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Sur recommandation du Lamido de Rey-Bouba, Sa majesté Aboubakary Abdoulaye par ailleurs 1er vice-président du Sénat, ces autorités procèdent à la redynamisation de ces comités afin de mettre fin à toute forme de délinquance à Touboro.

 

L’un des quatre arrondissements que compte le département du Mayo-Rey, Touboro est frontalier avec Tchad et la République centrafricaine entre autres. Cette position géographique lui permet de réaliser des échanges commerciaux avec ces pays voisins. Dans l’arrondissement de Touboro, plusieurs ethnies sont répertoriées et cohabitent dans la paix. « Ici, il y a les peuls, les toupouri, les massa, les moudang et même des ethnies du Sud-Cameroun qui vivent dans la solidarité, il n’y a pas de problème », indique Oumarou Moussa représentant du lamido dans cette unité administrative. 

Le Lamido de Rey-Bouba, Sa majesté Aboubakary Abdoulaye, par ailleurs 1er Vice-président du Sénat a recommandé aux chefs traditionnels de cet arrondissement de redynamiser les comités de vigilance afin de lutter contre l’insécurité sous toutes ses formes. « Nous sommes appelés à appliquer à la lettre les instructions de notre lamido. Nous savons tous que les comités de vigilance travaillent beaucoup dans la lutte contre les bandits, les preneurs d’otages, les voleurs de bétails et bien d’autres. Dans tous les quartiers de Touboro, les chefs traditionnels veillent à ce que ces comités fonctionnent normalement en parfaite collaboration avec les populations, les chefferies et les forces de défense et de sécurité », indique également Oumarou Issa.

Les chefs traditionnels demandent ainsi aux populations de rester vigilantes tout en dénonçant systématiquement les personnes suspectes. Dans le département du Mayo-Rey en général et à Touboro en particulier, les autorités traditionnelles se serrent les coudes dans la lutte contre l’insécurité afin que triomphent toujours la paix et le vivre ensemble tels que prônés par le Chef de l’Etat, Paul Biya.

  Innocent D H

Published in Société

Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le patron du Littoral indique que ces comités de vigilance vont devoir mettre hors d’état de nuire, les personnes qui veulent perturber la ville de Douala.

 

Le désordre ne passera pas par la ville de Douala. Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, le gouverneur de la région du Littoral l’a bien fait comprendre à ses collaborateurs, aux habitants de Douala. On se rappelle que la semaine dernière, la capitale économique du Cameroun a été le théâtre des affrontements entre deux groupes de jeunes. Parmi ces groupes, l’un a été identifié comme étant constitué de malfrats. Avec des armes blanches dont des machettes et des poignards, ces jeunes ont pris d’assaut New-bell, créant la peur chez les habitants de ce quartier de Douala.

Approché par le quotidien gouvernemental Cameroon tribune, le gouverneur de la région du Littoral, a précisé d’entrée de jeu, qu’il est important de rétablir les faits. Ce qui s’est passé samedi dernier, n’est pas lié à un repli identitaire. « Concernant la situation de New Bell, nous avons tous compris que l'incident s'est produit à un endroit précis et des jeunes ont appliqué leur phénomène de « retour », chose que nous condamnons tous. Mais de là à quitter New Bell pour demander aux boutiques de fermer à Akwa, c'est autre chose. C'est ce qu'on appelle de la manipulation. Et je préviens ceux-là qui utilisent des motos pour véhiculer de pareils messages, je leur rappelle que les responsables des mototaxis de la ville de Douala ne se reconnaissent pas dans cette façon de faire. Et ces délinquants qui ont pris ces engins doivent cesser de salir l'image des mototaximen citoyens de la ville de Douala » a-t-il déclaré.

Douala abritant le cœur de l’économie du pays, on ne saurait laisser prospérer des scènes de violence comme celles que les populations de New-Bell ont vécues. Le gouverneur recommande de ce fait la réactivation des comités de vigilance. « Je demande…aux autres arrondissements de Douala de réactiver ces comités de vigilance afin de mettre hors d'état de nuire ceux qui veulent perturber la mythique ville de Douala parce qu'ici, se trouve l'économie du Cameroun », a déclaré le gouverneur de la région du Littoral.

 

Liliane N.

 

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Le chef de l'Etat camerounais, le président Paul Biya, a rebooster le moral des membres de groupes d'autodéfense locaux à Kousseri, dans la région de l'Extrême-Nord du pays, afin de repousser les incursions du groupe jihadiste Boko Haram.

 

L'aide spéciale a été remise aux groupes d'autodéfense du département du Logone et Chari le samedi 17 août 2019 par Midjiyawa Bakary, gouverneur de la région du Grand Nord. Les autorités affirment que le paquet du Président de la République renforcera les groupes d'autodéfense dans la lutte contre Boko Haram et qu'il s'agit d'une reconnaissance des contributions apportées par les groupes d'autodéfense à la lutte contre le terrorisme.

 

"C'est la période de la rentrée scolaire et la plupart des membres des comités d'autodéfense sont des parents. Ils abandonnent toutes leurs activités quotidiennes pour se concentrer sur la protection du territoire national. C'est pourquoi le chef de l'Etat a décidé d'accorder cette aide matérielle et financière", a déclaré le gouverneur du Grand Nord aux médias d'Etat. 

 

Avec un équipement rudimentaire, les responsables affirment que les groupes d'autodéfense ont réussi à repousser Boko Haram pour l'empêcher de terroriser le département du Logone et Chari. Certains membres de ces groupes ont même perdu la vie dans l'exercice de leurs fonctions. 

 

"Avant les félicitations, il y a une autre mission que le chef de l'Etat leur a confiée, celle de promouvoir le vivre ensemble du pays", a déclaré le gouverneur Bakary. 

 

Le programme d'assistance du chef de l'État, qui n'est pas le premier du genre, comprenait des sacs de riz, de maïs et d'arachide ainsi que des détecteurs manuels de métaux, des lampes torches, des téléphones, des tubes pour motos et bicyclettes, des imperméables et des cabines. La somme de 05 millions de FCFA faisait partie de l'enveloppe présidentielle qui a été remise au meilleur groupe. 

 

La montée de Boko Haram au Nigeria et son extension à d'autres parties du bassin du lac Tchad ont déclenché la prolifération de plusieurs forces de défense communautaires, aussi connues sous le nom de groupes d'autodéfense. Face aux attaques de Boko Haram, la population locale a réinventé des groupes d'autodéfense autochtones efficaces pour leur survie, qui auraient été efficaces dans la lutte contre Boko Haram.

 

Au plus fort de ses activités entre 2009 et 2015, les insurgés ont attaqué une série de cibles, laissant dans leur sillage mort et destruction. Il s'agit notamment d'églises, de mosquées, d'écoles, d'universités, de marchés, de postes de police et même d'installations militaires. Ils ont bombardé des lieux, attaqué avec des fusils, violé des femmes, tué des enfants, pris des otages et occupé des territoires. 

 

Mais les courageuses forces camerounaises ont repoussé les insurgés qui n'ont que récemment resurgi, raison pour laquelle le Président Biya encourage les groupes d'autodéfense locaux à compléter les efforts des forces de sécurité. 

 

Otric N.
 
Published in Défense






Sunday, 05 June 2022 11:01