Jean Pascal Nkou succède à Jean Pierre Kedi qui avait déjà demandé de quitter ses fonctions, au poste de directeur général de l’Agence de Régulation du Secteur de l’Électricité.
Le Président de la République, Paul Biya a nommé ce mercredi 21 août 2019, Jean Pascal Nkou au poste du directeur général de l’Agence de Régulation du Secteur de l’Electricité (ARSEL). Il succède à ce poste, Jean Pierre Kedi qui a occupé ce poste pendant 9 ans.
Ce décret du Président de la République est tombé près de deux mois après la demande de Jean Pierre Kedi de quitter son poste. En effet, dans une correspondance datée du 27 juin 2019, Jean Pierre Kedi, alors directeur général de l’Arsel, avait informé le Ministre de l’Eau et de l’Energie (MINEE), Gaston Eloundou Essomba, qu’il démissionne de son poste, après neuf années de fonction. « J’ai l’honneur de vous informer que j’ai atteint l’échéance de mon mandat de neuf (09) ans en qualité de Directeur Général de l’ARSEL le 23 juin dernier », avait alors écrit Jean Pierre Kedi. L’ancien directeur général de l'ARSEL avait revendiqué sa démission après 9 ans d'exercice comme le prévoit la loi du 19 juillet 2017 portant statut général des établissements publics et du décret du 19 juin 2019, précisant les modalités d’application de certaines dispositions de la loi précédemment citée.
Dans la même correspondance, il a indiqué qu’il a entamé la liquidation de la période transitoire qui court jusqu’au 19 septembre 2019, conformément au Décret n°2019/322 du 19 juillet 2019, qui régit les catégories d’établissements publics, la rémunération, les indemnités et les avantages de leurs dirigeants. « Je vous saurais gré de me faire connaitre en retour la personne focale à laquelle, le cas échéant, je devais remettre les documents de passation de service, étant donné que les actuels président du Conseil d’administration et le Directeur Général adjoint de l’ARSEL sont dans le même cas d’atteinte de limite de mandat », avait alors précisé Jean Pierre Kedi. C’est d’ailleurs un cas exceptionnel dans les établissements publics au Cameroun, qui sont généralement gérés par le même directeur général depuis plus d’une vingtaine d’année.
Marie MGUE
Les populations de la région du Nord se réjouissent et expriment leur gratitude au Président de la République Son Excellence Paul Biya pour cette marque de confiance placée en ce digne fils de la contrée.
Comme un effet d'entraînement, la nouvelle a fait plonger les populations de la région du Nord dans la joie. Une joie qu’elles n’ont pas tardé de manifester après la nomination de leur fils Amadou Sardaouna à la tête de la direction générale de la Société immobilière du Cameroun (SIC). Un sentiment d’allégresse que ce frère de l’heureux promu a bien voulu partager : « Je tiens à remercier le Président de la République qui a pensé à nommer ce frère. Nous tous ainsi que les entourages exprimons notre gratitude au Chef de l’Etat. Je rends aussi grâce au Seigneur pour avoir permis que tout ceci arrive », déclare-t-il. Maurice Pagoré, journaliste indépendant exerçant dans le Nord, pense que la mesure présidentielle a toute sa raison d’être. « Si le Président a eu à le nommer, c’est avant sur la base de ses qualités et de ses compétences. Le Chef de l’Etat juge certainement que ce monsieur peut apporter un plus pour pallier les problèmes de logements sociaux au Cameroun », précise Maurice Pagoré.
Une fierté qui ravive la flamme militante
Une fierté qu’on qualifie de « générale ». Dans les artères de la ville de Garoua, les militants et sympathisants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), ont célébré eux aussi cette autre marque de confiance et de considération que vient de placer le Président de la République en leur camarade du parti qui s’est toujours distingué par ses qualités singulières. « Je remercie le Chef de l’Etat Son Excellence Paul Biya d’avoir une fois de plus réitéré sa confiance en notre section. Cette nomination arrive à point nommé, c’est un jeune qui vient à la tête de la SIC. Je suis sûr qu’il va être à la hauteur de la situation », exprime Saliou Muller, Président de la section Rdpc Bénoué centre 2 à Garoua.
Cette gratitude des populations du Nord se présente comme un indicateur fort et traduit leur reconnaissance au Chef de l’Etat qui accorde une place de choix au secteur immobilier. Les populations savent aussi que la région bénéficie de la construction de 100 logements sociaux à Boklé dans l’arrondissement de Garoua 3 en plus deux camps SIC existants depuis plusieurs décennies.
Innocent D H
Lettre intitulée « Le Cauchemar de la Torture au Sed »
« Mon illustre frère,
J’ai fait un terrible cauchemar et je voulais te prévenir. De ma Chaire ici à Ngoa-Ekellé, de ma chaise, j’ai vu des ennemis de la nation en train de pratiquer la sorcellerie dans les entrailles de ton bureau, et même sur ton fauteuil ministériel. C’était une bande de stipendiés encagoulés qui s’acharnaient avec entrain sur des formes humanoïdes immobilisées par de gros fers rouges qu’ils trempaient dans le feu. Ces sortes de gonflés humains se perçaient et il en échappait des scorpions virulents, des vipères heurtantes et des fers de lance.
Tu sais le fer de lance, ce long reptile d’Amérique latine long de deux mètres et demi, à la tête triangulaire, est l’un des serpents les plus venimeux de la planète. Il appartient à la famille des vipères et se déplace aussi bien dans les arbres que sous l’eau. Ces bêtes escaladaient les murs et s’infiltraient dans ton bureau par des petites parois du mur. Pour cette bande de pourris qui les élevaient, le corps de leurs victimes était une chose particulière et décorée d’une splendeur presque religieuse, comme le corps de Mâtho dans Salammbô, de Gustave Flaubert, dont on fendit la poitrine et arracha le cœur pour l’offrir au soleil !
Ces tortionnaires sanguinaires les produisaient donc et les recueillaient, pour ensuite aller les vendre au Diable. Leur modus operandi était imparable : ils demandaient à arrêter des gens qui auraient insulté « Paul Biya » et demandaient qu’on leur affecte d’énormes moyens financiers et logistiques pour faire le travail d’arrestation.
Lorsqu’ils les avaient pris, ils les « manœuvraient » et leur faisaient avouer ce qu’ils n’avaient jamais fait. Ils les « pressaient » si fort et si longtemps qu’ils demandent encore de l’argent pour « entretenir » ces sous-hommes en cage. Entre-temps, les bourreaux disaient aux damnés que ce « Paul Biya » avaient même demandé qu’ils les tuent ; c’est leur magnanimité atavique à eux, les tortionnaires, qui les sauvaient ; que, donc, les torturés devraient être un tout petit peu reconnaissants envers les conjurés en avouant tout ce qui leur était reproché ! Qu’ils devaient surtout éviter de jamais dire ce qu’ils ont subi sinon, la prochaine fois, ils feraient ce que le Président veut…
Dans mon rêve donc, certains scorpions et certains fers de lance réussissaient à se dissimuler sous la moquette douillette où tu poses tes pieds augustes ; d’autres escaladaient le fauteur où tu poses ton postérieur majestueux. Dans mon rêve tourmenté, je t’ai vu par la suite en train de te diriger sur ton fauteuil et, glacé d’effroi, j’ai commencé à crier, à pleurer à chaudes larmes. Je me suis évanoui plusieurs fois et je me réveillais avec une douleur plus intense encore. Lorsque je me suis réveillé la dernière fois dans mon rêve, je ne sentais plus ma tête ; j’avais perdu la sensibilité de mes quatre membres, comme si le venin de ces scorpions et de ces mambas noirs m’eût paralysé, anéanti.
Dans mon rêve, j’imaginais les dégâts qu’allaient causer sur ton corps ces monstrueuses créatures de la méchanceté humaine. À un moment donné, une vipère heurtante t’a mordu les testicules et il fallait les amputer (parce qu’il n’y a pas d’autres solutions). Le degré de cruauté de ce supplice m’était innommable. Après l’opération chirurgicale, tu t’es transformé en un fer de lance. Comme tu t’es transformé ainsi, les mêmes marchands de la malversation et de la désolation s’approchaient de toi avec leurs instruments de la mort dans les mains, le pas ferme. Traumatisé, je me suis réveillé en sursaut.
Telle est, mon bien-aimé frère, la substance de mon délire onirique. Ma torpeur était si prononcé, si vive, que c’est maintenant que je réalise le degré d’amour que je te porte. Je comprends que je ne supporterai pas de te perdre, de te voir absent du recensement des Grands hommes de mon pays. Je ne t’imagine pas destiné à l’oubli, au bannissement, à l’enfer. Dans ce cauchemar je voulais à tout prix te soustraire à l’indignité, celle de porter la couronne infâme de tortionnaire ; je t’exorcisais pour chasser une réputation entachée, un renom vilipendé. C’est pourquoi j’ai été envahi de joie quand je me suis réveillé. On dit que quand tu rêves de quelque chose, c’est que ça ne va pas arriver. Mais il faut être prudent… C’est pourquoi je tenais à te faire partager ma souffrance nocturne.
Cher frère,
Je t’écris donc pour me rassurer que ton intégrité physique est saine, que ta virilité est sauve. Je t’écris aussi pour avoir le cœur net, parce que je demeure stupéfait. D’où ces questions que je t’adresse : as-tu trouvé un manuel intitulé Le code de la terreur au coin de ton bureau imposant ? Aurais-tu par hasard suivi des murmures étouffés ou des gémissements souterrains remonter de la cave ? Une télévision du sous-sol a-t-elle émis des sons effroyables qui ressemblaient à des aboiements humains, comme le bruit vil des corps qu’on mutile et qu’on désarticule ?
N’as-tu pas entendu des bâillements, dont tu as suspectés que ce sont ceux de quelque collègue sans finesse et à l’esprit raboteux, mais qui se sont poursuivis dans ton imagination comme des spasmes et des râles d’un condamné qu’on exécute ? N’as-tu pas remarqué, dans un couloir, des taches de Bétadine qui se coagulait comme du sang humain ? N’as-tu pas, enfin, remarqué sur le visage de quelques collaborateurs à la température de massacre, qui expirent le malheur de leur nez bouché, le sourire miné, démoniaque, comme d’irascibles traîtres assoiffés de haine et de crimes, et dont la présence glace les nerfs ?
Quoi qu’il en soit, l’occasion faisant le larron, je ne manquerai pas celle que m’offre cette expérience imaginaire de la torture pour te rappeler, comme à un frère jumeau, ce qu’un de nos aînés de la Lékié, le père Henri Éyébe Ayissi, me disait souvent : « Quand on est parvenu à un certain niveau de la hiérarchie sociale, il faut être solennel » ! Or, la solennité ne s’encombre pas d’immoralité, de souillure, d’ordures, de stupre.
Il y a beaucoup de tenue et de goût dans l’attitude grave de celui qui est solennel, comportement qui, en fait, manifeste de la sagesse. Mais pour être sage, ne devrait-on pas commencer par être musicien, ainsi que le recommande le marchand de Lucien dans Les philosophes à vendre ? Je veux te rappeler que ton devoir quotidien consiste à mériter toujours l’estime du Président de la République, Chef supérieur des armées, qui ne peut sensément recommander de torturer ses compatriotes ; de maintenir l’espoir de la jeunesse qui a cru en toi intacte et de préserver notre honneur familial.
Cher Landry,
Tu n’es pas mon frère parce que nous sommes de même sang, tu es un Batchenga et moi je suis un Eton de la famille des Benyagda. Mais la fortune des destins singuliers est de se retrouver. Parfois, au départ, les grands hommes sont de singuliers avortons qui errent en permanence pour respirer le maximum d’air frais et faire la provision d’énergie vitale susceptible de faire bondir la chance qui les constitue.
En ce sens, nous avons eu un père commun, un Batchenga, non pas ton colonel de papa, mais le rafraichissant Ahanda Étoga Jean-Baptiste, l’ingénieur poète ! Oui, cet homme nous a moulés, toi et moi. Nous avons mangé à sa table, toi avant moi ; nous l’avons accompagné longtemps et avons suivi pendant des années ses leçons pratiques de vie ; il nous a impacté de ses scrupules délicats, de son degré prononcé d’humanité, de la qualité supérieur de ses choix moraux et de son goût distingué.
Nous avons grandi sous la tutelle de cette âme noble, de la magnificence incarnée de ce bon samaritain à la générosité légendaire. Lorsqu’on a suivi ses enseignements et qu’on sort de ce moule à galants, on rechigne à heurter injustement les cœurs ; on réprime sans effort la tentation de brimer, de laminer ; on répugne à liquider ses semblables.
Tu le sais, Ahanda Étoga nous a appris à tirer avantage de la science, de l’histoire et de la littérature pour mieux cultiver notre jardin. La science, nous confiait-il, nous apprend les techniques les plus sophistiquées pour grandir l’homme ou pour le bafouer ; l’histoire nous apprend que le règne des plus grands tortionnaire du genre humain, les Caligula, Léopold II, Phalaris d’Agrigente, Reinhard Heydrich, Tomas de Torquemada et autres Thomas Thirslewood, est révolu.
La lucidité qu’elle enseigne permet de se départir de la sottise qui consiste à vouloir arrêter la marche du temps, à réprimer la vie, à espérer tuer l’esprit, à ruminer la suppression de la société entière, à forcer la volonté par la force. La littérature, quant à elle, renseigne sur la force insoupçonnée et quasi magique des mots. Le génie plonge ses ennemis triomphants dans une confusion d’esprit indescriptible, dans un abêtissement durable, sans repère et sans ressource pour faire balbutier l’Histoire et enterrer l’avenir.
Sais-tu comment a péri l’immarcescible Cicéron, le célèbre avocat, écrivain et homme politique romain ? Sa tête fut coupée et ses mains furent amputées par le tribun militaire Popilius, celui-là même que Cicéron avait autrefois défendu dans un procès où on accusait de parricide ! Marc-Antoine ordonna donc son exécution en représailles contre la verve et l’éloquence du penseur. Le cou que Cicéron avait tendu au commando d’assassins et qu’ils avaient coupé ne suffisait pas pour contenter Marc-Antoine.
L’intensité de la vengeance qui l’animait et l’étourdissement de sa toute-puissance commandaient de profaner le corps de Cicéron. Il exigea donc que les mains maudites qui avaient osé écrire les Philippiques, les discours du célèbre orateur contre lui, soient retirées ! L’histoire nous apprend malheureusement que la fin de Marc-Antoine fut plus tragique. En effet, après un accès de démence, il dut se suicider, et sa mémoire fut bannie au Sénat. Incontestablement, le pouvoir affole…
Le destin respectif de l’Immortel Cicéron et de son tombeur, Marc-Antoine, démontre une fois de plus que lorsqu’on coupe ou cloue des têtes qui pensent, on court le risque de voir le venin bienveillant du discernement qui en était la matière grise envahir plus vite le sol national et, ainsi, anticiper la révolution que l’on redoute tant. Pareillement, lorsqu’on disjoint les bras qui produisent des mots intarissables, libérateurs, ceux-ci finissent par résonner à jamais au futur, à vie !
Mon inestimable Galax Étoga,
Je veux que tu te tiennes éloigné de ces raffinements de la mort auxquels recouraient la bande de stipendiés dont j’ai rêvé. Fraternellement !
Dr Fridolin NKE,
Expert du discernement
Université de Yaoundé I
Tél : 680 110 889 ».
N.R.M
Même s’il n’a pas voulu dévoiler à la presse, le contenu du pli fermé remis à Joseph Dion Ngute, le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération de la Guinée équatoriale a indiqué que les échanges ont porté entre autres, sur les consultations régionales et les relations bilatérales entretenues entre les deux pays.
C’est le vendredi 16 août 2019, que Simeon Oyono Esono Angue le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération de la Guinée équatoriale, a été reçu en audience par Joseph Dion Ngute le Premier Ministre. Envoyé au Cameroun par S.E Obiang Nguema Mbasogo, Chef de l'Etat de la Guinée équatoriale, il a eu cinquante minutes d'échange avec le chef du gouvernement. Peu disert sur le contenu du pli fermé, au terme de l’audience, le Ministre Simeon Oyono Esono Angue face à la presse a déclaré « je suis porteur d'un message de S.E Obiang Nguema Mbasogo, Chef de l'Etat de la Guinée équatoriale à S.E Paul Biya, Président de la République du Cameroun concernant les consultations régionales, mais aussi pour renforcer nos liens de coopération et d'amitié ».
En parlant justement des liens de coopération et d’amitié, Joseph Dion Ngute et l’émissaire équato-guinéen sont revenus sur l’épineuse question de l’annexion du territoire camerounais par les Forces armées du pays d’Obiang Nguema Mbasogo au niveau de la frontière. Une fois de plus, la Guinée équatoriale se veut très ferme sur cette question. Il n’en est rien de tel, a déclaré le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, qui était accompagné pour la circonstance de Juan Antonio Bibang Nchuchuma son collègue de la Sécurité extérieure et de S.E Anastasio Asumu Mum-Munoz l'Ambassadeur de son pays au Cameroun.
« Parler d'un projet de mur, c'est un manque d'informations. Nous sommes des pays frères, nous avons des relations d'amitié et de coopération, mais surtout, nous avons des relations de famille. La Guinée équatoriale et le Cameroun entretiennent de bonnes relations. Comme pays voisins, nous sommes condamnés à vivre toujours ensemble », a-t-il déclaré.
A titre de rappel, pour ce même sujet, S.E Anastasio Asumu Mum-Munoz l'Ambassadeur de la Guinée équatoriale au Cameroun a été reçu en date du 08 août 2019 au Ministère des Relations extérieures. Il avait apporté des éclairages similaires à ceux faits pas le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération de son pays au Premier Ministère.
« L'information qui circule sur les réseaux sociaux et fait état de ce que les soldats équato-guinéens ont traversé la frontière pour aller mettre la borne, je vous assure que ce n'est pas vrai. Nos soldats ne peuvent pas traverser la frontière à deux kilomètres pour aller mettre des bornes », avait déclaré le Diplomate.
Liliane N.
Le chef de l'Etat camerounais, le président Paul Biya, a rebooster le moral des membres de groupes d'autodéfense locaux à Kousseri, dans la région de l'Extrême-Nord du pays, afin de repousser les incursions du groupe jihadiste Boko Haram.
L'aide spéciale a été remise aux groupes d'autodéfense du département du Logone et Chari le samedi 17 août 2019 par Midjiyawa Bakary, gouverneur de la région du Grand Nord. Les autorités affirment que le paquet du Président de la République renforcera les groupes d'autodéfense dans la lutte contre Boko Haram et qu'il s'agit d'une reconnaissance des contributions apportées par les groupes d'autodéfense à la lutte contre le terrorisme.
"C'est la période de la rentrée scolaire et la plupart des membres des comités d'autodéfense sont des parents. Ils abandonnent toutes leurs activités quotidiennes pour se concentrer sur la protection du territoire national. C'est pourquoi le chef de l'Etat a décidé d'accorder cette aide matérielle et financière", a déclaré le gouverneur du Grand Nord aux médias d'Etat.
Avec un équipement rudimentaire, les responsables affirment que les groupes d'autodéfense ont réussi à repousser Boko Haram pour l'empêcher de terroriser le département du Logone et Chari. Certains membres de ces groupes ont même perdu la vie dans l'exercice de leurs fonctions.
"Avant les félicitations, il y a une autre mission que le chef de l'Etat leur a confiée, celle de promouvoir le vivre ensemble du pays", a déclaré le gouverneur Bakary.
Le programme d'assistance du chef de l'État, qui n'est pas le premier du genre, comprenait des sacs de riz, de maïs et d'arachide ainsi que des détecteurs manuels de métaux, des lampes torches, des téléphones, des tubes pour motos et bicyclettes, des imperméables et des cabines. La somme de 05 millions de FCFA faisait partie de l'enveloppe présidentielle qui a été remise au meilleur groupe.
La montée de Boko Haram au Nigeria et son extension à d'autres parties du bassin du lac Tchad ont déclenché la prolifération de plusieurs forces de défense communautaires, aussi connues sous le nom de groupes d'autodéfense. Face aux attaques de Boko Haram, la population locale a réinventé des groupes d'autodéfense autochtones efficaces pour leur survie, qui auraient été efficaces dans la lutte contre Boko Haram.
Au plus fort de ses activités entre 2009 et 2015, les insurgés ont attaqué une série de cibles, laissant dans leur sillage mort et destruction. Il s'agit notamment d'églises, de mosquées, d'écoles, d'universités, de marchés, de postes de police et même d'installations militaires. Ils ont bombardé des lieux, attaqué avec des fusils, violé des femmes, tué des enfants, pris des otages et occupé des territoires.
Mais les courageuses forces camerounaises ont repoussé les insurgés qui n'ont que récemment resurgi, raison pour laquelle le Président Biya encourage les groupes d'autodéfense locaux à compléter les efforts des forces de sécurité.
Survenu le 21 octobre 2016, près de la gare d'Eséka sur la ligne de Douala à Yaoundé au Cameroun, l’accident de train d’Eséka a officiellement fait 79 morts et des centaines de blessés. Il s’agit de l’accident ferroviaire le plus meurtrier qu’ait connu le Cameroun. Face à cette catastrophe sans précédent, le président Paul Biya avait offert une enveloppe supplémentaire d’un montant d’un milliard aux victimes. Et la semaine dernière, certains récipiendaires sont entrés en possession de leur dû. Ayant reçu 79.300F, l’artiste Koppo a écrit une lettre à Paul Biya pour lui faire un compte rendu tour en déplorant le système.
Vendredi 09 août 2019, les 800 victimes blessées de l’accident ferroviaire d’Eséka ont reçu leurs chèques d’indemnisation à Yaoundé, la capitale. Après ce passage certains n’ont pas voulu garder pour eux ce qu’ils ont reçu. C’est le cas de l’artiste Koppo qui, dans un ton ironique mais indiscret a tenu à informer Paul Biya de la situation à travers une missive sur son mur Facebook.
« Popol, moi aussi je ne savais pas que c'est comme ça que tu allais faire. »
« Lopère ça dose ? Nous on est là. C'est Vendredi soif avant les fériés de la semaine prochaine. Tu seras où ? S'il y a Présidentielle position du mouton nessa je te représente ? Comment vont Ma'a CHAN ? Junior, Brenda et Frank mon bon gars que je ne makam même plus beaucoup depuis un moment ? »
Par la suite, Koppo a dit vouloir informer le président de la situation et le remercier. « Je t'écris une énième fois pour te tenir au courant d'un way. Car la version officielle dit qu’on ne te dit pas tout et que c'est pour ça qu'on risque encore loss l'organisation de la CAN. Bref.... On nous a enfin distribué ton milliard là. Celui qu'on waitait depuis près de 3 ans là. Comme je tenais à ne pas être seulement le genre de neveu qui se plaint ; je te tiens donc au jus Tonton ; oups à la bière. J'ai reçu 79.300f CFA comme tu vois là. Merci beaucoup. Ça va me helep pour les Rentrées Colères Papa.»
Mais, l’artiste dans sa lettre, décrit les « manigances » de l’entourage du président. « Sauf que vraiment hein, dis à tes combis là de ne pas souvent gnang ton nom au prix de l'eau du haricot comme ça. 80 kolos ? Tout Un Président de la République. Non Lopère ; c'est VALSERO qui a raison : Ils disent défendre le Lion mais ils n'ont qu'un rêve c'est tuer le Lion. J'estime que tu n'es pas n’importe qui. Que tu es la courroie directe de Dieu lui-même. Que tu es la force de son Secrétariat dans nos 475.000 kilomètres carrés périmétriques. Alors, on ne peut pas déifier ta fonction quand tu dois nous barrer les routes en komotant. Te diviniser plus que Jésus et la Sainte Vierge Marie dans les bureaux et maisons, et te faire poser des actes attribuables au commun des concitoyens. Non Lopère.
Tes amis te ndem. Parce que ce que j'ai reçu comme manifestation de compassion de certains de tes administrés et sujets vaut 10 fois, 100 fois ton geste. Et eux ils n'ont pas de caisse de souveraineté. Ils dépendent même de l'humeur ou de la notation de beaucoup de gens entre eux et toi. Mieux tu restais avec. J'ai tcha parce que ça ne me laisse pas mais vraiment. Yeussh (…) »
« Et je suis fatigué de te speak sur Facebook. Sans oublier que je n'ai pas confiance en tes faux combis là dion. Ils ont vendu la honte aux chiots : aux enchères. Trois ans pour repartir 1 milliard et gâter ton nom. TSUIPS. »
Danielle Ngono Efondo
Lettre à mon Père Paul Biya
Cher Père,
Aujourd’hui c’est mon anniversaire (02 Août). C’est avec un respect indéfinissable et une concentration maximale que je me tolère cet exercice peu commun en Afrique et au Cameroun, celui d’un fils inconnu qui écrit publiquement à son Père.
Je m’appelle Paul Daizy Biya. Je suis Camerounais et très fier de l’être. Pour rapidement briser le secret, je ne suis pas le fruit de votre procréation physique, rassurez-vous, mais je suis tout de même votre fils.
Et pourquoi donc ? Parce qu’il est dit en Afrique noire, depuis des millions de lunes et de soleils que, lorsqu’un enfant tombe sous le coup de l’homonymie, celui dont il porte le nom est son père. Je reste donc ce Paul Daizy Biya, communément appelé Paul Biya, fils de Paul Biya, Président de la République du Cameroun, patriarche et grand acteur politique africain et mondial.
En effet, je me réjouis de tous ces « paravents » que vous représentez pour moi. Tous ces artefacts et toutes ces kinésiques qui peuvent sembler faire de moi, un citoyen privilégié. Un jeune Camerounais qui bénéficierait des avantages du système et donc la vie serait faite de miel et de lait.
Je me réjouis de marcher dans la rue et de me faire appeler « Monsieur le Président ».
Je suis comblé de bonheur lorsque, présenté à un inconnu par une connaissance dans la rue ou ailleurs, je capte la surprise et la curiosité dans le regard de ce dernier qui n’a autre intérêt que de me connaitre davantage.
J’aime parfois ces instants où je me retrouve face à un agent de l’Etat qui veut rapidement m’accorder le service de peur de subir une réaction désavantageuse pour sa carrière professionnelle.
Oui, Cher Père Paul Biya, j’aime tout de ce qui m’arrive grâce ou à cause du nom que je porte et que je n’ai jamais demandé.
Heureusement ou malheureusement, je suis toujours Paul Daizy Biya, je le resterai jusqu’à la fin de ma lumière et je me dois de l’assumer entièrement.
Cher Père,
Aujourd’hui je suis un homme. Je suis né avec le Renouveau, j’ai grandi avec le Renouveau, mais je n’ai aucune envie de partir pendant le Renouveau. Si c’est le cas, cela voudra simplement dire que je suis un échec, et surtout que je ne mérite pas de porter ce nom – Paul Biya -
Or, je suis tellement respectueux de mes parents biologiques et de leur décision de m’attribuer votre nom, que je me battrai jusqu’à ma dernière goûte de sang pour le conserver, le protéger, le défendre et surtout le mériter.
Cependant, pour mériter votre nom, il me faut faire comme vous. Vous n’êtes pas né avec l’UNC du président Ahidjo, vous avez certainement grandi et vécu l’UNC, mais aujourd’hui l’UNC a disparu et vous avez su construire une machine politique redoutable et l’imposer au-delà des frontières nationales.
Comment pourrais-je donc partir et ne laisser derrière moi, aucune réalisation politique qui aura su prendre le dessus sur les vôtres dans la logique d’une progression plus que d’une destruction.
Cher Père,
Je suis entré en politique il y a quelques temps. Cela m’a paru urgent et nécessaire. Urgent parce qu’après plus de 30 ans de dur labeur au service de votre Nation, vous avez le besoin d’une nouvelle dynamique pour doper l’allure de la machine managériale de notre pays. Si cela n’est fait à temps, le pays sombre et la nation meurt.
Jusqu’ici, vous avez travaillé avec ceux des vôtres dont vous sentiez la capacité de suivre vos idées et d’appliquer vos instructions. A un moment, la routine s’est installée et les mauvais comportements ont pris le dessus. C’est la cause principale des multiples maux qui agressent notre pays avec une violence sans obstacle : Gabegie, abus de pouvoir, vol, tribalisme pernicieux, crise sociale, révolte du peuple anglophone, etc.
Cet état de chose a malheureusement fait de vous le complice de cette déchéance que je préfère ignorer car en Afrique, on dit que : « un enfant ne juge pas son parent. » Je ne veux pas vous juger et c’est d’ailleurs un exercice sans saveur pour ma modeste personne.
Toutefois, je me dois d’accomplir mon devoir citoyen. C’est celui de contribuer à la gestion des affaires de l’Etat. Garantir le présent et assurer le futur des générations à venir. Voilà la vision que j’ai de mon devoir et elle semble en droite ligne avec les dispositions de la constitution.
Et depuis que je suis entré en politique, j’ai pris la mesure du poids du nom que je porte. Il est devenu un énorme fardeau que je traîne à longueur de journées. Je suis calomnié, insulté, taxé de voleur et de complice à la souffrance du peuple. Je suis associé à l’équipe qui pilote les dérives de nation et moi, Paul Daizy Biya, je suis devenu l’innocente victime d’un système mal étiqueté et auquel je ne suis accolé ni de près ni de loin.
Je subis au quotidien, le dénigrement et la stigmatisation. Certains ont même déjà proclamé la mort prématurée de mon personnage politique. Je suis condamné et ce n’est pas à cause de mon prénom « PAUL », mais à cause de son mariage avec le nom « BIYA ». Je suis désormais forcé à me défendre, à me justifier et à corriger ce que je n’ai pas fait.
Je vais le faire.
Cher Père,
Je vais me présenter à la mairie de Yaoundé 5ème sous la bannière de mon parti politique JOUVENCE. C’est un peu comme le RDPC que tu as mis sur pied pour faire disparaître l’UNC. Ce parti vierge qui m’a investi aura le mérite par la voix de tous ces leaders jeunes et sérieux, d’imposer un nouveau paradigme politique à la nation. Celui d’un changement radical de mentalités et de comportement nécessaire au développement de notre pays.
Je vais dire à ceux qui font de moi ta reproduction, que je suis un homme neuf avec des propositions neuves.
Je vais dire à ceux qui font de moi ta reproduction que, j’ai beaucoup appris de toi et que cela me permettra de mieux ajuster ma démarche et de compléter les manquements.
Je vais dire à ceux qui font de moi ta reproduction, qu’un Paul Biya n’en cache forcément pas autre du seul fait de l’homonymie.
Je vais dire à ceux qui font de moi ta reproduction, qu’en dépit de ce qui est dit sur toi et sur moi, ensemble, nous devront faire du Cameroun une Nation où la jeunesse tient en estime les vieux, et où les vieux pensent au bien de la jeunesse lorsqu’ils sont à des hauts postes de responsabilité dans la prise de décisions publiques.
Cher Père,
Aujourd’hui est le plus beau jour de ma vie, mon incroyable anniversaire. Ça l’est parce que j’ai pu t’ouvrir mon cœur devant tes autres enfants, devant les notables, devant les femmes et les hommes et devant les étrangers qui traversent notre grand village national.
C’est le meilleur cadeau que tu ais pu m’offrir.
Ton fils,
Paul Daizy Biya
Simplement Camerounais
Vendredi dernier, Gilles Thibault l’Ambassadeur de France au Cameroun arrivé en fin de séjour, est allé faire ses adieux à Paul Biya le Chef de l’Etat. L’audience qui a duré près de trois heures et trente minutes, a porté sur les relations entre la France et le Cameroun. Sur le perron du Palais de l'Unité, Gilles Thibault a déclaré face à la presse « cette audience aura été particulière, parce qu'elle met un terme à ma mission de trois ans au Cameroun. Ça donne l'occasion, avec le président, de revisiter l'amitié franco-camerounaise et ses différentes déclinaisons ».
L’audience de vendredi dernier n’était pas seulement une audience d’adieux, elle a aussi servi de cadre à la signature de deux nouveaux accords de coopération entre la France et le Cameroun. Il s'agit notamment de l'accord de mise à disposition de la troisième tranche de l'aide budgétaire française, d'un montant de 65,5 milliards de F, dans le cadre du plan de relance de la zone CEMAC et celui portant modernisation du Musée national du Cameroun.
Comme à l’accoutumée, Paul Biya et Gilles Thibault ont parlé de sécurité et de terrorisme au cours de leur rencontre. Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, de nombreuses initiatives ont été mises en place. On peut citer en commençant par la dernière en date, l'association Francopol qui vient de financer un programme de lutte contre le terrorisme et particulièrement contre la secte terroriste Boko Haram, à travers la sensibilisation à la lutte contre les engins explosifs improvisés.
Le Diplomate français avec le Président de la République ont également parlé de la coopération dans les domaines culturel et social avec notamment, les nombreuses visites de personnels médicaux français pour apporter leur appui à leurs confrères camerounais. « Je suis heureux, comme Ambassadeur de France, de voir que mon action s'est inscrite dans une continuité historique, et au moment du départ, de constater que nous sommes unis dans la durée pour des projets différents, importants, innovants au bénéfice des populations », a déclaré Gilles Thibault.
Liliane N.
Le président de la République, Paul Biya a signé le 24 juillet dernier une circulaire relative à la préparation du budget de l’Etat pour l’exercice 2020. Dans ce document, le chef de l’Etat fixe les orientations générales de la politique budgétaire, tout en donnant les dispositions pratiques à prendre pour l’élaboration du budget 2020.
A en croire Cameroon Tribune, quelques grands dossiers devront être au cœur de l’action gouvernementale au cours de l’année budgétaire à venir. Il s’agit du parachèvement du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance (Planut) et le Plan triennal spécial jeunes ; la poursuite de l’organisation du championnat d’Afrique des nations 2020 et de la coupe d’Afrique des nations 2021. Il faudrait également accorder une attention particulière aux populations des régions affectées par les crises sécuritaires. Il faudra aussi renforcer l’usage du budget programme.
Dans les détails, apprend-on, la circulaire du chef de l’Etat poursuit plusieurs objectifs. En 2020, il faudra continuer avec la diversification de l’économie avec notamment la modernisation de l’agriculture et l’industrialisation. L’optimisation des recettes non pétrolières, l’accélération du processus de décentralisation seront aussi les chantiers qui devront interpeller les acteurs publics. Toujours dans le champ des objectifs de l’action publique, le chef de l’Etat prescrit l’atteinte des objectifs de croissance, d’emploi et d’équilibre extérieur contenus dans sa stratégie de développement et projetés par le programme économique et financier.
Une vingtaine d’orientations sont aussi données par le chef de l’Etat dans le cadre de la politique budgétaire. Le principal chantier à ce niveau reste la réduction du déficit budgétaire. Pour cela, il préconise l’amélioration de la mobilisation des recettes non pétrolières et une plus grande maîtrise de la gestion des finances publiques.
D’après des chiffres donnés en janvier 2019 au cours de la conférence annuelle des responsables du ministère des Finances, en 2016, le Cameroun a enregistré une détérioration de son déficit qui a atteint 6,1% du PIB. En 2017, il s’est amélioré (4,9% du PIB) grâce à la mise en œuvre du programme économique et financier. Les projections envisagent en 2018 et 2019 des taux à 2,6% et 2,1% du PIB.
Aussi, une élaboration consciencieuse du budget est-elle recommandée. Elle a d’ailleurs été entamé il y a quelques jours avec les travaux sur la préparation du budget qui ont réuni les responsables du ministère des Finances et des administrations chargées de la planification et des questions financières dans les différentes administrations publiques du pays.
Le chef de l’Etat indique donc que cette élaboration devra se faire dans le respect de principes définis par le nouveau régime financier de l’Etat et des autres entités publiques et en droite ligne des dispositions du décret portant calendrier budgétaire de l’Etat.
Otric N.
Comme les communautés du Grand Nord, de l'Ouest, du Centre, du Sud et de l’Est vivant dans la ville de Douala, le peuple Sawa du Wouri a tenu à montrer publiquement sa position par rapport aux discours haineux et tentative de déstabilisation du Cameroun. Comme un seul homme, il s’est rendu le 18 juillet 2019, dans les services du gouverneur du Littoral qui les a fièrement reçus. Conduit par Laurent Esso le Ministre d'Etat, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, le peuple Sawa du Wouri a transmis son message au patron de la région.
« Si nous sommes ici aujourd'hui, M. le gouverneur, c’est pour vous demander de rassurer, encore une fois, le Président de la République, Son Excellence Paul Biya, que nous, peuple Sawa du Wouri, restons fidèles à sa politique d'intégration nationale largement approuvée par tous les Camerounais de bonne foi », a déclaré Laurent Esso en sa qualité circonstancielle de porte-parole des ressortissants Sawa du Wouri.
En remettant à Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, une déclaration de soutien et de déférence adressée au Président de la République, le peuple Sawa du Wouri a tenu à souligner que si rien n’est fait, l'environnement socio-politique actuel pourrait se dégrader. « Nous sommes plus que jamais décidés à renforcer la construction de l'unité nationale sans laquelle le vivre ensemble, qui est la spécificité même de notre ville, serait un leurre... Condamnons vigoureusement tous les propos haineux empreints de tribalisme qui tentent de lever les Camerounais les uns contre les autres », a écrit le peuple Sawa du Wouri dans la déclaration lue par Laurent Esso.
« Les Sawa ont toujours été un peuple de paix et d'hospitalité », a rappelé la délégation conduite par Laurent Esso. Cela étant donc dit, la communauté qui a rencontré le gouverneur a déclaré être contre la division et a demandé au « gouvernement de la République d'utiliser toutes les voies de droit en vue d'annihiler toutes tentatives d'où qu'elles viennent allant dans [le] sens [des] appels à la haine, au tribalisme, à la guerre civile, au génocide ».
Aussi, l’occasion a été donc idoine pour appeler tous les ressortissants Sawa « à se dresser contre toute manœuvre de déstabilisation et de dénigrement des institutions du Cameroun, d'où qu'elle vienne ».
Liliane N.