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L’artiste musicien a publié ce mardi 18 juin 2019 sur son compte Facebook un post annonçant la fin du règne du Chef de l’Etat pour Juillet 2019. Dans une tentative d'explication, il prétend que le chef de l'Etat serait soutenu à la tête de la République par des forces qui vont le lâcher dans un futur proche. 

 

« URGENT. Le soutien accordé à Mr Paul BIYA à la présidence de la République Camerounaise s’achève le 21 juillet 2019 ». C’est le message qu’on peut lire dans cette publication mise en ligne dans les tours de 10h de la matinée du 18 juin 2019. Une annonce qui suscite l’intrique et l’hilarité chez plusieurs lecteurs. Ils se demandent si le célèbre musicien des chansons douces en langue béti a complètement perdu la tête.

 

En effet, voici quelques années déjà que l’artiste a poussé l’art jusqu’aux confins de la spiritualité. Il s’est converti à une croyance qui renie toute religiosité et proclame l’extrême spiritualité, à la lisière du spiritisme. Et celui qui se fait appelé « Dieudonné », ce qui est pour lui synonyme de prophète se défend plutôt bien. Dans les joutes qui suivent son post, il fait un effort pour recadrer et préciser sa pensée.

 

A la question de savoir si cette déclaration signifie que Paul BIYA quittera le pouvoir à cette date, l’illuminé répond « le soutien divin de son règne s’achève même après demain, le 21 juin, dans trois jours, mais il reste couvert jusqu’au 21 juillet et après, les shoten zen Jin (forces protectrices de la nature et de l’environnement) s’orienteront vers quelqu’un d’autre ». En clair, les puissances ésotériques protectrices du porteur du pouvoir d’Etoudi vont le lâcher le 21 juillet. Saint Desir ATANGO précise qu’il ne dit pas que Paul BIYA va quitter le pouvoir à cette date, mais que c’es sera terminé pour lui, qu’il sera désormais vulnérable et accessible à toute éviction spirituelle de la tête de la République.

 

Bien que cela puisse paraître surréaliste pour plusieurs, il ne faut pas méconnaître l’existence de pratique métaphysique entourant la gestion du pouvoir quel qu’il soit et plus encore du pouvoir suprême de l’Etat. On se souvient très bien qu’au lendemain de sa prise de pouvoir en 1982, Paul BIYA avait fait le tour des chefferies traditionnelles du Cameroun où il a subit des rites le dotant d’une onction particulière pour la gestion de l’Etat. D’aucuns classent dans ce même registre son érection comme N’Nom Ngui’i par les chefs traditionnels du Sud Cameroun il y a peu. En admettant la possibilité que ces forces métaphysiques soient réelles, tout porte à croire que cela relève de l'inédit, étant donné que le chef de l'Etat a été désigné par voie électorale, au sortir de l'élection du 07 octobre dernier pour un nouveau mandat de 07 ans. Le soutien du peuple qui l'a élu, reste donc actuel et de nombreuses circonscriptions lui renouvellent son soutien pour les échéances électorales prévues cette année (municipales, régionales et législatives). 

 

De toutes façons, le 21 juillet n’est plus si éloigné, et comme cela a toujours été le cas avec de tels discours, on ne perd rie à attendre. 

 

Stéphane NZESSEU

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Sur son compte officiel Twitter, le Chef de l’Etat a adressé ses félicitations à Pascal Siakam le premier camerounais à atteindre les cimes de la NBA. 

 

Il fait sûrement partie des camerounais qui ont porté haut le drapeau du pays à l’extérieur. Pascal Siakam c’est le nom que l’ensemble des camerounais tient au bout des lèvres et célèbre depuis la semaine dernière. Les chaînes de télévision à l’instar de Canal 2 international, ont réalisé des reportages dans la ville de Douala, où Pascal a grandi. Plus important encore, en inscrivant son nom dans la liste des basketteurs ayant atteint le sommet de la Nba, Siakam n’a pas laissé indifférent Paul Biya, le Président de la République. Le Chef de l’Etat s’est saisi de son compte officiel Twitter pour adresser ses félicitations à celui-ci. « Je salue la performance de notre jeune compatriote Pascal Siakam champion de la NBA. Il symbolise cette jeunesse camerounaise qui participe au rayonnement de son pays », a écrit le Chef de l’Etat.

 

Cette sortie du Président de la République a été suivie par celles des camerounais de tout bord. Le journaliste dont l’expérience en question de sport Martin Camus de Mimb n’est plus a démontrer, a lui aussi, salué les performances du basketteur international, et surtout le fait qu’il ait brandi le drapeau du Cameroun. « Qui n'est pas fier, de voir en plein NBA... pour le bouquet final, le drapeau du Cameroun flotter au cœur du territoire américain ? Peuple béni qui ignore l'étendue de ses bénédictions, lève-toi et acclame PASCAL SIAKAM !!! Good Job », peut-on lire sur sa page officielle Facebook.

 

Pour la petite histoire, Pascal Siakam qui est fait aujourd’hui la fierté de toute l’Afrique a en peine deux saisons, est devenu le premier camerounais à disputer et remporter la prestigieuse finale Nba. Agé de 25 ans, il a avec les Toronto Raptors, mis fin au règne des Golden State Warriors qui avaient remporté les deux précédents titres. Il est à noter que lors du premier match de la finale 2019 où il a réalisé un impressionnant 14 sur 17 au tir. Il a surtout inscrit le panier qui a fait plier Golden State à 18 secondes de la sirène. Il a redonné trois points d’avance à son équipe, qu’il avait mise en fâcheuse posture quelques secondes plus tôt, en perdant un ballon important.

 

Pascal Siakam a inscrit son nom en lettres d’or dans les annales sportives du Cameroun.

 

Liliane N.

 

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A l'occasion de son retour sur les réseaux sociaux, après six mois de silence, le journaliste engagé dans un combat pour la défense des Droits de l'Homme, arrêté en octobre 2018 pour "apologie au terrorisme", a adressé un message à la communauté internationale. Message dans lequel il revient sur l'histoire à la genèse de la crise anglophone et propose aux organismes internationaux, des pistes pour dénicher la source de ce problème. L'intégralité de la lettre : 

 

CRISE ANGLOPHONE/LETTRE OUVERTE A LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE

 

Monsieur le Secrétaire général des Nations Unies, 
Chers membres du Conseil de sécurité des Nations Unies, 
Monsieur le président des Etats-Unis, 
Monsieur le Président de la République de France, 
Monsieur le Premier Ministre de Grande Bretagne,
Monsieur le président de la République populaire de Chine, 
Monsieur le président de la Fédération de Russie,
Madame la secrétaire générale de la Francophonie,
Madame la secrétaire générale du Commonwealth,

 

Permettez-moi, avant toute chose, de me présenter. Michel Biem Tong est mon nom. Je suis un web-journaliste camerounais et cyber-militant des droits de l’homme. Pour m’être interessé au problème anglophone du Cameroun entre autres, j’ai été en prison pendant près de deux mois et j’en suis sorti le 14 décembre 2018. Aujourd’hui, je suis contraint de vivre en exil parce que persécuté par les autorités de mon pays. Je ne me suis pas investi dans cette question par intérêt, par sympathie pour un groupe quelconque ou pour épouser quelqu’idéologie que ce soit. Je me suis intéressé à ce problème non seulement parce que j’en avais marre de voir des populations malmenées, torturées et massacrées au quotidien, mais aussi parce qu’en tant que responsable de www.hurinews.com, journal en ligne spécialisé dans l’actualité des droits de l’homme, j’ai sacrifié à un devoir : celui de promouvoir le droit de chaque peuple à disposer de lui-même. C’est ce droit que les ressortissants du Cameroun anglophone…je dis bien le Cameroun anglophone, revendique.

 

Mesdames et Messieurs

Les Anglophones au Cameroun sont accusés de soutenir la sécession, de vouloir faire sécession. Sécession, sécessionnistes sont les termes qui désormais meublent le vocabulaire politique au Cameroun. Aucun Etat au monde ne peut accepter l’amputation d’une partie de son territoire. C’est vrai. Moi non plus, je ne saurais encourager un projet sécessionniste. Mais dans le cas du Cameroun, je me demande très souvent de quoi on parle. La Corse n’est pas un ex-territoire sous tutelle des Nations Unies, la France fait donc face aux revendications sécessionnistes. La Catalogne n’est pas un ex-territoire sous-tutelle des Nations Unies, alors l’Espagne fait face à la montée des revendications sécessionnistes. La Casamance n’est-pas un ex-territoire sous-tutelle des Nations Unies, alors les autorités du Sénégal sont fondées de parler de sécession. Mais dans le cas du Cameroun, la réalité est tout autre, car le Cameroun anglophone est un ex-territoire sous tutelle des Nations Unies et nous connaissons tous le but de la tutelle selon la Charte des Nations Unies.

Si le Cameroun anglophone est aujourd’hui à feu et à sang, c’est simplement parce qu’on refuse, pour des raisons que j’ignore, de s’attaquer aux causes réelles du problème. Le Cameroun actuel, du moins tel qu’on le connaît sous sa forme territoriale, est comme cette maison bâtie sur du sable et avec du sable. J’entends par sable ici le mensonge, l’escroquerie politique, la répression, le non-respect des textes internationaux.

 

Mesdames et messieurs

Si ça brûle aujourd’hui dans le Cameroun anglophone (jadis appelé British Southern Cameroons), c’est parce qu’on refuse de regarder la réalité en face. Et la réalité, difficile à avaler certes, est qu’il a existé deux Etats du Cameroun : La République du Cameroun d’un côté et British Southern Cameroons de l’autre. Le premier a obtenu son indépendance le 1er janvier 1960 et a été admis aux Nations Unies le 20 septembre 1960, le second a eu la sienne le 1er octobre 1961 quoiqu’ayant choisi quelques mois plus tôt de traduire cette indépendance par un rattachement au Cameroun. Les deux régions anglophones du Cameroun sont donc à la base un Etat indépendant et souverain.

Si ça brûle au Cameroun anglophone aujourd’hui, c’est simplement parce que la République du Cameroun, celle qui a eu son indépendance le 1er janvier 1960 n’a pas respecté ses engagements en tant que membre des Nations Unies depuis le 20 septembre 1960 notamment le principe de droit international du respect des frontières héritées de la colonisation. Oui, la frontière entre les deux Camerouns existe toujours depuis les accords Simon-Milner de 1917 entérinés par le Traité de Versailles du 28 juillet 1919. Les bornes plantées par l’ONU pour matérialiser cette frontière existent toujours. Preuve que cette frontière n’a jamais été abolie.

Le conflit anglophone résulte aussi du non-respect de la Charte des Nations Unies en son article 76 (b) qui dispose que le but de la tutelle est de : « favoriser le progrès politique, économique et social des populations des territoires sous tutelle ainsi que le développement de leur instruction; favoriser également leur évolution progressive vers la capacité à s'administrer eux-mêmes ou l'indépendance (et non indépendance en se joignant à… ». Or les deux régions anglophones du Cameroun formaient le British Southern Cameroons, un territoire sous tutelle des Nations Unies, c’est-à-dire d’après la Charte de l’ONU, disposé à être Etat indépendant. D’où vient-il, qu’au nez et à la barbe de la communauté internationale, l’Etat indépendant qu’on attend devient régions d’un autre Etat indépendant ?

 

Mesdames et Messieurs,

Que doit-on finalement comprendre ? En votant pour le rattachement avec la République du Cameroun lors du plébiscite du 11 février 1961, le Southern Cameroons a choisi de lui céder son territoire, son droit de disposer de lui-même en tant que peuple ou alors de se rattacher à elle en tant qu’Etat indépendant et souverain au même titre que sa voisine ? C’est parce que cette question est restée en suspens que la République du Cameroun a conquis ce territoire, soumis ses populations et ses dirigeants démocratiquement élus à ses lois y compris par la force (comme ce fut le cas au soir du référendum du 20 mai 1972), aboli ses institutions. Le rattachement prescrit dans la résolution onusienne 1608 du 21 avril 1961 s’est muée en une volonté des dirigeants de la République du Cameroun de conquérir ce territoire car lors de la conférence de Foumban du 17 au 22 juillet 1961, il n’a nullement été question d’un traité matérialisant la Réunification de deux Etats, mais du projet de loi modifiant la Constitution de la République du Cameroun pour une République fédérale. En un mot, des autorités d’un Etat élaborent un projet de loi et invitent les dirigeants élus d’un territoire voisin à en discuter. C’est de l’inédit !

 

Mesdames et messieurs

Les autorités du Cameroun ont souvent l’habitude de dire : « la forme de l’Etat est non-négociable », « le Cameroun est un et indivisible ». Et moi-même, dans les multiples chefs d’accusation qui m’ont été collé sur le dos par le Tribunal militaire de Yaoundé, figurait apologie de la sécession. Si ce procès avait eu lieu, j’aurais demandé à la cour : « qui est ‘sécessionniste’, le pouvoir de Yaoundé qui a organisé le 1er janvier 2010, le cinquantenaire de l’indépendance du Cameroun francophone (partie anglophone exclue) ou alors moi qui ne fait que rappeler cet état de fait en tant que journaliste » ? J’aurais également demandé à cette Cour : « Paul Biya est-il donc sécessionniste en accueillant, un certain 31 décembre 2009, des émissaires de l’ONU venus lui présenter deux cartes : l’une de la République du Cameroun et l’autre du Southern Cameroons ? Ces émissaires de l’ONU dont faisait partie le camerounais Jean Victor Nkolo sont-ils aussi des sécessionnistes en présentant 2 cartes d’un pays ‘un et indivisible’ à son chef d’Etat, en plein palais de l’Unité ? En voilà qui prouve à suffisance que malgré les apparences, le Cameroun forme deux territoires, deux Etats.

 

Mesdames et Messieurs,

La crise anglophone est comme ce cancer qui nécessite non pas des paracétamol mais une thérapie de choc quitte à ce que le malade crie de douleur. Nous savons tous que les autorités camerounaises et leurs partenaires bilatéraux et multilatéraux disent être attachés à « l’unité et à l’intégrité du territoire camerounais ». Or, comme nous l’avons vu plus haut, cette unité est davantage politique, voire géopolitique que juridique. Pourtant, c’est d’une unité juridique que nous avons besoin pour sauver cette maison appelée Cameroun faite de sable et sur du sable qui, progressivement, s’effondre. Pour calmer les tensions qui sont de plus en plus vives, la seule solution, d’ailleurs à portée de main, c’est : -la reconnaissance de la frontière qui jusqu’à l’heure actuelle sépare les deux Cameroun, - reconnaître qu’au lieu de régions anglophones du Cameroun, on aurait dû avoir affaire à un Etat indépendant et souverain depuis le 1er octobre 1961.

 

Il est donc temps de corriger les erreurs du passé en rétablissant simplement le peuple du Cameroun anglophone dans sa souveraineté telle qu’elle aurait dû être proclamée le 1er octobre 1961. Pour le pouvoir de Yaoundé et pour beaucoup de Camerounais francophones (y compris moi-même), ça fera sans doute mal. Mais si cette souffrance peut épargner à de millions de personnes d’autres souffrances qui s’étaleront sur des dizaines d’années, pourquoi ne pas y aller ? Car il s’agit d’un peuple qui a tout perdu : son parlement, son Premier Ministère, son House of Chief (une espèce de Sénat), son système judiciaire, etc. Son système démocratique avant le 1er octobre 1961, fut l’un des meilleurs en Afrique noire. Jamais dans cette partie du continent, on avait vu le candidat d’un parti d’opposition remporter des élections législatives (1959) face à celui du parti au pouvoir, malgré l’usage par ce dernier des moyens de l’Etat.

 

Ce n’est donc pas pour plus d’hôpitaux, d’écoles, de routes que les anglophones du Cameroun crient et pleurent mais pour leur fierté et leur dignité en tant que peuple réduites à néant par les intérêts géopolitiques de certaines grandes puissances. Oui, comme j’avais souvent l’habitude de l’écrire dans mes articles : « l’odeur du pétrole qui git en zone anglophone a été plus forte que le droit du peuple qui y vit, à disposer de lui-même ». Rétablir ce peuple dans ce droit, dans son histoire, serait lui rendre justice. Car comme a souvent l’habitude de dire le confrère de Radio France Internationale et compatriote Alain Foka, dans son émission « Archives d’Afrique » : « Nul n’a le droit d’effacer une page de l’histoire d’un peuple, car un peuple sans histoire, est un monde sans âme ». Comprenne qui pourra !

 

Pour terminer, j’invite les organismes internationaux de défense des droits de l’homme, notamment, le Haut-Commissariat des droits de l’homme de l’ONU, Amnesty International, Human Right Watch, à ouvrir une enquête sur les informations faisant état de la présence en zone anglophone des bandes armées parallèles à la solde du pouvoir de Yaoundé qui commettent des atrocités qui sont par la suite attribuées à la branche armée du mouvement séparatiste. Je ne le dis pas pour dédouaner cette dernière, elle aussi responsable d’avoir tué des soldats sans armes et des fonctionnaires en retraité accusés de collaborer avec l’armée. L’information sur l’existence de ces bandes armées parallèles m’a été donnée par un jeune détenu anglophone qui fut mon compagnon de cellule au secrétariat d’Etat à la défense à Yaoundé. Par ailleurs, l’opposant et fils du coin Ni John Fru Ndi en a fait état récemment dans certains médias camerounais.

 

Michel Biem Tong,

Web-journaliste camerounais en exil

 

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L’audience au Palais de l’Unité a eu lieu hier, 10 juin 2019.

 

Il était un émissaire d’Obiang Nguema Mbasogo, le Président de la Guinée équatoriale. A en croire Baltasar Engonga Edjo'o le Ministre d'Etat équato-guinéen chargé de l'Intégration régionale, il était porteur d’un message d’amitié et de fraternité adressé à Paul Biya par son homologue équato-guinéen. Au sortir de l’audience qui a duré près d’une heure, Baltasar Engonga Edjo'o a indiqué à la presse qu’il est impossible de parler aujourd’hui de l’intégration régionale sans faire appel à Paul Biya le Chef de l’Etat.

 

Il convient de rappeler que la Guinée équatoriale et le Cameroun font partie de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac). Et le Chef de l’Etat Paul Biya a été porté en mars dernier par ses pairs à la tête de cette organisation sous-régionale. «Tous les Chefs d’Etat sont dans l’obligation de se concerter avec lui sur certains sujets d’importance en la matière», a déclaré l’envoyé spécial d’Obiang Nguema Mbasogo.   

 

En parlant toujours de l’intégration régionale face aux hommes des médias, Baltasar Engonga Edjo'o a indiqué que celle-ci marche plutôt très bien dans la sous-région. Il faut indiquer qu’au cours du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de la Cemac tenu dans la capitale tchadienne le 31 octobre 2017, un certain nombre de décisions ou disons plutôt de mesures avaient été prises pour l’accélération de l’intégration régionale.

 

Ces mesures sont entre autres l’ouverture intégrale des frontières. Une mesure arrêtée depuis 2013. Et celle-ci devait se concrétiser par la suppression des visas pour tous les ressortissants de la Cemac circulant dans l’espace communautaire. Il faut préciser que les Chefs d’Etat des six pays membres de la Cemac avaient non seulement pris part au Sommet extraordinaire de Djamena mais aussi avaient pris acte de la décision d’ouverture intégrale de leurs frontières. « La Guinée équatoriale ne peut pas travailler de façon isolée. Les actions de la communauté se font dans le cadre du groupe », a ajouté Baltasar Engonga Edjo'o.

 

L’émissaire du Président équato-guinéen a profité de l’audience pour transmettre au Chef de l’Etat Paul Biya, les condoléances d’Obiang Nguema Mbasogo pour le décès de Martin Belinga Eboutou l’ancien Directeur du Cabinet civil, inhumé le weekend dernier.

 

Liliane N.   

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Présents aux rencontres fraternelles et familiales qui ont eu lieu le 05 juin 2019, ils ont tenu à donner leur parole.

 

Les militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) ne comptent pas changer de voix lors des prochaines échéances électorales à venir notamment, les régionales, les municipales et les législatives. Le 5 juin 2019, ils ont renouvelé leur engagement: celui de ne voter que pour leur parti politique. Ils ont annoncé un plébiscite en faveur des candidats investis par le Rdpc. Dans son édition du 07 juin 2019, le quotidien gouvernemental Cameroon tribune fait savoir que cette section du parti au pouvoir a enregistré lors de la Présidentielle du 7 octobre 2018, un résultat de presque de 100%. Les militants de ladite section tiennent donc à renouveler ce score. Une détermination qui n’a pas laissé indifférent Joseph Le l’une des élites d’Abong-Mbang.

 

«Nous venons de trouver dans l’arrondissement d’Abong-Mbang, des populations sereines. Des populations qui ont certes quelques doléances parce qu’il y a quelques difficultés, mais qui croient fermement en la personne du Président Paul Biya. Ces populations adhèrent totalement et comme d’habitude au Rdpc et promettent au cours de cette autre année électorale un vote massif en faveur des candidats du Rdpc.

 

Donc, nous partons d’ici rassérénés en nous disant qu’à l’Est et notamment dans l’arrondissement d’Abong-Mbang, il n’y a pas de souci, mais alors aucun souci. Cependant, il faut que nous restions vigilants. Parce que nous avons appris que quelques personnes commencent à sillonner un  tout petit peu le coin pour passer le message contraire à ceux qui sont les nôtres pour vouloir duper nos parents, nos frères et sœurs à travers des promesses fallacieuses. Nous sommes venus leur dire attention, ne suivez pas tout cela», a déclaré face à la presse, Joseph Le

 

L’occasion s’est donc montrée idoine pour transmettre aux populations d’Abong-Mbang, les félicitations du couple présidentiel, touché par la mobilisation des militants de cette localité lors de la dernière élection présidentielle.

 

Liliane N.

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Paul BIYA nomme de nouveaux membres du conseil supérieur de la magistrature en remplacement des membres décédés. Seulement, Le Président de la République a omis de designer un nouveau secrétaire pour l’institution.

 

Le Chef de l’Etat a procédé le 29 Mai 2019 à la nomination de nouveaux membres au sein du Conseil Supérieur de la Magistrature. Le décret signé par Paul BIYA précise bien qu’il est question de remplacer les membres du conseil décédés. Les nouveaux nommés ont la responsabilité de terminer le mandat de leurs prédécesseurs. Trois personnalités ont ainsi bénéficié du décret du chef de l’Etat.

 

Il s’agit du député KOA Luc, représentant l’Assemblée Nationale au sein de l’institution. Il est nommé en remplacement de l’honorable Eloundou Barnabé, décédé le 28 octobre 2018. Parmi les nouveaux venus, madame Mekoulou Cunégonde épouse Ngotty. La magistrate remplace l’ancien président de la chambre des Comptes qui s’est éteint le 21 décembre 2018. La troisième personnalité à qui le Chef de l’Etat témoigné de sa confiance est l’ancien ministre de la justice Amadou Ali. Il prend la place du ministre Amadjoda Adjodji, quant à lui décédé le 07 novembre 2018.

 

Seulement, le secrétaire du Conseil National de la Magistrature manque sur cette liste. Jean Foumane AKAME a quitté ce monde le 13 Janvier 2019. Or le secrétaire du conseil joue un rôle important dans le fonctionnement de l’institution comme l’indique la loi N° 82 / 14 / du 26 Novembre 1982 fixant l’organisation et le fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature, dans ses articles 08 et suivants :

« Article 8 : Le secrétaire du conseil supérieur de la magistrature est assuré par un magistrat en service à Yaoundé, nommé par décret, en qualité de secrétaire du conseil supérieur de la magistrature. 
Article 9 : 
1. Le secrétaire du conseil supérieur de la magistrature est chargé de la mise en état des dossiers soumis à l’avis du conseil supérieur de la magistrature. 
2. Il veille au fonctionnement administratif dudit conseil, en liaison avec les services compétents. 
3. L’organisation et le fonctionnement du secrétariat du conseil supérieur de la magistrature sont fixés par un texte particulier »

 

D’après certains observateurs, le Chef de l’Etat aurait du mal à trouver dans son entourage un homme de confiance de la trempe de Jean Foumane AKAME qui fut pour lui plus qu’un collaborateur, u ami et un confident.

Les membres actuels ont été nommés en 2014 pour un mandat de cinq ans. Les anciens et les nouveaux achèvent en principe leurs mandats cette année.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Un atelier de validation du document s’est tenu la semaine dernière en présence de magistrats, de représentants de la société civile et d’administrations publiques.

 

Le rapport 2018 du ministère de la Justice sur l’état des droits de l’homme au Cameroun consacre tout un chapitre à la paix et à la sécurité. Ceci, à en croire Cameroon Tribune, parce que l’enjeu a été crucial en 2018. Et c’est d’ailleurs la principale innovation contenue dans le rapport. Le document en est encore à l’étape de projet. C’est dans ce cadre qu’un atelier de validation dudit document s’est tenu jeudi et vendredi dernier à Yaoundé. Il a réuni magistrats, représentants des administrations publiques et de la société civile pour peaufiner ce projet de rapport établi en français et en anglais.

 

Comme les années antérieures, ce rapport qui en est à sa 13e édition, propose un regard sur les faits et actes ayant animé l’actualité des droits de l’Homme au Cameroun, ainsi que les mesures prises par les pouvoirs publics et les partenaires pour protéger et promouvoir lesdits droits. Subdivisé en trois grandes parties, le document de 205 pages présente, de prime abord, les questions liées aux droits civils et politiques. La seconde partie est consacrée aux questions se rapportant aux droits économiques, sociaux et culturels, ainsi qu’au droit à un environnement sain.

 

Enfin, le rapport propose une partie traitant des questions transversales des droits de l’Homme et des droits catégoriels. Comme l’a relevé Joseph Fonkwe Fongang, secrétaire général du ministère de la Justice, représentant le ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, le pays a fait face à trois défis majeurs pour préserver sa stabilité et à sa sécurité : le défi de la paix et de la sécurité dans un contexte marqué par les attaques de Boko Haram dans l’Extrême-Nord et la situation socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ; celui d’améliorer les conditions et de vie des populations et enfin, le défi de construire une société plus inclusive.

 

Des recommandations ont été faites, dont celle portant harmonisation de l’usage de l’expression « bandes armées dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest » dans l’ensemble du rapport entre autres.

 

Rappelons que la Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, Michèle Bachelet, a visité le Cameroun du 1er au 4 mai 2019 sur invitation du chef de l’Etat, Paul Biya. Cette dernière s’est félicitée de la volonté du gouvernement de collaborer avec le Bureau des droits de l'homme des Nations Unies et le reste des Nations Unies pour résoudre les principales crises humanitaires et les violations des droits de l'homme causées par les graves troubles et violences qui se produisent dans l'ouest et le nord du pays.

 

Otric N.

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Le faciès du Président de la République démontre à souhait qu’il est en très bonne forme et qu'aucun repos n'est à envisager pour lui. 

 

Les capacités du Chef de l’Etat seraient amoindries d'après certaines langues. Cela peut se comprendre, à 86 ans, Paul BIYA n’a plus la même fraîcheur d’il y a quelques années. Néanmoins, pour une personne de cet âge, il fait plutôt bonne figure, ce devrait rassurer les camerounais et autres observateurs dubitatifs.

 

Le tableau était saisissant ce 20 mai soir au palais de l'Unité. Les caméras de la télévision nationale ont donné aux camerounais d’apprécier l’état de fraîcheur de son couple de dirigeant. Le Chef de l’Etat, tout souriant, et c’est peu de le dire. A 86 ans, cela est plutôt râre. Il est apparu au boulevard du 20 mai visiblement en très bonne forme, ce qui présage de bons signes pour la gouvernance du pays ainsi que son avenir.

 

Le visage manifestement amorti par l’usure de l’âge trompe toute vigilance et appelle à aller au-delà des apparences. Sa chevelure grisonnante grâce aux artifices du barbier, les rides du faciès sont qui pour certains témoignent du poids de l’âge, n'en sont rien.

 

D’après une étude publiée dans la revue « Gérontologie et institution », le vieillissement est corollaire d’un ensemble de pathologies et de décadences psychologiques. Le grand âge amène très souvent une diminution des capacités sensorielles et perceptuelles. C’est une limitation aiguë de la capacité à recevoir et à traiter une information. En vieillissant, le cristallin de l’œil s’épaissit et perd une partie de sa plasticité. Il devient alors difficile de s’accommoder aux objets  qui sont trop loin ou très proche.

Le cas du Cameroun pourrait en être une exception dans la mesure où le chantre de la Paix demeure dans des états rassurant et prometteurs d'avenir pour sa Nation. 

 

Ailleurs dans certains pays, l'on retrouve des dirigeants affaiblis, subissant les effets généraux de la vieillesse. On note entre autres signes, la perte de l’ouïe qui est importante. Le grand âgé ne perçoit plus les sons de hautes fréquences. Ce qui a des conséquences certaines dans l’écoute de la parole. La personne âgée du fait de déficit auditif croit que ceux qui l’entourent marmonnent et il les accuse de ne pas parler assez fort. Le fait de ne pas bien écouter ses interlocuteurs engendre la méfiance. Doublé à l’environnement de la cour du palais pollué par les luttes de pouvoirs et de positionnements, il va de soi que la méfiance sera exacerbée. Et si on ajoute à cette situation, la mémoire qui baisse du fait de l’âge, il va sans dire qu’il devient difficile pour une personne d’un certain âge d’accomplir avec efficacité certaines fonctions. Ce qui est valable pour la mémoire l’est également pour l’intelligence, la créativité, l’émotion et la motivation. Tous ces paramètres sont en bernes.

 

Il faut tout de même reconnaître qu’au palmarès des Chefs d’Etat en fonction les plus âgés au monde, Paul BIYA occupe le 7e rang loin derrière la Reine d’Angleterre, le président Malaisien Mahathir Mohamad, tous deux âgés de 92 ans. Paul BIYA est le doyen des Chefs d’Etat sur le continent africain. Les camerounais devraient donc se sentir fiers de ce représentant dont les preuves ne sont plus à refaire ! 

 

 

 

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Jusqu’à ce mardi matin, les héros de la Coupe d’Afrique tanzanienne n’ont pas toujours reçus leurs primes. Après avoir été porté en triomphe par toute la ville de Yaoundé, présenté au défilé du 20 mai et partagé une poignée de main avec le Chef de l’Etat au palais de l’Unité, les bébés lions sont aux abois.

 

La scène es triste, les champions d’Afrique cadets chassés comme des malpropres, sans manière de l’hôtel qui les abritais depuis leur retour de la Tanzanie. Les champions d’Afrique en titre sont dans la rue, bagages en mains, sans argent de taxi, abandonnés à leur propre sort. Après avoir fait la fierté du Cameroun, ils sont victimes du mépris des dirigeants camerounais.

 

Ce n’est pourtant pas lié à un manque d'argent

A ce jour, seulement 12 millions de FCFA ont été répartis à toute la délégation. Et là, c’était après la qualification des lionceaux pour le stade des demis finals de la compétition. A cet époque le ministre des sports Narcisse Mouelle Kombi avait fait le déplacement pour la Tanzanie (frais de mission à l’appui ) pour encourager les lionceaux. Une présence inutile. On se souvient encore de cet image lors de la finale, le président de la CAF renvoyant le ministre dans les gradins avant la remise des trophées.

 

Après ce sacre, les champions d’Afrique seront accueillis en grande pompe à Yaoundé. Des liasses de billets de banques ont été dépensées pour la réception et les agapes à l’aéroport puis à l’hôtel des lions. Pour le tour de ville, pas moins de 50 véhicules mis à contributions avec frais de carburants, frais de missions pour le personnel au volant. Des agents de maintien de l’ordre et les frais de missions conséquents, les groupes de danses et les enveloppes qui vont avec, sans oublier ces membres de partis politiques mobilisés sur le long du trajet. Beaucoup d’argents a circulé, mais pas pour l’essentiel, la prime des vainqueurs de la coupe d’Afrique de football cadet.

 

Pire encore, ces jeunes camerounais ont été retenu pour être brandi devant le Chef de l’Etat comme des petits trophées politiques, avec en prime une réception par le Président de la République lors du dîner de l’unité. L’espoir d’avoir des primes conséquentes tombe lorsque Paul BIYA ne fera aucune promesse aux bébés lions comme il l’a toujours fait quand il rencontre des équipes championnes.

 

Or la victoire des lionceaux à la CAN cadette a rapporté 91 millions de FCFA à la FECAFOOT.

 

Stéphane Nzesseu

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Alors que le couple présidentiel offrait un banquet, point d’orgue d’une journée riche en sons et en couleurs, la première dame a invité son époux, le Chef de l’Etat camerounais, à saluer ses nombreux invités.

 

Malheureusement, l’attention de cette dame dont on connait la spontanéité dans les gestes, qui ne s’accommode pas toujours du protocole d’état, a été perçu par les détracteurs du couple présidentiel comme l’incapacité du Chef de l’Etat à gouverner

 

Le professeur Eric Mathias Owona Nguini s’exprime sur la question

 

Le délire permanent des schtroumps grognons anti–Biya

 

Ils veulent maintenant faire passer un geste d’amour de Chantal Biya, soulevant les mains de son illustre Président de mari pour la preuve de la sénilité et de son incapacité à exercer la magistrature suprême !!! Un geste de tendresse doit – il devenir une affaire d’Etat ?

 

Incapables De Construire Des Démarches Cohérentes Et Consistantes D'Opposition Porteuses De Perspectives Crédibles Et Responsables De Rechange, L'Opposition Réactionnaire Et Sectaire Croit Toujours Que Le Dénigrement Inconsidéré De La Gestion Du Régime Du Renouveau Peut Suffire. Elle Croit Que L'On Peut Construire Une Base Sérieuse D'Alternance Sur Le Seul Recours À La Politique De Flétrissure Tous Azimuts. C'Est Dans Cette Optique Qu'Elle Fait Feu De Tout Bois-Même De Bois Mort- Pour Attiser Les Braises D'Une Insurrection Qu'Elle Pense Comme La Voie La Plus Commode Pour Accéder Au Pouvoir Sans Subir Les Rigueurs Et Les Contraintes Multiples De La Mise À L' Épreuve Électorale De Sa Représentativité.

 

Ces Zélotes Tontinards Se Comportent Toujours Comme Des Schtroumpfs Grognons Et Grincheux Prêts À Tout Dénigrer Et À Toutes Calomnies Ou Mensonges. On Voit Alors Nombre De Ses Partisans Pratiquer Une Politique Du Happening Permanent Toujours Prête À Utiliser À Tort Ou À Raison Les Tactiques Du Lancement Récurrent Des Boules Puantes. Apres Les Montages Inconsistants Sur Le Décret De Délégation Permanente De Signature Au Secrétaire Général De La Présidence De La République Ferdinand Ngoh Ngoh, Censé Établir Le Fait Que Le Président Paul Biya Le Prépare À Accéder Au Pouvoir Dans Le Cadre D'Une Succession De Gré À Gré, Voici Le Nouveau Pétard Mouillé Qui Présente Le Président Paul Biya Comme Une Marionnette Aux Mains De La Première Dame Chantal Biya !!! Rien De Moins !!!

 

Avec Une Malice Témoignant De Leur Imagination Sorcière, Les Détracteurs Excités Du Régime Envoûtés Par Le Fantasme De Voir Leur Gourou Tonton Maurika Alias « Président Héluh » Acceder À La Magistrature Suprême, Disent Qu'Ils Auraient La Preuve De L’Incapacité Du Président Paul Biya À Exercer Ses Hautes Fonctions. Dans De Délirantes Spéculations, Ils Assurent Que Le Fait Que La Première Dame Ait Aidé Son Mari À Lever Ses Mains Pour Répondre Au Salut De Nombre De Ses Invités Logés Dans Les Jardins Du Palais De L' Unité Lors Du Dîner Offert À L' Occasion De La Célébration De La 47 Ème Édition De La Fête De L' Unité Nationale, Ce 20 Mai 2019,Serait La Preuve Que Le Président Paul Biya N'Est Plus Qu'Un Pantin Complètement Livré Aux Mains D'Une Première Dame Manipulatrice.

 

Il Y A De Quoi S'Esclaffer Face À La Tartufferie De Ces Zélotes Tontinards Aussi Prompts À Désacraliser Le Président Biya Qu'Ils Le Sont À Attribuer Leur Gourou Prophète Investi En Président De Leurs Fantasmes De Qualités Divines !!! Et Ils Disent S'Insurger Contre Le Culte De La Personnalité Qui Serait Voué À Paul Biya !!! Ces Hurluberlus Veulent Faire Croire Que Ce Geste D'Amour Doit Devenir Une Affaire D’État Comme S'Il Avait Comporté Quelque Élément D’Indécence Dans L’Ordre De La Morale Collective !!!

 

Qu'Est-Ce Qui Interdit À Une Épouse Fut-Elle Première Dame D’Aider Son Mari De Président, De Faire Un Geste Qu’Il A En Humain Faillible, Omis De Faire Alors Qu'Il Aurait Été Approprié De Le Faire ? Doit-On Pour Autant En Faire Une Affaire D’État ? Seule La Misère Politique Peut Conduire À De Telles Extrémités !!! Politique De Zélotes, Politique De Zéros !!!

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01