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Joseph Dion Ngute a indiqué avoir besoin de l'appui et de l'expérience des membres de la représentation nationale au cours d'une rencontre hier matin avec Cavaye Yeguié Djibril.

 

Près d'une trentaine de minutes. C'est le temps de l'entretien hier matin entre le président de l'Assemblée nationale et le Premier ministre, chef du gouvernement. Engagé dans les consultations préalables à l'ouverture du Grand dialogue national annoncé pour la fin de ce mois par le président de la République, Joseph Dion Ngute a entamé la rencontre avec les représentants des certains institutions de l'Etat.

Pour cela, rapporte Cameroon Tribune, c'est le cabinet du Très honorable Cavaye Yeguié Djibril qui a abrité la rencontre entre les deux personnalités. « Le président de la République a convoqué un Grand dialogue national pour discuter des problèmes qui ont causé la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il était de mon devoir de m'approcher du président de l'Assemblée nationale », a indiqué Joseph Dion Ngute à l'issue de l'entretien.

Compte tenu de ce que l'Assemblée nationale est la 3e institution de notre pays, le Premier ministre, chef du gouvernement, qui aura la charge de la conduite des travaux de ce Grand dialogue national pense notamment que cette chambre du Parlement « a des choses à dire, des conseils à prodiguer. Elle peut avoir une vision de ce que ce dialogue devrait être ».

Par ailleurs, Joseph Dion Ngute a indiqué vouloir profiter de la riche expérience de son interlocuteur dans la conduite des débats. « Il a montré beaucoup de maestria dans ce domaine, et il est important de profiter de ses conseils » a conclu le Premier ministre, chef du gouvernement avant de regagner son cabinet à l'immeuble Etoile où il allait poursuivre les consultations avec certains représentants des grands corps de l'Etat, de certaines institutions nationales dans le cadre des préparatifs des travaux qui s’ouvrent à la fin du mois en cours, comme annoncé il y a une semaine par le président de la République dans son message à la Nation.

Le chef de l’État camerounais, Paul Biya a décliné, lundi, les grandes thématiques du Grand dialogue national, annoncé pour fin septembre et sensé mettre un terme à la crise sécessionniste anglophone.

Dans un tweet publié sur le site officiel de la présidence de la République, il précise que cette grande palabre s’articulera autour du bilinguisme, de la diversité culturelle et de la cohésion sociale, de la reconstruction et du développement des zones touchées par le conflit, du retour des réfugiés et des personnes déplacées, du système éducatif et judiciaire, mais aussi de la décentralisation et du développement local.

Ces précisions devraient mettre un terme aux spéculations, surenchères et exigences, émanant principalement de l’opposition et de la société civile qui demandent que le dialogue national soit inclusif et présidé par une personnalité neutre, qu’il élucide en priorité les racines profondes de la crise anglophone, que la forme de l’État soit inscrite dans l’ordre du jour en vue de l’adoption d’une nouvelle Constitution.

 

Otric N.

 

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La convocation du grand dialogue pour la fin du mois de septembre 2019 ne laisse décidément aucune âme indifférente. Celui qui était présenté comme meneur  de "la révolution du cercueil", vient de faire  une annonce depuis le pénitencier de Kondengui indiquant sa volonté de jouer le rôle de médiateur entre Paul Biya et Ayuk Tabe à ce grand rendez-vous national de dialogue en vue.

 

L'appel émis depuis la prison centrale  de Kondengui par Mancho Bibixy sonne et résonne selon son auteur comme une invite pour un dialogue national réussi. Celui qui disait incarner "la révolution du cercueil" se veut désormais médiateur entre Paul Biya et Ayuk Tabe pour le Grand dialogue convoqué le 13 septembre par le Chef de l'Etat. Il se veut être l’interface entre le Gouvernement et les combattants ambazoniens. C'est ce qui ressort de l'annonce faite par l'animateur radio depuis la prison de Kondengui où il est détenu.

L'animateur radio s'inscrit ainsi dans la mouvance de l’appel du Président de la République Paul Biya lancé pour le Grand dialogue national, lequel dialogue va réunir selon un extrait du discours du Chef de l'Etat: "une palette de diverses personnalités. Aux rangs desquelles des parlementaires, hommes politiques, leaders d’opinion, intellectuels, opérateurs économiques, autorités traditionnelles, autorités religieuses, membres de la diaspora etc".

 

Mancho Bibixy est-il concerné par le dialogue?

A analyser de prêt, le détenu Mancho Bibixy s'en tient à certains aspects du discours, le Président qui précise: « Seront également invités, les représentants des forces de défense et de sécurité, des groupes armés et des victimes ». C'est d'ailleurs après l'allocution du Chef de l'Etat que Mancho Bibixy et deux de ses compagnons ont choisi d'adresser une lettre de fortune à Biya,  une copie au premier ministre et au ministre de la justice.

Mancho Bibixy salut au passage l'initiative  d’appel au Grand dialogue national prise par le Président Paul Biya. Selon ce détenu, le dialogue va permettre un retour définitif à la normale dans les deux régions anglophones du pays. Il se dit par ailleurs, disponible à aller à la rencontre des siens qui sont en brousse,  le but étant de les ramener à la table des négociations.

 

Innocent D H

 

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Le Maire de la Commune de Buea pense que le discours prononcé le 10 septembre 2019, va contribuer à apaiser les tensions.

 

Comme de nombreuses personnalités, Patrick Ekema, le Maire de Buea s’est exprimé sur le discours du Chef de l’Etat mardi dernier. Pour l’autorité administrative, Paul Biya le Président de la République s’est adressé aux camerounais comme un  père qui a des enfants dans les dix régions du pays. En parlant du sujet de la crise anglophone, il a pris ses responsabilités pour redresser la situation. Le Maire de Buea trouve que le Chef de l’Etat à évaluer les différents problèmes et qu’il s’est exprimé au moment approprié.     

Patrick Ekema Esunge a par ailleurs trouvé que la mesure prise par le Président de la République pour résoudre la crise anglophone est adaptée. Cette mesure qui est le grand dialogue national qui sera organisé à la fin du mois de septembre en cours. Pour l’autorité après ce dialogue, la crise anglophone ne sera plus qu’une histoire ancienne.

Le Maire de Buea appelle les représentants des différentes couches de l'opinion publique à apporter des idées concrètes au cours du dialogue susmentionné. Patrick Ekema Esunge fait toutefois remarquer que le dialogue convoqué par le Chef de l’Etat est national et non international.

A titre de rappel, Patrick Ekema Esunge fait partie des autorités dont l’action est saluée dans la lutte contre l’idéologie prônée par les groupes séparatistes. Le 27 juillet dernier, du fait de son action, il a été fait notable dans la région du Sud. Il a reçu le titre de «Nyamoto Kpwatolo». Ce qui signifie en français «grand guerrier».  Quelques semaines plus tôt, le Maire de Buea a reçu le spécial baptisé « Architecte de la paix et de la stabilité sociale au Cameroun ».

A titre d’illustration, l’une des actions fortes posées par le Maire porte sur sa lutte acharnée contre l’instauration de l’opération ville morte des séparatistes.

 

Liliane N. 

 

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« Le Dialogue a pour thème principal le statut des Anglophones et donc, nécessairement, la forme de l’Etat. Tout refus de débat sur ce thème signalera la fin du dialogue et entérinera la Sécession anglophone… ».

 

« Le discours du Chef de l’Etat a été un terrible coup de massue à tous ceux qui ont espéré qu’il résiste jusqu’au bout aux réformes fondamentales rendues nécessaires et urgentes d’un système périmé et devenu dangereux pour la stabilité du pays. L’Etat unitaire était devenu une véritable abomination qui nous conduisait tout droit à l’abîme. Le discours présidentiel est un retour au bon sens, au réalisme et à l’efficacité. Les Anglophones viendront avec une position extrêmement claire : « on rentre à la Fédération de 1961 ou ils s’en vont, par notre volonté ou par les armes ». La seule attitude raisonnable à leur opposer une fédéralisation généralisée, ce à quoi adhèrent par ailleurs la haute élite anglophone actuelle, comme l’a montré le vieux Chef Mukete, un fidèle parmi les fidèles du Président Biya. C’est cette voie-là qu’il faut suivre, car c’est la seule voie de sagesse. Pourtant, il y a des gens qui combattent cette inéluctable évolution, et croient retrouver dans le discours du Chef de l’Etat des mots qui les confortent dans leur folie, quitte à leur en donner des sens qu’ils n’ont pas. Deux exemples emblématiques montrent cette dérive. La première est la notion de « Cameroun un et indivisible ». On ne voit pas très bien le lien entre cette notion et le concept d’Etat unitaire. Même l’Allemagne et une et indivisible ! Le Canada est un et indivisible ! Le Nigeria à côté est un et indivisible ! Les UAS constitue un pays un et indivisible ! La Russie est une et indivisible ! La Suisse est une et indivisible !

« Le Cameroun un et indivisible » ne signifie pas que l’Etat est unitaire ! Il signifie tout simplement que le Cameroun est un pays unique et que ce pays ne peut pas donner lieu à deux pays différents ! C’est une manière de rejeter de manière définitive et irréversible la Sécession, mais sans fermer la voie à une forme d’organisation consensuelle de type fédéral. D’ailleurs, si le Chef de l’Etat avait voulu assimiler ces deux concepts, il aurait tout simplement évoqué le terme « unitaire » qui figure dans la Constitution, au lieu de se limiter à l’expression « un et indivisible ». En outre, il se serait appuyé tout simplement sur son Parti le RDPC ou sur le Parlement qu’il contrôle. Pourtant, il a ouvert le débat à tout le monde, y compris les combattants sécessionnistes.

Enfin, cette interprétation vient plutôt conforter le message qu’il avait fait tenir par son Premier Ministre, à savoir que « tout est négociable, sauf la Sécession».

Un autre point sur lequel ces désespérés s’accrochent est le renvoi incessant des réformes à prendre dans le cadre de la Constitution. Pour quelques-uns, cela signifie qu’one ne peut pas débattre des problèmes constitutionnels comme la forme de l’Etat. Les gens qui ont déjà conduit des travaux de Planification savent ce que cela veut dire. Par exemple, le Minepat a été chargé de rédiger la Vision du Cameroun Emergent et la DSCE qui en est sa déclinaison opérationnelle.

Naturellement, ces travaux se passent dans le cadre de la Constitution et de la législation en cours. Toutefois, au cours des travaux, il arrive qu’un décret en vigueur, une loi, une disposition constitutionnelle ou une convention internationale soit contraire aux objectifs de développement. L’équipe technique va donc proposer la modification de ce texte et formuler éventuellement des orientations pour la modifier. Cela ne signifie pas que c’est l’équipe technique du Minepat qui modifie le texte, mais il le propose, quitte aux instances de le faire effectivement si cela leur convient.

C’est exactement ce qui va se passer lors du Dialogue. Les participants vont proposer des réformes sur la loi ou la Constitution, mais ces réformes ne seront pas adoptées par eux ! Par « cadre de la Constitution », le Chef de l’Etat veut tout simplement dire que le Dialogue n’est pas une Assemblée Constituante, une sorte de « Conférence Nationale Souveraine » telle qu’on en a vue. Ils peuvent donc parfaitement proposer la modification de la forme de l’Etat, mais comme une proposition qui sera ou non adoptée par les instances chargées de le faire ! Voilà comment j‘ai compris le message du chef de l’Etat : il faut lui proposer un modèle consensuel, sans des prétentions à lui imposer quoi que ce soit. Lui-même avisera avec les instances chargées d’adopter les textes de la République. Le Dialogue a pour thème principal le statut des Anglophones et donc, nécessairement, la forme de l’Etat. Tout refus de débat sur ce thème signalera la fin du dialogue et entérinera la Sécession anglophone.

En définitive, je mets les uns et les autres en garde contre les diversions qui nous font perdre du temps. L’Etat unitaire est mort définitivement. Il faut en prendre acte et passer à autre chose, avant qu’il ne s’écroule et nos écrase comme des insectes. Ne perdez pas le temps ! N’écoutez pas ces imposteurs arc-boutés à un modèle dépassé.

 Organisez-vous, faute de quoi cette Fédération se fera sur votre dos… ».

 

 

N.R.M

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La question fait l’objet de discussions au sein de la classe politique. Les observateurs et les éventuels participants à la grande concertation convoquée par le Chef de l’Etat trouvent très juste les délais annoncés par le Président de la République lors de son adresse à la nation du 10 septembre dernier. Qu’en est-il au juste ?

 

Paul BIYA n’a pas donné de date pour la tenue de ce grand dialogue national. Le Chef de l’Etat a juste indiqué que celui-ci se fera avant la fin du mois en cours. Calcul fait, on se rend compte qu’à ce jour il reste environ 17 jours pour l’organisation et la tenue dudit dialogue. Selon des informations à notre disposition, la grande conférence nationale pourrait se dérouler sur trois jours, ce qui nous donne de croire qu’il ne reste plus que 14 jours au gouvernement pour procéder aux différentes consultations et aux autres acteurs de la société pour se préparer.

Est-il évident de préparer une rencontre d’une telle importance en 14 jours ?

A moins qu’il y ait des glissements de dates, tous les acteurs pressentis vont préparer leurs propositions et leurs arguments en moins de 14 jours. Pour des acteurs politiques à l’instar du MRC, c’est très juste pour ne pas dire très court de tenir ce pari. Les sujets sont importants, ils sont nombreux et délicats. Il faut pouvoir mettre tout en œuvre pour qu’aucune problématique majeure ne soit oubliée. Selon les tenants de ce point de vue, il faudrait nécessairement reporté pour une date ultérieure, mais proche, la tenue dudit dialogue. Ce d’autant plus qu’il y a un certain nombre de préalables à remplir.

D’un autre point de vue, plusieurs autres acteurs de la société civile estiment qu’il est possible de tenir le cap. En effet, les différents acteurs de la société, les partis politiques et les autres maillons de la société se plaignent depuis de nombreuses années. Par ailleurs, à l’occasion des échéances électorales ces partis politiques ont émis des propositions de résolution des crises que connait notre pays. Depuis des années, les problèmes sont évoqués et les propositions sont faites. Il est donc question de venir sur la table des discussions avec toutes ces propositions existantes pour une concertation nationale. Il n’est pas question de créer d’autres problématiques qui ne sont pas la réalité du vécu quotidien des camerounais.

Dans cet ordre d’idées, il semble évident que les délais soient tenables.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le groupe de travail des femmes du Sud-Ouest et du Nord-Ouest (SNWOT en anglais) demande au gouvernement d'inclure des représentantes des deux régions anglophones dans le dialogue national, appelé par le Président Paul Biya.

 

En réaction à l'appel au dialogue lancé par le chef de l'Etat à la fin du mois de septembre, les femmes des régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest ont salué le discours du Président Paul Biya et le rôle que le gouvernement a joué pour calmer les esprits. Elles regrettent cependant que malgré tout cela, la guerre dure depuis trois ans, raison pour laquelle elles estiment que les femmes sont mieux placées pour trouver des solutions à l'escalade des problèmes.

“Pour atteindre cet objectif, le SNWOT plaide pour l'inclusion de toutes les parties prenantes, y compris les femmes de différents horizons et en particulier les organisations de base dirigées par des femmes qui travaillent dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun", peut-on lire dans le document adressé au gouvernement.

L'année dernière, le groupe a organisé un processus pacifique à Bamenda et Buea, réunissant plus de 1000 femmes, qui se sont infiltrées et ont supplié les forces militaires et non étatiques de lâcher leurs armes et d'opter pour le dialogue. Il a également effectué des visites dans divers bureaux gouvernementaux, demandant l'inclusion des femmes dans les commissions créées par le Président Paul Biya, dans le cadre des solutions au conflit.

"Nous voulons rappeler à l'Etat que les femmes représentent plus de 50% de la population et qu'elles ont des compétences dans tous les domaines de la vie, de la base au niveau administratif supérieur. Nous tenons également à noter que bien qu'elles soient sous-représentées dans les partis politiques, les autorités traditionnelles ou les postes administratifs, les expériences et les besoins des femmes sont primordiaux pour un dialogue juste, efficace et durable", a déclaré le groupe.

Le SNWOT note que pour que le dialogue soit transparent, il doit être inclusif, se dérouler dans un environnement sûr et sécurisé et en présence d'observateurs internationaux. "La couverture médiatique en direct par le biais de différents médias et enfin des femmes, y compris des femmes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, représentées dans toutes les commissions et délibérations", a-t-il insisté.

Dans son discours le 10 septembre 2019, Paul Biya a indiqué que ce dialogue aura vocation à « réunir, sans exclusive, les filles et les fils de notre cher et beau pays, le Cameroun, autour de valeurs qui nous sont chères : la paix, la sécurité, la concorde nationale et le progrès ».

 

Otric N.

 

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Dans un communiqué, ceux qui sont considérés par la quasi majorité de camerounais comme « promoteurs de la haine, de la division, du chaos, des   meurtres… », rejettent en bloc, l’idée du dialogue national et de toutes autres entreprises visant à promouvoir un retour de paix dans les régions en crise.  

 

Les mouvements de libération du sud du Cameroun demandent à Paul Biya de retirer immédiatement son armée et son administration de leur patrie
Mardi 10 septembre 2019 - Nous sommes horrifiés, sans être surpris, de l'indifférence impitoyable que M. Biya et son régime colonial continuent de manifester face à ce qui constitue un génocide en cours et une guerre illégale de recolonisation et d'annexion dans le sud du Cameroun.

Cette guerre est sur le point d'entrer dans sa quatrième année avec des dizaines de milliers de personnes tuées, plus de 150 000 conduites dans des camps de réfugiés dans les pays voisins, 1,5 million de personnes déplacées à l'intérieur du pays et des millions d'autres victimes.
Nous reconnaissons que le tyran de la République voisine du Cameroun s'est arrogé le pouvoir de décréter l'organisation de tout cirque politique, y compris ce qu'il a décrit dans son discours aujourd'hui comme un "dialogue national".

Cependant, en tant que libérateurs de notre peuple de la recolonisation, nous ne lui permettrons pas d’utiliser un tel cirque pour attirer la communauté internationale dans le sommeil, persuadé que ce tyran sans cœur entend véritablement s’attaquer à l’identité et au conflit territorial entre les deux Cameroun qui sont au cœur de la guerre déclarée par M. Biya et qui ont maintenant trop peur pour être reconnus.
Nous exhortons la communauté internationale à enjoindre à M. Biya, à ses sponsors et aux forces d’occupation de cesser de jouer à des jeux mettant en péril la vie de millions de Camerounais du Sud. À l'instar de l'Union soviétique et des confédérations sénégalaise et gambienne, M. Biya a appelé l'union et Kamerun indivisible a été déclaré «mort et enterré» le 1er octobre 2017 et ne sera jamais ressuscité.

C’est pourquoi, dans l’esprit de recherche d’une paix authentique fondée sur la justice, le droit international, les résolutions soutenues par les Nations Unies qui accordent l’indépendance du Cameroun méridional, le droit à l’autodétermination et tracent la voie de la séparation, réitérons notre attachement aux négociations menées par une tierce partie sans conditions préalables appelées et soutenues par la communauté internationale.
Nous rappelons à la communauté internationale que le génocide en cours au sud du Cameroun est le résultat direct du processus de décolonisation bâclé et qu’il sera impossible de le résoudre sans le rétablissement de l’indépendance du sud du Cameroun. C’est une cause pour laquelle nous resterons toujours fidèles et donnerons fièrement notre propre liberté ou notre propre vie.

Nous rappelons à M. Biya que nous ne lui permettrons pas, ainsi que son régime, ses commanditaires et ses forces d'occupation dans le sud du Cameroun, de massacrer, de violer, de mutiler, d'assassiner, de tuer, de brûler et de piller en toute impunité. Le peuple souverain d’Ambazonia ne permettra pas non plus que le soi-disant «dialogue national» convoqué par M. Biya soit détourné de l’esprit pour dénaturer l’enjeu au Cameroun. Ce n'est pas la marginalisation des Camerounais du Sud. Ce ne sont pas des préoccupations syndicales. Ce n’est même pas une question de langue, de bilinguisme et / ou de protection de l’éducation et des systèmes juridiques d’AngloSaxon qui sont chers à des Camerounais du Sud.

M. Biya a choisi, dans son discours d’aujourd’hui, comme il l’a fait dans le passé, appuyé par ses sponsors, de mettre en évidence les symptômes; pas la maladie. Le cancer au cœur de la guerre génocidaire au Cameroun est la recolonisation, l'annexion, l'administration coloniale et l'occupation militaire illégale du Cameroun du Sud par la République du Cameroun.

La cause fondamentale est la poursuite dans le 21 siècle de crime contre l’humanité (colonisation) dans le cadre d’une expérience qui dure depuis plus de 100 ans. Dans les 44 années précédant 1953, cette expérience n’a pas permis de convertir les Camerounais du Sud en Nigérians. Le Cameroun méridional a joui de l'autonomie gouvernementale de 1954 à 1961. Depuis 1961, le régime d'Ahidjo-Biya s'est engagé, depuis 58 ans, dans une nouvelle tentative infructueuse visant à terroriser les Camerounais du Sud pour qu'ils deviennent citoyens de l'annexioniste Cameroun.

Contrairement aux affirmations de M. Biya dans son discours, nous rappelons à lui et à ses sponsors que
ils n'ont pas le droit de prendre la vie, d'ordonner le massacre en masse de ceux qu'ils appellent «chiens», «rats», «cafards» et «ennemis en dedans», et n'ont aucun pouvoir pour accorder le pardon (à eux-mêmes ou à quelqu'un d'autre). Nous veillerons à ce qu'ils ne bénéficient d'aucune immunité ou grâce pour avoir perpétré, financé, parrainé, commis ou fermé les yeux sur des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité, des violations du droit international et des actes proches du génocide perpétrés contre le peuple souverain du Sud Cameroons.

Nous estimons que cette vérité va de soi que le moment est venu pour la communauté internationale de reconnaître que le régime de Biya est à la fois réticent et incapable de mettre fin aux violations massives des droits de l'homme. En conséquence, nous rappelons à la communauté internationale l’engagement Jamais Plus qu’ils ont pris après l’Holocauste et encourageons une rupture avec le silence criminel qui a rendu possible le génocide rwandais de 1994. Le moment est venu pour la communauté internationale d’évoquer le principe de la responsabilité de protéger afin de mettre fin au génocide dans le sud du Cameroun.

Les experts mondiaux sur le génocide conviennent avec nous qu'il faut un tyran impitoyable comme M. Biya pour traiter les allégations bien fondées de génocide comme "ridicules".

Il est honteux que M. Biya ait utilisé son discours le 10 septembre 2019 pour exprimer sa frustration face au monde qui lui a refusé le permis du boucher de Yaoundé qui cherche à massacrer les Camerounais du Sud en toute impunité. M. Biya est particulièrement contrarié par le fait que les Camerounais du Sud vivant dans la diaspora, y compris ceux qui ont acquis d'autres nationalités, ont refusé de détourner les yeux pendant le massacre des membres de leur famille.

Les Camerounais du Sud de la diaspora, y compris ceux qui ont acquis d'autres nationalités, ainsi que des personnalités de bonne volonté du monde entier, ne se reposeront pas tant que le régime de mise à mort de bébés de Paul Biya ne sera pas stoppé dans ses traces génocidaires au Sud du Cameroun.
Les forces d'occupation et l'administration coloniale de M. Biya doivent se retirer sans condition du Cameroun méridional ou doivent se préparer à tuer jusqu'au dernier Camerounais méridional, car c'est la seule façon pour les colonialistes de Yaoundé de pouvoir prendre possession de notre patrie.

Nous saluons la mémoire des plus de 13 000 Camerounais du Sud qui ont été massacrés par les forces génocidaires de Biya et nous réaffirmons solennellement qu’ils poursuivront la noble cause pour laquelle ils ont donné leur vie jusqu’à ce que leur indépendance soit restaurée. Nous réengageons cette journée pour vivre libre ou mourir en combattant.
Nous appelons tous les Camerounais du Sud - de la patrie ou de la diaspora - à fuir tout dialogue organisé par M. Biya, ses sponsors, ses forces d'occupation et les facilitateurs sur lesquels son régime continue de s'appuyer pour prétendre avoir le consentement de mal gouverner notre peuple.

Nous rappelons au monde que la volonté politique des Camerounais du Sud a été librement délibérée et exprimée dans les deux déclarations historiques adoptées à la fin des Conférences anglophones de 1993 et 1994 tenues respectivement à Buea et à Bamenda. le La campagne en cours pour le rétablissement de l'indépendance du Cameroun méridional a été mandatée par les conférences de 1993 et 1994 au cours desquelles notre peuple a pris son destin en main. 

La communauté internationale devrait noter que quiconque prétend être un Camerounais du Sud qui adhère et / ou participe au dialogue appelé par M. Biya ne peut le faire qu'en tant qu'otage de fait et prisonnier d'un régime barbare qui tient une arme à feu la tête de tous pour enlever, expulser, rendre, emprisonner, torturer, «disparaître», tuer et / ou exécuter des dissidents politiques. Le régime cible notamment tous ceux qui remettent en question l’illusion «un, et le Kamerun indivisible» dont M. Biya prétend toujours qu’il existe, parlent moins de ceux qui soutiennent l’indépendance du Sud Cameroun.

Nous voulons que le monde sache qu'aucune position adoptée au cours d'un prétendu «dialogue national» convoqué par M. Biya et tenu où que ce soit au Cameroun ne sera jamais contraignant pour le peuple souverain du sud du Cameroun.

Aucun Camerounais du Sud ne peut se rencontrer et débattre librement dans un lieu où il est confronté à des enlèvements, déportations, restitutions, emprisonnements, tortures, exécutions, disparitions forcées, etc. du fait du régime terroriste de M. Biya. Enfermés dans une lutte existentielle, nos peuples savent maintenant que notre survie dépend de notre détermination à nous défendre et à défendre notre dignité en tant que peuple. Cela dépend de notre capacité à défendre notre liberté et à ne plus être le seul pays au monde à avoir obtenu l'indépendance devant les Nations Unies mais à ne pas avoir le droit de jouir de cette indépendance. Nous nous contenterons de rien de moins.

Nous appelons les peuples épris de liberté du sud du Cameroun à se tenir prêts à se défendre et à se battre jusqu'à la dernière femme, homme, garçon ou fille. Nous appelons les 64 pays qui, le 21 avril 1961, ont voté en faveur de l'indépendance du Cameroun méridional aux Nations Unies à réaffirmer leur vote et à reconnaître que le vote «NON» exprimé par la République du Cameroun, par la France et de nombreux alliés francophones du Cameroun et de la France constituent la preuve du caractère prémédité du crime de recolonisation que le Cameroun déploie depuis 58 ans maintenant.

Nous appelons nos volontaires en auto-défense à se tenir prêts à continuer à protéger leurs communautés et à résister aux forces génocidaires de M. Biya. Nous appelons les citoyens du monde qui veulent la fin du génocide en cours et de l'expérience coloniale consistant à essayer d'imposer une nationalité différente aux Camerounais du Sud, à s'associer au financement, à la mobilisation et à la campagne en faveur du rétablissement de l'indépendance et de la paix. Reconnaissance du Cameroun méridional en tant que 55ème pays souverain de l'Afrique.

 

Ont signé

APLM - Dr. Ebenezer Akwanga APERM - Edwin Ngang
ARCC - Catherine Nformangum CONSORTIUM - John Mbah Akuroh
IG - Dr. Samuel Sako Ikome / Yerima Darbney FSCWO - Flora Asongwe
MoRISC - Ntumfoyn Boh Herbert SCAPO - Augustine Ndangam
SCNC - Elvis Kometa SCWM - Vyvian Mbanwie

 
 
Published in Tribune Libre

Dans un communiqué publié ce 11 septembre 2019, la présidence en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), assurée par le président du Gabon Ali Bongo Ondimba, a salué la décision du chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, de convoquer « un grand dialogue national » dès la fin de ce mois.

 

Dans son discours adressé à la Nation le 10 septembre 2019, le président de la République, son Excellence Paul Biya a tenté d’apaiser la crise socio-politique qui sévit dans les régions anglophones depuis plus de deux ans. Et pour se faire, le chef de l’Etat à convoquer un « grand dialogue national ». « J’ai décidé de convoquer, dès la fin du mois en cours, un grand dialogue national », a déclaré le président lors de son discours.

Selon le chef de l’Etat ce dialogue « permettra, dans le cadre de notre Constitution, d’examiner les voies et moyens de répondre aux aspirations profondes des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, mais aussi de toutes les autres composantes de notre Nation », a-t-il renseigné.

Une décision saluée par la présidence en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC). « La Présidence en exercice de la CEEAC salue la décision du Président de la République du Cameroun de convoquer un grand dialogue national dans le but de répondre aux aspirations profondes des différentes composantes de la Nation camerounaise. Elle appelle toutes les forces positives et constructives à saisir l’opportunité de ce dialogue en vue de préserver la paix, la sécurité, la cohésion sociale, la concorde nationale et favoriser le retour des personnes déplacées et des réfugiés. » Peut-on lire dans le communiqué.

Par ailleurs, la présidence en exercice de la CEEAC réitère le soutien et la solidarité communautaires à la République du Cameroun et exprime la disponibilité de la communauté à l’accompagner dans le processus de réconciliation nationale. Elle exhorte aussi les partenaires et amis de la République du Cameroun à apporter leurs appuis multiformes à la réussite de ces assises historiques.

Et pour finir, La présidence en exercice saisit cette occasion pour exprimer à nouveau ses condoléances aux familles des victimes et souhaiter prompt rétablissement aux blessés. Elle appelle toutes les populations camerounaises à privilégier le dialogue et le pardon en vue de tourner définitivement la page et de retrouver une vie normale.

Créée en octobre 1983 et son Secrétariat Général mis en place en janvier 1985, la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), compte actuellement 11 États membres à savoir l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la RD Congo, le Rwanda, Sao Tome & Principe et le Tchad. Elle a une superficie de 6 640 600 Km² pour une population estimée à 130 millions d’habitants.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Les populations de la région du Nord ont suivi de bout en bout le message du Président de la République S.E Paul Biya à la Nation ce 10 septembre 2019. Du citoyen ordinaire aux autorités administratives en passant par les acteurs politiques, chacun ne tarit pas d'éloges suite à l'annonce de la tenue d'un dialogue national inclusif au Cameroun dans les prochains jours.

 

Le message du Chef de l'Etat est perçu comme une annonce forte. Son Excellence Paul Biya qui indique dans son adresse à la Nation, la tenue d'ici la fin du mois de septembre 2019, d'un dialogue national inclusif pour discuter des problèmes qui entravent l'unité et l'intégrité territoriale du Cameroun notamment, la résolution de la crise sociopolitique dans les deux régions anglophones. Un dialogue qui, selon les propos du Chef de l'Etat va regrouper les citoyens camerounais dans leur diversité socio politique y compris ceux de la diaspora. Objectif, trouver des voies et moyens de sortie de crise afin que le pays puisse poursuivre avec sérénité sa marche résolue vers l'émergence. 

 

Les réactions des uns et des autres

Un message qui retentit ainsi dans la région du Nord comme une lueur d'espoir. Que ce soit les citoyens ordinaires, les acteurs politiques ou encore les autorités administratives, chacun a su se doter d'un canal d'écoute de ce discours du Président de la République qui a connu une diffusion radiophonique et télévisée. 

Quelques instants plus tard, dans la ville de Garoua, quelques personnes rencontrées non pas hésité de saluer l'initiative du Chef de l'Etat. C'est le cas de Théophile Abakaï, politologue qui pense : "Paul Biya a écouté, réfléchi et trouvé la réponse juste aux préoccupations de l'heure des Camerounais. Vous savez, la crise anglophone au regard du bilan, fait froid dans le dos. Aujourd'hui, apprendre que le dialogue national inclusif soit annoncé par le Chef de l'Etat qui est le garant de l'unité, de l'indépendance et de l'intégrité territoriale de notre pays au sens de la loi fondamentale, il me paraît être une décision d'un homme d'Etat, d'un homme sage à l'écoute de son peuple". 

Tout comme Abakaï, Maurice Pagoré, journaliste indépendant estime : "cette décision présidentielle était fortement attendue. Seule chose que nous demandons au Président de la République, c'est que même si c'est le Premier ministre qui va conduire le dialogue, il faut un suivi de près de l'évolution des choses notamment la prise en compte des avis nobles et surtout l'application stricte des résolutions qui vont découler de ce dialogue qui s'annonce historique au Cameroun".

Quant aux acteurs politiques et autorités administratives, les avis convergent et de manière globale, sont favorables à cette mesure présidentielle. Le Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi'i saisit l'opportunité, il remercie le Chef de l'Etat pour cette autre marque qui traduit une fois de plus son attribut de mendiant de la paix et ses efforts inébranlables de résoudre la crise anglophone.

Au total, les populations du Nord dans une symphonie d'esprits nourrissent déjà des espoirs énormes en ce dialogue national inclusif et souhaitent qu'il contribue dans un bref délai à un retour rapide de la paix dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun. 

 

Innocent D H

 

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Par message télévisé, le président de la République, Paul Biya, s’est exprimé le 10 septembre sur la crise sociopolitique qui sévit dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Ainsi, le chef de l’état a adressé un message de réconfort aux blessés et autres victimes de cette crise. 

 

« Mes Chers compatriotes, malgré ces efforts du Gouvernement, des mouvements radicaux, principalement inspirés de l’étranger, ont récupéré et dévoyé les revendications corporatistes. Ils ont ainsi ourdi un projet sécessionniste avec pour but, la partition de notre pays. A cette fin, ils ont constitué et financé des groupes armés qui ont causé un lourd préjudice aux populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le monde entier a été témoin des atrocités commises par ces groupes armés : mutilations, décapitations, assassinats des éléments des Forces de Défense et de Sécurité, des autorités administratives et des civils sans défense, destructions des infrastructures et édifices publics, incendie des écoles, des hôpitaux, etc. » a déclaré le Chef de l’Etat lors de son discours.

« Je voudrais saisir la présente occasion, pour réitérer mes condoléances les plus sincères et celles de la Nation tout entière à tous ceux qui ont perdu des êtres chers dans le cadre de cette crise. J’adresse également un message de réconfort aux blessés et à toutes les autres victimes à divers titres. » A-t-il ajouté. Le président a ainsi donné aux blessés, l’assurance qu’ils peuvent compter sur la solidarité du Gouvernement de la République et sur celle de la Nation tout entière.

Véritable mendiant de paix, Paul Biya a une fois de plus recommander le dialogue comme sortie de crise. « Depuis la survenance de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, jamais le terme dialogue n’a été autant évoqué, prononcé, voire galvaudé. A l’interne comme à l’international, chacun y est allé de ses propositions et de ses suggestions. Certaines d’entre elles réalistes, d’autres nettement moins. Les conseils ont afflué. Certains avisés, d’autres intéressés (...) », a-t-il dit.

« La récente tournée du Premier Ministre dans les deux régions a permis de confirmer ce sentiment. J’ai la ferme conviction, à cet égard, que le moment est venu de mobiliser toutes les forces positives et constructives de notre pays, à l’intérieur comme dans la diaspora, pour que ce désir devienne une réalité. C’est pourquoi, j’ai décidé de convoquer, dès la fin du mois en cours, un grand dialogue national qui nous permettra, dans le cadre de notre Constitution, d’examiner les voies et moyens de répondre aux aspirations profondes des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, mais aussi de toutes les autres composantes de notre Nation. » A précisé le président.

On peut donc dire sans risque de se tromper que, son Excellence Paul Biya, est le père de toute la Nation et se préoccupe de tous ses enfants.

Intégralité du discours du président de la République du Cameroun 

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01