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A cause de la pandémie de coronavirus qui freine l’activité économique mondiale, la Crtv, média audiovisuel de service public envisage qu’il est inévitable pour l’Etat du Cameroun de procéder à correctif de ses prévisions budgétaires pour l’exercice en cours.  

 

En effet, le pays de Paul Biya comme de nombreux autres pays du globe subi de plein fouet les méfaits du coronavirus, ce qui handicape ses principales sources budgétaires à savoir : les recettes pétrolières, fiscales et douanières. Pour l’exercice 2020, l’Etat du Cameroun avait arrêté son budget en recettes et en dépenses à la somme de 4.951, 7 milliards de FCFA, avec un taux de croissance de l’ordre de 4%, qualifié de hypothétique par de nombreux observateurs. 

Le pays projetait engranger des recettes pétrolières de plus de 430 milliards de FCFA. Cependant, avec la chute du baril à l’échelle internationale, le Cameroun dont l’espoir est fondé sur l’exportation du pétrole brut voit son objectif bloqué. Le budget de l’année en cours a été élaboré avec un baril à 57 dollars, mais le brut se négocie aujourd’hui autour de 20 dollars. 

Le Covid-19 a également profondément impacté les échanges, entraînant la diminution des flux avec la fermeture des frontières mais aussi la chute des transactions. Ce qui est inévitablement à l’origine de la chute des recettes douanières et fiscales qui constituent d’importantes ressources budgétaires qui devaient être mobilisées. 

Le Cameroun attend ainsi moins des 2900 milliards de FCFA des recettes pétrolières, douanières et fiscales qu’il s’était fixé en décembre 2019.  Tous ces indicateurs contribuent donc à dire avec plus de certitude que l’Etat du Cameroun s’achemine vers un correctif de son budget de 2020 afin de mieux l’adapter à la conjoncture actuelle imposée par la menace du Covid-19. 

 

Innocent D H

 

 

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Cette députée de l’Union pour la démocratique du Cameroun (UDC) ainsi que ses autres collègues de l’opposition ont boycotté la séance d’adoption du budget de l’exercice 2020 dont le projet est porté par le Gouvernement. Pour elle, les procédures requises pour la préparation de la loi de finances n’ont pas respecté la réglementation en vigueur. 

 

D’entrée de jeu, Patricia Tomaïno Ndam estime, la présentation de cette loi, en ce moment reflète le manque de sérieux chez les gouvernants. « Comment on peut après quelques jours de l’ouverture de la session parlementaire, qu’on commande le corps électoral et en même temps qu’on puisse demander aux députés d’adopter le budget en toute sérénité ? », s’interroge-t-elle abondamment. « Il est temps d’arrêter de se jouer des Camerounais, de tromper les Camerounais », souligne en outre la députée de l’UDC. 

Dans le camp du Social democratic Front (SDF), une députée a fait savoir au Président de l’Assemblée nationale que son parti partage le même point de vue que les autres formations politiques de l’opposition. 

Dans les rangs des représentants des gouvernants, c’est un sentiment de satisfaction qui prévaut. Les uns et les autres nourrissement le plein espoir de voir la séance aller vite au niveau de la chambre haute du parlement (Sénat). 

Lire aussi : Le budget du Cameroun de 2020 connaît une baisse de 260 milliards de FCFA par rapport à l’exercice précédent

 

Innocent D H

 

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Gaston Eloundou Essomba, ministre en charge du ministère de l'Eau et de l'Energie est passé devant la Commission des Finances et du Budget à l’Assemblée nationale, afin d’en décliner les grandes lignes.

 

Sous-secteur Eau et Énergie - Allocation budgétaire : 244 milliards 209 millions 500 mille francs CFA, répartie comme suit : Investissement Public : 238 milliards 780 millions 500 mille FCFA - Fonctionnement : 05 milliards 429 millions FCFA.

Budget d'Investissement Public se décline ainsi qu’il suit : 

Ressources Externes : 197 milliards 234 millions FCFA

Ressources Internes : 41 milliards 546 millions 500 mille FCFA, dont : 14 milliards 790 millions FCFA en Fonds de Contrepartie en dépenses réelles - 06 milliards 18 millions de FCFA provisionnés en taxes et droits de douanes pour les Fonds de Contrepartie -06 milliards 786 millions 711 mille FCFA en Ressources Transférées - 03 milliards FCFA en Ressources dédiées au financement des activités du PLANUT - 10 milliards 951 millions 789 mille FCFA pour les Ressources Internes Ordinaires (Subventions, Autres crédits à gestion centrale et les crédits déconcentrés).

La déclinaison du Budget d’Investissement Public 2020 par programme se présente comme dans le tableau ci-après :

 

Programme

Montant (F CFA)

Pourcentage (%)

Offre d’Energie

122 087 000 000

51,13

Accès à l’énergie

  27 479 415 000

11,51

Accès à l’eau potable et à l’assainissement liquide

  82 351 596 000

34,49

Gouvernance et appui institutionnel

    6 862 489 000

  2,87

Total

238 780 500 000

100

 

De manière plus détaillée, les ressources dédiées à l’investissement public par programme se présentent ainsi qu’il suit :

 

Offre d'énergie : Les crédits de paiement au titre de l’exercice 2020 s’élèvent à 122 milliards 87 millions de F CFA, ci-après ventilés :

 

Ressources externes

108 milliards 229 millions de F CFA

Fonds de contreparties en dépenses réelles

  10 milliards 100 millions de F CFA

Ressources internes ordinaires (Autres crédits à Gestion centrale et Subventions)

  03 milliards 758 millions de F CFA

 

 

Le financement extérieur dans le cadre de ce programme est estimé à 54,87%.  

Accès à l'énergie : Les autorisations d'engagement pour le triennat 2020-2022 s'élèvent à 28 milliards 309 millions 276 mille F CFA et les crédits de paiement sont de 27 milliards 479 millions 415 mille FCFA, ventilés comme ci-dessous :

 

Ressources externes

16 milliards 500 millions de F CFA

Fonds de contreparties en dépenses réelles

02 milliards 530 millions de F CFA

Autres Gestion centrale

01 milliards 250 millions 297 mille F CFA

Ressources Déléguées

07 milliards 199 millions 118 mille F CFA

 

 

Les activités du programme « Accès à l’énergie » sont essentiellement dédiées à l’électrification des zones non desservies. Une partie des fonds destinés à ce programme va servir au financement du programme national d’efficacité énergétique dans le but de réduire la facture de l’éclairage public.

En vue d’accompagner le processus de décentralisation, l’enveloppe a été arrêtée à un montant de 03 milliards 957 millions 290 mille F CFA.  

Accès à l'eau potable et à l'assainissement liquide : Les autorisations d'engagement pour le triennat 2020-2022 s'élèvent à 83 milliards 048 millions 658 mille F CFA contre 82 milliards 351 millions 596 mille F CFA en crédit de paiement pour l’exercice 2020. Ces crédits de paiement se déclinent comme suit :

 

Ressources externes

72 milliards 505 millions de F CFA

Fonds de contreparties en dépenses réelles

02 milliards 160 millions de F CFA

Autres crédits à Gestion centrale

500 millions de F CFA

Activités dédiées au PLANUT

03 milliards de F CFA

Ressources délégués

04 milliards 186 millions 596 mille F CFA

      

Les ressources dédiées à ce programme sont essentiellement consacrées à l’achèvement du PAEPYS. Une partie est dédiée à la réalisation des adductions d’eau potable et forages équipés sur l’étendue du territoire national, ainsi qu’à la finalisation du volet eau du Plan d’Urgence Triennal. Une autre partie est destinée aux ressources transférées aux Collectivités Locales.

Gouvernance et Appui institutionnel au sous-secteur eau et énergie

Pour le triennat 2020-2022, les crédits de paiement pour l’exercice 2020 s’élèvent à 6 milliards 862 millions 489 mille F CFA, dont  06 milliards 18 millions de F CFA comme dépenses relatives à la prise en charge des taxes et droits de douane inhérents à l’importation des matériels et équipements.

Il y a de cela un an, l’enveloppe budgétaire du ministère de l’Eau et de l’Energie avait été arrêté à un montant de 202 milliards 672 millions 88 mille francs CFA dont 196 milliards 961 millions 88 mille F CFA  en investissement et 5 milliards 711 millions F CFA en fonctionnement. Quatre grandes orientations avaient été définies : L’offre d’énergie - L’accès à l’énergie - L’accès à l’eau potable et à l’assainissement liquide- La gouvernance et appui institutionnel du sous-secteur…

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Selon lui, le « problème du Cameroun est pourtant simple » et, il suffira de mettre en place, quelques réformes qui vont permettre au pays de retrouver sa croissance d’antan.

 

« Le parlement examine le projet de loi des Finances avec un budget qui se chiffre à environ 5000 Milliards. Si on exclut la dette, cet argent provient :

- Pour moitié  des impôts payés à 85% par les multinationales, le privé national et, l’Etat ne contribuant que pour 14%.

- Pour un quart de la douane

- C’est un argent qui n’appartient à personne, mais dont une poignée d’individus s’est arrogé la gestion en s’appuyant sur une fumisterie intellectuelle : l’unité nationale !

Il n’y a aucune unité nationale là – dedans ! Il y a tout simplement une poignée de prédateurs plantés sur le dos de la Nation comme une sangsue monstrueuse et qui le vide de tout son sang.

C’est un modèle qui a totalement échoué et qui, en tout état de cause, ne pouvait jamais réussir. Il ne peut ni entraîner le développement, ni réaliser la paix.

 

Ce que la science demande clairement au régime en place est clair :

1.     Diviser le budget par deux

2.     Prenez la moitié, soit 2500 Milliards pour des missions de souveraineté comme la défense, les affaires étrangère, la coordination, la norme, les grands barrages, les autoroutes inter régionales, le réseau électrique haute tension …Là on va vous juger sur des projets dignes d’un grand Etat et de grands dirigeants.

Prenez l’autre moitié et remettez – là aux Etats Régionaux. Chaque Etat prend son argent et assume ses charges d’éducation et de santé opérationnelle, les routes régionales, la police locale, l’eau…

Dans ce partage, chaque Etat reste souverain dans ses matières et ses ressources. Ne vous préoccupez pas de leur gouvernance, car vous êtes mal placés pour les juger ! Les Gouvernements régionaux ont un juge bien plus efficace que vous, leur population qui les a élus ! S’ils mangent leur argent, c’est leur problème.

Faites ce que je vous demande et le Cameroun fera un bond en termes d’unité nationale et de développement ! Car contrairement à ce que vous croyez, les Etats Régionaux n’auront pas besoin de votre expertise pour gérer leur argent !

Cette expertise que vous déniez aux Etats Régionaux et aux Communes, le gouvernement central ne l’a prouvé nulle part ! Il n y a aucun doute là – dessus, puisque le Cameroun est à vau – l’eau !

 

Du reste, si le Gouvernement a fait les Ecoles de gestion, les Gouvernements Régionaux trouveront aussi des gens qui ont fait les mêmes Ecoles.

Laissez cette prétention morbide à vous mêler de tout et à vous prendre pour des divinités arc – boutées dans une prétendue construction de la Nation camerounaise et de son développement !

En termes de divinités, vous apparaissez plutôt comme des divinités malfaisantes dont le modèle intrinsèquement défectueux ne peut conduire qu’à la misère et au désordre politique… ».

 

N.R.M 

 

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Si l’on reste lucide sur l’évolution des prévisions budgétaires du Cameroun, un constat se dégage, il s’agit d’une première depuis au moins dix années que le budget du Cameroun connaît une baisse de chiffres. Par rapport à l’année dernière, un décalage de l’ordre de 260 milliards de FCFA est observé. 

 

Selon les observateurs aguerris de l’évolution budgétaire du Cameroun, si l’on se repère à depuis 2018, le budget du Cameroun n’a plus connu de baisse après avoir réussi à franchir la barre de 2.000 milliards de nos francs. Depuis lors, les prévisions budgétaires n’ont pas cessé d’augmenter. Tenez, en 2019 elles se sont chiffrées à plus de 5.000 milliards de FCFA, au terme d’un collectif de budget sous hautes instructions du Chef de l’Etat en mois de mai de cet exercice. 

A l’observation du projet de budget pour l’exercice 2020 actuellement en examen au Parlement, il s’élève en recettes et en dépenses à la somme de 4.951,7 milliards de FCFA. Comparativement à l’enveloppe budgétaire de l’année dernière qui pesait 5.212 milliards de FCFA, il se dégage une baisse d’une valeur de 260 milliards de FCFA. 

Ce qui retient davantage l’attention de l’observateur, c’est que cette baisse apparaît comme étant la plus importante qu'ait connue le budget du Cameroun ces dernières décennies.  Cette diminution de la consistance de l'enveloppe budgétaire peut s’expliquer notamment, par le contexte socio-économique difficile que traverse le pays. L’arrêt des activités au niveau de la Sonara a imposé au Cameroun, une importation massive des produits pétroliers à l’état fini. Il y a également, les dépenses engagées dans le cadre des défis sécuritaires dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord. 

Selon les annonces faites par le Fonds monétaire international (FMI) pour le compte de 2019, le taux de la croissance économique du Cameroun en 2020 ne pourrait pas aller au-delà des 3,9%, alors qu’en 2018, ce taux était de 4,1%.  

 

Innocent D H

 

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Ce budget dont la variante investissement est consacré à la réalisation des projets sociaux prioritaires, a été voté et adopté à l’unanimité au cours de la session ordinaire du conseil de cette commune présidée par le maire Hamadou Ahiwa.

 

Ce budget doté d’une enveloppe financière globale de près d’un milliard 300 millions de FCFA millions de FCFA adopté à l’unanimité par les conseillers municipaux consacre une bonne partie à la réalisation de plusieurs projets notamment la construction de l’hôtel de ville, des salles de classe et l’électrification rurale. Objectif, assurer le bien être des populations et impulser le développement de la localité. Pour cela, plus de 700 millions sont alloués aux investissements. 

Dans cette enveloppe budgétaire en augmentation par rapport à l’exercice précédent, le transfert d’équipement par l’Etat à la Commune est évalué à environ 33 millions 600 mille FCFA. 

Au cours de la session ordinaire du conseil municipal, le représentant du préfet de la Bénoué Moudj Bate a invité le maire de la commune de Ngong à une sécurisation des ressources en cette période marquée par la convocation du corps électoral par le Chef de l’Etat en vue des élections locales du 09 février 2020. Les conseillers municipaux ont promis d’œuvrer comme un seul homme à la préservation de la sécurité sur l’ensemble de la municipalité en collaboration avec les forces de maintien de l’ordre et de sécurité. 

 

Innocent D H

 

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La circulaire signée par le président de la République le 24 juillet dernier indique le parachèvement de certains programmes pour la consolidation budgétaire et la croissance économique.

 

Le président de la République, Paul Biya a signé le 24 juillet dernier une circulaire relative à la préparation du budget de l’Etat pour l’exercice 2020. Dans ce document, le chef de l’Etat fixe les orientations générales de la politique budgétaire, tout en donnant les dispositions pratiques à prendre pour l’élaboration du budget 2020.

 

A en croire Cameroon Tribune, quelques grands dossiers devront être au cœur de l’action gouvernementale au cours de l’année budgétaire à venir. Il s’agit du parachèvement du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance (Planut) et le Plan triennal spécial jeunes ; la poursuite de l’organisation du championnat d’Afrique des nations 2020 et de la coupe d’Afrique des nations 2021. Il faudrait également accorder une attention particulière aux populations des régions affectées par les crises sécuritaires. Il faudra aussi renforcer l’usage du budget programme.

 

Dans les détails, apprend-on, la circulaire du chef de l’Etat poursuit plusieurs objectifs. En 2020, il faudra continuer avec la diversification de l’économie avec notamment la modernisation de l’agriculture et l’industrialisation. L’optimisation des recettes non pétrolières, l’accélération du processus de décentralisation seront aussi les chantiers qui devront interpeller les acteurs publics. Toujours dans le champ des objectifs de l’action publique, le chef de l’Etat prescrit l’atteinte des objectifs de croissance, d’emploi et d’équilibre extérieur contenus dans sa stratégie de développement et projetés par le programme économique et financier.

 

Une vingtaine d’orientations sont aussi données par le chef de l’Etat dans le cadre de la politique budgétaire. Le principal chantier à ce niveau reste la réduction du déficit budgétaire. Pour cela, il préconise l’amélioration de la mobilisation des recettes non pétrolières et une plus grande maîtrise de la gestion des finances publiques.

 

D’après des chiffres donnés en janvier 2019 au cours de la conférence annuelle des responsables du ministère des Finances, en 2016, le Cameroun a enregistré une détérioration de son déficit qui a atteint 6,1% du PIB.  En 2017, il s’est amélioré (4,9% du PIB) grâce à la mise en œuvre du programme économique et financier. Les projections envisagent en 2018 et 2019 des taux à 2,6% et 2,1% du PIB.

 

Aussi, une élaboration consciencieuse du budget est-elle recommandée. Elle a d’ailleurs été entamé il y a quelques jours avec les travaux sur la préparation du budget qui ont réuni les responsables du ministère des Finances et des administrations chargées de la planification et des questions financières dans les différentes administrations publiques du pays.

 

Le chef de l’Etat indique donc que cette élaboration devra se faire dans le respect de principes définis par le nouveau régime financier de l’Etat et des autres entités publiques et en droite ligne des dispositions du décret portant calendrier budgétaire de l’Etat.

 

Otric N.

 

Published in Economie






Sunday, 05 June 2022 11:01