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Objet: crise anglophone-opinion

Excellence monsieur le président de la république,

Référence: lettre rmm00001/prn/tdc/pr/cmr

Je me permets de vous écrire aujourd’hui en ma qualité de président national de transition démocratique camerounaise, un parti politique résolument républicain qui aspire au changement pacifique dans notre pays dans le respect des institutions du Cameroun. Nous voulons tout d'abord vous dire, que nous reconnaissons en vous Paul  Biya le seul président de la république du Cameroun, le seul qui à la fois jouit de la légitimité issue du suffrage universel et qui incarne la légalité constitutionnelle.

Crise anglophone:

Monsieur le président de la république du Cameroun, nous soutenons  votre appel aux entrepreneurs de guerre à déposer  leurs armes  et saluons la création  de la commission  nationale de désarmement, de démobilisation et de réintégration. Nous pensons toutefois, monsieur le président, que  de telles   initiatives aussi louables qu’elles puissent être, ne pourront mettre fin à  la crise que si  les leaders séparatistes anglophones se décident de se joindre à votre appel à déposer les armes.

Pour les en convaincre je suggérerais ce qui suit:

-Suspendre  toutes les poursuites judiciaires encours contre les leaders séparatistes.

Ceci en vue de créer un climat d'apaisement en prélude a l'ouverture de pourparlers avec le pouvoir,

-Ouvrir avec eux un dialogue direct, franc et sans tabous, au cours duquel  de proposition pourrait leur être faite de fusionner  les deux régions du sud/ouest et du nord/ouest .Pour en faire une province qui pourrait s'appeler la province anglophone. Il ne s'agirait la que d'un simple regroupement de régions en province ce qu'on pourrait par ailleurs envisage pour d'autres régions  du Cameroun.

Toujours dans le cadre de ce dialogue avec les dirigeants sécessionnistes  la commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme pourrait subir des modifications profondes dans sa structure, ses attributions et son budget dans le but d’intégrer les leaders séparatistes.

Enfin en guise de concession symbolique faite aux séparatistes <<l'hymne ambazonie >> pourrait être retenu après de profondes adaptations comme  version officielle en langue anglaise de notre hymne national.

En cas d'accord formel des leaders séparatistes sur les différents points  évoqués  ci-dessus  et sous réserve  qu'ils acceptent à  leur tour de lancer un appel à leurs partisans de déposer les armes ils seraient tous libérés. Ce qui mettrait fin a la crise.

Très haute considération Mr le président

 

Transcrit par félix swaboka.

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 Le communiqué y relatif est signé par Ferdinand Ngoh Ngoh, le Secrétaire général de la Présidence de la République. Il a été rendu public le 13 novembre 2018.

C’est un nouveau recrutement qui va se faire dans la Fonction publique. Celui-ci qui se veut spécial concerne uniquement les enseignants d’Universités d’Etat titulaires du Doctorat PHD. D’après le communiqué du Secrétaire général de la Présidence de la République (SG/PR), il est initié par Paul Biya le Chef de l’Etat, qui veut répondre à la demande des enseignants titulaires du Doctorat PHD. «La décision du Chef de l’Etat qui apporte une réponse concrète aux besoins pressants des Universités d’Etat en matière d’enseignants, notamment avec la création ces dernières années de plusieurs nouveaux établissements, procède de son souci constant de promouvoir le développement du secteur de l’enseignement supérieur. Elle relève également de sa détermination à tenir ses engagements à l’égard de la jeunesse camerounaise de l’intérieur et de la diaspora», écrit Ferdinand Ngoh Ngoh.   

Ce recrutement de 2000 enseignants détenteurs du Doctorat PHD concerne aussi les camerounais de la diaspora. Il va s’étaler sur une période de trois années à compter de l’année 2019. Le communiqué indique que ledit recrutement se passera de la manière suivante. 1000 enseignants à partir de l’année prochaine, 500 en 2020 et 500 autres en 2021. Le SG/PR précise dans ledit communiqué que Philemon Yang le Premier Ministre a reçu des directives précises sur les modalités devant régir la mise en œuvre de ce recrutement.

A titre de rappel, en date du 7 novembre 2018, des enseignants d’Universités titulaires du Doctorat PHD avaient manifesté devant le ministère de l’Enseignement supérieur. Las d’attendre leur recrutement, les plaignants qui se sont regroupés autour du  collectif baptisé «Revaloriser l’école par l’emploi des Docteurs», ont ouvertement montré leur mécontentement. Ils sont allés rencontrer Jacques Fame Ndongo le Ministre de l’Enseignement supérieur. Au terme des échanges qui ont été précédés par des altercations avec les vigiles du ministère de l’Enseignement supérieur, ils ont indiqué par la voix du Dr Tameken Moise, vice-président du collectif, qu’ils sont «partiellement satisfaits» et qu’ils ont compris. Toutefois ils ont aussi déclaré que si leur situation reste inchangée, ils observeraient encore un autre mouvement d’humeur.

Certains de ses enseignants titulaires du Doctorat PHD ont soutenu leur thèse depuis trois ans et d’autres depuis quatre années. Et jusqu’à ce jour ils n’ont toujours pas été recrutés. Certains ont affirmé être contraints de faire des vacations dans les Universités. Ils ont déclaré qu’ils ont appris que des personnes tapies dans l’ombre, retardent l’opération de recrutement. Pour la simple raison que leurs protégés n’ont pas encore soutenu leur thèse. Voulant se faire entendre au plus haut niveau ils ont par voie de correspondance, saisi le Chef de l’Etat. C’était en décembre 2017.

Liliane N.

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 Après avoir prêté serment au Palais de verres de Ngoa-Ekéle, le Président de la République a reçu ses attributs au Palais de l’Unité.

C’est en sa qualité de Chancelier des Ordres Nationaux, que Peter Mafany Musonge a remis au Chef de l’Etat ses attributs de Grand Maitre des Ordres Nationaux. Il convient de préciser que cette distinction est la plus élevée. Ce moment est donc venu rehausser la cérémonie qui a suivi la prestation de serment ayant eu lieu quelques heures plus tôt à l’Assemblée nationale. Les deux cérémonies ont été courues et suivies par de nombreuses personnalités.

Symbolique des attributs

L’Ordre se rapporte à l’idée de la distinction d’une personnalité qui remonte au XVe siècle. Mais l’idée prend corps avec la création des ordres honorifiques du XIXe siècle.  Au Cameroun, l’on distingue quatre Ordres Nationaux qui sont les Ordres de la Valeur, du Mérite Camerounais, du Mérite Agricole et du Mérite Sportif. A ceux-ci, s’ajoutent la Croix de la Valeur Militaire du Cameroun crée par la loi N° 2010/007 du 29 juillet 2010.

En effet, l’Ordre national de la valeur «est destiné à récompenser par une décoration officielle les services éminents rendus à l’État du Cameroun». Ainsi, il comprend plusieurs grades qui sont: grand cordon, grand officier, commandeur, officier et chevalier.

Au Cameroun, les Ordres Nationaux sont régis par l’ordonnance N° 72/24 du 30 novembre 1972. Et, l’article 4 de cette ordonnance  stipule que «le président de la République du Cameroun est le Grand Maître de tous les ordres». Tout en énonçant qu’en cette qualité, «il statue en dernier ressort. Sur toutes les questions concernant les ordres et les médailles». Donc, il s’agit des Ordres prestigieux.

A titre de rappel, le Président de la République Paul Biya a été réélu à la tête de l’Etat pour un nouveau mandat de sept années. Le 22 octobre 2018, jour de proclamation des résultats du scrutin du 7 octobre dernier, le Conseil constitutionnel a rendu public le classement et les pourcentages enregistrés par chaque candidat ayant pris part à ce processus électoral. Paul Biya porté par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) est sorti vainqueur avec 71,28% de suffrages exprimés. Après avoir prêté serment, dans son discours-programme, prononcé ce 6 novembre 2018, le Chef de l’Etat a parlé de sécurité.

«Au plan de la sécurité, nous avons d’abord été confrontés aux attaques répétées du groupe terroriste Boko Haram, qui a semé la terreur et la désolation dans l’extrême-nord de notre pays. Nous avons fait face, de concert avec nos voisins et avec l’aide de nos partenaires traditionnels. Nos forces de défense et de sécurité, auxquelles je tiens ici à rendre, à  nouveau, hommage, ont repoussé l’ennemi hors de nos frontières. Aujourd’hui, la situation est stabilisée mais nous restons vigilants et déterminés», a déclaré Paul Biya.

Le Chef de l’Etat a également parlé de développement agricole, de réformes des institutions, de l’économie camerounaise.

Liliane N.

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Le politologue a indiqué entre autres raisons, que la réélection du Président de la république Paul Biya à la magistrature suprême, tient du fait, entre autres que d’après les électeurs, il est apparu comme le meilleur risque parmi les candidats à la Présidentielle de 2018.

Le 28 octobre 2018 le Pr Mathias Owona Nguini faisait partie du panel convié au programme Club d’élites diffusé tous les dimanches, sur la chaîne de télévision Vision 4. Appelé à réagir sur la réélection du candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), Owona Nguni a présenté les raisons qui justifient les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel, qui donnent Paul Biya vainqueur de l’élection du 7 octobre dernier avec 71,28%.

«Première chose c’est une élection à un tour. Dans une élection à un tour le Président sortant a un avantage. Parce que symboliquement, il est connu dans tout le pays. Deuxième chose, l’ancrage organisationnel de sa formation, l’ancrage logistique, la puissance logistique et l’habitude de la compétition ce qu’ils ont appelé dans leur rhétorique la force de l’expérience. Troisième chose la dispersion des candidatures de l’opposition et le fait que parmi ces candidatures de l’opposition il y a des néophytes qui étaient à leur première élection présidentielle, quelle que soit leur qualité individuelle. Tous ces éléments concouraient à faire que l’avantage du sortant soit confirmé», a-t-il déclaré.  

L’économiste Dieudonné Essomba invité aussi du programme, a tenu à indiquer que Paul Biya a réellement remporté cette élection. Et il n’y a rien de surprenant aux résultats rendus publics le 22 octobre dernier. Toutefois l’économiste pense que le problème de cette victoire se pose pour la transition qui aura lieu un de ces quatre. «Est-ce que ce n’est même pas le fait que le Chef de l’Etat ait réellement gagné et réellement gagné de manière aussi décisive n’est pas plutôt un risque. Parce que quelles sont les raisons pertinentes pour lesquelles on l’a choisi. Lorsqu’on regarde, normalement un candidat est élu pour son programme ou alors pour son bilan. Est-ce qu’on peut objectivement dire que ce sont ces facteurs-là, c’est-à-dire le programme et le bilan qui ont conduit à choisir le Chef de l’Etat. Moi je pense qu’en réalité, le Chef de l’Etat a réellement gagné. Mais c’est parce que précisément nous n’avons pas joué un jeu politique», s’est-il interrogé.

Pour Dieudonné Essomba le Chef de l’Etat a été choisi sur des bases purement ethno communautaires, soit grâce à l’action des élites. «Et donc il n’y a pas eu un débat véritablement politique. Et ça c’est peut-être bien pour le Chef de l’Etat, mais ça pose un grand problème pour les perspectives politiques à vivre. Parce que quand il ne sera plus là, est-ce que la personne qui sera après lui aura la même marge de manœuvre», a-t-il ajouté. Emmanuel Ntonga le président du social democratic front pour le Centre qui prenait aussi part à l’émission, a souligné que la victoire du Chef de l’Etat est surprenante.

Ces raisons étant, a-t-il déclaré «71% pour un Cameroun qui a voté à moitié, pour un Cameroun où on n’a même pas, je ne sais pas si on a dépassé les 2 millions d’électeurs. C’est quand même un résultat qui ne correspond pas vraiment à ce que le peuple camerounais attend. Vous savez on est plus de 24 millions aujourd’hui, et voire 2 millions de personnes qui vont à l’élection. Voire dans certaines régions comme dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest voire 5% seulement de la population. Donc c’est vraiment un résultat qui ne reflète pas le Cameroun que nous avons honoré».

Hervé Emmanuel Kom militant du RDPC a salué le travail de son parti politique qui d’après lui a conduit à la réélection du Président Paul Biya. «Celui que nous avons le Président élu est jusqu’à présent imbattable. Vous savez que le Brésil vote aujourd’hui. Au Brésil le vote est obligatoire. Au Cameroun le vote n’est pas obligatoire comme dans la plupart des démocraties. Alors si M. Ntonga estime que l’élection n’est bien que lorsque tout le monde a voté, il n’a qu’à proposer la réforme de la loi pour rendre le vote obligatoire. Le vote n’étant donc pas obligatoire, notre victoire n’est pas une maladie honteuse, nous sommes effectivement fiers de cette victoire. Il dit que les gens sont surpris. Non pas du tout…Nous on est content, on a travaillé et c’est la récompense du contraire du travail sur la paresse. La récompense de la vérité sur le mensonge. Nous n’avons pas une victoire arrogante mais c’est une élection qui est finalement la plus disputée au sens de l’histoire au Cameroun, la plus compétitive parce que elle a été très transparente», a-t-il déclaré.  

Liliane N.

 

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Au Sud-Ouest et au Nord-Ouest, le Président de la république a fait respectivement des scores de 77,69% et 81,74%.

Les régions anglophones à savoir du Nord-Ouest et du Sud-ouest enregistrent le faible taux de participation au scrutin du 7 octobre 2018, qui est de 5%. Cependant d’après les résultats rendus publics ce jour par le Conseil constitutionnel, Paul Biya candidat à sa propre succession et gagnant de cette élection avec un score général de 71,28% a brassé le plus grand nombre de voix dans lesdites régions autrefois acquises à la cause du Social democratic front (SDF) parti politique du Chairman Ni John Fru Ndi.

Au Nord-Ouest, le candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) Paul Biya a eu un pourcentage de 81,74% contre 3,060 pour Maurice Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), 1,18% pour Cabral Libii d’Univers, 1,15% pour Franklin Ndifor du Mouvement citoyen national du Cameroun (MCNC), 0,83 pour Akere Muna investi par le Front populaire pour le développement (FPD), 0,41% pour Garga Haman Adji de l’Alliance nationale pour la démocratie et le progrès (ANDP), 0,39 pour Adamou Ndam Njoya de l’Union démocratique du Cameroun (UDC), 0,28% pour Serge Espoir Matomba du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS). Au Sud-Ouest, Paul Biya a fait un score de 77,69% contre 0,63% pour Garga Haman Adji, 3,54% pour Kamto Maurice, 1,71% pour Libii Li Ngue Ngue Cabral, 0,57% pour Matomba Serge Espoir,  0,84% pour Muna Akeré Tabeng, 0,65% pour Ndam Njoya Adamou,  1,65% pour Njifor Afanwih Franklin et 12,72% pour Osih Joshua.

Retour sur la profession de foi du Président Paul Biya

Pour améliorer davantage les conditions de vie de nos compatriotes.

L’amélioration des conditions de vie des Camerounaises et des Camerounais sera mon principal objectif.

A cet effet,

je m’engage à assurer l’accès équitable, à toutes et à tous, aux services sociaux de base, en particulier la santé, l’eau, l’électricité, l’éducation ;

je m’engage à accélérer la mise en place d’une assurance de santé universelle ;

je m’engage à assurer le relèvement du pouvoir d’achat ;

je m’engage à multiplier les initiatives et les actions en vue de la réduction de la pauvreté ;

je m’engage à assurer une répartition équitable du fruit de l’effort national de développement ;

je m’engage à prendre en compte la croissance démographique dans l’élaboration des politiques publiques et dans la construction des infrastructures.

Je sollicite vos suffrages

Pour continuer à consolider la paix.

La paix est le premier terme de la devise de notre pays. C’est aussi l’un de nos principaux défis. Face aux menaces récurrentes qui pèsent sur la paix, nous devons tout faire pour la préserver.

Pour cela,

je m’engage à maintenir la paix sur l’ensemble du territoire national ;

je m’engage à assurer la liberté de mouvement à chacune et à chacun sur toute l’étendue du territoire national ;

je m’engage à faire de la paix une des valeurs de notre identité nationale ;

je m’engage à consolider la paix dans les cœurs et dans les esprits en créant les conditions de développement de la culture de la paix à l’école et dans les familles ;

je m’engage à assurer le fonctionnement harmonieux des institutions publiques afin de contribuer au bon exercice de la démocratie dans notre pays ;

je m’engage à lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes ;

je m’engage à consolider la paix par le respect de l’intérêt général, par l’intensification des opportunités d’épanouissement politique, économique, social et culturel de tous ;

je m’engage à renforcer la lutte contre l’intolérance, les injustices et toutes les formes de discrimination ;

je m’engage à instituer diverses actions de reconnaissance nationale pour nos compatriotes qui œuvrent, de manière particulière, en faveur de la paix au Cameroun.

Je sollicite vos suffrages

Pour sauvegarder l’unité nationale et l’intégrité territoriale de notre pays.

Ma candidature est celle de l’affirmation de l’unité nationale dans la diversité.

Pour cette raison,

je m’engage à assurer la mise en œuvre continue de la décentralisation dans un Cameroun uni et indivisible ;

je m’engage à promouvoir davantage la connaissance et le respect des emblèmes nationaux ;

je m’engage à continuer à garantir la diversité culturelle, ethnique, linguistique et confessionnelle, dans le respect de l’unité nationale ;

je m’engage à veiller à la prise en compte des équilibres fondamentaux de notre unité nationale ;

je m’engage à continuer de protéger jalousement nos frontières nationales et à les préserver.

Je sollicite vos suffrages

Pour accélérer notre marche vers l’émergence du Cameroun.

Nous devons atteindre l’émergence en stimulant notre développement économique et social afin de permettre à nos compatriotes de vivre dans un pays prospère et stable dont les générations actuelles et futures seront fières.

A cet égard,

je m’engage à renforcer la lutte contre la corruption et le détournement des biens publics, ainsi que la moralisation des comportements;

je m’engage à poursuivre la transformation structurelle de notre économie ainsi que sa diversification et l’augmentation de sa productivité ;

je m’engage à accélérer la réalisation des projets structurants de deuxième génération ;

je m’engage à accélérer l’avènement de l’agriculture de deuxième génération par la facilitation de l’accès au crédit et le développement des chaînes de valeur agricoles ;

je m’engage à protéger l’agriculture de subsistance ;

je m’engage à développer l’exploitation rationnelle et durable des ressources de notre sol et sous-sol ;

je m’engage à développer les industries de transformation locale de nos matières premières tout en respectant l’environnement ;

je m’engage à promouvoir l’élevage et à assurer une organisation rationnelle de « l’économie bleue » à travers une meilleure maîtrise de la pêche et une exploitation appropriée des ressources halieutiques ;

je m’engage à promouvoir l’aménagement des terres pour faciliter le développement agricole et industriel ;

je m’engage à rendre l’accès au crédit plus fluide afin de renforcer le développement des activités de production ;

je m’engage à poursuivre, en l’accélérant, le développement des infrastructures terrestres, ferroviaires, aériennes et fluviales dans une démarche de complémentarité ;

je m’engage à améliorer l’incitation à l’investissement privé national et étranger ;

je m’engage à apporter un soutien accru aux PME et PMI sous des formes variées et efficientes ;

je m’engage à rechercher des solutions innovantes et adaptées à la contribution du secteur privé à l’effort de développement national en vue de l’émergence ;

je m’engage à renforcer la professionnalisation des formations dans le système éducatif.

Je sollicite vos suffrages

Pour renforcer l’innovation.

L’innovation est au cœur de notre projet d’accès à l’émergence, parce qu’elle génère la croissance et accroît la compétitivité.

C’est pourquoi,

je m’engage à faire du Cameroun un pôle africain de référence dans l’économie numérique ;

je m’engage à soutenir la recherche tant dans les institutions publiques que dans le secteur privé ;

je m’engage à assurer la connexion équitable de toutes les régions aux technologies de l’information et de la communication ;

je m’engage à mettre le numérique au service des grands secteurs pourvoyeurs d’emploi, ainsi que de tous les secteurs d’activité ;

je m’engage à accélérer l’intégration des TIC dans l’ensemble du système éducatif ;

je m’engage à accélérer l’appropriation des TIC par les institutions publiques en vue d’améliorer la gouvernance ;

je m’engage à renforcer la protection de l’écosystème par la promotion de l’économie verte.

Je sollicite vos suffrages

Pour accroître le rôle des femmes et des jeunes.

Mieux que par le passé, nous devons accorder aux femmes et aux jeunes une juste place dans la société, non seulement au regard de leur poids démographique, mais aussi en considération de l’énergie dont ils sont porteurs.

A cet effet,

je m’engage à accélérer le processus d’institutionnalisation de la parité hommes-femmes ;

je m’engage à renforcer la prise en compte des besoins des femmes et des jeunes dans les politiques publiques sectorielles ;

je m’engage à améliorer le niveau de participation des femmes et des jeunes dans la vie politique, économique, sociale et culturelle ;

je m’engage à assurer une meilleure planification de l’éducation et de l’apprentissage, compte tenu des nécessités du monde en mutation ;

je m’engage à créer la catégorie « besoins des générations futures » dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques.

Je sollicite vos suffrages

Pour renforcer la lutte contre l’exclusion.

En dépit des efforts accomplis pour faire de la lutte contre les exclusions un impératif de l’action publique, les performances réalisées restent encore perfectibles.

 

Pour cela,

 je m’engage à veiller à la prise en compte systématique des catégories vulnérables dans la mise en œuvre des politiques publiques et dans le fonctionnement des institutions ;

je m’engage à renforcer le soutien des pouvoirs publics aux initiatives privées d’assistance aux groupes les plus défavorisés et aux franges de la population frappées de handicaps ;

je m’engage à renforcer la lutte contre l’abandon d’enfants et l’encadrement de ceux de la rue ;

je m’engage à assurer la stabilité des revenus des plus défavorisés ;

je m’engage à renforcer davantage l’égalité de chances entre tous, sans discrimination fondée sur le sexe, la religion, la langue ou l’ethnie ;

je m’engage à renforcer les ressources du département ministériel en charge des affaires sociales pour plus d’efficacité dans son action ;

je m’engage à faciliter l’accès aux soins médicaux des malades atteints de pathologies rares ;

je m’engage à améliorer les plateaux techniques des nombreuses formations sanitaires de notre pays et à favoriser un accès plus facile de toutes les catégories sociales à des soins de qualité.

je m’engage à résorber les déséquilibres territoriaux, notamment en renforçant les opportunités d’épanouissement dans les zones rurales et périphériques, en mettant systématiquement en œuvre une politique nationale, en accélérant la création des conditions d’exploitation optimale des  potentialités de développement de chaque localité.

Je sollicite vos suffrages

Pour apporter un soutien accru aux arts, aux sports et à la culture.

Les arts, les sports et la culture sont des facteurs incontournables de l’affirmation de l’identité nationale et de la réalisation de notre vivre-ensemble. Ils constituent également un pôle non négligeable de production de richesse.

C’est pourquoi,

je m’engage à renforcer le rôle du sport, de l’art et de la culture dans le rayonnement du Cameroun ;

je m’engage à améliorer les conditions de consolidation de la compétitivité sportive nationale ;

je m’engage à poursuivre la construction et la maintenance des infrastructures pour la pratique du sport de haut niveau et du sport pour tous ;

je m’engage à mettre en place un statut de sportif de haut niveau ;

je m’engage à valoriser systématiquement les cultures matérielles et immatérielles ;

je m’engage à mettre les TIC au service des arts et de la culture ;

je m’engage à promouvoir les industries culturelles locales ;

je m’engage à renforcer le soutien à la promotion et à la valorisation des cultures locales ;

je m’engage à renforcer la défense et la protection des œuvres et des droits des artistes ;

je m’engage à améliorer la condition sociale des artistes ;

je m’engage à veiller à l’affirmation de l’identité culturelle du Cameroun dans le monde.

 

Je sollicite vos suffrages

Pour consolider la place du Cameroun en Afrique et dans le monde.

 Le Cameroun est un membre à part entière de la communauté internationale. Nous continuerons à agir de manière responsable pour l’avènement d’un monde plus juste et plus solidaire.

 Pour cette raison,

je m’engage à accentuer la participation du Cameroun à la réalisation des missions de l’Union Africaine ;

je m’engage à respecter tous les engagements pris par notre pays en Afrique et dans le monde ;

je m’engage à faire prendre des initiatives innovantes par le Cameroun dans la lutte contre le terrorisme, la lutte contre les changements climatiques, l’atteinte des Objectifs de Développement Durable ;

je m’engage à défendre les intérêts du Cameroun en considération des contraintes de la mondialisation ;

je m’engage à poursuivre les efforts de notre pays en vue de l’avènement d’une mondialisation à visage humain.

Je sollicite vos suffrages

Pour assurer la défense et le progrès de notre patrie.

 Par la volonté du peuple camerounais, maintes fois exprimée, la patrie a toujours été au centre de mes préoccupations et de mon action. Aussi, je continuerai à me tenir résolument à son service.

 A cet effet,

je m’engage à continuer à servir mon pays sans rien ménager, pour le bien de chacune, de chacun et de tous ;

je m’engage à promouvoir le devoir de solidarité et la fierté d’être Camerounais ;

je m’engage à assurer la promotion de la citoyenneté de tous nos compatriotes de l’intérieur et de la diaspora ;

je m’engage à intéresser et à associer davantage nos compatriotes de l’étranger à l’effort de construction nationale ;

je m’engage à œuvrer au rassemblement patriotique de tous nos compatriotes, où qu’ils se trouvent, autour de notre drapeau, de notre hymne national et de la devise de notre pays.

Electrices, Electeurs,

Mes chers compatriotes,

Telle est ma profession de foi.

Tels sont mes principaux engagements pour les sept années à venir.

 

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Le Secrétaire général du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) affirme que tout a été fait pour que cette Présidentielle se déroule dans le calme.

Même s’il a été peu disert, Jean Kuete le SG du Comité central du RDPC a salué le déroulement du scrutin qui prend fin ce jour. Il s’est exprimé à la fin de la cérémonie de proclamation des résultats dudit scrutin par le Conseil constitutionnel. «Les choses se sont bien passées. Nous avons mis tout le paquet pour que les choses se déroulent sans qu’il y ait le moindre incident», a-t-il déclaré.

A la suite du SG du Comité central du RDPC, parti politique au pouvoir dont le candidat a été réélu avec un score de 71,28%, Henri Eyebe Ayissi le Ministre de l’Agriculture et du développement rural (Minader) n’a pas manqué de partager en mondovision son satisfécit. «Commençons par dire que c’est un grand jour pour le Cameroun. C’est un jour de joie pour moi, pour tous ces camerounais qui reconnaissent que le Président de la république, candidat à cette élection a proposé à savoir de poursuivre avec le Cameroun sa vision de développement. Et c’est en même temps un jour de joie parce que c’est une victoire, la victoire du Président qui a été proclamé par le Conseil constitutionnel».

Le Minader a tenu à saluer aussi l’ensemble des acteurs et les institutions qui ont joué un rôle durant cette élection présidentielle. «Laissez-moi vous dire que je suis heureux à triple plans. Soulignons que Elecam a conduit cette élection présidentielle comme institution électorale qui conforte son image après celle de 2011 en particulier. Je voudrais rajouter que le Conseil constitutionnel a fait un coup de maître. Et avant de nous engager dans cet avenir il faut d’abord commencer par saluer l’ensemble de tous les acteurs citoyens et les citoyens qui ont globalement retrouvé leur maturité après la fébrilité de l’élection», a-t-il déclaré.

Appelé à se prononcer sur la prochaine feuille de route, il a déclaré «l’avenir c’est quoi, c’est la mise en œuvre de la politique des grandes opportunités au titre de ce septennat qui ont été placées par le Président de la république sous cette référence-là. Je considère que la maturité que nous avons observée permettra que le pays se remobilise pour mettre en œuvre la politique définie par le Président promise, validée, plébiscitée et que chacun va pouvoir jouer son rôle. Je suis confiant, déterminée comme les uns et les autres. Comme vous pouvez le devinez la Lékié a joué un rôle majeur dans ce processus. Les Ministres comme Eyebe Ayissi comme les autres est heureux d’avoir contribué à donner au Cameroun à travers cette élection, l’image des citoyens engagés, déterminés au tour de leur champion et aujourd’hui c’est la joie».

Liliane N.

 

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Dans une interview accordée à notre confrère Mutations édition du 19 octobre 2018, la coordonnatrice du «Mouvement des femmes biyaïstes» salue les efforts fournis par le parti politique au pouvoir durant la campagne électorale.

Pas d’inquiétude à avoir du côté du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), c’est ce que pense Françoise Puene. En sa qualité de coordonnatrice du «Mouvement des femmes biyaïstes», elle a la certitude que le Président Paul Biya, candidat du RDPC sera déclaré vainqueur de l’élection présidentielle 2018, le 22 octobre prochain. Cette certitude, elle la base sur le travail que son parti politique a abattu sur le terrain, lors de la campagne électorale, qui a débuté le 22 septembre 2018 et s’est achevée le 6 octobre dernier.

«Nous les «Biyaïstes», nous attendons sereinement la victoire de notre champion. Nous avons tout mis en œuvre. Nous avons fait la campagne à travers le monde entier, nous avons sensibilisé tous les camerounais de s’unir derrière le candidat Paul Biya pour qu’il continue d’unir le Cameroun. Car nous voulons un Cameroun un et uni. Et nous allons barrer la voie à tous ceux qui veulent diviser notre pays…J’ai été déléguée comme la présidente nationale des «Femmes biyaïstes». J’ai fait pratiquement le tour de l’Europe pour sensibiliser les camerounais de la diaspora à s’unir derrière le candidat Paul Biya. Nous sommes satisfaits par ce travail au regard des résultats qui sont venus de l’Europe où nous avons gagné presque dans tous les bureaux de vote», déclare-t-elle dans les colonnes de notre confrère.

Pour ce qui est des requêtes qui ont été déposées au Conseil constitutionnel, Françoise Puene trouve que celles-ci étaient «farfelues». La preuve selon elle, c’est qu’ils ont tous été rejetés. A titre de rappel, la haute instance dirigée par Clément Atangana durant trois jours de débats de haute facture, a vidé le contentieux post-électoral. Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) avait déposé un recours pour obtenir l’annulation partielle du scrutin du 7 octobre dernier dans certaines régions du pays. Le Social democratic front et le parti politique Univers réclamaient l’annulation totale de l’élection.   

Il faut savoir que selon la loi N°2012/001 du 19 avril 2012, modifiée et complétée par la loi N°2012/017 du 21 décembre 2012 en son article 134, «le Conseil constitutionnel peut, sans instruction contradictoire préalable, rejeter, par décision motivée, les requêtes irrecevables ou ne contenant que des griefs ne pouvant avoir aucune incidence sur les résultats de l’élection». Et selon l’article 136 de ladite loi, «les décisions du Conseil Constitutionnel relatives aux opérations électorales, aux résultats des élections et aux candidatures ne sont susceptibles d’aucun recours».

La coordonnatrice du «Mouvement des femmes biyaïstes» pour revenir à elle, salue le fait que tous les camerounais vont accepter le verdict des urnes. Pour elle cela signifie que tout le monde se plie à la justice de notre pays. «Pour moi c’est une grosse satisfaction de voir que les camerounais croient en leur justice, de voir que ceux-là qui vont nous gouverner demain respectent les textes de la République. Je suis très heureuse de voir qu’ils sont allés vers les institutions compétentes pour se plaindre», ajoute-t-elle.

Pour la petite histoire, Françoise Puene est le PDG du groupe Franco qui comprend l’hôtel Franco classé quatre étoiles dans la capitale politique du Cameroun.

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01