Suite aux nombreuses plaintes des usagers de la Pénétrante Est de Douala, le Ministre des Travaux publics a fait une descente sur ce tronçon routier.
Visiblement, les plaintes des habitants de la ville de Douala et des usagers de la Pénétrante Est de Douala sont parvenues aux oreilles d’Emmanuel Nganou Djoumessi le Ministre des Travaux publics (Mintp). Le Ministre a décidé de se rendre sur les lieux pour voir plus clair sur la situation ambiante. Depuis des semaines, les usagers de cette Pénétrante vivent un calvaire. A cause des embouteillages qui sont interminables. Sans passer par quatre chemins, Emmanuel Nganou Djoumessi a indiqué ne pas être satisfait de la qualité des travaux de réhabilitation de ce tronçon routier.
« Conformément aux très hautes directives du chef de l’Etat, nous sommes en train de construire un boulevard urbain à Douala. Il s’agit en réalité de trois voies en deux, donc de réaliser 27 km de chaussée, deux ouvrages inférieurs et supérieurs, cinq giratoires. C’est le continuum de la phase I aujourd’hui achevée. Une entreprise et une mission de contrôle ont été sélectionnées pour respectivement réaliser ces travaux et assurer la maîtrise d’œuvre, mais nous notons avec beaucoup de peine un bon nombre d’insuffisances. Nous avons donc décidé de suspendre les travaux. Le premier acte de gouvernance de ce chantier que j’ai pris visait le maintien de la circulation», déclare le Mintp dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune, à qui il a accordé une interview.
Pour faciliter la circulation sur la Pénétrante Est de Douala, Emmanuel Nganou Djoumessi fait savoir qu’il a eu à demander à l’entreprise en charge des travaux, d’aménager une voie alternative. Cependant et en dépit du fait que ladite entreprise a été bel et bien éditée, la prescription n’a pas été respectée. Et cela n’a pas été sans conséquence.
« Par conséquent, il y a eu la cohabitation dans la circulation des usagers et les travaux routiers, ce qui a abouti à cette congestion. Je voudrais me féliciter de la décision du gouverneur de la région du Littoral, laquelle a amené le préfet du Wouri à réorganiser quelque peu la circulation sur cet axe. C’est une mesure que j’ai soutenue », déclare le Mintp.
A titre de rappel, le Préfet du département du Wouri, dans un arrêté préfectoral portant gestion du trafic routier, a récemment interdit la circulation des camions sur la Pénétrante Est de Douala, tous les jours durant la période du 05 au 31 août 2019, entre 5 heures à 21 heures. Emmanuel Nganou Djoumessi qui salue cette mesure, affirme toutefois savoir qu’elle n’est pas une solution définitive.
« C’est pour cela que la première décision prise a été de mettre à un bon niveau de service l’axe alternatif que nous avons identifié. L'info claire et nette. Nous réalisons là un boulevard urbain futuriste, donc notablement complexe dans les travaux d’aménagement et qui appelle une bonne connaissance de la pratique, une bonne technologie. Tel ne me semble pas être le cas pour l’entreprise qui est là aujourd’hui, encore moins pour la mission de contrôle qui n’a pas sonné l’alerte. La deuxième mesure prise, c’est que tous les travaux réalisés par l’entreprise vont être évalués, toutes les prestations réalisées par la mission de contrôle vont être évaluées. Nous allons pouvoir apprécier la consistance de ces travaux et les décisions futures suivront », ajoute le Ministre.
Liliane N.
La ministre du Développement urbain et de l’Habitat, Célestine Ketcha Courtès, a inauguré une cinquantaine de maison, insistant sur le fait que les logements sont destinés à la classe moyenne et non aux riches ou hauts fonctionnaires.
Elle a conclu une visite de travail de deux jours à Douala le samedi 3 août 2019, où elle a inspecté quelques projets de route/drainage et des chantiers de construction de certains projets relevant de son département ministériel.
Accompagnée du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, le Dr Fritz Ntone Ntone Ntone, elle a fait son premier arrêt à Sandaga, où elle a inspecté les travaux en cours à l'assainissement du marché. Avec son équipe, ils se sont également rendus au chantier Arab 3 la pasta Bonaberi, école publique Bonateke, Rond-Point Dakar et COMAR safana, hôtel Bocom Brazzaville.
Célestine Ketcha Courtès s'est déclarée satisfaite et a encouragé les entrepreneurs qui avaient dépassé la date limite à continuer à travailler avant la fin de l'année sous peine de sanctions lourdes.
“Je suis très heureuse. Ces 02 jours ont été merveilleux parce que nous avons pu voir toutes les nouvelles maisons de Mbanga Bekoko, obtenir les clés et entrer dans les maisons, parce que le chef de l'Etat a promis et maintenant nous leur donnons leurs clés et nous allons continuer à leur donner les clés pour ces nouveaux bâtiments et soutenir le développement durable de Douala", a dit le ministre Ketcha.
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Ces premiers occupants ne sont que le début d’une longue suite, 340 appartements ayant déjà été achevés et réceptionnés, selon le ministre, qui a par ailleurs pris l’engagement de continuer à donner des clés aux propriétaires chaque mois. Et 1175 habitations en tout sont prévues pour Douala dans le cadre de la première phase assurée par les Pme locales du programme national de construction de 10 000 logements sociaux et d’aménagement de 50 000 parcelles constructibles lancé en 2010.
La cité économique est également concernée par la deuxième phase du projet, avec la coopération chinoise, qui devra porter l’ensemble à 1835 logements. « Nous aurons donc presque une ville nouvelle ici… avec un habitat décent et offrant aux résidents l’essentiel des services urbains : connectivité, mobilité, eau, électricité, téléphone et assainissement », a assuré Célestine Ketcha Courtès.
Le délégué du gouvernement à la Mairie de Douala, le Dr Fritz Ntone Ntone Ntone, pour sa part, a exprimé une immense gratitude et a remercié le ministre du Développement urbain et de l’Habitat ainsi que le chef de l'Etat, pour tous ces projets qui vont donner à la ville de Douala une nouvelle image.
Il est à noter qu'avant sa visite le vendredi 02 août, la ministre Célestine Ketcha Courtes s'est rendue au stade Japoma, à Yassa, pour évaluer le niveau de travail effectué jusqu'ici sur le complexe sportif.
Otric N.
C'est un scénario devenu une fois de plus ordinaire. Ces derniers jours, l'on observe une longue file de voitures au niveau du second pont sur le Wouri. Des véhicules qui sont obligés d'évoluer lentement dans leur trajet. Pour contourner ces embouteillages d'un autre goût, certains automobilistes tentent de se frayer un chemin parfois en sortant des rangs. Une situation qui cause plus de bouchons et souvent des dommages collatéraux. C'est ainsi qu'un usager par exemple, a vu son pot de phare détruit par un autre automobiliste suite à un mauvais dépassement.
Ces embouteillages qui refont surface sont visibles aussi bien sur l’ancien pont que sur le nouveau du Wouri. Les usagers inconditionnels de ces axes sont contraints de faire plusieurs heures avant de traverser le pont. Pourtant après la mise en service du second pont sur le Wouri, les habitants de la banlieue de Bonabéri et les usagers de cet axe avaient poussé un ouf de soulagement.
« Les embouteillages ont encore commencé et ne nous permettent pas de circuler librement et d’aller plus vite. Voilà, je serai en retard à mon travail parce je suis cloîtré ici », se plaint Christelle. Certains usagers ne pouvant pas supporter le difficile parcours, n’hésitent pas à poursuivre le trajet à pied. Les engins à deux roues, capables se frayer un chemin, font alors de bonnes affaires.
Des situations qui obligent les propriétaires de véhicules à garer et d’abandonner leurs véhicules sur des parkings. Ils empruntent par la suite d’autres moyens de transport plus pratiques.
Les engins à deux roues plus sollicités
« Pour nous conducteurs de moto taxi, les embouteillages ne nous dérangent pas. Contrairement aux taxis, on circule sans problème », se réjouit un conducteur de moto. L'occasion faisant le larron, son passager renchérit : « les gens constatent que les embouteillages ont repris, mais ils continuent toujours de prendre les taxis. Ils se plaignent que ça ne circule pas. Moi je prends la moto pour être à l’heure où je vais ». Il faut désormais débourser 400 Fcfa de Bonabéri pour le rond point Deido au lieu de 200 Fcfa comme d’habitude.
Innocent D H
C’est un riz de mauvaise qualité, que viennent de saisir les éléments de la brigade des contrôles et de la répression des fraudes de la délégation régionale, du Ministère du Commerce pour le Littoral. Ce riz contenu dans 500 sacs a été trouvé dans un entrepôt situé dans la ville de Douala. D’après les investigations menées discrètement, les éléments de la brigade des contrôles et de la répression des fraudes sont parvenus à la conclusion selon laquelle, il s'agit de détournement de riz pour bétail qu'on destine malheureusement à la consommation humaine.
L’opération ayant conduit à ce produit, a été pilotée par Simon Omgba Belinga le Délégué régional. Elle a été motivée par les différentes vérifications opérées par les éléments de la brigade des contrôles, de la répression et de la surveillance des fraudes dans les différents marchés de la ville de Douala. Ayant multiplié leurs descentes sur le terrain, ils ont fait un bon nombre de découvertes stupéfiantes. Ils ont remarqué et constaté que des sacs remplis de riz de différentes marques ont été recousus. Pour être plus précis, ils sont tombés sur des sacs de riz déjà ouverts et dont le contenu a été vendu depuis quelque temps. C’est ce qui a éveillé leurs soupçons.
Deux gros magasins de reconditionnement illicite de ce riz destiné au bétail ont également été découverts. Il s'agissait pour ces opérateurs économiques véreux, propriétaires de ces magasins, dans leur sale besogne, de faire mélanger le riz destiné au bétail avec du riz de bonne qualité acheté auprès de certains vendeurs ou importateurs de la place. Après tamisage, ils se procuraient des sacs de riz vides de certaines marques pour l'emballage, avant la réintroduction du riz ainsi obtenu dans le circuit normal.
A l’heure actuelle, les sacs sont entreposés dans les magasins de la délégation régionale du Commerce pour le Littoral, en attendant que la procédure engagée arrive à son terme.
Liliane N.
La «Chapelle d’évangile de puissance », une église de réveil située à Bonabéri dans l’arrondissement de Douala 4e, a vécu une nuit de prière plutôt cauchemardesque dans la nuit de vendredi 19 juillet 2019. Selon le quotidien le Jour, peu avant minuit alors que les fidèles de cette congrégation religieuse étaient engagés dans une nuit de prière, quatre hommes armés de pistolet ont fait irruption à l’église à visage découvert. Ils ont fait semblant de danser avant de sortir leur pistolet pour menacer les fidèles. Ces gangsters ont tenu les fidèles en respect et les ont dépouillés de leur sac à main et de leur téléphone portable.
Tandis que trois d’entre eux tenaient en respect les quelques trente ouailles présentes, relève ce journal, un autre a braqué son pistolet sur la femme du pasteur, lui intimant l’ordre de le conduire vers son époux, Greenfield Nchia Fouoh, qui se trouvait à ce moment-là dans son bureau. C’est ainsi que le pasteur, a vu débarquer les visiteurs indésirables. Il a été fouillé. Les braqueurs ont emporté son porte-monnaie, mais ont pris la peine de jeter au sol ses pièces personnelles (Carte nationale d’identité, carte professionnelle, permis de conduire et quelques factures) pendant leur départ.
Le Jour explique que les quatre braqueurs sont arrivés sur place après une coupure d’énergie électrique dans le quartier. L’église qui possède un groupe électrogène l’a aussitôt mis en marche. Un fidèle a été néanmoins commissionné pour acheter du carburant et ravitailler davantage le groupe. Les quatre hommes armés sont entrés dans la chapelle juste après son départ. Le fidèle allé à la quête de carburant a trouvé les portes de l’église fermées à son retour. A peine a-t-il poussé la porte qu’il s’est retrouvé en face d’un des hommes armés. Il a aussitôt pris la fuite à bord de la même moto qui venait de le déposer il y a quelques secondes. Il ira signaler le braquage à des gendarmes postés à un carrefour non loin. A l’arrivée des forces du maintien de l’ordre, les quatre braqueurs avaient déjà fondu dans la nature. Le prélat Greenfield Nchia Fouoh a expliqué à ce quotidien que c’est la première fois depuis la création de l’église, il y a 5 ans, qu’ils vivent une scène pareille. Il fait savoir en outre qu’une réunion avec les leaders de l’église a eu lieu le lendemain samedi. Il était question de voir comment renforcer la sécurité.
Marie MGUE
Douala capitale économique du Cameroun se verra doter d’un marché de référence très prochainement. C’est la grande information rendue publique le 19 juillet 2019, lors de la visite de Georges Elanga Obam, le Ministre de la Décentralisation et du Développement local sur le site devant abriter l’infrastructure. Le site en question s’étend un espace de 16 hectares situé au quartier Logbessou, non loin des facultés de Médecine et de Génie industriel de l'Université de Douala, dans l’arrondissement de Douala 3e. « Nous étions à Logbessou pour visiter le site que nous préfigurons comme devant abriter le grand marché moderne que le Président de la République a instruit de réaliser à Douala », a-t-il déclaré.
A titre de rappel, Georges Elanga Obam a eu à tenir une réunion relative au projet sus présenté au début du mois en cours. Ladite réunion s’était déroulée dans les services de Samuel Ivaha Diboua, le gouverneur de la région du Littoral. Lors de ces assises il avait été dit que l'emprise foncière de Douala V pouvait abriter ce projet. Le Ministre de la Décentralisation et du Développement local a donc demandé à Fritz Ntone Ntone le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, de mener des études préliminaires qui pourraient aboutir à la délivrance d'une déclaration d'utilité publique.
Par ailleurs, il a également demandé que les relevés de masse soient faits, et que les premiers travaux d'identification des occupants détenteurs de titre foncier puissent aboutir à la mise en place d'un groupe de travail pour une évaluation plus détaillée. Il est question qu'au bout de trois mois, une proposition concrète soit faite au Président de la République.
Il convient de souligner qu’il est prévu que ce marché de référence qui doit être construit, ait des équipements publics d'accompagnement.
Liliane N.
Le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Issa Tchiroma, termine sa visite dans la région littorale avec des arrêts aux entreprises Biopharma, Doual'Air, Alpicam et Intelcia. Le troisième jour de la visite de travail d'hier, le ministre a visité les entreprises Sogea Satom et Medcem. A chaque étape de sa visite, Issa Tchiroma a réitéré son appel au secteur privé pour aider le gouvernement à atteindre l'objectif de créer 500.000 emplois cette année en recrutant plus de Camerounais.
Il leur a rappelé que son rôle en tant que ministre de l'emploi, est de créer et de protéger les emplois et de veiller à ce que les étrangers ne soient pas recrutés pour faire ce qu'un Camerounais peut faire. Il a réaffirmé sa volonté d'intercéder en faveur des entreprises auprès des autres départements ministériels concernés pour s'assurer qu'ils facilitent les choses pour les entreprises afin de leur permettre de recruter plus de Camerounais. Il a dit qu'il y a plus d'un million de diplômés au Cameroun mais qu'ils ne sont pas des professionnels, d'où la nécessité pour les entreprises de contribuer à la formation professionnelle.
A Sogea Satom, le directeur administratif et financier représentant le directeur général de l'entreprise a déclaré : "Sogea Satom recrute environ 2300 personnes et portera ce nombre à environ 2700 ou 2800 d'ici la fin de l'année. Il a révélé que l'entreprise a signé une convention avec le Fonds National pour l'Emploi, FNE, qui a conduit à l'instauration d'une journée nationale de recrutement à Douala et Yaoundé au cours de laquelle quelque 300 personnes ont été recrutées parmi les plus de 2000 qui ont participé au salon. Ils assurent également des formations pour le personnel et les partenaires de l'Ecole Supérieure de Formation Professionnelle de Douala, CFPE. Il a assuré au ministre que Sogea Satom est aux côtés des pays en crise politique ou en difficulté économique et qu'elle ne démissionne jamais.
A Medcem comme Sogea Satom auparavant, le ministre a fait une visite guidée des installations de l'usine avant de s'installer pour une séance de travail au cours de laquelle ils ont exprimé le souhait de voir la réduction de cinq pour cent sur les taxes appliquées et les prix des matériaux importés homologués afin d'éviter d'être pénalisés par le service des douanes pour la réduction des prix.
L'entreprise turque spécialisée dans la production de ciment de haute qualité recrute directement environ 200 personnes et indirectement plus de 60 personnes. Le Directeur Général, Harkan Tatlisu, a déclaré que sur les 65 experts venus au Cameroun pour implanter l'entreprise en 2016, seuls cinq sont encore au Cameroun après transfert du savoir-faire technique aux Camerounais. Il a déclaré que le Cameroun reste une terre d'opportunités et que les entreprises turques continueront à investir dans le pays.
Otric N.
50 jeunes, entrepreneurs du privé et cadres du service public, suivent une formation spéciale en droit des affaires (Business Administration Skills) dans les locaux du Centre de Formation professionnelle d’Excellence de Douala. Le programme, entamé lundi, a été officiellement lancé le 17 juillet, par le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop), Issa Tchiroma Bakary, et prend fin ce 19 juillet. Ce cours spécial, né d’un partenariat entre l’Agence égyptienne de Partenariat pour le Développement (EAPD) et les pouvoirs publics camerounais, notamment à travers le Bureau de Mise à Niveau (BMN), est estampillé IBDL (International Business Driving License).
« La formation vise à renforcer les capacités des jeunes dans le domaine de l'entrepreneuriat. Nous voulons former la prochaine génération de professionnels qui vont aider au développement du continent africain », a expliqué Mona Ahmed, de l’EAPD, dans les colonnes de Cameroon Tribune.
« L’aboutissement heureux de cette offre de formation de l’EAPD, dont l’IBDL est l’agent d’exécution et le Bureau de Mise à Niveau l’organisateur pour la partie camerounaise, est le fruit d’un processus entamé en juillet 2017 », a révélé le Minefop. Issa Tchiroma a ajouté que ce programme de renforcement des capacités entre en droite ligne des priorités du gouvernement camerounais, soucieux de voir de jeunes entrepreneurs ou cadres de l’administration outillés au mieux pour relever les défis de l’heure.
Des défis qui ne sont pas seulement nationaux, expliquera Luc Nyetam, représentant de Mme Chantal Elombat, le directeur du BMN, à la cérémonie. Dans un contexte « marqué par le démantèlement tarifaire, les Accords de partenariat économique avec l’Union européenne et l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange africaine », de nouvelles compétences ne seront pas de trop pour nos jeunes entrepreneurs ou cadres.
« Après l’entrée en vigueur le 4 août 2016 de l’Accord de partenariat économique (APE) entre le Cameroun et l’Union européenne, il parait évident que l’avènement imminent de la zone de libre-échange à l’échelle du continent africain va décupler les menaces autant que les opportunités pour les entreprises locales. Pour en tirer profit, ces dernières devront notamment disposer de collaborateurs bien formés et imprégnés des exigences du business international », explique le Bureau national de mise à niveau des entreprises.
Il faut relever qu’en plus module « Business Administration Skills », l’International Business Driving License offre également une formation en Management, Planification des Affaires, Stratégies et Leadership en Affaires. Des enseignements dont de jeunes camerounais pourraient aussi bénéficier.
Otric N.
C’est aux côtés du Mouvement 11 millions de citoyens créé par Cabral Libii que l’Union démocratique du Cameroun (Udc) se mobilise sur le terrain, depuis le 1er juillet 2019, dans la ville de Douala. Le parti politique créé et fondé par Adamou Ndam Njoya a décidé d’unir ses forces pour pouvoir avoir un grand nombre d’électeurs inscrits. L’objectif fixé est d’atteindre le chiffre de 11 millions d’inscrits sur le fichier électoral au 31 août 2019 et faire mieux que les plus de six millions annoncés par Elections Cameroon (Elecam).
Le projet sur la base duquel l’Udc et le Mouvement 11 millions de citoyens travaillent a été baptisé « Opération Ouragan ». Dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Jean-Louis Batoum, coordonnateur de cette opération à Douala II explique «nous avons jusqu’au 31 août pour atteindre cet objectif. Elecam ne peut pas tout faire seul. Attendre des électeurs dans leurs antennes ou dans les grands carrefours n’est pas suffisant pour accroître le nombre d’inscrits sur les listes électorales».
Il convient de noter que le Mouvement mis sur pied par Cabral, est disposé à travailler avec tout autre parti politique dont la visée est de changer la donne à la tête des mairies lors des prochaines échéances locales. C’est donc tout naturellement que son premier allié est le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) actuellement présidé par Cabral Libii. Le Pcrn et le Mouvement Onze Millions de citoyens se sont unis depuis le mois de mai 2019.
Pour revenir donc à l’alliance avec l’Udc, il faut noter qu’à Douala c’est Mme Nsangou qui dirige la caravane de mobilisation des militants non-inscrits du parti de Ndam Njoya. D’ailleurs, cette jonction est une idée de Sam Mbaka, vice-président de l’UDC, basé à Douala. «L’Udc a pris part aux réunions préparatoires de lancement de ces opérations. Nous restons ouverts à toutes les formations politiques ayant le même objectif de changement à la tête des mairies comme nous», a déclaré Jean-Louis Batoum.
Liliane N.
4250 ampoules de Tramadol injectable ont été saisies par les services de la douane camerounaise le samedi 13 juillet à Douala, plus précisément vers le lieu-dit « Deux-Eglises », dans le 1er arrondissement. Selon des informations relayées par Cameroon Tribune, la prise a eu lieu à 4h du matin. La cargaison, contenue dans deux cartons, venait du Nigeria voisin et était entrée au Cameroun par voie terrestre.
Le même jour, apprend-on, aux alentours de 10h, une autre saisie a été opérée au lieu-dit Ancien Collège des Travailleurs, non loin du marché Mboppi (toujours dans le 1er arrondissement). Bilan de ce coup de filet : cinq cartons contenant chacun 12 bouteilles de whisky Johnny Walker, « Black Label ». Produits provenait dans ce cas-ci de la Guinée équatoriale, et entrés au Cameroun d’abord par voie maritime, avant que la cargaison n’emprunte la voie terrestre.
Les deux saisies, il faut le rappeler, se déroulaient dans le cadre de l’opération dite Halcomi, entendu comme « Halte au commerce illicite », mise sur pied par les autorités camerounaises. D’après d’autres informations fournies par la douane, des prises ont également été effectuées, ce week-end toujours, à Kye-Ossi et à Kribi, dans la région du Sud. Du Tramadol et des centaines de produits cosmétiques de contrebande ont fini dans les filets de la douane.
La vente et la consommation du tramadol au Cameroun sont particulièrement actives et évolutives depuis quelques années. Les dégâts de ce médicament, devenu une drogue pour nombre de Camerounais, dont des travailleurs et des jeunes, se sont multipliés de manière inquiétante. Devant les cas de violences et autres abus perpétrés par des mordus du tramadol dans les rues et les établissements scolaires, le gouvernement camerounais a pris des mesures fermes pour y mettre fin. Depuis lors, la commercialisation du tramadol dans les rues est proscrite et hautement inspectée.
Selon un rapport mondial sur les drogues de l'office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) publié en 2016, les saisies annuelles de tramadol en Afrique subsaharienne sont passées de 300 kg à plus de 3 tonnes depuis 2013. L'Afrique est ainsi devenue une plaque tournante du trafic de cette drogue.
En 2018, le comité national de lutte contre la drogue au Cameroun a rendu publiques des statistiques sur la consommation des produits illicites. Selon ces données, 21% de la population camerounaise a déjà expérimenté une drogue dure, 10% sont des usagers réguliers, dont 60% de jeunes âgés de 20 à 25 ans.
Otric N.