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Du 2 au 5 novembre dernier, s’est tenu à Douala les travaux de la 13ème session ordinaire de la Commission permanente de l’harmonisation fiscale et comptable (Cphfc). Les travaux ont essentiellement porté autour de la réflexion sur les sources alternatives de financement dans la sous-région.

 

La taxe communautaire d’intégration (TCI), reconnue comme l’un des moyens de financement des organes sous régionaux, au vu des difficultés de recouvrement qu’elle rencontre, les experts de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), envisagent procéder à un recouvrement d’une taxe communautaire sur les communications téléphoniques. Ces experts estiment, « qu’un recouvrement de la taxe communautaire sur les appels téléphoniques entre 10 et 50 FCFA par appel pourrait enrichir la communauté de 100, 200 voire 300 milliards de FCFA par an. Selon les services de la Commission de la Cemac, ce bénéfice serait une aubaine pour financer les projets intégrateurs ».

Pour Michel Niama, commissaire au Département du Marché Commun (DMC) au sein de la Commission de la Cemac, « c’est de rendre cette taxe indolore pour qu’elle ne pèse pas sur le consommateur final ».

Le nouveau processus de collecte de la TCI est présenté comme une solution aux difficultés que rencontre le recouvrement de cette taxe auprès des Etats de la Cemac. L’on apprend que, pour le compte de l’année en cours, les pays ont tablé sur une enveloppe de 35 milliards de FCFA en guise de la taxe communautaire. Pourtant, à en croire la Commission de la Cemac, si celle-ci était recouvrée à 100%, elle se situerait autour de 100 à 120 milliards de nos francs par an. Il se dégage dès lors, un gap situé entre 65 et 85 milliards de FCFA, expliquent les experts.

Innocent D H

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Les comptes des pays membres du Fonds monétaire international (FMI) notamment ceux de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) sont crédités depuis le lundi 23 août dernier, des droits de tirages spéciaux (DTS) nouvellement émis. Evaluée à 650 milliards de dollars, cette enveloppe est la plus élevée de l’histoire de l'institution de Bretton Woods.

 

Les pays membres de la CEMAC s’en sortent respectivement avec 393 millions de dollars (220 milliards de F) pour le Cameroun ; 293 millions de dollars pour le Gabon ; 214 millions de dollars pour la Guinée-Equatoriale ; 190 millions de dollars pour le Tchad et 151 millions de dollars pour la RCA. Toutefois, ces ressources pourraient être réévaluées avec le programme de réallocation des pays du G7, apprend-on.

Indiquons que les DTS sont alloués aux pays membres au prorata de leur quote part au FMI. Sur les 650 milliards de dollars, 118 milliards de dollars (83 milliards de DTS) reviennent aux Etats-Unis et 43 milliards à la Chine. Seuls 33 milliards de Dollars reviendront aux pays africains dont 4,3 mrds$ en Afrique du Sud et 3,5 mrds$ au Nigéria. L’Égypte et ses 2,9 mrds$ (45,6 milliards de livres égyptiennes) occupent la troisième position dans cette région.

De ces enveloppes, un constat se dégage, les pays de la CEMAC ne figurent pas parmi les plus gros bénéficiaires. Tout au moins, il faut reconnaître que cette nouvelle allocation de DTS permettrait d’augmenter les avoirs officiels de réserve des pays de la sous-région de 1,445 milliard de dollars.

Selon les chiffres les plus récents, le taux de croissance communautaire dans la zone CEMAC au cours de l’année 2020 s’est situé à -1,7% contre 2,5% en 2019. Une récession imputable à la crise sanitaire du coronavirus dont l’impact s’est fait ressentir sur les économies. Pour 2021, la CEMAC projette une croissance à 1,3% contre et 2,7% en 2022. Pour y parvenir, il faudra investir massivement pour enrayer la pauvreté causée par la crise. Les facilités octroyées par le FMI devraient donc permettre aux Etats de compléter leurs réserves de change des pays et réduisant leur dépendance à l’égard d’une dette intérieure ou extérieure plus chère. « Les pays peuvent utiliser l’espace offert par l’allocation des DTS pour soutenir leurs économies et intensifier leur lutte contre la crise » recommande Kristalina Georgieva, la directrice générale du FMI

Innocent D H

 

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Au terme des échanges riches et fructueux, les Chefs d'État ont :

 

  1. Félicité le Président Dédié du PREF-CEMAC pour les progrès enregistrés jusqu’en 2019 dans la mise en œuvre dudit Programme, qui a donné des résultats positifs sur le redressement global des économies de la CEMAC ; 

 

  1. Relevé avec satisfaction la consolidation progressive du niveau des réserves de change communautaires à plus de 3 mois d’importations, renforçant ainsi la stabilité extérieure et évitant un ajustement monétaire; 

 

  1. Noté que les pays de la CEMAC ont enregistré, du fait de la pandémie et ses conséquences, une récession en 2020 et une détérioration de leurs équilibres macroéconomiques et financiers. Bien que les perspectives macroéconomiques en 2021 soient globalement favorables, de nombreux défis et incertitudes persistent; 

 

  1. Salué les mesures exceptionnelles de riposte prises par les Etats et les Institutions communautaires, notamment la Commission de la CEMAC, la BEAC, la COBAC, la BDEAC et l’OCEAC pour limiter les effets négatifs sur les économies de la CEMAC liés à la propagation rapide de la COVID-19 et à la forte volatilité des cours du pétrole ; 

 

  1. Affirmé leur détermination à accélérer les campagnes de vaccination pour protéger les populations, sauver des vies et favoriser une réouverture maîtrisée des économies de la Sous Région, en tirant profit des initiatives bilatérales et multilatérales, et sollicité le soutien et la solidarité de la communauté internationale en faveur d’un accès large et équitable au vaccin et à la promotion d’une véritable industrie pharmaceutique dans la sous-région ; 

 

  1. Exhorté les Etats et les Institutions communautaires, notamment la BEAC et la COBAC, à envisager une levée prudente et progressive des mesures exceptionnelles de soutien aux économies pour tenir compte de la persistance de la crise sanitaire dans la CEMAC et ses effets sur les économies; 4 

 

  1. Accueilli favorablement toutes les initiatives internationales de soutien, notamment les financements d’urgence, l’Initiative de Suspension du Service de la Dette, la restructuration et l’allègement de la dette, la mise en place du cadre commun du G20, dans le but d’assurer de manière durable la viabilité des finances publiques et la soutenabilité de la dette; 

 

  1. Salué la nouvelle allocation générale des Droits de Tirage Spéciaux (DTS) décidée par le FMI à concurrence de 650 milliards de dollars américains et plaidé en faveur d’une réallocation des DTS des pays développés vers les pays en développement ainsi que pour une reconstitution ambitieuse des ressources de l’IDA 20 d’au moins 100 milliards de dollars américains ; 

 

  1. Exhorté les États membres et les Institutions sous régionales à faire du Plan communautaire de relance économique post COVID-19 de la CEMAC une cause commune, et invité les Partenaires Techniques et Financiers à les accompagner massivement dans sa mise en œuvre; 

 

  1. Réaffirmé leur attachement à la solidarité communautaire face aux chocs sanitaire, sécuritaire et économique, à travers la poursuite d’une stratégie cohérente et coordonnée pour préserver la viabilité des finances publiques et renforcer la position extérieure de la CEMAC ; 
  2. Prescrit aux Etats membres la mise en œuvre de politiques budgétaires propices axées sur la mobilisation accrue des recettes hors pétrole, le renforcement de la qualité et de l’efficacité des dépenses publiques et une gestion rigoureuse de la dette publique ; 

 

  1. Engagé les Etats à poursuivre l’assainissement du système financier par la mise en place des stratégies d’apurement des arriérés de paiement, crédibles et exhaustives, tenant compte des impacts de la crise sanitaire et conformes aux engagements contenus dans les programmes. 

 

  1. Réaffirmé leur engagement au renforcement de la stabilité extérieure de la monnaie, notamment par la poursuite d’une politique monétaire prudente et efficace et l’application judicieuse de la réglementation des changes à tous les secteurs d’activités. A cet égard, ils ont encouragé la BEAC à poursuivre toutes les actions entreprises ou envisagées dans ce domaine;  

 

  1. Réitéré leurs orientations à la Commission de la CEMAC et la BEAC relativement à la réflexion ouverte sur le cadre et les conditions d’une nouvelle coopération monétaire avec la France ; 

 

  1. Félicité le COPIL du PREF-CEMAC et la BEAC pour l’aboutissement satisfaisant de la première phase de la fusion des marchés financiers de la CEMAC, encouragé la BEAC à parachever la restructuration et l’opérationnalisation optimale des structures du marché financier unifié et engagé les États à dynamiser davantage ce marché vers une large mobilisation de l’épargne communautaire et le financement des économies de la sous-région ; 

 

  1. Décidé de mettre résolument en œuvre les politiques et réformes prioritaires dans le cadre de la deuxième phase du PRÉ CEMAC pour opérer une réelle transformation structurelle vers l’industrialisation des économies de la CEMAC et créer les meilleures conditions d’une croissance soutenue, équitable tirée par le privé; 

 

  1. Exhorté les États membres à améliorer le fonctionnement des institutions publiques, la gouvernance et la transparence dans les secteurs public et extractif, la gestion des finances publiques, notamment la qualité des investissements, ainsi que le suivi des risques budgétaires et d’endettement inhérents à la gestion des entreprises publiques; 

 

  1. Encouragé les États à accentuer les efforts pour le développement du capital humain, en assurant un financement adéquat des secteurs de l’éducation, de la formation professionnelle et de la santé et renforcer les dispositifs de protection sociale pour faire face aux effets de la pandémie actuelle et se prémunir contre les éventuelles crises et vulnérabilités futures; 

 

  1. Recommandé la mobilisation des financements extérieurs de forme hybride dans les nouveaux programmes avec les partenaires, afin de combiner les caractéristiques des appuis financiers des différents bailleurs de fonds et d’accroitre substantiellement les financements en privilégiant les ressources concessionnelles, ainsi que les Partenariats Public-Privé (PPP); 

 

  1. Résolu de poursuivre la conception et la mise en œuvre des politiques environnementales visant notamment la lutte contre le changement climatique et la dégradation de l’écosystème ainsi que la mobilisation des financements afférents; 

 

  1. Réaffirmé leur ferme volonté de promouvoir et d’approfondir l’intégration régionale, à travers la consolidation de la libre circulation des personnes et des biens, la promotion de l’économie numérique, la construction des infrastructures régionales, l’accès durable à l’énergie et la mise en œuvre des onze projets intégrateurs prioritaires, dont les financements ont été mobilisés avec succès lors de la Table ronde de Paris en novembre 2020, pour renforcer les échanges intracommunautaires et tirer davantage profit des potentialités de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAF) ; 

 

  1. Convenu d’ accélérer l’amélioration du climat des affaires, en facilitant et simplifiant, entre autres, les procédures de création d’entreprises et en assainissant l’environnement juridique pour renforcer l’attractivité de l’espace communautaire, attirer les investissements directs étrangers afin de combler le gap de financement des grands projets structurants, devant contribuer efficacement à l’industrialisation des pays de la CEMAC; 

 

  1. Décidé d’impulser une nouvelle et forte dynamique à la stratégie régionale de redressement économique et financier, à travers les programmes économiques et financiers de deuxième génération à conclure avec le Fonds Monétaire International (FMI), appuyés entre autres par la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement, la France. 

A cet égard, la coordination accrue des interventions des partenaires multilatéraux et régionaux sera de nature à assurer une plus grande mobilisation des financements et un meilleur impact économique, financier et social ; 

 

  1. Exhorté les Etats membres concernés à finaliser et à conclure des programmes avec le FMI, en vue de conférer à la stratégie régionale de relance son caractère communautaire et solidaire, lui garantir le plus grand succès avec le soutien du FMI, de la BM, de la BAD, de la France et des autres Partenaires Techniques et Financiers. Préoccupés par les effets néfastes persistants des crises sécuritaire, sanitaire et économique sur les conditions de vie des populations, les Chefs d’Etat et de Gouvernement soutiennent et encouragent toutes les initiatives internes et externes visant à restaurer un cadre de paix, de stabilité, de sécurité et de santé favorable à l’émergence de la CEMAC. 

Aussi, au moment crucial de la mise en œuvre de la Stratégie de sortie de 7 crise, engagée par la Communauté, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEMAC marquent-ils leur volonté résolue et ferme de poursuivre les efforts déployés depuis 2016 dans le cadre d’un deuxième cycle de programmes économiques et financiers soutenus par le FMI et tous les autres Partenaires Techniques et Financiers, orientés vers les objectifs de croissance forte, verte, résiliente et inclusive, en créant plus de richesses et d’emplois.

Au terme de leurs travaux qui se sont déroulés dans une atmosphère de sérénité, de compréhension mutuelle et d'entente cordiale, les Chefs d'Etat et de Gouvernement ont salué la participation à ce Sommet des invités spéciaux et félicité la Commission de la CEMAC pour la qualité de la préparation de cette rencontre.

Ils ont enfin exprimé leur profonde et fraternelle gratitude à l'endroit de Son Excellence Paul BIYA, Président en Exercice de la CEMAC, Président de la République du Cameroun, pour la réussite de ce Sommet Extraordinaire.

 

N.R.M

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Elles ont été prises ce mercredi, à l’issue des travaux qui avaient comme objectif principal d’évaluer la situation macroéconomique de la CEMAC, en particulier dans le contexte de la pandémie du Covid-19. Mais plus encore, d’analyser les mesures de redressement appropriées pour renforcer la résilience des économies de la sous-région et accélérer leur transformation structurelle, en vue d’une croissance soutenue, durable, inclusive et créatrice d’emplois.

 

Les travaux de ce 18 août ont été émaillés par de nombreuses allocutions, dont celle du Chef de l’Etat Camerounais, président en exercice de la Cemac, ensuite la communication spéciale du premier ministre congolais, axée sur l’état d’avancement du Programme des Réformes Économiques et Financières  (PREF-CEMAC) et les mesures de relance post Covid-19 adoptées par ledit programme.

Les interventions de la Directrice Générale du FMI, du Président de la Banque Mondiale, du Représentant de la Banque Africaine de Développement, et du Représentant de la République Française ont elles aussi focalisé l’attention des participants, étant donné que chaque exposé a permis aux uns et aux autres, d’en savoir beaucoup plus sur l’ampleur, ainsi que sur les conséquences des crises sécuritaire, sanitaire et économique dans la sous-région.

Ces dernières ont induit des déséquilibres économiques fondamentaux au sein de la Cemac, alors que la Région commençait déjà à tirer profit des réformes engagées par les Autorités nationales et régionales, avec l’appui des partenaires extérieurs, dans le cadre de la stratégie régionale de sortie de crise adoptée lors du Sommet du 23 décembre 2016 à Yaoundé.

A cet égard, les Chefs d’Etat, de gouvernement et autres  ont examiné les mesures prises aux niveaux national et régional, afin d’endiguer les effets négatifs de ces crises sur les populations et les économies de la Sous-Région, ainsi que les politiques et réformes économiques prioritaires destinées à soutenir la relance post-Covid -19.

24 résolutions ont été prises, notamment

La détermination à accélérer les campagnes de vaccination pour protéger les populations, sauver des vies et favoriser une réouverture maîtrisée des économies de la Sous Région, en tirant profit des initiatives bilatérales et multilatérales, et sollicité le soutien et la solidarité de la communauté internationale en faveur d’un accès large et équitable au vaccin et à la promotion d’une véritable industrie pharmaceutique dans la sous-région ; 

Exhortation auprès des Etats et Institutions communautaires, notamment la BEAC et la COBAC, d’envisager une levée prudente et progressive des mesures exceptionnelles de soutien aux économies pour tenir compte de la persistance de la crise sanitaire dans la Cemac et ses effets sur les économies;

l'Accueil favorable de toutes les initiatives internationales de soutien, notamment les financements d’urgence, l’Initiative de Suspension du Service de la Dette, la restructuration et l’allègement de la dette, la mise en place du cadre commun du G20, dans le but d’assurer de manière durable la viabilité des finances publiques et la soutenabilité de la dette;

L’Accueil favorable de la nouvelle allocation générale des Droits de Tirage Spéciaux (DTS) décidée par le FMI à concurrence de 650 milliards de dollars américains et plaidé en faveur d’une réallocation des DTS des pays développés vers les pays en développement ainsi que pour une reconstitution ambitieuse des ressources de l’IDA 20 d’au moins 100 milliards de dollars américains…

Au-delà de toutes ces résolutions, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont rendu un vibrant hommage à Idriss Deby Itno, défunt Président de la République du Tchad tombé en avril 2021, sur le champ de bataille contre les terroristes.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Selon les informations recueillies auprès des sources indiquées, ils sont de divers ordres: Sécuritaire, Sanitaire, Économique, Sociopolitique…

 

Des sujets d’importance, tournant autour du thème central choisi pour ce sommet extraordinaire : “ Evaluation de la situation macroéconomique de la zone Cemac en contexte de pandémie du Covid-19 et analyse des mesures de redressement”.

Les enjeux sus cités vont requérir l’attention de tous ceux qui sont conviés aux travaux, à l’instar des six Chefs d’Etat des pays membres de la Cemac (Cameroun - Congo - Gabon - Guinée Equatoriale - République Centrafricaine - Tchad); du président de la Commission de la Cemac ; de la directrice générale du fonds monétaire international ; du président du groupe de la Banque mondiale ; du président de la Banque Africaine de Développement et d’un représentant du gouvernement français.

De manière précise, il convient de relever que les différentes crises sécuritaire, sanitaire, économique, sociopolitique et bien d’autres ont des répercussions certaines et indéniables sur les économies de la Sous - Région;

Il est donc possible que les assises de ce Mercredi permettent entre autres de:

Dresser un état des lieux de la situation depuis l’apparition de la pandémie de Covid 19 en 2019 et la résurgence des crises sécuritaires;

Procéder à une évaluation des différentes mesures mises en œuvre dans le cadre de la riposte à la pandémie et répondre aux conséquences économiques, monétaires, financières liées aussi bien au coronavirus qu’à la crise économique de 2016;

Convenir éventuellement des mesures nouvelles à prendre, tenant compte du contexte actuel caractérisé par les fronts suivants: Sécuritaire - Sanitaire - Économique - Monétaire - Financier - Social.

Les attentes

Sur le plan économique, la Cemac est appelée à se mobiliser au plus haut niveau et démontrer son engagement solidaire à faire face aux crises.

Sur le plan sécuritaire, il est question de réaffirmer l’engagement des Chefs d’Etat de la Cemac en faveur de la paix et de la sécurité, de condamner les actes barbares et criminels perpétrés par des groupes terroristes dans la Sous-région ;

Sur le plan sanitaire et social, en appeler à la mobilisation en faveur de la vaccination contre le Covid 19 pour atteindre le niveau d’immunité collective, en plaidant pour le financement de l’accès au vaccin et renforcer la protection sociale des personne vulnérables ;

Sur le plan économique et financier, il s’agit d’atténuer l’exposition des banques sur les Etats - Solliciter un soutien vaste de la communauté internationale pour la relance et la reconstruction des économies de la Cemac - Décider de l’affectation partielle des ressources issues des Droits de Tirage Spéciaux au Fmi en vue de la réduction des arriérés intérieurs et du renforcement des fonds propres du système bancaire…

Sur le plan monétaire, il est question de consolider la situation des réserves de change, assurer un retour progressif et prudent à des politiques monétaires et prudentielles orthodoxes, poursuivre les réflexions sur la coopération monétaire internationale vers un cadre plus flexible, réitérer l’engagement des Etats de la Cemac à conclure des programmes de seconde génération avec le Fmi ;

Au plan budgétaire, continuer la consolidation, assurer la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques, veiller à la soutenabilité de la dette en privilégiant les ressources financières à caractère concessionnel ;  

En matière de réformes, souscrire à une transformation structurelle des économies vers plus de diversification et d’intégration sous-régionale, intensifier la lutte contre la corruption, promouvoir un climat des affaires propice à l’investissement privé.


Nicole Ricci Minyem     

 

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Le projet validé par le Conseil des ministres doit passer devant la Conférence des présidents, avant son adoption. La réunion présidée par Jacques Fame Ndongo, ministre camerounais de l’Enseignement supérieur, a donné son avis favorable au projet de réglementation fixant les modalités techniques de gestion du système de crédits capitalisables et transférables dans l’espace CEMAC (SCTC) de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Formation professionnelle.

 

Suivre une formation dans un établissement d’enseignement supérieur dans un pays de la CEMAC et la capitaliser dans un autre pays de la sous-région sera bientôt possible. C’est ce qui ressort du Conseil des ministres sectoriels chargés de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique des Etats membres de la CEMAC qui s’est tenu le 6 août en visioconférence.

Occasion pour le ministre camerounais de l'Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo qui présider les travaux, de déclarer : « Nous voulons opérationnaliser les diverses composantes du système LMD [Licence, master doctorat, Ndlr] notamment la transférabilité et la capitalisation des crédits. Il y a également le principe de la mobilité académique pour les enseignants ».

Il s'agit ainsi d'une mesure proposée en avril dernier lors de la session extraordinaire de la Conférence des recteurs des universités et des responsables d’organismes de recherche de l’Afrique centrale. Elle compte parmi les principaux projets intégrateurs de la sous-région Afrique centrale. Une mesure qui découle de la Déclaration de Libreville du 11 février 2005 visant à mutualiser les ressources et compétences pour offrir à la Communauté un enseignement supérieur et une formation professionnelle de qualité, et surtout en adéquation avec le marché de l’emploi et les normes mondiales.

L'on apprend également que trois autres projets ont été validés dans le cadre de la mise en commun du système d’enseignement supérieur dans le CEMAC. C'est celui portant création de la cellule communautaire assurance qualité dans l’espace sous régional. Un autre projet porte sur création du Label CEMAC de l’excellence confié à la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (FERDI), et du projet portant supplément au diplôme dans la CEMAC.

Innocent D H

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Il s’agit selon la Banque centrale, d’un service de reporting d’informations sur le crédit, les consommateurs et entreprises. C’est ce que l’on retient d’un avis de pré-qualification lancé le 20 avril dernier pour la sélection d’un partenaire technique et stratégique en vue de la mise en place ce bureau. 

 

Dans cet avis de pré-qualification, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) précise, « Le processus de pré-qualification doit aboutir à la sélection de l’investisseur approprié qui travaillera avec la Beac, la Cobac, les auteurs du système financier (établissements de crédit, établissements de microfinance et établissements de paiement), les grands facturiers (opérateurs de téléphonie fixe et mobile, société de distribution d’eau et d’électricité, etc.) et d’autres acteurs pertinents pour établir, détenir, gérer et exploiter un BIC adapté aux besoins des fournisseurs et des utilisateurs d’informations sur le crédit dans la Cemac ».

L’on apprend qu’actuellement, les principales sources d’informations sur le crédit pour les prêteurs dans la sous-région Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) sont : d’abord, la centrale récapitulative des risques bancaires de la Beac. Celle-ci a été mise en place au début des années 90 et périodiquement alimentée par les établissements de crédit. Il y a ensuite, la centrale des risques des établissements de microfinance développés par le Conseil national du crédit du Cameroun, uniquement ouverte aux institutions financières implantées au Cameroun.

« Bien que contenant des informations utiles à l’évaluation du risque de crédit, ces différentes centrales d’informations financières ne sont pas en mesure de proposer au secteur du crédit des services de crédit reporting avancés. Il existe donc un besoin commercial impérieux d’un Bureau d’informations sur le crédit moderne et fiable pour améliorer la qualité de la prise des décisions relatives au crédit, élargir l’inclusion financière et la base des clients emprunteurs, améliorer les performances en termes de risque de crédit et réduire les pertes sur prêts », relativise la Banque des Etats de l’Afrique centrale.

Précisons que les dossiers de candidature pour la pré-qualification doivent parvenir à la banque centrale avant le 20 mai 2021, informe la Beac.

Innocent D H  

 

 

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Le siège de la Bourse des valeurs immobilières de l’Afrique centrale (Bvmac) à Douala au Cameroun a abrité le 03 février dernier, la cérémonie de première cotation de l’emprunt obligataire « Bdeac 5,45% Net 2020-2027 ». C’était en présence du président de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac), Fortunato-Ofa Mbo Nchama et du vice-président Marcel Ondele.

 

Cette cérémonie de cotation fait suite à l’opération d’emprunt obligataire dont le lancement a eu lieu du 21 au 29 décembre 2020 sur le marché sous-régional par l’institution de financement du développement en Afrique centrale.  Ce qui a permis à la Bdeac de procéder à la levée environ 107 milliards de FCFA. Un emprunt introduit dans la bourse de Douala qui devra permettre le financement des projets des secteurs privé et public, mais aussi la mise en œuvre des projets intégrateurs prioritaires du Programme économique régional de la Communauté économique et Monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) en monnaie locale.

L’inscription en bourse des titres « Bdeac 5,45% Net 2020-2027 » marque l’engagement de cette institution bancaire à animer le marché financier sous-régional, à en croire Fortunato-Ofa Mbo, président de la Bdeac. Les opérateurs du secteur boursier peuvent ainsi acquérir des titres de cet emprunt obligataire de 107 milliards de nos francs. Il est question pour la Bdeac de montrer sa crédibilité étant donné que selon M. Mbo Nchama, elle a une ambition clairement affichée pour les deux prochaines années. Elle compte lever des ressources pour un montant d’environ 450 milliards de FCFA.

Rappelons ici que, la cotation dont il est question désigne l’opération par laquelle un titre financier entre sur le marché boursier. Une opération qui consiste à attribuer une valeur de marché à un titre émis par une société. Et convient d’indiquer que pour le cas de la Bdeac, la procédure d’introduction retenue pour la première journée de cotation est l’offre publique de vente à prix déterminé avec un cours de référence fixé à 100%, soit 10 000 FCFA.

Innocent D H

 

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La frilosité des banques installées dans la sous-région vis-à-vis des injections hebdomadaires de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) est quasiment devenue une lapalissade. En effet, ces banques commerciales n’ont pas manifesté d’intérêt particulier pour les liquidités injectées de long terme par cette banque centrale.

 

Selon nos confrères du journal EcoMatin, à titre d’exemple, la dernière offre de liquidités d’un montant de 250 milliards de FCFA, faite le 10 novembre dernier par la Beac aux banques en activité dans cet espace communautaire, n’a connu qu’un taux de souscription de 18,39%, soit 45,9 milliards de nos francs. Si l’on s’intéresse à deux dates à savoir, le 27 octobre et le 03 novembre, il ressort que la Banque centrale avait déjà proposé à chacune de ces banques commerciales, des opérations hebdomadaires, 250 milliards de FCFA au système bancaire pour des résultats quasi-similaires.

Quant aux soumissions des banques, elles ont été respectivement de 58,6 milliards de FCFA, ce qui correspond à 23,5% et 56,1 milliards de FCFA, soit 22,4%.  Le constat est clair, le faible intérêt des banques pour les liquidités de la Beac continue de se manifester alors que l’institut d’émission avait adopté depuis mars 2020, une série de mesures dans l’objectif est de favoriser l’approvisionnement du secteur bancaire, mais aussi permettre aux entreprises d’atténuer les effets néfastes de la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19 sur les économies de la sous-région Afrique centrale. Ainsi, il s’agit de la baisse de 25 points de base du taux d’intérêt des appels d’offres (Tiao), la réduction de 100 points de base du taux de facilité de prêt marginal et l’élargissement de la gamme des effets privés admis comme collatéral aux opérations de politique monétaire notamment.  

La Beac avait par ailleurs, fait l’annonce en juillet dernier, des mesures supplémentaires au titre des interventions directes sur le marché monétaire. Ces interventions dites directes consistaient au déploiement des injections des liquidités sur un long terme (12 mois) et le rachat des titres publics sur le marché secondaire pour un montant maximal de 600 milliards de FCFA à raison de 100 milliards de FCFA par Etat membre. Des mesures qui n’ont pas également été très sollicitées par les Etats de la Cemac.

Parmi les raisons qui justifient la frilosité des banques vis-à-vis des liquidités de la Beac, l’on apprend, qu’il y a le dynamisme du compartiment interbancaire. Dans ce cadre, les intervenants ont la possibilité d’échanger entre eux des liquidités en compte à la Banque centrale, à des conditions de montant en millions de francs CFA, de taux, de durée et éventuellement de garanties dont ils sont libres de débattre sans interférence de l’Institut d’émission. 

Innocent D H

 

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Le sujet était au cœur d’une réunion que le Ministre camerounais de l’Administration territoriale (Minat) a tenu ce mercredi, 18 novembre 2020 avec les experts chargés du projet. Selon Paul Atanga Nji, le Cameroun souhaite démarquer et sécuriser ses frontières avec le Congo, le Gabon, la Centrafrique, le Tchad, « avec une possibilité d’extension à la frontière avec la Guinée-équatoriale ».

 

L’ambition du Cameroun de démarquer et sécuriser ses frontières avec les autres pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, rentre dans le cadre du Programme d’appui aux réformes et au renforcement des capacités institutionnelles de cette institution sous régionale et bénéficie de l’appui financier et technique de l’Union européenne (UE) et de l’Allemagne.

Concrètement, le projet va consister en des opérations de démarcation, de réaffirmation ou de réhabilitation des frontières, la densification des bornes frontières, la coopération transfrontalière, le renforcement des capacités en matière de gestion des frontières. Il faut d’ailleurs indiquer dans ce régistre que le 21 février 2020 à Douala, le Cameroun et le Congo ont signé un mémorandum d’entente relatif au projet de démarcation de leur frontière commune. C’était dans le cadre la 3ème réunion de la commission mix chargée du suivi de ce projet.

A titre de référence historique, les frontières du Cameroun avec ses pays limitrophes de la Cemac ont été délimitées et démarquées pendant la période coloniale il y a plus d’un siècle (plus de 100 ans).

Innocent D H

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Sunday, 05 June 2022 11:01