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Les Camerounais célèbrent le 47e anniversaire de l’Etat unitaire ce lundi 20 mai. A Yaoundé, le chef de l’Etat, Paul Biya, va présider la parade militaire et le défilé civil au Boulevard du 20 mai.

 

Le Cameroun comme Etat unitaire souffle cette année ses 47 bougies. Cet anniversaire sera célébré ce lundi sur l’ensemble du territoire et dans les missions diplomatiques du Cameroun à travers le monde. A Yaoundé, siège des institutions, la fête de l’Unité connaît toujours une saveur particulière.

 

Comme à l’accoutumée, le président de la République, Paul Biya, chef des forces armées, présidera personnellement les cérémonies prévues au Boulevard du 20 mai et au Palais de l’Unité, en présence des corps constitués nationaux, ceux du corps diplomatique et de nombreux invités spéciaux.

 

Cameroon Tribune rappelle que « Paul Biya dont le mandat vient d’être renouvelé par une écrasante majorité des Camerounais au terme de la présidentielle du 7 octobre 2018, présidera ainsi le premier « 20 mai » de l’ère des « Grandes Opportunités » ».

 

Avant l’arrivée du Chef de l’Etat, il est prévu un office religieux à 6h à la cathédrale Notre Dame des Victoires, située à un jet de pierre du Boulevard du 20 mai, suivi de la mise en place des troupes et des participants au défilé. La grande parade civile et militaire se déroulera entre 11h15 et 13h15 sous le regard des personnalités de la République.

 

Le programme officiel des festivités publié par le Directeur du Cabinet civil de la présidence de la République, indique des animations populaires après le défilé à l’esplanade de chacune des sept sous-préfectures de la ville de Yaoundé avant la réception offerte le soir par le couple présidentiel, Chantal et Paul Biya au Palais de l’Unité.

 

La fête nationale de l’Unité est placée cette année sous le thème : « Unité dans la diversité, atout majeur du peuple camerounais dans sa marche résolue vers l'émergence ». Ce message apparaît à la fois comme une exhortation à l’unité au moment où le pays est secoué par des velléités sécessionnistes et une exaltation de la diversité linguistique, culturelle et ethnique du Cameroun considérée comme une chance et un atout pour son émergence économique.

 

Des notions chères au Président Biya qui dans un récent message sur Twitter souligne à ses compatriotes qu’au lieu de s’attacher à leurs « différences linguistiques » ils feraient mieux de demeurer des « frères et sœurs, unis pour trouver des solutions concrètes à nos problèmes ».

 

Otric N.

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Alors que Paul BIYA prône la paix et le pardon, Jean De Dieu MOMO est dans l’invective et le dénigrement. Dans un communiqué qu’il vient de publier, le ministre délégué auprès du ministre de la justice, Jean De Dieu Momo charge et accuse les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, suite à l’annonce d’autres marches prévues les 01er et 08 juin prochain.
 
 
L’avocat international Jean De Dieu MOMO se présente désormais comme le défenseur des droits de l’homme et des bamilékés. Une casquette qu’il s’efforce de défendre chaque jour autant que possible. Pour cette autre sortie, le ministre déploie le meilleur de son argumentaire pour discréditer le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. D’après Jean De Dieu Momo, « les raisons avancées pour justifier les marches qu’ils organisent à partir de la prison ne sont guères différentes de celles qui les ont conduits en détention provisoire, même si elles tentent de dépouiller tactiquement le caractère insurrectionnel et d’hostilité à la patrie qu’elles avaient revêtu dernièrement ». Un véritable procès d’intention en règle à l’endroit des dirigeants du MRC.
 
Jean De Dieu MOMO continue d’accuser le MRC d’être responsable des casses dans les ambassades du Cameroun en Allemagne et en France. Accusations qu’il accompagne de qualificatifs qui ne sont pas de natures à installer un climat de paix ou de dialogue. Le ministre du gouvernement de Paul Biya a visiblement décidé de ramer à contre courant de la volonté du Chef de l’Etat. Au moment où par ses tweets et l’action sur le terrain de son premier ministre, Paul Biya prône le dialogue, son ministre de la justice choisi le chemin de l’invective et de l’accusation gratuite. 
 
Comment comprendre ces propos provenant d’un homme public, qui plus est ministre de la république dans un contexte de clivages identitaires aussi précaires « les bamilékés ne sont pas tombés dans leur piège et n’ont pas obéi aux élucubrations de M. Kamto les invitant à l’insurrection car ils sont conscients qu’ils seraient les principaux perdants en cas de déstabilisation de notre pays dont ils tiennent indiscutablement l’économie (…) ils ne sauraient prêter main forte à Mr Kamto dans son entreprise criminelle». Des propos de nature à heurter les partisans du MRC et à attiser la colère de plusieurs. Toutes choses qui ne sont pas de nature à installer le climat de paix et de pardon qu’appelle de tous ses vœux le Chef de l’Etat.
 
 
Stéphane Nzesseu
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Pour le système des Nations Unies, « Vivre ensemble en paix, c'est accepter les différences, être à l'écoute, faire preuve d'estime, de respect et de reconnaissance envers autrui et vivre dans un esprit de paix et d'harmonie »

 

L’actualité a fortement été marquée ces derniers temps, par les descentes du premier ministre chef du gouvernement dans les régions du Nord et du Sud Ouest. L’accueil qu’il a reçu, la disponibilité des populations qui se sont déplacées en masse pour venir à sa rencontre, sont des signaux que ces compatriotes veulent changer la donne.

 

Ils sont nombreux, ceux qui ont atrocement perdu la vie au cours des trois dernières années, des personnes décédées que les familles ne vont jamais oublié mais, ceux qui sont venus à la rencontre de Joseph Dion Ngute ont exprimé le désir profond de vivre et d'agir ensemble, unis dans la différence et dans la diversité, en vue de bâtir un pays viable qui repose sur des valeurs solides : la paix, la solidarité et l'harmonie.

 

Dans son discours, en toute humilité, le chef du gouvernement a supplié ses frères, ses sœurs, ses parents du Nord et du Sud Ouest. Il leur a demandé pardon pour tout ce qui a été fait, pour ce sang qui a coulé, pour les manquements dont ils ont souffert …

 

C’est cet appel à pardonner que le Président de la République a lancé quelques jours auparavant. Lui qui, depuis le début de la crise dans les régions anglophones agit continuellement en faveur de la réconciliation à travers la mise en place de certaines institutions.

 

Un repenti sincère  

Qui ne se souvient pas des témoignages de ces fils du Cameroun à la CRTV, il y’a quelques heures. Ils ont accepté la main tendue du gouvernement et ont déposé les armes. Sans se faire prier, ils sont venus dire devant toute la nation, qu’ils regrettent d’avoir commis ces actes affreux, contre ce pays qui les a vus naître, contre leurs frères et se sont dits prêts à changer de vie.

 

Qui n’a pas été heureux d’entendre et de voir ces compatriotes qui, fatigués d’être des victimes, ont décidé de riposter fermement contre ceux qui ont fait régner la terreur dans leurs villages. Tous, comme un seul homme se sont levés pour livrer leurs agresseurs aux forces de défense et de sécurité.

 

Des actions qui démontrent qu’ils sont désormais nombreux, ces camerounais qui veulent contribuer à ramener la paix, à participer au développement durable du Cameroun.

 

Le premier ministre, comme une colombe dans les régions en crise, a appelé à la collaboration des communautés, des chefs religieux et d'autres parties prenantes, afin que tous, main dans la main, se rassemblent et prennent de commun accord, les mesures nécessaires pour une pleine réconciliation, un retour à la solidarité.  

 

La commémoration de la journée Internationale du Vivre Ensembles, dans la Paix, tombe dès lors à pic au Cameroun, au moment où raisonnent dans les dix régions, les chants de l’unité nationale, alors que nous sommes rendus à quelques jours du 20 Mai.  

 

Le Message du Président Paul Biya

C’était le 22 Avril dernier, à travers un tweet : « Nous n’avons qu’une seule Patrie. Il est de notre devoir de la défendre et de la conduire, tous ensembles, sur les chemins de la Grandeur et de la Prospérité pour tous ».  

 

Le Message des Nations Unies

La peur de l'autre alimente l'intolérance. La culture du «chacun pour soi» génère des conflits politiques, sociaux et environnementaux nuisibles à l'ensemble de l'humanité. Il est essentiel pour le monde que de nouvelles visions émergent. A travers l'art, la culture, l'éducation, la science, la communication, la spiritualité, nous devons ouvrir un nouveau chemin pour une CULTURE DE PAIX. La Journée Internationale du Vivre Ensemble est un projet d'avenir dont l'objectif est de se rassembler sans se ressembler, de rassembler pour assembler

 

Pour Cheikh Khaled Bentounes, guide spirituel, « Les évènements récents nous ont démontré que nous avons besoin de créer cette Culture de Paix, que nous devons apprendre à mieux vivre et faire ensemble. Une Journée Internationale du Vivre Ensemble ne règlera pas tout, mais c'est, croyons-nous, un jalon utile et important pour nous connaitre et nous reconnaître dans le cercle de la fraternité humaine, en synergie l'un avec l'autre et non en opposition l'un contre l'autre.

 

Ni vous, ni moi, ne savons combien de temps il nous reste à vivre sur cette belle terre, planète oasis de vie, minuscule vaisseau dans l'espace infini. Je ne sais pas si je verrai un jour de mes yeux ce projet se réaliser. Je vous le confie à tous comme une graine d'espoir à transmettre et à faire germer dans l'esprit des êtres humains».

 

Nicole Ricci Minyem

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Les responsables de la Mida continuent d’affirmer que leur association n’avait rien à voir avec de l’escroquerie.

 

C’est une information relayée par le quotidien Le Jour numéro 2933. Notre confrère rapporte que depuis la prison, les responsables de l’Ong Mida cherchent toujours à manipuler les souscripteurs qui pourtant passent déjà à la caisse pour rentrer en possession de leur argent selon les calculs faits par les autorités. « Depuis leur lieu de détention en effet, ceux qui ont été à l’origine de l’affaire continuent tant bien que mal de manipuler les souscripteurs à travers diverses manœuvres. Continuant dans la logique selon laquelle la Mida n’a jamais été un système de Ponzi (escroquerie qui consiste à payer les anciens souscripteurs avec l’argent des nouveaux) et que le problème est venu des autorités, les administrateurs de la Mida ont ainsi tenté d’empêcher les souscripteurs à percevoir l’argent qui leur est remboursé », écrit le journal.

 

Le quotidien Le Jour révèle que le dénommé Patrick Pen l’un des administrateurs de la Mida a fait un audio dans lequel, il interpelle les souscripteurs qu’il appelle chers séminaristes. « Le crédit est une réalité mondiale. Est-ce que vous savez seulement qu’il y a cinq milliards de dollars chaque jour à se partager. Mais l’Afrique ne prend jamais part à ce partage-là. Vous avez eu votre frère qui a voulu vous faire profiter de cette aubaine-là. Mais c’est lui que vous abandonnez aujourd’hui en allant prendre ce prorata. La main de Dieu plane déjà sur les opprimés au Cameroun », a-t-il déclaré.

 

A titre de rappel, les paiements ont commencé depuis la fin de la semaine dernière. Lesdits paiements jusqu’ici se déroulent dans une ambiance bonne enfant. Le Chef de l’Etat Paul Biya, a octroyé près d’un milliard F Cfa pour rembourser  les 11885 souscripteurs dénombrés  de la Mida. Il a donc été décidé que chaque souscripteur touchera 31% de la somme totale versée à la Mida.

 

Liliane N.

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Une vingtaine d’experts des deux espaces ont entamé mardi dernier à Douala une semaine de négociations. Après cette étape, il est prévu une deuxième phase : la mise en place d’une union douanière à 11 Etats.

 

« Le président Paul Biya a reçu mandat de ses pairs, en 2009 à Kinshasa, d’harmoniser les instruments politiques et programmes de la Ceeac et de la Cemac pour, à terme, aller vers une seule communauté économique régionale en Afrique centrale. » Rappel fait mardi dernier à Douala par le coordonnateur du secrétariat technique du Comité de pilotage de la rationalisation des communautés économiques régionales en Afrique centrale (Copil/Cer/Ac). Patrice Libong Badjan indiquait ainsi à la presse l’une des raisons d’être de l’atelier de négociation sur le tarif extérieur commun harmonisé d’Afrique centrale, qui court du 8 au 16 mai à Douala.

 

Selon le quotidien national Cameroon Tribune, l’unification des zones de libre-échange de la Ceeac et de la Cemac a déjà été atteinte (lors du dernier conseil des ministres de la Cemac à N’Djamena), et la sous-région compte désormais une zone de libre-échange unifiée, regroupant les 11 Etats de la Ceeac. « Désormais, on n’aura plus deux agréments pour le même produit. Un seul agrément sera cosigné par le président de la Commission de la Cemac, et par le secrétaire général de la Ceeac », explique M. Libong Badjan.

 

Après cette étape, apprend-on, il est prévu une deuxième phase : la mise en place d’une union douanière à 11 Etats, lesquels sont tous représentés aux travaux ouverts ce mercredi à Douala. « Nous sommes en train de travailler sur le nouveau tarif extérieur commun », ajoute le coordonnateur du secrétariat technique. De fait, il s’agit d’une poursuite de négociations, les travaux dans ce sens ayant débuté en septembre dernier toujours à Douala, la capitale économique du Cameroun.

 

Les 11 Etats s’étaient alors accordés sur une nouvelle structure tarifaire de manière générale, et il faut à présent poursuivre les discussions « ligne par ligne. Nous avons un document de 97 chapitres. Au mois de septembre nous avons pu examiner les 20 premiers chapitres », relève encore M. Libong Badjan.

Au terme de l’atelier, indique Cameroon Tribune, un nouveau tarif extérieur commun aura en principe été élaboré. Entre autres implications, on passerait alors d’un marché de 44 à 175 millions d’habitants, regroupé dans onze pays.

 

Otric N. 

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En campagne de paix dans la région du Nord-Ouest, l’une des deux régions anglophone  en crise, le Premier ministre Joseph Dion Ngute a déclaré ce jeudi, que le Chef de l’Etat est  prêt à organiser un dialogue pour une sortie de crise dans ces régions.

 

« A part l'indivisibilité du Cameroun, le président de la République est prêt à organiser un dialogue formel pour résoudre la crise… Le président de la République m'a demandé de dire que hormis la séparation et la sécession, toute autre chose peut être discutée », a déclaré le Premier ministre, Joseph Dion Ngute à la Crtv. Cette déclaration  du chef du gouvernement, a été faite ce jeudi 9 mai 2019 à Bamenda, à l'entame de   sa visite de travail de quatre jours dans la   région du Nord-Ouest, l’une des deux régions en proie depuis près de trois ans,  à une crise sociopolitique. Cette sortie du Chef de gouvernement qui est en campagne de paix sur haute instruction du Président de la République, Paul Biya, intervient à un moment où le gouvernement s’était longtemps opposé à un dialogue national, proposé par  les hommes de Dieu, la  société civile, certains partis politiques  et même la Communauté internationale. 

 

Depuis sa nomination comme Premier ministre du Cameroun, c’est la première fois que   Joseph Dion Ngute se rend dans ces régions en conflit. Après une escale à Bafoussam, chef-lieu de la Région de l’Ouest, le chef du gouvernement qui tenait dans la main droite un arbre de la paix a été accueilli à Bamenda par de femmes en pleure,  qui brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : "Nous pleurons nos enfants" ou encore "les conflits sont inévitables mais la violence est un choix". Joseph Dion Ngute  a également effectué au cours de cette première journée, avec le  ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji,  une série de concertation avec les autorités et les forces vives du Nord-Ouest. Après Bamenda, Joseph Dion Ngute est attendu  dans le Sud-Ouest, sa région d’origine, pour la deuxième étape  de sa tournée.

 

Dans un rapport  publié le 02 mai dernier, l’ONG  International Crisis Group (ICG) indique que  la crise anglophone  a   fait  en vingt mois, 1 850 morts, une majorité d’écoles fermées depuis deux ans, plus de 170 villages détruits, 530 000 déplacés internes et 35 000 réfugiés au Nigéria voisin. Un bilan qui risque de s’alourdir, avec l’intransigeance des belligérants qui ont pris ces deux zones camerounaises en otage.

 

Marie MGUE

Published in Politique
 
Après l’annonce du décès de l’ancien directeur du cabinet civil, Martin Belinga Eboutou, les camerounais se sont répandus en sarcasmes sur les réseaux sociaux. Au lieu de la tristesse qui devrait accompagner le départ d’un aussi haut commis de l’Etat, on assiste plutôt à une campagne de dénigrement voir de joie à peine feinte chez certains. Mais qu’est ce qui peut bien expliquer cet état de fait ?
 
 
Visiblement, ils sont nombreux ces citoyens qui ne portaient pas en estime le fin diplomate et l’homme de main du Président Paul Biya qui vient de s’en aller. Pour plusieurs, Martin Belinga Eboutou ne mériterait pas les larmes des camerounais. « Ha la mort ……restons arrogant, saoulons de pouvoir, jouons les pédants, narguons ceux qui crèvent… » Tel est le commentaire de l’acteur politique et candidat déclaré à la mairie de Yaoundé 4e, Ernest YENE (commentaire de la publication Facebook de Charly Hervé Mfoula, publié ce 08 Mai 2019 vers 18 heures). On peut encore lire ci et là des allusions jubilatoires du départ du bras droit de Paul Biya. 
 
 
Dans un post sur son mur facebook, l’homme politique Saint Eloi Bidoung, conseiller municipal RDPC à la commune de Yaoundé 6e écrit « QUE CEUX QUI ONT TUE MONSEIGNEUR BALLA NE MEURENT PAS ». Pas besoin de tergiverser pour comprendre ce que veut insinuer le camarade politique du De Cujus. Une allusion faite à l’implication supposée de Martin Belinga Eboutou dans l’assassinat de l’Evêque d’Obala. Des allusions comme celles là pleuvent sur de nombreuses plateformes de discussions. Les uns moins feins que les autres. 
 
 
Belinga Eboutou, le mal aimé ? 
 
 
Le ressenti du grand nombre de ceux qui se répandent sur les réseaux sociaux en écornant l’image d’un défunt, est essentiellement bâti autour des mythes construits autour de l’homme Belinga Eboutou. Une bonne partie de la population le considère comme étant le bras séculier des basses besognes de son patron. Et même si cela s’avérait fondé, peut-on vraiment reprocher à un individu de servir sa hiérarchie ? 
 
 
Il faut le dire, Belinga Eboutou était un haut commis de l’Etat au service du Chef de l’Etat. De plus, il s’est illustré à plusieurs reprises comme étant un homme de cœur. Il est resté attaché à la religion catholique qu’il a embrassée dès sa tendre jeunesse. Et il a su le montrer en participant à la construction de plusieurs cathédrales. La mémoire de martin Belinga Eboutou mérite déférence.
 
 
 
Stéphane Nzesseu
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Dans une tribune publiée récemment, le journaliste Paul NGOUARÉ KINDJI qui totalise 25 ans de carrière, s’insurge contre l’acharnement dont est victime Ferdinand Ngoh Ngoh, qu’il présente comme un serviteur dévoué du Chef de l’Etat, Paul Biya.

 

Selon Paul Ngouaré Kindji, « après le Président de la République S.E Paul BIYA, voici la personnalité du Cameroun, dont le nom est trimbalé dans la boue, les poubelles, les taxis, les bus, les bureaux, les chapelles, les mosquées, les réseaux sociaux, dans les Radios, les journaux, les télévisions, les restaurants, les bars, les hôtels, les avions, les bateaux, les villages, les marchés… ».

 

« Pauvre Fernand Ngoh Ngoh, qui reçoit toutes les foudres et tomates pourries, parce qu’il continue de bénéficier de la haute confiance du Chef de l’Etat Paul Biya, son patron, son seul juge, s’il travaille bien ou non ; et non la rue », écrit-il. Fernand Ngoh Ngoh est en poste depuis 2011. Le 4 janvier 2019, le Président de la République lui a ajouté une nouvelle épaulette : Ministre d’Etat. Le journaliste estime que « le pauvre Ngoh Ngoh est vilipendé un peu partout. Son nom dort dans la gueule des loups, qui disent tout de lui, mais ne maîtriser un seul sujet. Il faut noyer l’homme à tous les prix ».

 

Pourtant, le concerné est un « haut commis de l’Etat rompu à la tâche qui arrive au bureau vers 8 heures et trente minutes le matin, et part d’ici vers minuit et parfois à 2 heures le lendemain. C’est un Ouvrier de Paul Biya dévoué, appliqué, ponctuel, assidu au travail, qui coordonne avec dextérité le Secrétariat Général de la Présidence de la République ».

 

Paul Ngouaré Kindji est persuadé que « si Ferdinand Ngoh Ngoh était un mauvais Ouvrier, Paul Biya l’aurait déjà renvoyé au quartier. Cela fait huit années qu’il travaille, et le Président le juge sur son travail, et non, par les ragots des quartiers : Un citoyen a mal dormi c’est Ngoh Ngoh ; un bus hyper-surchargé au chauffeur saoul a fait un accident c’est Ngoh Ngoh, une commerçante n’a pas vendu sa patate au marché du Mfoundi c’est Ngoh Ngoh ;

 

les membres de tel parti politique ne s’entendent pas c’est Ngoh Ngoh ; la tornade a fait sauter le toit du bâtiment d’une école c’est Ngoh Ngoh ; le soleil refuse de se lever c’est Ngoh Ngoh ; un ministre ou un DG fait mal son travail c’est Ngoh Ngoh ; le Président nomme un Premier ministre c’est le fils de Ngoh Ngoh ; un candidat échoue à un concours c’est Ngoh Ngoh ; un ministre refuse d’exécuter les instructions du Président de la République c’est Ngoh Ngoh ; le marché Mokolo n’ouvre pas les mercredis c’est Ngoh Ngoh, le Procureur de la République arrête les aspirateurs des caisses de l’Etat c’est Ngoh Ngoh ; le train venant de Ngaoundéré est arrivé en retard à Yaoundé c’est Ngoh Ngoh… ».

 

Et le journaliste de conclure : « Le Secrétaire Général de la Présidence de la République n’est pas un Ange. Il n’est pas neige. Il s’agit d’un humain. Mais Ferdinand Ngoh Ngoh est tout, sauf ce que racontent ses détracteurs et ceux qui ne connaissent pas du tout à quoi revient un Secrétaire Général de la Présidence de la République ».

 

Otric N.

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Dans une interview accordée au quotidien national Cameroon Tribune, ce dernier revient sur le contexte de son élection et sa feuille de route.

 

Vous venez d’être élu le président du Parlement communautaire de la Cemac. Quels sont vos sentiments ?

Je commencerais par rappeler le cadre juridique dans lequel s’est tenue cette élection. Elle est consécutive à l’accession de son excellence Paul Biya à la présidence de la Conférence des chefs de l’Etat de la Cemac. Pour cela, je voudrais tout d’abord remercier Dieu tout puissant qui rend possibles toutes choses. Je voudrais aussi réserver mes premiers mots à son excellence monsieur Paul Biya, je lui adresse mes remerciements, ma gratitude et ma reconnaissance parce qu’il m’a accordé depuis de longues années sa très haute confiance pour arriver à ce niveau de responsabilité.

Depuis 1992, il a bien voulu m’accorder son investiture et la très haute confiance pour être député à l’Assemblée nationale du Cameroun. Il m’a donné la possibilité d’être élu premier vice-président de l’Assemblée nationale du Cameroun. Il m’a donné la possibilité entre autres de conduire la délégation des parlementaires camerounais à la Cemac depuis cette époque-là et aujourd’hui, il m’a accordé son investiture pour me permettre d’être élu à la présidence du parlement de la Cemac.

 

On n’y arrive pas par hasard. On n’y arrive pas parce qu’on est compétent. On y arrive parce que les plus hautes autorités du Cameroun accordent cette investiture. C’est la raison pour laquelle je n’oublie pas au chapitre des plus hautes autorités du pays, le très honorable Cavaye Yeguie Djibril, le président de l’Assemblée nationale qui a rendu cela possible, en inscrivant ce dossier dans son agenda, en suivant nos missions ici à Malabo et partout dans le monde où je suis allé.

Je voudrais aussi remercier mes collègues qui ont présenté ma candidature et l’ont soutenue. J’en profite aussi pour remercier mes collègues parlementaires de la Cemac qui viennent des autres pays de l’Afrique centrale qui dans une belle unanimité ont accepté cette candidature en m’accordant leurs suffrages. Je tiens aussi à remercier les plus hautes autorités de la Guinée équatoriale avec en tête son excellence Obiang Nguema Mbasogo qui est le président de la République de Guinée équatoriale pour l’accueil, pour la protection qu’il nous a accordés parce que le siège est ici à Malabo.

 

Quelle est votre feuille de route ?

La feuille de route est celle de tout parlement. A la vérité, le Parlement de la Cemac est un peu à l’image des parlements nationaux. Nous y avons d’abord ce pouvoir de contrôle de l’action de l’exécutif de la Cemac, c’est-à-dire la Commission. Nous allons toujours continuer à entendre le président de la Commission et les commissaires qui viennent exprimer ici leurs programmes d’activités. Nous allons pouvoir contrôler et, éventuellement, faire des suggestions et amender.

Nous pouvons entendre ici également les responsables de toutes les institutions de la Cemac, toutes les institutions spécialisées qui viennent ici présenter leurs budgets. Nous avons aussi un pouvoir quasi législatif. Nous ne légiférons pas pour les parlements nationaux, par contre nous avons la possibilité de jeter un regard et censurer même tous les projets et décisions qui sont pris au niveau de la Commission.

 

Nous pouvons formuler des recommandations, résolutions et émettre des avis. Ce pouvoir quasi législatif nous permet d’influer sur les politiques communautaires. Et puis, nous avons ce pouvoir de représentation, le pouvoir de représenter tous les peuples de l’Afrique centrale. C’est pour cela que nous sommes des députés. Nous ne sommes pas des sénateurs. Naturellement, nous pouvons nous saisir des problèmes d’actualité et formuler des recommandations.

 

Otric N.

 

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Les évêques du Cameroun estiment être ignorés par le pouvoir de Yaoundé, dans leurs tentatives de trouver des solutions à la crise anglophone. Mgr Samuel Kleda, archevêque de Douala et président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (CENC), a exprimé son insatisfaction. C'était le mercredi 1er mai à l'ouverture de la 44e Assemblée plénière de la CENC.

 

"Maintes fois, nous avons appelé les acteurs de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pur se parler. Nous avons constitué une équipe d'évêques. Nous n'avons jamais été écoutés. Nous avons demandé à être reçu par les autorités du pouvoir. Nous n'avons jamais été reçus par la plus haute Autorités de ce pays", a-t-il dénoncé.

"Tous dialogue est rejeté. La situation qui prévaut dans notre pays fait terriblement peur au Camerounais. Sachons-le, le Cameroun avant la crise ne sera pas le Cameroun après la crise", a-t-il ajouté. Des propos rapportés par le site d’information religieuse lacroix.com

Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont secouées depuis octobre 2016 par une grave crise politique et sécuritaire déclenchée par un mouvement séparatiste qui revendique l'indépendance de ces deux régions anglophones "marginalisées" par le pouvoir central.

Fin 2017, après un an de protestation, des séparatistes qui demandent la création d’un État indépendant qu’ils appelleraient République fédérale d’Ambazonie, ont pris les armes contre l’armée régulière, provoquant une dégradation notable de la sécurité dans ces régions.

Des combats opposent régulièrement l'armée à des groupes de séparatistes armés qui, cachés dans la forêt équatoriale, attaquent gendarmeries et écoles et multiplient les kidnappings.

L'Eglise catholique a plusieurs fois offert sa médiation pour une sortie de crise mais sans succès. En mai 2018, la CENC avait publié un message en ce sens tandis que le Cardinal Christian Tumi, archevêque émérite de Douala, lançait en octobre 2018, la "All Anglophone conférence" - conférence générale anglophone - qui devait réunir toutes les forces vives de la partie anglophone du Cameroun. Mais le message de la CENC a été ignoré et la conférence anglophone n'a pas été autorisée.

Dans son homélie à l’occasion de la fête de Noël en décembre dernier, Mgr Samuel Kleda réitérait l’appel au dialogue entre les parties : « ce que nous demandons et peut-être aussi beaucoup de Camerounais, nous voulons qu’il y ait un dialogue réel pour résoudre ce problème de crise. C’est la troisième année qui commence et qui fait effectivement beaucoup de pauvreté, qui crée beaucoup de misère, et je ne dirais pas seulement pour les gens de cette zone, mais aussi pour tous les Camerounais parce que cette crise concerne tous les Camerounais ».

 

Otric N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01