Les avocats du Mouvement pour la renaissance du Cameroun demandent au Secrétaire d’Etat à la Défense, chargé de le gendarmerie, Galax Etoga de dessaisir la Légion de gendarmerie du Nord de l’affaire relative à la supposée tentative d’assassinat de Maurice Kamto.
Il y a du nouveau dans l’affaire relative à la supposée tentative d’assassinat de Maurice Kamto. Les avocats du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) ont décidé d’interpeller le Secrétaire d’Etat à la Défense (Sed), chargé de le gendarmerie, Galax Etoga. Dans leur correspondance qui date du 23 mars 2020, ils demandent à Galax Etoga de dessaisir la Légion de gendarmerie du Nord de ladite affaire.
Les avocats demandent par ailleurs au Sed chargé de la gendarmerie de "désigner en conséquence une unité d'enquêtes située en dehors du ressort territorial du commandement militaire de la région du Nord, chargé des enquêtes judiciaires ainsi ouvertes".
Rappelons que le 13 mars 2020, alors que le président du Mrc Maurice Kamto poursuivait avec sa tournée dans le septentrion, les militants de son parti ont relayé sur les réseaux sociaux, les images d'un gendarme, qu'ils accusaient d'avoir essayer de le tuer. Ce dernier avait été conduit dans les services du gouverneur de la région du Nord par Alain Fogue le trésorier national du Mrc et d'autres militants du parti.
L'affaire ayant eu un écho important, le gouvernement dans sa réaction, a indiqué qu'il s'agissait d'un agent des services de renseignement en mission de routine. Une version que le Réseau de défense des droits humains en Afrique centrale avait refusé d'accepter.
Par la suite, la Légion de gendarmerie du Nord avait décidé de convoquer Alain Fogue et Compagnie au motif de brutalité sur un gendarme en mission de renseignement. Dans la correspondance adressée à Galax Etoga, pour soutenir leur demande de faire dessaisir l'affaire à ladite Légion, les avocats du Mrc ont évoqué le « non respect des délais de convocation, le défaut de notification à des personnes convoquées, l’absence de neutralité des officiers de la police judiciaire, le non respect de la mesure administrative de confinement.
Rappelons par ailleurs que le Mrc a aussi porté plainte pour « tentative d’assassinat» contre le gendarme Jean Fils Ngwe. La plainte a été déposée au tribunal militaire de Garoua.
Liliane N.
Selon l’information rapporté par Actucameroun, une note du Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense chargé de la Gendarmerie nationale, Galax Etoga, interdit à tout gendarme camerounais de s’afficher sur les réseaux sociaux. La mesure prendra effet à compter du 1er novembre.
À partir du 1er novembre prochain, aucun gendarme ne s’affichera sur les réseaux sociaux comme Twitter, Facebook, WhatsApp…Dès novembre, « tout groupe WhatsApp regroupant des gendarmes, créé sans autorisation de M. le Sed-Cgn doit être instamment dissout sous peine de mesures répressives contre tous ses membres.» ,aurait déclaré Gallax Yves Landry Etoga.
En en croire le site internet Actucameroun, cette nouvelle mesure serait la conséquence de plusieurs manquements d’ordre éthique et déontologique qu’auraient fait montre les gendarmes dans l’utilisation des réseaux sociaux ces derniers temps. « La sortie de Galax Etoga de ce 15 octobre n’est pas fortuite. C’est la suite logique d’un rappel à l’ordre de plusieurs gendarmes qui font étalage de leurs habillement, armement, caserne, opérations », rapporte le site internet.
L’armée camerounaise subit aujourd’hui une pression considérable, dans un contexte régional trouble. Les canons tonnent aux frontières du pays. Dans l’Extrême-Nord, les soldats doivent parer à l’infiltration des insurgés islamistes de Boko Haram, en guerre contre les forces nigérianes. Au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, la crise anglophone est encore plus préoccupante.
De fait, Les gendarmes ont deux semaines avant le 1er novembre pour se conformer. Les autorités camerounaises entendent donc rappeler aux militaires le sens du surnom la « grande muette », attribué à l’armée depuis la 3ème république (1870-1940) en France, comme pour rappeler la discrétion et le droit de réserve dont ils doivent faire preuve.
Danielle Ngono Efondo
Lettre intitulée « Le Cauchemar de la Torture au Sed »
« Mon illustre frère,
J’ai fait un terrible cauchemar et je voulais te prévenir. De ma Chaire ici à Ngoa-Ekellé, de ma chaise, j’ai vu des ennemis de la nation en train de pratiquer la sorcellerie dans les entrailles de ton bureau, et même sur ton fauteuil ministériel. C’était une bande de stipendiés encagoulés qui s’acharnaient avec entrain sur des formes humanoïdes immobilisées par de gros fers rouges qu’ils trempaient dans le feu. Ces sortes de gonflés humains se perçaient et il en échappait des scorpions virulents, des vipères heurtantes et des fers de lance.
Tu sais le fer de lance, ce long reptile d’Amérique latine long de deux mètres et demi, à la tête triangulaire, est l’un des serpents les plus venimeux de la planète. Il appartient à la famille des vipères et se déplace aussi bien dans les arbres que sous l’eau. Ces bêtes escaladaient les murs et s’infiltraient dans ton bureau par des petites parois du mur. Pour cette bande de pourris qui les élevaient, le corps de leurs victimes était une chose particulière et décorée d’une splendeur presque religieuse, comme le corps de Mâtho dans Salammbô, de Gustave Flaubert, dont on fendit la poitrine et arracha le cœur pour l’offrir au soleil !
Ces tortionnaires sanguinaires les produisaient donc et les recueillaient, pour ensuite aller les vendre au Diable. Leur modus operandi était imparable : ils demandaient à arrêter des gens qui auraient insulté « Paul Biya » et demandaient qu’on leur affecte d’énormes moyens financiers et logistiques pour faire le travail d’arrestation.
Lorsqu’ils les avaient pris, ils les « manœuvraient » et leur faisaient avouer ce qu’ils n’avaient jamais fait. Ils les « pressaient » si fort et si longtemps qu’ils demandent encore de l’argent pour « entretenir » ces sous-hommes en cage. Entre-temps, les bourreaux disaient aux damnés que ce « Paul Biya » avaient même demandé qu’ils les tuent ; c’est leur magnanimité atavique à eux, les tortionnaires, qui les sauvaient ; que, donc, les torturés devraient être un tout petit peu reconnaissants envers les conjurés en avouant tout ce qui leur était reproché ! Qu’ils devaient surtout éviter de jamais dire ce qu’ils ont subi sinon, la prochaine fois, ils feraient ce que le Président veut…
Dans mon rêve donc, certains scorpions et certains fers de lance réussissaient à se dissimuler sous la moquette douillette où tu poses tes pieds augustes ; d’autres escaladaient le fauteur où tu poses ton postérieur majestueux. Dans mon rêve tourmenté, je t’ai vu par la suite en train de te diriger sur ton fauteuil et, glacé d’effroi, j’ai commencé à crier, à pleurer à chaudes larmes. Je me suis évanoui plusieurs fois et je me réveillais avec une douleur plus intense encore. Lorsque je me suis réveillé la dernière fois dans mon rêve, je ne sentais plus ma tête ; j’avais perdu la sensibilité de mes quatre membres, comme si le venin de ces scorpions et de ces mambas noirs m’eût paralysé, anéanti.
Dans mon rêve, j’imaginais les dégâts qu’allaient causer sur ton corps ces monstrueuses créatures de la méchanceté humaine. À un moment donné, une vipère heurtante t’a mordu les testicules et il fallait les amputer (parce qu’il n’y a pas d’autres solutions). Le degré de cruauté de ce supplice m’était innommable. Après l’opération chirurgicale, tu t’es transformé en un fer de lance. Comme tu t’es transformé ainsi, les mêmes marchands de la malversation et de la désolation s’approchaient de toi avec leurs instruments de la mort dans les mains, le pas ferme. Traumatisé, je me suis réveillé en sursaut.
Telle est, mon bien-aimé frère, la substance de mon délire onirique. Ma torpeur était si prononcé, si vive, que c’est maintenant que je réalise le degré d’amour que je te porte. Je comprends que je ne supporterai pas de te perdre, de te voir absent du recensement des Grands hommes de mon pays. Je ne t’imagine pas destiné à l’oubli, au bannissement, à l’enfer. Dans ce cauchemar je voulais à tout prix te soustraire à l’indignité, celle de porter la couronne infâme de tortionnaire ; je t’exorcisais pour chasser une réputation entachée, un renom vilipendé. C’est pourquoi j’ai été envahi de joie quand je me suis réveillé. On dit que quand tu rêves de quelque chose, c’est que ça ne va pas arriver. Mais il faut être prudent… C’est pourquoi je tenais à te faire partager ma souffrance nocturne.
Cher frère,
Je t’écris donc pour me rassurer que ton intégrité physique est saine, que ta virilité est sauve. Je t’écris aussi pour avoir le cœur net, parce que je demeure stupéfait. D’où ces questions que je t’adresse : as-tu trouvé un manuel intitulé Le code de la terreur au coin de ton bureau imposant ? Aurais-tu par hasard suivi des murmures étouffés ou des gémissements souterrains remonter de la cave ? Une télévision du sous-sol a-t-elle émis des sons effroyables qui ressemblaient à des aboiements humains, comme le bruit vil des corps qu’on mutile et qu’on désarticule ?
N’as-tu pas entendu des bâillements, dont tu as suspectés que ce sont ceux de quelque collègue sans finesse et à l’esprit raboteux, mais qui se sont poursuivis dans ton imagination comme des spasmes et des râles d’un condamné qu’on exécute ? N’as-tu pas remarqué, dans un couloir, des taches de Bétadine qui se coagulait comme du sang humain ? N’as-tu pas, enfin, remarqué sur le visage de quelques collaborateurs à la température de massacre, qui expirent le malheur de leur nez bouché, le sourire miné, démoniaque, comme d’irascibles traîtres assoiffés de haine et de crimes, et dont la présence glace les nerfs ?
Quoi qu’il en soit, l’occasion faisant le larron, je ne manquerai pas celle que m’offre cette expérience imaginaire de la torture pour te rappeler, comme à un frère jumeau, ce qu’un de nos aînés de la Lékié, le père Henri Éyébe Ayissi, me disait souvent : « Quand on est parvenu à un certain niveau de la hiérarchie sociale, il faut être solennel » ! Or, la solennité ne s’encombre pas d’immoralité, de souillure, d’ordures, de stupre.
Il y a beaucoup de tenue et de goût dans l’attitude grave de celui qui est solennel, comportement qui, en fait, manifeste de la sagesse. Mais pour être sage, ne devrait-on pas commencer par être musicien, ainsi que le recommande le marchand de Lucien dans Les philosophes à vendre ? Je veux te rappeler que ton devoir quotidien consiste à mériter toujours l’estime du Président de la République, Chef supérieur des armées, qui ne peut sensément recommander de torturer ses compatriotes ; de maintenir l’espoir de la jeunesse qui a cru en toi intacte et de préserver notre honneur familial.
Cher Landry,
Tu n’es pas mon frère parce que nous sommes de même sang, tu es un Batchenga et moi je suis un Eton de la famille des Benyagda. Mais la fortune des destins singuliers est de se retrouver. Parfois, au départ, les grands hommes sont de singuliers avortons qui errent en permanence pour respirer le maximum d’air frais et faire la provision d’énergie vitale susceptible de faire bondir la chance qui les constitue.
En ce sens, nous avons eu un père commun, un Batchenga, non pas ton colonel de papa, mais le rafraichissant Ahanda Étoga Jean-Baptiste, l’ingénieur poète ! Oui, cet homme nous a moulés, toi et moi. Nous avons mangé à sa table, toi avant moi ; nous l’avons accompagné longtemps et avons suivi pendant des années ses leçons pratiques de vie ; il nous a impacté de ses scrupules délicats, de son degré prononcé d’humanité, de la qualité supérieur de ses choix moraux et de son goût distingué.
Nous avons grandi sous la tutelle de cette âme noble, de la magnificence incarnée de ce bon samaritain à la générosité légendaire. Lorsqu’on a suivi ses enseignements et qu’on sort de ce moule à galants, on rechigne à heurter injustement les cœurs ; on réprime sans effort la tentation de brimer, de laminer ; on répugne à liquider ses semblables.
Tu le sais, Ahanda Étoga nous a appris à tirer avantage de la science, de l’histoire et de la littérature pour mieux cultiver notre jardin. La science, nous confiait-il, nous apprend les techniques les plus sophistiquées pour grandir l’homme ou pour le bafouer ; l’histoire nous apprend que le règne des plus grands tortionnaire du genre humain, les Caligula, Léopold II, Phalaris d’Agrigente, Reinhard Heydrich, Tomas de Torquemada et autres Thomas Thirslewood, est révolu.
La lucidité qu’elle enseigne permet de se départir de la sottise qui consiste à vouloir arrêter la marche du temps, à réprimer la vie, à espérer tuer l’esprit, à ruminer la suppression de la société entière, à forcer la volonté par la force. La littérature, quant à elle, renseigne sur la force insoupçonnée et quasi magique des mots. Le génie plonge ses ennemis triomphants dans une confusion d’esprit indescriptible, dans un abêtissement durable, sans repère et sans ressource pour faire balbutier l’Histoire et enterrer l’avenir.
Sais-tu comment a péri l’immarcescible Cicéron, le célèbre avocat, écrivain et homme politique romain ? Sa tête fut coupée et ses mains furent amputées par le tribun militaire Popilius, celui-là même que Cicéron avait autrefois défendu dans un procès où on accusait de parricide ! Marc-Antoine ordonna donc son exécution en représailles contre la verve et l’éloquence du penseur. Le cou que Cicéron avait tendu au commando d’assassins et qu’ils avaient coupé ne suffisait pas pour contenter Marc-Antoine.
L’intensité de la vengeance qui l’animait et l’étourdissement de sa toute-puissance commandaient de profaner le corps de Cicéron. Il exigea donc que les mains maudites qui avaient osé écrire les Philippiques, les discours du célèbre orateur contre lui, soient retirées ! L’histoire nous apprend malheureusement que la fin de Marc-Antoine fut plus tragique. En effet, après un accès de démence, il dut se suicider, et sa mémoire fut bannie au Sénat. Incontestablement, le pouvoir affole…
Le destin respectif de l’Immortel Cicéron et de son tombeur, Marc-Antoine, démontre une fois de plus que lorsqu’on coupe ou cloue des têtes qui pensent, on court le risque de voir le venin bienveillant du discernement qui en était la matière grise envahir plus vite le sol national et, ainsi, anticiper la révolution que l’on redoute tant. Pareillement, lorsqu’on disjoint les bras qui produisent des mots intarissables, libérateurs, ceux-ci finissent par résonner à jamais au futur, à vie !
Mon inestimable Galax Étoga,
Je veux que tu te tiennes éloigné de ces raffinements de la mort auxquels recouraient la bande de stipendiés dont j’ai rêvé. Fraternellement !
Dr Fridolin NKE,
Expert du discernement
Université de Yaoundé I
Tél : 680 110 889 ».
N.R.M
C’est un rappel qu’a fait Galax Etoga le Secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Défense (Mindef). Les gendarmes indélicats ne doivent bénéficier d’aucune tolérance. C’est l’une des recommandations qu’il a données à la cérémonie de remise d’épaulettes à 307 nouveaux maréchaux de logis. Galax Etoga a invité les usagers à dénoncer les exactions des éléments. « Tolérance zéro contre les gendarmes indélicats, le 1501 est mis à la disposition du public, pour dénoncer les exactions de gendarmes », martelé le Secrétaire d'Etat auprès du Mindef.
Il convient de rappeler que Galax Etoga a entrepris depuis quelques semaines d’assainir le milieu de la gendarmerie dont il a la charge. Sous son initiative, une campagne de vulgarisation du numéro vert 1501 de la gendarmerie a été organisée. Cette campagne s’est déroulée du 29 avril au 3 mai 2019. «La gendarmerie nationale se doit d’entourer ses activités, de règles d’engagements clairs, destinés à prévenir tout abus, dérives et comportements déviants au sein de l’armée », avait déclaré le Secrétaire d'Etat auprès du Mindef.
Au cours de la campagne susmentionnée et qui coïncidait avec la célébration de l’existence des un an d’existence du numéro vert, Georges Parfait Nana II le chef d’escadron, commandant du poste de commandement opérationnel de la gendarmerie nationale (Pcops) avait indiqué que grâce au 1501, il y a eu 100 gendarmes indélicats punis.
« C’est la tolérance zéro, et déjà 100 punitions ont été infligées aux gendarmes coupables, 25% de sanctions avec des décisions du Sed, qui rentrent dans le dossier disciplinaire, entraînant la perte de promotion, de stage, avancements et autres, 15% d’éléments ont été mutés, 5% ont été relevés de leurs fonctions, 5% sont actuellement devant le tribunal militaire et 5% avertis. C’est vrai que ces sanctions ne sont pas connues du public, mais nous travaillons pour une large diffusion de ces sanctions lors de prochaines décisions ».
Aussi Galax Etoga en présidant la cérémonie de remise d’épaulettes aux 307 nouveaux maréchaux de logis, a demandé à ces derniers, de servir leur pays avec fidélité, loyauté et rectitude morale. Le but étant de renforcer la confiance au sein de la population dont ils seront appelés à assurer la sécurité.
Liliane N.
La gendarmerie nationale veut sensibiliser les populations sur l’importance du numéro vert 1501. Ledit numéro a été ouvert en avril 2018 et cela fait déjà un an qu’il est en circulation. Cependant, le constat établit qu’il reste méconnu du grand public. Pourtant, le 1501 a été conçu permet à toute personne de dénoncer des actes de corruption, de prévarication, d’abus et de torture commis par des gendarmes dans l’exercice de leur fonction. Il convient de noter que la gendarmerie nationale est un organe important de la mise en œuvre de l’Etat de droit. Et il est question pour elle de prendre toute sa place dans le dispositif de lutte contre la corruption, ceci en conformité avec les engagements internationaux du Cameroun en matière de respect de droit de l’homme.
Galax Etoga le Secrétaire d’Etat à la défense (Sed) à la gendarmerie nationale qui va présider le premier anniversaire de l’existence du numéro vert a précisé «la gendarmerie nationale se doit d’entourer ses activités, de règles d’engagements clairs, destinés à prévenir tout abus, dérives et comportements déviants au sein de l’armée». Georges Parfait Nana II le chef d’escadron, commandant du poste de commandement opérationnel de la gendarmerie nationale (Pcops) fait savoir que grâce à ce numéro vert, il y a déjà eu 100 gendarmes punis.
«C’est la tolérance zéro, et déjà 100 punitions ont été infligées aux gendarmes coupables, 25% de sanctions avec des décisions du Sed, qui rentrent dans le dossier disciplinaire, entraînant la perte de promotion, de stage, avancements et autres, 15% d’éléments ont été mutés, 5% ont été relevés de leurs fonctions, 5% sont actuellement devant le tribunal militaire et 5% avertis. C’est vrai que ces sanctions ne sont pas connues du public, mais nous travaillons pour une large diffusion de ces sanctions lors de prochaines décisions », a déclaré Georges Parfait Nana II dans le numéro 2923 du journal Le Jour.
En 12 mois d’existence du numéro vert, le bilan que dresse le commandant du Pcops est satisfaisant. Car, indique-t-il, grâce audit numéro, un lien direct a été établi entre la gendarmerie nationale et les populations. «Occasion de lancer une fois de plus un appel aux gendarmes qui trainent le pas à se conformer à la nouvelle donne, celle d’une gendarmerie au service de la population, celle d’une gendarmerie au service de la population », ajoute-t-il.
Liliane N.