmenter dans presque toutes les sous-régions, quoique lentement. Globalement en 2018, près de 256,1 millions de personnes ont été exposées à la sous-alimentation sur ce continent. Près de 26,6% de cette population se trouve dans la sous région Afrique-Centrale en particulier, contre 26,4% en 2017. En Afrique de l’Est, près d’un tiers de la population, soit 30,8%, souffre de la sous-alimentation. Outre le climat et les conflits, les ralentissements et fléchissements de l’activité économique sont à l’origine de la hausse. En effet, depuis 2011, près de la moitié des pays où la faim a augmenté en raison d’un ralentissement ou d’une stagnation de l’économie se trouvent en Afrique.

 

Cependant, on note que la plupart des personnes sous-alimentées, plus de 500 millions vivent en Asie, principalement dans les pays du sud de l’Asie. L’Afrique et l’Asie portent à elles seules la plus grande charge de toutes les formes de malnutrition, car elles comptent plus de neuf enfants sur dix présentant un retard de croissance et plus de neuf enfants sur dix souffrant de l’émaciation dans le monde. En Asie du Sud et en Afrique subsaharienne, un enfant sur trois présente un retard de croissance. « Nous devons encourager une transformation structurelle favorable aux pauvres et inclusive, qui soit axée sur les personnes et qui place les communautés au centre des préoccupations, pour réduire les vulnérabilités économiques et être en mesure de poursuivre comme prévu notre objectif: éliminer la faim, l’insécurité alimentaire et la malnutrition sous toutes ses formes », ont déclaré les dirigeants des Nations Unies sur le site de la Fao. Cette année, le rapport a examiné un nouvel indicateur aux fins de la mesure de l’insécurité alimentaire à différents niveaux de gravité et du suivi des progrès en matière de l’ODD 2.

 

Marie MGUE

 

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L’information est du Pr Dominique Meva’a Abomo l’expert-consultation international en «situation d’insécurité alimentaire sévère».

 

Selon le Pr Dominique Meva’a Abomo, 06% de ménages mangent moins de deux repas par jour à Douala, ville située dans la région du Littoral. Tout le contraire de 94% de foyers de cette ville qui ont droit à au moins deux repas quotidiens. Ce sont là, des résultats du diagnostic rapide du Système urbain de Douala (Syltado). L’étude a été réalisée par la société savante Cheikh Anta Diop et commandée par la Communauté urbaine de Douala (Cud).

 

La situation des 6% de foyers suscités préoccupe la Cud, même si comparé au pourcentage de ménages qui ont au moins deux repas à consommer par jour, pour certaines personnes, elle peut être négligeable. Les autorités veulent lutter à tous les niveaux contre l’insécurité alimentaire. C’est ce qui justifie l’étude ci-haut citée, qui a été faite dans le cadre de l’élaboration de la Stratégie de sécurité alimentaire de la ville de Douala. La Cud, faut-il le rappeler, a signé un accord de partenariat avec la Food & Agriculture Organization (Fao). C’était le 20 décembre 2017.

 

« Douala est une ville dynamique de près de 3 millions d’habitants qui abrite chaque année près de 10 000 nouveaux arrivants, qu’elle se doit d’accueillir dans de bonnes conditions en relevant le défi d’assurer leur sécurité alimentaire. Dans ce contexte, la production, l’approvisionnement et la distribution des biens alimentaires demeurent un enjeu essentiel pour la ville », a déclaré Dieudonné Monthé le 1er adjoint au Délégué du gouvernement lors de l’atelier de restitution du rapport de fin d’étude du projet Syltado.

 

Prenant la parole lors dudit atelier, le Pr Dominique Meva’a Abomo a indiqué qu’en termes de production, la ville de Douala est alimentée à 77% par les bassins agraires du couloir Moungo et de la région de l’Ouest. Pour atteindre l’état de sécurité alimentaire, il faut passer du Syltado au Système alimentaire métropolitain de Douala parce que de l’avis des experts, il faut intégrer des localités satellites comme Bomono, Souza, Penja.

 

Liliane N.

 

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Il s’agit d’une liste publiée ce 15 avril, par le Cameroun Desk, un annuaire créé par et pour les africains.

 

Dans ce document, il est mentionné qu’ils sont nombreux ces camerounais qui disposent d’énormes sommes d’argent et se posent en permanence la question de savoir dans quel type d’activités rentables ils pourraient se lancer, afin de développer l’économie du Cameroun mais aussi, s’étendre dans plusieurs autres pays africains.

 

Les concepteurs de l’annuaire le « Cameroun Desk » pensent ainsi que les jeunes entrepreneurs pourraient par exemple créer : - un Site de recettes de plats camerounais et africains – une Agence immobilière en ligne – des Consultations médicales ou para – médicales en ligne – une Solution de construction économique et écologique en matériaux locaux – une Agence de valorisation des déchets ménagers et résidus de transformation – un Centre de formation en logiciels et ingénierie –un Site d’offres d’emplois réservés aux Camerounais disposant d’un diplôme d’études supérieures – un Cabinet de conseil et d’aide à la création d’entreprises avec accompagnement pour l’accomplissement des formalités de déclaration – un Centre de formation en marketing digital et développement web –

Une Plate forme de crowdfunding ( financement participatif) pour aider au lancement de petits projets – une Solution de stockage d’énergie par batterie en lien avec les énergies renouvelables et les panneaux solaires – un Parc de loisirs et de divertissement pour enfants et adultes – un Réseau social de recommandation d’employés au sein duquel les entreprises pourraient accéder à des curriculum vitae et procéder au recrutement , lire des recommandations ou alors, déposer une recommandation sur un employé – une Plate forme en ligne de mise en relation entre recruteurs et free lancers dans divers domaines (Programmation – Infographie – Marketing – Finance – Rédaction – Traduction) – un Espace de Co –

Working bureaux partagés avec connexion internet de bonne qualité. (Ce type d’espace pourrait être particulièrement prisé par les entrepreneurs camerounais souvent à la recherche de solutions immobilières pour développer leurs activités) – Un Site de vente en ligne de Smartphones et accessoires informatiques, couplées à une agence de livraison des accessoires à domicile – une Agence de conseils en ligne pour la création d’associations – une Start Up de gestion de projet en ligne, destinée aux petites et grandes entreprises – Mettre sur pied une agence de création de sites internet à coût abordable.

 

Le 10 avril dernier, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a  estimé que le taux de chômage des jeunes dont l’âge varie entre 15-24 ans, est de 14,8 % en Afrique centrale. Et, dans un article paru dans le journal « Investir au Cameroun », traitant de la question du chômage des jeunes, nos confrères estiment que 14% de camerounais en souffrent. Les idées données par le « Cameroun Desk » pourraient permettre à plus d’un de se construire.

 

Nicole Ricci Minyem

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Sunday, 05 June 2022 11:01