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D’après des informations puisées à bonnes sources, trois personnes ont été également blessées lors de cette attaque de Boko Haram à Assighassia (commune de Mozogo) dans le département du Mayo-Tsanaga. Une incursion punitive en représailles à des tirs menés une semaine plus tôt par le Bataillon d’intervention rapide (BIR).

 

Lors de cette attaque les assaillants ont par ailleurs dévalisé trois boutiques et pillé plusieurs concessions, informe une note de renseignements. Le document révèle également une « intervention tardive » du 42ème Bataillon d’infanterie motorisée et du Bataillon des troupes aéroportées.

L'on apprend que Boko Haram a repris des attaques sur le sol camerounais depuis quelques semaines après une accalmie que les analystes mettent sur le coup des batailles internes.

La note de renseignements évoquée supra, présente cette attaque du groupe terroriste comme une représailles punitive aux actions de l'armée camerounaise. En effet, selon cette source, le BIR, une unité d’élite de l’armée de terre, a mené des tirs d’artillerie à Kerawa le 1er octobre en direction des montagnes Lopere et Iyawa, vers Jibrili au Nigeria. Des tirs qui auraient fait « plusieurs morts côté djihadistes ».

Innocent D H

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Le gouvernement camerounais vient d’adopter le Plan spécial de reconstruction de la région de l’Extrême-Nord, victime depuis plusieurs années des exactions de la secte terroriste Boko Haram, ainsi que de graves inondations qui frappent régulièrement cette partie du pays.

Le document relatif au Plan spécial de reconstruction de la région de l’Extrême-Nord vient d’être rendu public. Il comprend quatre composantes à implanter sur une période de cinq ans, pour un coût global de 1.810 milliards, 822 millions de FCFA.

Il a été adopté le mardi 28 Septembre 2021, au cours d’une réunion interministérielle à cet effet, présidée à l’immeuble étoile par le Premier ministre chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute.

La mobilisation des ressources nécessaire à l’implémentation de ce Plan spécial de reconstruction se fera en interne ainsi qu’avec l’appuis des partenaires au développement selon le Premier ministre Dion Ngute.

La première composante qui s’articule autour de la construction des infrastructures détruites par Boko Haram et à l’achèvement des projets délaissés dans la région s’élève à hauteur de 136 milliards, 655 millions de FCFA.

La deuxième qui comprend le développement des infrastructures s’élève quant à elle à hauteur de 1 milliard, 587 millions. Elle permettra de poursuivre les projets en cours et de lancer d’autres projets d’envergures, en mettant un accent particulier sur les projets réalisés avec le concours des partenaires technique et financier de l’Etat.

La troisième composante est celle de l’appuis aux activités sociaux économique et adaptation au changement climatique. D’un montant de 87 milliards, 67 millions de FCFA, elle vise à accompagner les populations dans leurs activités génératrices de revenus afin d’améliorer leur condition de vie.

La dernière composante est celle de la gouvernance. Elle porte sur les mécanismes de pilotage du plan spécial de reconstruction de la région de l’Extrême nord et a pour but de veiller à la bonne exécution du dit plan. Le plan devrait aussi aider à la relance économique de la région.

On se rappelle qu’un an plutôt, une correspondance adressée par le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, au secrétaire général des services du Premier ministre sur ordre de Chef de l’Etat instruisait au Premier ministre de prendre des dispositions « urgentes et nécessaires à la mise en place d’un programme spécial pour la reconstruction de la région de l’Extrême-Nord ».

En effet, la région est victime depuis plusieurs années des attaques de la secte terroriste Boko Haram ainsi que de graves inondations qui frappent régulièrement cette partie du pays. Le terrorisme de Boko Haram a, depuis 2011, fait plus de 3000 morts à l’Extrême-Nord, contrait plus de 321 186 personnes à abandonner leurs villages, sans compter les dégâts matériels enregistrés.

Il convient de noter que ce plan spécial de reconstruction de la région de l’Extrême-Nord engagé par le gouvernement camerounais vient s’ajouter à celui des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest affectées par la crise anglophone qui sévit de ce côté du pays depuis près de cinq ans.

Mis sur pied il y a deux ans de cela, le projet aujourd’hui connait d’énormes difficultés d’ordre financière. Sur un budget évalué à 89 milliards, seuls 10,4 milliards de FCFA ont déjà été mobilisés, selon le président du Comité de pilotage dudit projet, Balungeli Confiance Ebune.

 

 Ariane Foguem

 

 

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Deux semaines après le début des classes pour le compte de l’année scolaire 2021/2022, 67 écoles restent fermées dans l’Extrême-Nord du pays, en raison de la menace du groupe islamique Boko Haram.

Sur les 19, 904 écoles que comptent les enseignements maternels et primaires au Cameroun, un bon nombre n’ont toujours pas ouvert leurs portes dans certaines régions du pays, deux semaines après la rentrée scolaire, d’après la synthèse des données clés de l’éducation de base par niveaux d’enseignements et par ordre en 2019/2020.

C’est le cas dans la région de l’Extrême-Nord où 67 sont encore fermées en raison des attaques à répétition des membres de la secte islamique Boko Haram, dans cette partie du pays.

D’après les confères de l’œil du Sahel, édition de ce lundi 20 septembre 2021, des écoles situées dans certaines localités ont été délocalisées du fait de la levée de postes militaires qui se trouvaient dans lesdites localités.

Le secteur de l’éducation est très touché dans la région de l’Extrême-Nord depuis 2014, année où débute les exactions de la secte islamique Boko Haram- qui signifie littéralement « l’éducation occidentale est un péché » au Cameroun. De nombreuses écoles notamment au niveau des enseignement périscolaires et primaires ont été obligées de fermer, d’autres ont été endommagées ou n’ouvrent que par intermittence, pour ne pas prendre de risque de perdre des élèves en cas d’attaque ciblée.

« Les attaques de villages et d’écoles par Boko Haram ont forcé les élèves et les enseignants à fuir… » avait indiqué un ancien membre du gouvernement alors que la secte n’était qu’au début de ses exactions au Cameroun.

C’est ainsi que les conditions d’enseignement qui n’étaient déjà pas très bonnes de ce côté-là se sont détériorées. En 2019, sur les près de 200 écoles fermées, 73 l’étaient encore, soit 6 écoles de plus qui ont rouverts leurs portes depuis lors.

 

Ariane Foguem

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Selon le directeur du centre de désarmement de Meri, le gouvernement camerounais aurait transformé des bâtiments publics, dont un centre de promotion de la femme et de la famille à Mora, en résidences temporaires pour les accueillir.

Le Centre régional de désarmement, de démobilisation et de réintégration de Meri, dans la région de l’Extrême-Nord frontalière du Nigeria qui trois semaines plutôt comptait 750 ex-combattants de la secte islamiste Boko Haram, aujourd’hui en a à peu près 1500.

Selon le trihebdomadaire L’œil du Sahel, pour le seul mois d’août 2021, 1005 ex-membres composés majoritairement de femmes et d’enfants se seraient rendu aux autorités camerounaise, soit 237 cette semaine.

L’un d’entre eux, Alidou Faizar, 33 ans, se confiant à Voanews dit avoir quitté un campement de Boko Haram dans la forêt de Sambisa, située à la frontière entre le Cameroun et le Nigeria.  Il dit qu'il est fatigué des meurtres et des pillages et que Boko Haram avait promis d'améliorer ses conditions de vie lorsqu'il a rejoint le groupe il y a trois ans, mais qu'il est aujourd'hui plus pauvre et qu'il a mauvaise conscience pour les crimes qu'il a commis. Il ajoute que la paix n'a pas de prix.

Pour accommoder ce grand nombre d’ancien membres de Boko Haram qui sont pour la plupart ressortissants du Nigeria, l’on apprend du directeur du Centre régional de désarmement, de démobilisation et de réintégration de Meri, Oumar Bichair que le gouvernement camerounais a dû transformer des bâtiments publics, dont un centre de promotion de la femme et de la famille à Mora, en résidences temporaires, le Centre étant déjà à pleine capacité.

« Notre centre provisoire de Meri est déjà saturé. Nous avons été amenés à les recevoir uniquement à Mora et sur deux sites au niveau de mon bureau. Le préfet a réquisitionné les centres de promotion de la femme et de la famille de Mora pour mettre à notre disposition environ 200 ex-combattants et associés », a déclaré Oumar Bichaïr au micro de la CRTV.

Il n’est pas exclu que d’autres ex-combattants déposent les armes et s’ajoutent au plus de mille qui sont actuellement à l’Extrême nord. Pour désengorger le centre de Meri, Oumar Bichair a ajouté que le gouverneur de la région a suggéré à ses collègues de l'État de Borno au Nigeria, considéré comme l'épicentre du groupe djihadiste, de prendre des dispositions pour que les anciens militants d’origine nigériane y retournent volontairement.

Le comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration a été créé en novembre 2018 pour accueillir et faciliter la réinsertion sociale des ex-combattants de Boko Haram et des groupes armés sévissant dans les régions anglophones.

 

 Ariane Foguem

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Il s’agit entre autres de la reconstruction des régions en proie à l’insécurité ; l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN), la finalisation et la mise en service des grands projets de première génération et le renforcement de la cohésion sociale et du processus de décentralisation.

Ces projets et bien d’autres sont contenus dans la circulaire signée le 30 aout 2021 par le Chef de l’Etat, relative à la préparation du budget de l'Etat pour l'exercice 2022. Dans ce document de 18 pages, adressé au chef du gouvernement, aux ministres et autorités administratives déconcentrées, le président Paul Biya fixe les orientations générales de la politique budgétaire ainsi que les dispositions pratiques pour l’élaboration du dit budget.

Cette préparation selon la circulaire du Chef de l’Etat s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de développement économique, social sécuritaire et culturel de la Nation, sous-tendue par la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 (SND30) qui opérationnalise la seconde phase de la Vision 2035. Elle tient également compte de la mise en œuvre de la stratégie gouvernementale de riposte contre le Coronavirus et ses répercussions économiques et sociales, du plan de relance économique post-COVID19, ainsi que de l’implémentation du nouveau Programme Economique et Financier conclu avec le Fonds Monétaire International (FMI).

Sur le plan sécuritaire, la préparation du budget intervient dans un contexte marqué par la prégnance de menaces polymorphes dans le pays. Le président Paul Biya voudrait donc qu’un accent particulier soit mis sur le projet de reconstruction des régions affectées par les crises, notamment celles du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l'Extrême-Nord ainsi que la poursuite et le renforcement de la lutte contre les menaces sécuritaires, dans la perspective de relever de façon durable, les défis sécuritaires auxquels le pays est confronté.

En économie, le gouvernement devra se focaliser sur la mise en œuvre de la stratégie gouvernementale de riposte contre le Coronavirus et ses répercussions économiques, du plan de relance économique post-COVID19, ainsi que de l'implémentation du nouveau Programme Economique et Financier conclu avec le Fonds Monétaire International (FMI). L'élaboration du budget pour l'exercice 2022 devra également poursuivre l'exécution des actions contenues dans le Plan Global de Réforme des Finances Publiques actualisé, afin de renforcer l'usage du budget-programme, aussi bien dans son processus de préparation que dans sa présentation, son exécution et son suivi-évaluation. L'implémentation de la politique d'import/substitution n’est pas en reste.

Pour ce qui relève du domaine sportif, le Chef de l’Etat tient à ce qu’un point d’honneur soit marqué sur l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) prévue pour janvier 2022.

Au plan social, ii s'agira de : poursuivre la mise en œuvre de la Couverture Sante Universelle avec comme priorité, la prise en charge des pathologies touchant particulièrement les femmes enceintes ainsi que les enfants de mains de 5 ans ; renforcer le caractère inclusif de la croissance économique, notamment par l'accentuation de la prise en compte des approches Haute Intensité de Main d'Œuvre (HIMO) et Contenu Local dans la réalisation des projets d'investissement et poursuivre la mise en œuvre de la politique de soutien aux ménages vulnérables à travers le Projet Filets Sociaux en l'élargissant aux ménages durement affectés par la COVID-19. 

 

Découvrez ci-dessous l’intégralité de cette circulaire

Published in Economie

The reconstruction of the regions badly hit by crisis especially the North West and South West with the Anglophone crisis and the Far North with Boko Haram insurgencies will be given special attention during the preparation of the 2022 State Budget.

The information was disclosed by the President of the Republic, Paul Biya in a circular outlining the general budget policy guidelines as well as practical measures for preparing the State budget for the 2022 financial year, signed Monday August 30.

The reconstruction of the North West, South West and Far North regions of Cameroon are projects that feature in the country’s economic, social and cultural development policy, underpinned by the 2020-2030 National Development Strategy (NDS30) which operationalizes the second phase of Vision 2035.

As such, the preparation of the State budget for the 2022 financial year appears as a continuation of the implementation of the nation’s development policy.

 

Boko Haram insurgency and its consequences

As far as reconstructing the Far North – Cameroon’s poorest region is concerned, the biggest challenge remains the persistent and recurrent deadly attacks from the Boko Haram Islamic sect. Cameroon has been officially at war with Boko Haram since May 2014. The fight has exacerbated the already-delicate economic situation and placed under strain traditional socio-economic roles.

More than 3,000 civilians and soldiers have been killed, in addition to the more than 1,000 people kidnapped in the region and huge sums of money demanded as ransoms to secure their release. Houses, schools and other important infrastructures have equally been destroyed in the course of the crisis.

 

The Anglophone crisis

As for the North West and South West regions, the Anglophone crisis has wreaked havoc in these two regions for over four years. Starting as a low-scale insurgency, the conflict spread to most parts of the Anglophone regions within a year. By the summer of 2019, the government controlled the major cities and parts of the countryside, while the Ambazonian nationalists held parts of the countryside and regularly appeared in the major cities. A year later, clearly-defined frontlines had emerged, sometimes with a tacit mutual understanding between the belligerents on who controls which areas; while Cameroon would raid separatist-controlled towns and villages, it would not seek to outright recapture them, focusing instead on securing the major urban areas.

Over 4,000 people have been killed and 765,000 displaced, of whom 60,000 are refugees in Nigeria. According to the UN, three of the Anglophone regions’ four million people are affected by the humanitarian crisis while about 800,000 children are out of school as a good number of school infrastructures have been reduced to nothing.

The crisis has equally dealt with the country’s local economy. In June 2018, Cameroon Development Corporation, the State-owned company with 22,000 employees, declared the conflict could lead to the loss of 5,000 jobs on the short term. In July 2018, Cameroonian NGO Human Is Right reported that the war had caused a 70 percent increase in unemployment in the agricultural sector. The palm oil and cocoa sectors in South West region had taken a severe blow, with State-owned company Pamol abandoning plantations in some areas. The private company Telcar Cocoa reported that the cocoa production had fallen 80 percent. The NGO suggested that companies make deals with the separatists in order to safeguard their facilities. By 2019, annual tax revenues in the Anglophone regions had dropped from US$800,000 to US$1,000, and by 2020 almost all tax officials had fled their crossing posts on the Nigerian border.

 

Presidential Plan for the Reconstruction and Development of the North West and South West regions

In an attempt to appease the anger of some English-speaking Cameroonians, the Head of State put in place a plan to rebuild the two crisis-hit regions in what was coined as the Presidential Plan for the Reconstruction and Development of the North West and South regions.

The initiative that is spearheaded by Minister Paul Tasong seeks to rebuild houses, villages, infrastructures, bridges, farmlands amongst others destroyed in the course of the Anglophone crisis.

The plan was highly acclaimed but owing to the persistent climate of insecurity that reigns parts of both regions, its fruits are yet to be seen.

 

Ariane Foguem

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Se présentant comme le successeur de Shekau, un commandant du groupe djihadiste nigérian confirme que celui-ci a été tué dans des affrontements avec le groupe Etat islamique.

 

Le groupe djihadiste Boko Haram a confirmé mercredi la mort de son leader historique, Abubakar Shekau. Dans une vidéo envoyée à l’AFP par des sources vérifiées, celui qui se présente comme le nouveau chef présumé du mouvement, Bakura Modu, alias Sahaba, affirme que son prédécesseur est mort lors de combats avec le groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest, l’Iswap, rival de Boko Haram.

Cet important commandant de Boko Haram est connu par les experts pour être basé sur le lac Tchad. Dans son message, prononcé en arabe, Sahaba demande à « Allah de bénir l’âme de Shekau », mort « en martyr » et accuse le chef de l’Iswap, « Abu Musab Al-Barnawi, cet agresseur pervers », de l’avoir tué. Il appelle à se venger contre le groupe rival, qui a fait scission de Boko Haram en 2016. Son intervention s’arrête de manière très abrupte au milieu d’une phrase sans raison apparente.

Lire aussi :  Terrorisme : Abubacar Shekau tente de se suicider

La semaine dernière, l’Iswap avait annoncé la mort d’Abubakar Shekau, chef historique du groupe depuis la mort du fondateur Mohammed Yusuf en 2009, qui se serait fait exploser pendant des combats entre les deux groupes rivaux dans la forêt de Sambisa, dans le nord-est du Nigeria. Cette annonce venait confirmer de nombreuses rumeurs donnant Shekau pour mort depuis le mois de mai.

L’Iswap, reconnu par le groupe Etat islamique, est né en 2016 d’une scission avec Boko Haram, auquel il reproche notamment des meurtres de civils musulmans. Après être monté en puissance, il est désormais le groupe djihadiste dominant dans le nord-est du Nigeria, multipliant les attaques d’ampleur contre l’armée nigériane. Depuis 2019, l’armée nigériane s’est retirée des villages et bases de petite importance, pour se retrancher dans des « supercamps », une stratégie critiquée car elle permet aux djihadistes de se déplacer sans entraves dans les zones rurales.

Lire aussi :  Terrorisme : Boko Haram essuie une profonde défaite à Diffa

Boko Haram est une ancienne secte islamique transformée en groupe islamiste radical et violent. Depuis qu’il a pris les armes en 2009 dans le nord-est du Nigeria, le conflit a fait près de 36 000 morts et deux millions de déplacés.

 

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Il s’agit d’un don de Mounouna Foutsou, ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique, composé de : deux cent deux (202) lampes torches de 1068 sifflets ; deux cent (200) gilets, quatre (4) détecteurs de métaux, et de vingt (20) téléphones portables.

 

Antre de bandits de grands chemins

Ces dons ont été remis à tous les chefs traditionnels de 3ème degré de l’arrondissement de Vélé. Au-delà des propos de reconnaissance prononcés à l’endroit de leur bienfaiteur, sa majesté Marcus Hinamara, chef traditionnel de troisième degré de Guémé a raconté le vécu qui est le leur, avec des mots assez effrayants :

« Dans l’arrondissement de Vélé, le vol est devenu le sport favori des populations. Partout dans le Mayo-Danay, quand on vole un bien, c’est ici qu’on vient le retrouver ;

Pourtant, ces voleurs qui ternissent notre image ne sont pas nécessairement originaires d’ici. Depuis près de 20 ans que nous sollicitons l’implantation d’un camp du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) dans notre arrondissement notre vois n’est toujours pas encore écoutée… ».

Localité exposée au banditisme transfrontalier

En effet, si on se réfère aux propos de l’autorité traditionnelle, il est important de rappeler que cette unité administrative partage une longue frontière avec le Tchad, zone envahie par des groupes terroristes qui multiplient des raids dans les villages qu’ils ciblent. 

Malheureusement, malgré leur volonté manifeste, les membres des comités de vigilance ne parviennent pas toujours à faire face aux agressions à cause de la vétusté des moyens dont ils disposent, grâce aux apports personnels des populations locales.

Rôle phare des membres des comités de vigilance dans le cadre de la lutte contre les bandes armées

Il faut rappeler que l’inscription des comités de vigilance dans l’ordre du jour sécuritaire comme acteurs de la stratégie d’action s’opère en effet au travers de pratiques matérielles et immatérielles qui les placent au centre du dispositif et font de leur efficacité fonctionnelle (ou de leur mise sur pied là où ils n’existent pas encore), un enjeu majeur de politique intérieure, ce qui a pour effet de donner à des facteurs sociaux locaux, une dimension politique nationale dont la puissance publique ne saurait se désintéresser.  

Reconnaissance sur le plan international

Le 03 mars 2017 par exemple, les émissaires des quinze pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont effectué une tournée dans les pays affectés par Boko Haram, notamment dans l'Extrême-Nord du Cameroun, au Tchad, au Niger et au Nigeria, pour faire le point de la situation sur le terrain.

L’objectif était précisément d’aborder des questions relatives à la place dans cette crise des comités de vigilance. Ces miliciens mobilisés dans plusieurs régions affectées par ces groupes terroristes ont ainsi acquis une reconnaissance internationale et le statut symbolique d’acteurs légitimes dans le déroulement de la guerre.

Cette légitimation de leur rôle se traduit concrètement de deux façons : Les comités de vigilance sont d’une part entraînés par l’armée, et impliqués dans certaines de ses opérations ;

Par ailleurs, ils reçoivent des pouvoirs publics, armes et outils de travail. Leur intégration dans l’effort de guerre se signale d’abord par le rôle qu’on leur fait jouer à l’avant comme sentinelles chargées de donner l’alerte, et le cas échéant traquer et neutraliser l’ennemi.

De la sorte, ils encourent des risques graves qui très vite soulignent l’inconvénient tragique de leur manque d’équipement et d’entraînement adéquats face à des terroristes armés ou des kamikazes.

 

Nicole Ricci Minyem  

 

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Une attaque conduite par des éléments de l’Etat Islamique en Afrique de l’ouest (EIAO) sur la ville de Diffa s’est soldée par un échec cuisant ce vendredi, 28 mai 2021.

 

Vendredi dernier, des terroristes profitant de l’assèchement du lit de la rivière Komadougou, se sont rués violemment sur la capitale du Manga avec la ferme intention de tout décimer sur leur passage.

Cependant, aux premiers coups de feu, la riposte plus que foudroyante des forces de défense et de sécurité a, très rapidement, réduit leurs dispositifs d’attaque en miettes, les mettant en déroute dans une confusion inouïe.

Venus à bord d’une quinzaine de véhicules et scindés en trois groupes, ils sont entrés des côtés ouest, sud et sud-est de la ville de Diffa et ont ouvert le feu avec des armes lourdes et légères, visant les positions occupées par les éléments de nos forces de défense et de sécurité.

La réaction prompte et énergique de ces derniers les a fait battre en retraite dans un désordre généralisé en direction du Nigéria tout proche. Les moyens aériens des Forces armées Nigériennes se sont très vite invités dans la danse et ont poursuivi les terroristes à coup de bombes et de rafales de mitrailleuses lourdes.

A l’issue des combats, on déplore du côté de nos FDS, la mort de 2 gendarmes et de 2 policiers sans oublier 2 autres gendarmes et 1 policier qui ont été blessés. Du côté des assaillants, le bilan serait lourd au vu des moyens utilisés pour les chasser hors de notre territoire.

Sur les lieux des combats, en effet, 3 cadavres de terroristes ont été retrouvés par les soldats de l’Armée Nigérienne. Cependant, tout laisse croire que les assaillants auraient emportés dans leur fuite le maximum de leurs homologues neutralisés. Dans bien des cas, à chaque attaque, il faut le souligner, ils ramassent les corps de leurs éléments tombés pendant les combats.

Il est, alors, difficile pour les forces de défense et de sécurité de connaître le nombre exact des assaillants qu’elles ont neutralisés à chaque affrontement contre les terroristes.

On s’en souvient, lors de l’attaque de la position du Secteur 4 de la Force Mixte Multinationale (FMM) par les terroristes de Boko Haram à Bosso, le 17 mai dernier, les sources sécuritaires ont donné comme bilan des assaillants tués, deux morts.

Or, ce bilan était bien plus lourd puisque les éléments de l’ISWAP ayant conduit l’attaque ont été aperçus dans une localité proche de Damasak, en train d’enterrer plus d’une trentaine de cadavres parmi lesquels celui d’un de leurs commandants.

D’après certaines sources, c’est pour, probablement, venger leurs morts que ces derniers ont organisé cette expédition sur la ville de Diffa, expédition qui s’est soldée par leur défaite cuisante face aux FDS.

Pour l’heure, en plus des 3 morts retrouvés par les soldats des suites de l’attaque de ce 28 mai 2021, 3 véhicules, une arme de type 14.5mm,  une autre de 12.7mm, un RPG 7, deux fusils Ak47, un mortier de 60 mm, quatre chargeurs d’AK47, une charge de RPG7, deux drapeaux de terrorisme, deux Motorola, un téléphone portable Android, des comprimés stupéfiants, des Seringues, un sac et une importante quantité de munitions ont été récupérés sur le théâtre des hostilités.

A toutes ses armes et autres matériels saisis ou abandonnés par les terroristes, il faut ajouter ces 7 véhicules, dont un est monté d’une arme de calibre 14.5mm et deux autres de mitrailleuses lourdes de 12.7mm, qui ont été détruits par les avions des Forces Armées Nigériennes (FAN).

 

N.R.M

 

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Les combattants Boko Haram mis hors d’état de nuire, ont attaqué des villages de la localité de Tourou, dans la région de l’Extrême-Nord.

Les faits remontent à la nuit du 6 au 7 mai 2021. Des combattants de la secte terroriste Boko Haram ont entrepris de mener des attaques dans la localité de Tourou située dans le département du Mayo-Tsanaga, région de l’Extrême-Nord.

D’après des informations recueillies dans l’édition du 10 mai 2021 du journal L’œil du sahel, on apprend que lesdits éléments de Boko Haram ont essayé d’assiéger Tourou. Ces derniers étaient lourdement armés. Avec la stratégie qu’ils ont mis en place, ils ont tenté de pénétrer de façon discrète le village, en contournant le poste militaire de Roum. Seulement et malheureusement pour les assaillants de la secte, les Forces de Défense et de Sécurité alertés bénéficiant de l’appui des populations sorties massivement, ont mis en déroute ces derniers. 

Emmanuel Viziga, président du comité de vigilance de la localité de Tourou, témoigne dans les colonnes de L’œil du Sahel. Il fait savoir qu’il y a eu en réalité deux attaques cette nuit-là. Les éléments de Boko Haram ont été repoussés au cours de la première attaque survenue aux environs de 21 heures à Roum-Toufo.

«La deuxième attaque a eu lieu après minuit. Boko Haram a attaqué un autre quartier du village et ont tenté de l’assiéger. Les éléments du 43ème Bim de Dadi-Ldalou ont été alertés et ont aussitôt largué des obus à partir du camp. Deux d’entre eux ont été mortellement atteints par des débris des obus. Les autres ont pris la fuite en emportant des denrées alimentaires et quelques animaux ramassés lors du pillage», raconte Emmanuel Viziga.

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01