La toute première édition de l'exposition municipale artisanale organisée par la commune d'arrondissement de Douala 1er s'est tenue du 28 mai au 1er juin dernier à la Salle des fêtes d'Akwa. Pour la circonstance, l'exécutif communal, en partenariat avec les ministères des Petites et moyennes Entreprises, de l'Economie sociale et de l'Artisanat, de la Jeunesse et de l’Education civique, la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l'artisanat et le Fonds national de l'Emploi, a fait les choses en grand.
Dans la salle pleine à craquer, le sous-préfet de Douala 1er, Jean Marie Tchakui, les maires des autres communes de Douala, les artisans et une population venue nombreuse découvrir leur savoir-faire et savoir-être. Des artisans qui ont ainsi fait découvrir et admirer leur talent, donner à voir leurs productions, fruit d'un travail qui n'est pas toujours reconnu à sa juste valeur.
« On a ainsi pu admirer leur génie créateur, leur ingéniosité et l'originalité qui ont, quelquefois, entre vannerie, teinture, sculpture, joaillerie, couture, agriculture et élevage, laissé sans voix plus d'un visiteur », apprend on.
Pour Angélique Touenguené, 2e adjoint représentant le maire Jean Jacques Lengué Malapa, cette initiative novatrice, véritable rampe de lancement, est appelée à s'étendre dans toutes les communes de la ville de Douala, et annonce des jours nouveaux dans la promotion de l'artisanat.
Véritable vivier d'emplois, l'artisanat, métier de passion par excellence et de création de richesses, filière d'innovation, mérite d’être fortement encouragé. Le sous-préfet pouvait alors saluer les efforts de la commune d'arrondissement de Douala 1er, qui accompagne et promeut la politique gouvernementale de l'artisanat. Il a encouragé et exhorté les artisans pour leur contribution à la construction d'un Cameroun dynamique et prospère, conscient de leur rôle dans la quête de son émergence.
En effet, l’artisanat, qui représente un véritable levier économique, est une opportunité pour les femmes et les jeunes. Au regard des potentialités qu’il offre, aussi bien sur le plan de l’expression d’un patrimoine culturel et/ou d’un savoir-faire spécifique hérité de père en fils, l’artisanat peut être considérée comme la « première Entreprise du Cameroun » si l’on prend en compte les filières nombreuses, variées et très porteuses.
Le Corps National des Artisans du Cameroun (CNAC) recense à ce jour, près de 40000 artisans dans les dix régions du Cameroun. Ils sont répartis dans une quarantaine d’organisations et pas loin de 300 groupes et associations ; une véritable fourmilière nationale qui, en fonction des régions et des traditions, dresse la carte du Cameroun de l’artisanat basé sur les différents types d’activités.
Otric N.