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Pour sa dernière audience au Palais de l’Unité, le Diplomate français a passé en revue avec le Président de la République, les relations qui lient le Cameroun à la France.

 

Vendredi dernier, Gilles Thibault l’Ambassadeur de France au Cameroun arrivé en fin de séjour, est allé faire ses adieux à Paul Biya le Chef de l’Etat. L’audience qui a duré près de trois heures et trente minutes, a porté sur les relations entre la France et le Cameroun. Sur le perron du Palais de l'Unité, Gilles Thibault a déclaré face à la presse « cette audience aura été particulière, parce qu'elle met un terme à ma mission de trois ans au Cameroun. Ça donne l'occasion, avec le président, de revisiter l'amitié franco-camerounaise et ses différentes déclinaisons ».

 

L’audience de vendredi dernier n’était pas seulement une audience d’adieux, elle a aussi servi de cadre à la signature de deux nouveaux accords de coopération entre la France et le Cameroun. Il s'agit notamment de l'accord de mise à disposition de la troisième tranche de l'aide budgétaire française, d'un montant de 65,5 milliards de F, dans le cadre du plan de relance de la zone CEMAC et celui portant modernisation du Musée national du Cameroun.

 

Comme à l’accoutumée, Paul Biya et Gilles Thibault ont parlé de sécurité et de terrorisme au cours de leur rencontre. Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, de nombreuses initiatives ont été mises en place. On peut citer en commençant par la dernière en date, l'association Francopol qui vient de financer un programme de lutte contre le terrorisme et particulièrement contre la secte terroriste Boko Haram, à travers la sensibilisation à la lutte contre les engins explosifs improvisés.

 

Le Diplomate français avec le Président de la République ont également parlé de la coopération dans les domaines culturel et social avec notamment, les nombreuses visites de personnels médicaux français pour apporter leur appui à leurs confrères camerounais. « Je suis heureux, comme Ambassadeur de France, de voir que mon action s'est inscrite dans une continuité historique, et au moment du départ, de constater que nous sommes unis dans la durée pour des projets différents, importants, innovants au bénéfice des populations », a déclaré Gilles Thibault.

 

Liliane N.

 

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Le partenariat avec ces organisations de la Société civile s’est matérialisé par la signature de conventions qui va servir à la réalisation des projets sociaux majeurs retenus. Ladite signature a eu lieu dans la capitale Yaoundé.

 

Depuis hier, c’est officiel. Sept Organisations de la Société civile ont signé avec la France des conventions de partenariat d’un montant global de 85,5 millions de Fcfa. La France pays partenaire du Cameroun, a été représentée à cette cérémonie par Gilles Thibault son Ambassadeur annoncé en fin de séjour dans notre pays. Les sept Organisations de la société civile camerounaise bénéficiaires dudit partenariat sont Unité agropastorale du Cameroun (Unipac), Association camerounaise pour le développement durable et l'innovation (Acddi), Association pour le développement intégré et la solidarité interactive, Association des réalisateurs documentaristes camerounais (Ardc), Cameroon Debate Association (CDA), Centre des ressources forestières et de formation continue, antenne Nord (Ceraf-Nord).

 

Le partenariat noué s’inscrit dans le cadre du programme d'appui français à la jeunesse, à travers son outil dénommé: Projets innovants des sociétés civiles et coalitions d'acteurs (Pissca). Il faut souligner qu’il a été mis en place cette année. C’est donc cet instrument de coopération qui a sélectionné sept projets sociaux majeurs sur plus de 350 en compétition.

 

L’Ambassadeur de France au Cameroun Gilles Thibault a indiqué que, le choix de ces associations se justifie par la pertinence de leurs thématiques, « leur grande qualité dans les domaines de la citoyenneté. L'engagement personnel et leur capacité à se mettre au service du collectif ont fait de ces organisations des élues ».

 

Il convient de souligner que les Organisations de la Société civile suscitées sont porteuses de projets dans la protection de l'environnement, de la réinsertion autonomisante des déplacés internes et de la participation citoyenne à la gouvernance.

 

Liliane N.

 

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La semaine dernière, il a été présenté à l’Ambassadeur de France  au Cameroun, des initiatives d’entrepreneuriat de camerounais revenus de l’étranger.

 

Simone Colette Tchienga de retour au Cameroun, a décidé de se lancer dans la transformation des fruits. Elle s’active pour mener à bien son projet depuis un mois et demi. Sa société, elle a baptisée «Fide Juice». Simone fait donc partie des camerounais qui bénéficient de l’accompagnement de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii).

 

Ceci explique la présence mercredi dernier de Gilles Thibault l’Ambassadeur de France  au Cameroun dans ses locaux. « Je viens simplement pour vérifier une adéquation entre l’aide accordée, les aspirations des bénéficiaires et les attentes du Cameroun. Le pays a besoin d’entrepreneurs qui vont au bout de leurs projets, c’est possible. Je suis fier que mon pays puisse montrer le chemin », a déclaré le Diplomate.

 

Il convient de souligner que Simone Colette Tchienga pour lancer son unité de production et de commercialisation des jus naturels, a reçu de l’Ofii la somme de 5685 euros soit 3 729 115 Fcfa. Le coût total de son projet est estimé à 7158 euros soit 4 695 340 Fcfa. Elle bénéficie aussi de l’appui technique du Fonds national de l’emploi. La visite a permis au public de savoir que rendu à ce jour, 750 bouteilles de 33 Cl ont déjà été produites. Les jus proposés sont fait soit à base d’ananas, de pastèque, de citron-gigembre etc…  

 

Gilles Thibault a également visité l’unité de production et de commercialisation des poulets de chair développée par Audrey Ngaha, une autre camerounaise revenue au pays. Elle a eu besoin de la somme de 4 674 349 Fcfa pour lancer son projet. Ce financement elle a reçu comme Simone Colette Tchienga, de l’Ofii.

 

Il faut souligner que l’Ofii pour la première vague de financements de projets en 2019 a débloqué plus de 36 millions de Fcfa. Les domaines dans lesquels les financements ont été alloués sont entre autres l’agriculture, l’agro-alimentaire, les services, le commerce. En janvier dernier, Didier Leschi le Directeur général de l’Ofii indiquait que le critère de sélection des projets était leur viabilité. « C’est pour cela que nous travaillons avec des opérateurs tels que le Fonds national de l’emploi. L’idée étant de travailler très précisément le projet pour qu’il soit viable sur la longue durée, mais qu’il puisse développer de l’emploi pour les camerounais », expliquait-il.  

 

Liliane N.

 

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La deuxième phase du projet d’appui à la gouvernance financière est enclenchée depuis mercredi dernier avec la signature d’une convention d’un montant de 2,6 milliards de FCFA entre l’Agence française de développement (AFD) et le ministère en charge de l’Economie.

 

"Avec la convention d’affectation du troisième C2D signée mercredi dernier entre le ministre de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT) et l’Ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibault en présence du directeur de l’Agence française de développement au Cameroun, Benoit Lebeurre, c’est le soutien de la mise en œuvre des politiques liées à la gouvernance des finances publiques qui se renforce", rapporte le quotidien gouvernemental Cameroon TRibune. Une enveloppe de 4 millions d’euros soit 2,6 milliards de FCFA qui permettra d’atteindre les objectifs fixés.

 

« Le Cameroun a engagé des réformes visant à introduire la notion de budget programme, la gestion axée sur les résultats, la recherche de l’’efficience et d’efficacité. Aujourd’hui sur la base des évaluations qui ont été faites à l’aune de divers instruments à l’échelle internationale, nous avons encore des efforts à faire en matière d’amélioration de la qualité de notre dépense, de la gestion des engagements, de la comptabilité jusqu’aux règlements des dépenses publiques », a expliqué Alamine Ousmane Mey.

 

Le projet d’appui à la gouvernance financière va permettre d’« apporter une assistance technique à divers niveaux. Le compte unique du Trésor qui a permis en son temps de centraliser les ressources de l’Etat, va bénéficier d‘un soutien additionnel dans le but surtout d’arrimer les engagements budgétaires à la disponibilité des ressources en matières de trésorerie », poursuit le Minepat.

 

Autre mission de ce projet, l’assistance pour la mise à disposition à qui de droit d’une information fiable. Un renforcement des capacités des différents acteurs de la chaîne s’impose également.

 

Pour l’ambassadeur de France, « c’est un outil de professionnalisation de la chaîne financière, très important parce que ça permet aux fonctionnaires camerounais d’intervenir à différents niveaux pour s’assurer effectivement que les dépenses contribuent à apporter les réponses satisfaisantes aux besoins des populations. »

 

Selon les experts, l’amélioration des services publics, notamment en ce qui concerne l'éducation, les soins de santé et l'assainissement, requiert une gestion transparente et efficace des finances publiques. C’est un élément clé du développement et de la réduction de la pauvreté en Afrique. Pourtant de nombreux pays rencontrent encore des difficultés dans la gestion efficace de leurs ressources.

 

De nombreux gouvernements ne mobilisent pas suffisamment de revenus; l'exécution budgétaire reste difficile et des lacunes sont observées en termes de transparence. Faute de moyens pour assumer leurs missions de surveillance, les institutions supérieures de contrôle des finances publiques et les parlements sont souvent considérés comme les maillons faibles de la chaîne de responsabilité. Et lorsque des cas de mauvaise gestion des ressources publiques sont révélés, peu de mesures sont prises pour appliquer les sanctions appropriées ou imposer des changements de comportement.

 

La bonne gouvernance financière implique la promotion des principes démocratiques dans la gestion des ressources publiques. Elle joue un rôle considérable dans la prestation des services gouvernementaux et dans leur crédibilité aux yeux des citoyens.

 

Otric N.

 

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L’Ambassadeur de France au Cameroun a indiqué à la camerounaise Aïssa Doumarou Ngatansou que le soutien de son pays est inconditionnel.

 

La camerounaise Aïssa Doumarou Ngatansou première lauréate du Prix Simone Veil, a récemment été reçue par Gilles Thibault l’Ambassadeur de France au Cameroun, pour d’autres honneurs. Au cours de cette cérémonie qui s’est déroulée à l’Ambassade française, le Diplomate a tenu à rassurer la combattante des droits de la femme du soutien inconditionnel de son pays, pour ce qui est des violences multiformes faites à la gente féminine.

 

« Sachez chère Aïssa, que bien au-delà de ce prix, la France se tient à vos côtés, comme elle se tient aux côtés de toute personne qui partage votre combat et vos valeurs. Plus que jamais, la France à travers cette Ambassade, soutient la lutte contre les violences et les discriminations, et accompagne les actions comme la vôtre, portées par la société civile camerounaise », a-t-il déclaré en présence du Pr Marie-Thérèse Abena Ondoa le Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, des représentants des missions diplomatiques et une délégation des défenseurs des droits de l’homme, qui assistaient à la cérémonie organisée à l’honneur d’Aïssa Doumarou Ngatansou.   

 

Du discours du Diplomate, on a appris que le soutien dont il parle n’est pas que verbal. En plus de son engagement au niveau des instances internationales, au travers des contributions à Onu-Femmes, la France s’engage à soutenir la création d’une banque qui servira à l'entrepreneuriat féminin sur le continent africain.

 

Dans sa prise de parole, la camerounaise a évoqué les problèmes auxquels les femmes font face. On a pu noter entre autres les viols, les discriminations, les grossesses indésirées, les mariages précoces. Pour elle, il s’agit là de maux qui dénient l’ensemble des droits humains de la fille et de la femme. Profitant du cadre de cette cérémonie, Aïssa Doumarou Ngatansou a recommandé « de renforcer la mise en place des lois spécifiques contre toutes ces différentes violences et plus de ressources pour les secteurs de l’Etat, des organisations qui s’occupent de l’encadrement des filles et des femmes ».

 

A titre de rappel, c’est le 8 mars 2019, que le Président français Emmanuel Macron, a décerné à Aissatou Doumara, le tout premier prix Simone Veil, en guise de récompense pour l’action de cette égérie des droits de la femme au Cameroun.

 

Pour la petite histoire, la Camerounaise est basée dans la région de l’Extrême-Nord. Elle y coordonne l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes. Elle est mère de 03 enfants. Mariée elle-même de force alors qu’elle n’était encore qu’une jeune fille, elle est engagée depuis plus de 20 ans dans la lutte contre les mariages forcés et les violences sexuelles contre les femmes.

 

Liliane N.

  

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La France valide l’arrestation de ministres pour laisser la voie au successeur de Paul Biya

 

L’ambassadeur de France au Cameroun Gilles Thibault, spécialiste du petit périmètre des secrets de Paul Biya, avec sa position de hauteur de vue de Paris qui dicte les décisions de Yaoundé, a fait des confidences sur la succession de Paul Biya qui se joue actuellement dans les coulisses de l’Elysée et du Quai d’Orsay.

Pour lui, Maurice Kamto est écarté d’office de la course. Le second choix ne viendra ni de l’opposition, ni du cercle vertueux des ministres de Paul Biya qui sont considérés comme les galactiques indéboulonnables du régime et proches de la Première dame. L’ambassadeur français, buste droit, maître à bord,  a plutôt confié à une oreille autorisée que le Secrétaire général à la présidence de la république Ngoh Ngoh , dans les premières lignes pour la gestion chaotique des marchés de la CAN, sera prochainement arrêté et écroué. Et pas que lui.

Considéré comme le fils de Paul Biya et le premier de la classe des ministres en état de grâce, le ministre Louis Paul Motazé, est aussi placé au pied de l’échafaud, selon les confidences du haut diplomate français. Pierre Ismaël  Bidoung Mpwatt alias « Mini Pam Pam », « Chaud Gars », « beau-frère du président », ministre des Sports affecté au département de la Culture, sera finalement débarqué pour aller bourlinguer avec Edgar Alain Mebe Ngo’o à la prison centrale de Yaoundé. Nganou Djoumessi, le ministre qui a attiré sur lui toutes les lumières sur les marchés fictifs et surfacturés, devrait également rejoindre son fils qui a déjà été placé en détention par le Tribunal Criminel Spécial.

Et finalement qui restera en position pour la succession après cet interminable feuilleton d’arrestations ? « Franck Biya va succéder à son père », répond avec conviction l’ambassadeur français. On ne le voyait pas venir.

Éloigné  de la starisation excessive, différent du genre enfant gâté, image un peu lisse, coupé des querelles de succession entre la tribu Nnanga dont est issue la Première dame et la tribu Bulu dont est originaire le chef de l’Etat, le fils de Paul Biya apparaît comme le pion des temps futurs pour la France. Après avoir jeté l’opposition dans tous les tourments et l’élimination de tous les maillons forts du régime, Paul Biya laissera un boulevard à Franck Biya soigneusement caché par l’arsenal sécuritaire.

Architecte de la construction de cette succession, Paris veut court-circuiter l’intervention militaire américaine et orchestrer un transfert de pouvoir au Cameroun comme au Gabon entre Omar Bongo et son fils Ali Bongo, ou au Togo entre Ggnassingbe Eyadema et Faure Ggnassingbe. Cependant, contrairement à Obiang Nguema qui a déjà nommé son fils vice-président ou Omar Bongo qui avait confié les grands ministères à Ali Bongo, Franck Biya n’a aucune expérience politique et ignore les trappes du pouvoir.

La France qui ne veut pas se couper de ses racines et de ses mamelles nourricières à travers ses multiples intérêts, a donc validé les arrestations prochaines des dauphins encombrants pour permettre à Paul Biya, sur sa dernière ligne,  conduire la mécanique politique de haute précision. Après le 20 mai 2019, Paul Biya effectuera un large maniement ministériel. Franck Biya sera-t-il dans le gouvernement ? La question reste en suspens.

 

Bossis Ebo'o

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L’invitation à prendre part à cette rencontre qui aura lieu en juin prochain lui a été transmise jeudi par l’ambassadeur de France au Cameroun, S.E. Gilles Thibault.

 

Si de nombreux sujets de discussion étaient au menu de l’entretien accordé hier en fin de matinée par Marcel Niat Njifenji à l’ambassadeur de France au Cameroun, S.E. Gilles Thibault, une raison principale semblait justifier néanmoins la présence du diplomate français chez le président du Sénat : lui transmettre une invitation de son homologue français « je venais porter une invitation du président du Sénat français, M. Larcher (Gérard Larcher, Ndlr) au président du Sénat camerounais ».

Marcel Niat Njifenji est ainsi invité à se rendre à Paris en France en juin prochain dans le cadre d’une rencontre des présidents des Sénats d’Europe. « Le président du Sénat français a choisi d’associer des présidents d’autres Sénats, notamment ceux d’Afrique pour avoir une réflexion commune sur des sujets d’intérêt transversaux comme le développement, les problèmes d’immigration, les questions de développement durable », a précisé l’ambassadeur de France. S.E. Gilles Thibault s’est en outre félicité des échanges interparlementaires entre les deux pays, qui de son point de vue, sont continus, à l’instar des relations bilatérales anciennes.

Il a particulièrement souligné l’existence, au niveau de l’Assemblée nationale, d’un groupe d’amitié « très actif », mais aussi des échanges de visites entre les personnalités des différentes chambres des parlements des deux pays.

Marcel Niat Njifenji est le premier président du Sénat au Cameroun. Il est ingénieur et fut directeur de société publique, ministre, député, maire, agriculteur et promoteur de festival. Deuxième personnalité de la République, il dirigera le Cameroun en cas de vacance à la présidence, comme le prévoit la constitution.

Né le 26 octobre 1934 à Bangangté dans la région de l’Ouest, ses études supérieures en France sont sanctionnées par la Licence ès Sciences et le diplôme d’Ingénieur de l’École Supérieur d’ Électricité de Paris.

De retour au Cameroun, il est intégré dans la fonction publique le 31 décembre 1960, au grade d’ingénieur des ponts et chaussées et des services techniques de l’Etat. Détaché le 16 décembre 1962 à l’Enelcam en qualité d’ingénieur, il est nommé Chef du service d’études et travaux neufs à l’EDC, le 1er janvier 1965, puis Chef du Service d’études et programmation des équipements le 1er janvier 1970. Le 1er janvier 1973, il est promu Dg adjoint à l’EDC. Par la suite, il occupe le poste de DG de la Sonel. Puis après cinq années d’éclipse, il est rappelé à ce poste le 2 septembre 1989.

Le 7 septembre 1990, il fait son entrée dans le gouvernement en qualité de Ministre du Plan et de l’Aménagement du Territoire. Le 26 avril 1991, il quitte le gouvernement pour regagner la direction générale de la Sonel.ET entre le 9 avril 1992 et le 27 novembre 1992, il occupe le poste de Vice Premier Ministre chargé des Mines, de l’Eau et de l’Énergie, cumulativement avec ses fonctions de DG de la Sonel. Il quittera la direction générale de la Sonel en 2001, après la privatisation de cette société d’état. Ce membre du comité Central du Rdpc a été, par ailleurs, député du Rdpc dans le Ndé entre 1992et 1997.

Otric N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01