Il a été inauguré ce vendredi par Célestine Ketcha Courtès - ministre l'Habitat et du Développement Urbain en présence d’un grand parterres de personnalités
Le Monument de l'Unité est situé au rond point du Palais de l'Unité, au lieu-dit rond point Mont Fébé. Il s’agit d’un gigantesque ouvrage réalisé par la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY) avec le concours d’une entreprise turque. Bâti sur une superficie de 12 mètres de diamètre, l’ouvrage est en forme circulaire et symbolise les dix régions du Cameroun.
Il est matérialisé par 10 piliers en béton armé de 10 mètres chacun, surplombés par 10 lions en mouvement et une étoile dorée en suspension. La base de ce monument est constituée d'espaces verts, des allées en marbre, d'une piscine décorative avec des jets d'eau, le tout dans une barrière de sécurité.
Au cours de la cérémonie protocolaire et au-delà des différents discours, la représentante personnelle du Chef de l’Etat à la cérémonie d’inauguration de ce 17 septembre, a procédé à la coupure du ruban symbolique ainsi qu’à la découverte de la plaque commémorative.
Lors de la visite guidée, tous ceux qui étaient présents se sont accordés sur le fait que cet ouvrage vient embellir la ville aux sept collines mais également enrichir les sites touristiques de la cité capitale politique Camerounaise, après le Monument de la Réunification construit dans les années 1970.
Et assurément, cette infrastructure va susciter la curiosité de nombreux touristes ce sera désormais le lieu de prédilection des mariés, pour leurs photos souvenirs.
Cependant, l’on se pose la question de savoir si, après l’attrait de la nouveauté, le Monument de l'Unité ne va pas tomber en décrépitude, abandonné aux intempéries… ?
Il faut préciser que ce n’est pas la seule infrastructure qui a été inaugurée ce vendredi; Célestine Ketcha Courtès a, dans la foulée, inauguré l’axe Rond point Palais de l'Unité - Rond point Bastos, baptisé “Avenue de l'Unité”.
Personnalités présentes
Bien qu’inscrits dans la logique du respect des mesures barrières, nombreux sont ceux qui ont été conviés à la cérémonie de ce 17 septembre 2021 nnotamment, le gouverneur de la Région du Centre, Naseri Paul Béa, le Maire de la ville de Yaoundé, Atangana Messi, les membres du gouvernement, parmi lesquels, Grégoire Owona, Georges Elanga Obam, Pr Laurent Serge Etoundi Ngoa, Luc Magloire Mbarga Atangana, Joseph Lé, Ibrahim Talba Mala, Marie Rose Dibong, pour ne citer que ceux-là.
A côté des gardiens de la tradition Beti be nanga, l’on a aperçu les Hommes de Dieu, à l'instar de l'archevêque métropolitain de Yaoundé, Monseigneur Jean Mbarga, l'évêque du diocèse de Sangmelima, Monseigneur Christophe Zoa, et le Nonce apostolique du Cameroun…
Nicole Ricci Minyem
L'information a été donnée ce Mardi, par Célestine Ketcha Courtès, ministre de l'Habitat et du Développement Urbain à travers un communiqué
Les “Populations des quartiers de Nkolmesseng et d’Oyom Abang, dans le Commune d’Arrondissement de Yaoundé V et VII, impacter par les travaux à réaliser dans le cadre du Projet du Développement des Villes Inclusives et Résilientes (PDVIR), financé conjointement par la Banque Mondiale et le Gouvernement Camerounais et placé sous la supervision du Département ministériel dont elle a la charge que les fonds en vue de l’indemnisation des populations impactées sont disponibles.
Le maire de ville de Yaoundé, accompagné des Autorités préfectorales, effectuera une descente dans les communes ce Mercredi 11 Août 2021.
Ladite descente a pour objectif d’une part, d’informer les autorités traditionnelles et les Populations concernées sur le calendrier de paiement des compensations liées aux pertes foncières, aux destructions de biens et aux déplacements des activités économiques ; Et d’autre part de les sensibiliser sur le processus qui précède le début des travaux…”.
La crainte de se voir flouer permanente au sein desdites populations
les exemples des expropriation et des indemnisations suivis de cris de douleur, de détresse ainsi que des plaintes sont légions au Cameroun; Les populations qui se voient obligées d’abandonner leurs biens immobiliers ou économiques n’ont aucune idée ou presque, de la valeur financières de leurs avoirs, si bien qu’ils sont incapables, dans leur grande majorité de revendiquer quoi que ce soit;
Par ailleurs, il se pose le sempiternel problème de l’acquisition des terrains sur lesquels ils ont par exemple bâti leurs domiciles, enterré les personnes mortes au sein de leur famille respective...
D’autres encore, appâtés par les billets de banque sont en mesure de sous évaluer leurs biens et à la fin, après avoir utilisé inutilement leur argent, tombent dans une misère indescriptible et deviennent des “mendiants” aigris et envieux.
Deux autres points, d’une importance tout aussi capitale, nécessitent d’être évoqués. Il s’agit d’abord du rôle de l’autorité traditionnelle car, il s’avère que nombreux sont ceux qui font preuve de maladresse, mais plus encore de malhonnêteté vis à vis de leurs administrés, contournant la Loi avec la complicité des agents véreux qui, au passage reçoivent de fortes sommes d’argent.
Il est ensuite question des querelles entretenues au sein de certaines familles, des litiges fonciers qui constituent eux également de grosses entraves aux opérations d’indemnisation car, l’autorité administrative se voit embarrassée lorsqu’elle se trouve devant une pléthore de candidats sur un seul terrain.
Toutes choses et bien d’autres qui doivent être prises en compte par Célestine Ketcha Courtès tout au long du processus d’indemnisation.
Nicole Ricci Minyem
Célestine Ketcha Courtès était devant la Commission des Finances et du Budget de la chambre basse du Parlement ce lundi, 30 novembre 2020. La Ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu) défendait le Plan de performance du département ministériel dont elle a la charge pour le compte de l’exercice budgétaire 2021.
Etaient au cœur de l’exposé présenté par Célestine Ketcha Courtès : le bilan des réalisations du Mindhu au cours de l’exercice finissant, mais aussi la présentation du Plan de performance pour l’exercice 2021 qui sera bientôt sur les rails. Malgré le contexte économique difficile dû à la pandémie Covid-19, ayant engendré la réduction des budgets de l’Etat, l’on apprend que le Mindhu a réalisé un total de 253,6 km de voiries entretenues, soit 138,3 km de routes entretenues dans une trentaine de communes à travers le Cameroun.
L’on apprend également l'achèvement de la construction de plus de 580 logements sociaux, suivi de la remise des clés aux bénéficiaires dans les villes de Yaoundé, Douala, Maroua, Bafoussam, Ngaoundéré, Bertoua, Garoua, Ebolowa. A mettre également à l’actif de ce ministère dans ses réalisations, la mise à disposition de plus de 600 logements à la SIC, dans le cadre de la signature d'un mandat de gestion. Est mentionné l’avancement significative des travaux de finalisation de la phase pilote des 1675 logements confiés aux PME locales, sur instructions du Chef de l'État.
Dans le registre des perspectives du Mindhu figurent en bonne place, l’intensification une fois de plus de la contribution de l’institution sur les chantiers de l’amélioration du cadre de vie des populations. Il faut ajouter à ce défi, l’intensification de l’offre en logements décents, de la mobilité urbaine, de l’hygiène et la salubrité. Il ne faut surtout pas oublier l’organisation du concours national Villes propres 2021 et bien d’autres projets dans le pipe.
Innocent D H
L’annonce est du Directeur général (DG) de Cimenterie du Cameroun (Cimencam), Benoît Galichet. Le coût des travaux est compris entre 7 et 10 millions de FCFA et le lancement de la construction de ces logements sociaux se situe dans le cadre du prolongement de la Journée mondiale de l’Habitat.
Depuis plusieurs années, le Gouvernement camerounais est engagé dans la mise en œuvre des politiques visant à combler l’énorme déficit en logements sociaux dans le pays, estimé à 2,5 millions d’unités aujourd’hui. C’est sans doute dans ce cadre que s’inscrit le programme gouvernemental de construction de 10 000 logements sociaux qui pour sa matérialisation bénéficie d’une coopération avec la Cimencam dont les travaux de construction viennent d’être lancés. A en croire le DG de Cimencam : « Dans le prolongement de la journée mondiale de l’Habitat, nous venons de démarrer la construction de nos maisons pilotes terre-ciment en coopération avec la SIC et le Mindhu ». Il assure en outre : « Tout sera prêt avant la fin de l’année 2020 ».
Les coûts de ces logements qui sont des villas simples constitués de trois chambres, deux terrasses entre autres, vont varier entre 07 et 10 millions de FCFA, selon le DG de la filiale camerounaise de LafargeHolcin Maroc. Le coût initialement annoncé des 1675 premiers logements était de 67,5 milliards de FCFA, soit plus de 40 millions de FCFA l’unité.
Après des discussions avec le Gouvernement camerounais, la filiale de LafargeHolcin Maroc s’est positionnée sur le segment de la construction de ces logements sociaux. Benoît Galichet et la Ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu), Célestine Ketcha Courtès, ont signé à Yaoundé le 18 février 2019, une convention pour la construction à coût réduit de l’habitat social.
Le DG de Cimencam a engagé l’entreprise dont il dirige à appuyer le Gouvernement camerounais dans l’identification et la conclusion de partenariats moins onéreux avec des entreprises en charge de la construction des premiers 1675 logements sociaux en cours à Olembé (Yaoundé), et à Mbanga-Bakoko (Douala).
Innocent D H
Ainsi en a décidé le jury de ce concours lancé en août dernier par le ministère de l’Habitat et du Développement (Mindhu). La plus petite municipalité de la région du Sud-Ouest inscrit ainsi son nom en lettre d’or dans le registre des communes du pays ayant brillé par leur exemplarité dans les actions de promotion de la salubrité. Elle a reçu en guise de récompense une enveloppe de 150 millions de FCFA.
Le ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu) encourage les efforts des municipalités du Cameroun dans la lutte contre l’insalubrité pour un environnement mieux assaini et où il fait bon vivre. Le jury du concours dénommé « Villes propres » à pied d’œuvre depuis plusieurs semaines, vient de rendre son verdict ce lundi, 05 octobre 2020. Un choix qui est loin d’être un fait du hasard car cette date correspond à la journée internationale de l’Habitat. Il en ressort que la commune de Limbe 1er dans la région du Sud-Ouest Cameroun, remporte le prix la ville la plus propre. Un prix qui lui donne conséquemment droit à une enveloppe de 150 millions de FCFA.
Sur le podium, la commune de Douala IIème dans la région du Littoral, capital économique du pays, occupe la deuxième marche et bénéficie d’une récompense financière de 75 millions de francs CFA. La troisième place est occupée par la commune de Yaoundé 5ème, région du Centre, siège des institutions républicaines. Cette municipalité est récompensée reçoit une enveloppe dont le montant est de 50 millions de FCFA.
Lancé le 05 août dernier à Yaoundé par le Mindhu, Célestine Ketcha Courtès, le concours « Villes propres » mettait en compétition les trois villes sus évoquées (Yaoundé, Douala et Limbe). Il est question à travers cet évènement de renforcer la participation des acteurs (élus locaux, autorités administratives et traditionnelles, population, etc.) chacun en ce qui le concerne, dans l’entretien et la préservation de l’environnement. Une initiative qui devra se généraliser sur le territoire national, avait indiqué la ministre lors du lancement.
Innocent D H
Le Gouvernement entend procéder à la chasse des locataires qui ont transformé les logements de la Société immobilière du Cameroun (SIC) en bien immobilier familial. C’est du moins ce qu’il faut retenir des Assemblées générales (extraordinaires) de la SIC tenues le 29 septembre dernier à Yaoundé.
La ministre camerounaise de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu), Célestine Ketcha Courtes à l’issue des travaux des Assemblées générales de la SIC s’est exprimée sous un ton sévère : « Une commission sera mise sur pied pour actualiser les contrats parce qu’on ne peut pas donner des contrats à durée indéterminable. Vous êtes dans une maison SIC, après vous laissez à votre fils, votre fils laisse à votre petit fils et en plus il y a des arriérés de loyer, de sous location (…) ».
Les logements sociaux de la SIC sont accessibles explique la Mindhu à partir du moment où trois chambres sont accessibles à 30 mille FCFA. « L’Etat subventionne, nous voulons d’ailleurs, compte tenu de l’évolution de la vie, que le Président de la République nous autorise à lever cette subvention pour permettre à ce que la SIC puisse retrouver ses ressources propres et stables pour avoir des moyens pouvant lui permettre d’assurer l’entretien de ses immeubles », a souhaité Célestine Ketcha Courtes.
L'on constate aujourd’hui que de nombreux problèmes plombent la rentabilité des habitations de la SIC destinées en principe aux couches les plus défavorisées de la société. Ces logements s’apparente en ce moment à un véritable serpent de mer, c’est le problème des loyers impayés qui constitue une urgence.
A en croire notre confrère Cameroon Tribune dans sa parution du 25 janvier 2020, « La SIC Makepe par exemple enregistre 44 milliards FCFA d’impayés. Tandis que celle de Bonamoussadi cumule 86 millions de FCFA d’impayés », a révélé le journal. Une situation qui avait d’ailleurs amené le Directeur général de la SIC, Ahmadou Sardaouna à engager « ses collaborateurs à s’activer pour le recouvrement dont la cible solde a été fixée à 90% », avait rapporté le quotidien bilingue.
Innocent D H
Tels sont entre autres les mots prononcés par Célestine Ketcha Courtès – ministre de l’Habitat et du Développement Urbain alors que sur les réseaux sociaux, on avait annoncé son décès, de même que celui d’un autre membre du Gouvernement ainsi que de nombreux blessés.
Une information qui est très vite devenue virale sur la toile, au regard des images présentant des véhicules entièrement détruits, dans ce qui est apparu comme un gros carambolage qu’on a coutume de voir dans des films d’action américain.
Le message du ministre de l’Habitat et du Développement Urbain devant la presse
« Vous avez vu ces images sur les réseaux sociaux et certains m’ont déclaré morte. Mais, comme vous le voyez, ce n’est pas le cas et nous sommes tous là. Je voudrais rendre grâce à Dieu qui a protégé cette mission, placée sous les bons auspices, du fait de la sagesse du Chef de l’Etat, du fait de l’aspect sacré de cette mission…
Nous savons tous qu’il pleuvait dans l’Extrême Nord depuis quatre jours, dès lors que notre avion a atterrit, même le ciel a permis que cette mission voulue par le Chef de l’Etat car la pluie s’est arrêtée et, nous avons pu arriver à Baka dans le Département du Mayo – Sava où nous avons fait deux jours…
Je vais très bien. Je voudrais remercier le Chef de l’Etat qui a permis que des mesures soient prises en urgence, afin que les enfants du Bataillon d’Intervention Rapide et nous même qui étions dans l’eau nous soyons secourus avec dextérité. Nous sommes tous biens portants… ».
En rappel, Paul Atanga Nji - ministre de l’Administration Territoriale ; Alamine Ousmane Mey - ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire ; Célestine Ketcha Courtes - ministre de l’Habitat et du Développement Urbain ; Emmanuel Nganou Djoumessi - ministre des Travaux Publics ; Mbairobe Gabriel – ministre de l’Agriculture et du Développement Rural ; Georges Elanga Obam – ministre de la Décentralisation et du développement Local et le Dr Taîga – ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales sont descendus dans la région de l’Extrême Nord le 03 Septembre dernier, afin de toucher du doigt, les souffrances que vivent les populations, lorsque surviennent les inondations dans cette partie du pays.
Inondations à l'Extrême-Nord: 7 Ministres dépêchés à Maroua
C’est au cours des visites les ayant conduit sur les différents sites touchés par le débordement des eaux qu’ils ont été victimes d’un grave accident de circulation. Ils seront tous de retour dans la cité capitale politique Camerounaise ce Lundi.
Nicole Ricci Minyem
La ville de Douala abritera les compétitions du Championnat et de la Coupe d’Afrique des Nations 2020 et 2021. Pour assurer la bonne tenue de la compétition de nombreux chantiers sont en cours. Et il faut se rassurer que le niveau d’avancement des travaux est celui attendu.
Ce lundi matin, Célestine Ketcha Courtès a fait le tour du propriétaire. D'abord l’inspection des infrastructures sportives. Elle commence par visiter le stade de Japoma. Il est question de se rendre compte que les travaux de construction des voies d’accès au Complexe sportif sont en cours. Elle s’est entretenue avec les responsables des entreprises COMAR et YENEGÜN. Les patrons des équipes sur le chantier ont rassuré madame le ministre. Ils lui ont fait savoir qu’on peut fixer le taux de réalisation des travaux à 80%. Un discours et un taux de pourcentage qui n’a pas satisfait madame le ministre qui sait très bien la réalité des chantiers de construction en tant qu’entrepreneure. C’est la raison pour laquelle Célestine Ketcha a formellement prescrit aux chefs chantiers d’accélérer la vitesse d’exécution des tâches, au regard des délais qui sont courts. Ajouté aussi à la pression mis sur le gouvernement par la présence au Cameroun du Président de la CAF, Ahmad Ahmad.
Deuxième arrêt de Mme Courtès, l’axe YASSA – NYALLA. Voici des mois voire des années que le chantier est en cours. Les usagers de ce trajet sont aux abois. Ils ont vu plusieurs entreprises se succéder dans la réalisation de ce chantier. Sans que jamais le chantier ne soit terminé. Aujourd’hui, et une fois de plus, le ministre Célestine Ketcha Courtès a prescrit l’accélération des travaux. Elle va poursuivre avec les chantiers des travaux routiers. Notamment le trajet Ndokoti – Socaver, avec sa brettelle de Zachman. Qu’il s’agisse d’Arab Contractor pour la premier axe ou l’entreprise BUNS ou le deuxième, le message est le même, accélérez les travaux.
Mme le ministre va ensuite faire un tour du côté de l’hôpital Général de Douala. De ce côté, les travaux d’aménagement de la voie d’accès sont en cours. La suite de la journée marathon va la conduire à Logbessou, dans les chantiers situés à New Bell Nguangué, mais aussi à Bonapriso. Dans ces quartiers il était question de dégager des maisons d’habitation de l’emprise des voies en construction. Au terme de la journée, Mme le ministre a dit sa satisfaction générale quant au niveau d’avancement des travaux. Seulement, beaucoup reste encore à faire. Ce mardi, Ketcha Courtès sera dans la région du Sud Ouest.
Stéphane NZESSEU
Cinq personnes ont été tuées à cause des inondations dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, suite aux pluies diluviennes enregistrées vendredi et samedi.
Les inondations ont frappé, vendredi et samedi, les départements du Mayo Danay et du Logone et Chari dans l’Extrême-Nord du Cameroun. « Près de 50.000 personnes ont été évacuées », a annoncé vendredi le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, lors de sa visite dans la localité. Il a par ailleurs informé que le gouvernement envisage de déplacer ces personnes qui se sont installées au long de la rivière Logone qui déborde régulièrement après des fortes pluies.
« Les eaux continuent à monter suite aux pluies torrentielles. La situation reste critique. Les écoles sont fermées jusqu'à nouvel ordre. En dehors des personnes décédées, les inondations ont également causé d'énormes dégâts aux habitations, aux cultures, aux routes et aux autoroutes dans de larges zones du pays », a déclaré dimanche à Anadolu, le maire de Maga, Ibrahim Boukar. « Le taux de mortalité pourrait augmenter. Les gens n’ont plus à manger ou à boire. Nous craignons des épidémies », a-t-il ajouté.
Cinq personnes ont été tuées. « Le dernier corps sans vie à avoir été retrouvé est celui d'un directeur d’une école primaire », a déclaré Adoum Moussa, l’un des responsables des secouristes dans le Logone et Chari. « Le directeur allait se rendre à des funérailles avec trois personnes à bord d’une pirogue qui s’est noyée dans les eaux. Vendredi, nous avons repêché deux corps et samedi, nous avons retrouvé le corps du directeur », a souligné Adoum.
« Plus tôt dans la journée de vendredi, deux autres corps ont été découverts entre les localités de Maga et Kai-kai dans le département du Mayo Adanay », a indiqué le gouverneur de l’Extrême-Nord, Bakari Midjiyawa.
Un rapport, de la mission du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU, (OCHA) relève que « Plus de 40.000 personnes sont directement affectées par les inondations dans les arrondissements de Zina (Logone et Chari), Maga et Kai-Kai (Mayo Dany) et l’accès aux populations affectées est très difficile, essentiellement par voies fluviales ».
L’OCHA estime que les besoins prioritaires des populations affectées par les inondations concernent « l’accès aux soins, à l’eau potable, à l’hygiène, les abris et les biens de première nécessité ».
Notons que, chaque année, les pluies diluviennes des dégâts dans la région de l’Extrême-Nord du pays. Des pluies pourtant bienfaitrices sont l’objet de cauchemars pour les riverains. On se rappelle qu’en août dernier, le ministre de l’habitat et du développement urbain, Célestine Ketcha Courtès était arrivé en catastrophe dans cette partie du pays pour aller voir de près la situation de deux ouvrages de franchissement (le pont de Mizoa à Maroua et celui de Tombéré) qui s’étaient affaissés après les inondations.
C’est dire combien les inondations restent un problème majeur dans la région de l’Extrême-Nord.
Danielle Ngono Efondo
Le ministre de l’habitat et du développement urbain (Minhdu), Célestine Ketcha Courtes, a primé, à l’occasion de la journée internationale de l’habitat, célébré lundi 07 octobre, les participants au concours d’hygiène et de salubrité baptisé « Yaoundé capitale propre ».
Lancé le 28 août 2019, le concours d’hygiène et de salubrité baptisé « Yaoundé capitale propre » avait pour objectif, de renforcer la sensibilisation et la mobilisation de tous les acteurs, pour les opérations d’entretien des espaces urbains et du cadre de vie. Aussi, l’opération vise à faire de la capitale, une référence en termes de propreté.
Ainsi, lors de cette 33ème édition de la journée mondiale de l’habitat célébrée le 07 octobre, à l’hôtel de ville de Yaoundé, le quartier Melen (Yaoundé VI) a remporté le titre de « quartier le plus propre de Yaoundé ». Il a ainsi remporté un chèque de 5 millions Fcfa offert par la Minhdu. Le quartier Nlongkak (Yaoundé I) a été placé en deuxième position et a remporté un chèque de 3 millions Fcfa. Enfin, le quartier Mfandéna (Yaoundé III), en troisième position a reçu un chèque de 2 millions Fcfa.
Il faut noter ici que, les participants étaient notés sur la gestion des déchets liquides et solides, l’organisation citoyenne, l’entretien des espaces verts, la lutte contre les environnements permanents et temporaires le long des voies principales.
Selon le ministre de l’habitat et du développement urbain, ce concours va prochainement s’étendre dans d’autres villes du Cameroun. Afin, de sensibiliser les populations sur les questions de gestion des déchets, qui implique une politique locale d’hygiène et salubrité apte à maintenir les populations dans un environnement propre. La ville de Douala a été choisie pour abriter la prochaine édition de la Journée mondiale de l'habitat.
Notons par ailleurs qu’à l’occasion de la Journée mondiale de l’habitat, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a encouragé les villes à améliorer leur gestion des déchets pour progresser vers un développement urbain durable. « Bien planifiées et intelligemment gérées, les villes peuvent nous conduire vers une croissance inclusive et un développement à faible taux d’émissions de gaz à effet de serre », a dit M. Guterres, dans un message.
« Les solutions commencent par des mesures modestes que chacun et chacune d’entre nous peut prendre pour changer le mode de fonctionnement de nos villes. Nous devons réduire la quantité de déchets que nous produisons, et, en même temps, commencer à considérer ces déchets comme des ressources précieuses, qui peuvent être réutilisées et recyclées, y compris pour produire de l’énergie », a-t-il ajouté.
Les autorités ont besoin de l’implication de tous les citoyens pour la gestion responsable des déchets. La gestion responsable dont il est question ici, porte sur la transformation des déchets en richesses. Lundi dernier, alors que le Cameroun célébrait la Journée mondiale de l'Habitat à Yaoundé, la mobilisation de tous pour ce secteur d’activité a été requise. En sa qualité de Ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu), Célestine Ketcha Courtès dans son discours, a indiqué que « toutes les contributions aux activités de cette journée mondiale seront utilisées pour mettre en place une politique nationale de gestion et de transformation des déchets en richesses ».
Au cours de la cérémonie suscitée, les actions des camerounais exerçant dans ce domaine ont été encouragées et saluées. Dans le lot de ces camerounais, on retrouve l’Ambassadeur itinérant Albert Roger Milla qui s’illustre dans ledit domaine avec sa Fondation Cœur d’Afrique. Prenant part à cette commémoration, il a parlé des raisons de son implication dans ledit domaine : « Dans ma carrière, j'ai apprécié l'ingéniosité des autres pays dans lesquels j'ai joué. A ma retraite, j'ai décidé de m'en inspirer non seulement pour préserver l'environnement de mon pays, mais aussi pour créer des emplois ».
Danielle Ngono Efondo